Chapitre I
Dans l’antre de l’Alchimiste
La lumière pénétrait à peine dans l’étroit soupirail censé éclairer ce qui tenait lieu de laboratoire au docteur Faust. Théologien, médecin, astrologue, alchimiste, astronome et bien plus encore, le vieux savant avait consacré sa vie entière à la recherche des secrets interdits. Né au XVe siècle, dans la ville de Wittenberg, en Allemagne, Henri Faust avait connu une étrange destiné. Epris de science, il avait été frappé à l’âge de soixante-trois ans d’une étrange mélancolie du savoir.
La certitude, fallacieuse mais tenace, d’avoir acquis tout le savoir de son époque ainsi que d’avoir écumé tout les mystères de la foi chrétienne, l’avait poussé à découvrir d’autres secrets, beaucoup plus occulte. Il avait donc signé un pacte avec un démon, Méphistophélès, qui lui avait promis vingts-quatres années de puissance en échange de son âme. Avide de pouvoir, le docteur de Wittenberg avait accepté et signer un pacte avec son propre sang, le liant définitevement au Tentateur.
Après avoir exploré les confins du Cosmos puis découvert les phosphorescences de la mer, Faust grisé de connaissances et d’humeur lascive avait exigé une compagne digne de lui : Hélène, fille de Léda, celle dont le visage lança autrefois mille vaisseaux sur les mers. Hélène de Troie fut unis au magicien et lui donna un fils, Euphorion, un bel éphèbe aux larges ailes semblable aux fils du vent qui se révèla rapidement insatiable, à l’instar de son père.
Tel Icare, le fils de Faust imagina d’accéder à l’Olympe et, à l’aide de ses blanches ailes, entreprit de s’élever dans les airs. Mais à peine comencait-il son ascension que l’échéance de Faust sonna. Les vingt-quatres années s’étaient écoulée et il lui falait à présent s’aquitter de sa dette envers le démon. Euphorion se dissout dans l’Ether, tel un souffle et Hélène de Troie retourna aux Enfers. Quant à Faust, il eut recours à la magie pour échapper à la main avide de son adversaitre.
Il se réfugia dans un monde parralèle au nôtre, un monde vide, où régnait le chaos. Un monde auquel la race humaine n’accèderait que plusieur siècles plus tard, et encore de manière succinte, partielle. Un monde en pertetuelle mutation, intangible, insaisisable, défiant à la fois la logique et l’imagination. Penché sur un grimoire assez épais pour assommer un bœuf, le vieil homme faisait glisser un doigt sur les feuilles de vélin jaunies du Traité de chimie Philosophique d’un certain George Ripley, un alchimiste, lui aussi.
Dans les diverses opérations, on peut tirer divers produits : d’abord, le Lion Vert, qui est un liquide épais…qui fait sortir l’or caché dans les matières ignobles ; le lion rouge, qui convertit les métaux en or : c’est une poudre d’un rouge vif ; la tête de Corbeau dite encore la voile noire du navire de Thésée, dépôt noir qui précède le lion vert et dont l’apparition, au bout de quarante jours, promet le succès de l’œuvre ; il sert à la décomposition et à la putréfaction des objets dont on veut tirer l’or ; la poudre blanche qui transmue les métaux blancs en argents fin ; l’élixir au rouge, avec lequel on fait de l’or et on guérit toutes les plaies ; l’élixir au blanc , avec lequel on fait de l’onguent et on se procure une vie extrêmement longue : on l’appelle aussi la fille blanche des philosophes. Toutes ces variétés de la pierre philosophales végètent et se multiplies. ..
Henri Faust leva la tête de son ouvrage et se tourna vers le fourneau alchimique, l’athanor, en forme de tour et jeta un œil au travers du regard ménagé dans le four de manière à surveiller, à l’intérieur, l’œuf philosophique. Dans la cornue de cristal, le souffre et le mercure chauffé à blanc faisait rougeoyer le sceau d’Hermès en diffusant des volutes de fumées nauséabondes dans toute la pièce.
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Chapitre II
Une nuit sur Terre
Julien Dupont était tranquillement chez lui devant son ordinateur il discutait de chose et d’autre avec sa petite amie Maeva. Faut dire que depuis la fanfics "Xana fait sa pub" ils étaient devenu plus que des copains et puis c’est tout, bien qu’ils préfèrent ne pas en parler. Ils essayaient bien de le cacher au reste du monde, mais sans grand succès. De plus ils étaient souvent sur le forum de Yumi 2004 la proie de quelques moquerie à se sujet enfin bref ils discutaient de chose et d’autres.
Ce début de soirée s’annonçait des plus monotone pour se changer les idées Julien avait proposé à Maeva de sortir faire un tour dans la rubrique fics collectives, ce que la belle jeune fille ne refusa pas, ça lui donnerai l’occasion de descendre quelques petits auteurs de bas étage qui se sont un jour égaré sur ce forum. Mais pour l’heure le temps était à la discution et non à la dissection. Julien : « ...Et après si tu veux ont ira se faire un ciné.
Maeva : -Tu veux aller voir quoi comme film ?
Julien : -Il y a « Les Pétales de l’Amour» numéro 2…
Maeva : -Non merci c’est un peu trop intellectuel pour moi.
Julien :-Bon alors si tu veux il y a « La Mélodie du Bonheur » version Stanislasienne sous titré en Porto-slovaque.
Maeva :-Ca parle de quoi ?
Julien : -Je ne sais pas ça parle Stanilasien, mais je sais que dedans joue cet acteur folâtre bellâtre sur lequel toute les petites mamies de 90 ans craquent.
Maeva : -Qui ça ? Mitch Bucanon ?
Julien : -Non !! Ervig Von truc bidules, Empereur à deux balles...
Maeva : -Ah oui je vois de qui tu parle, c’est bien lui qui a commencé sa carrière dans les ****** ******** de Singapour.
Julien :-Ca c’était juste avant sont opération pour changer de coupe de cheveux.
Maeva :-Je ne saurais pas dire vu que je n’ai pas lu le magazine "Femme superficielle" de ce mois.
Julien :-Son nouveau look est raté : Ils lui ont implanté des poils de yéti, je te cache pas que sa carrière en a pris un coup.
Maeva :-Ah ! Le showbiz c’est plus impitoyable que les champs de bataille.
Julien :-Sinon y’a « Code Ryoko le Film»...
Maeva :-Sans façons : J’ai déja donné.
Julien :-Tu en es sûre ?
Maeva :-Certaine.»
Décidément le choix de son petit ami en matière de film laissait toujours autant à désirer. Déjà que la dernière fois avec "La Clef du Temps" ils étaient tombés sur un film avant-gardiste-post-néo-classique…. Maeva : «-Ca me dit rien, par contre si tu veux il y a "Evicérator 3 - l’Autopsie Finale"
Julien : -Je vois que tu as toujours ton goût immodéré pour les œuvres pleines de subtilité.
Maeva :-On ne se refait pas. Objecta la jeune fille en haussant les épaules
Julien :-Si tu ne veux pas te faire un ciné…Tu propose quoi ?
Maeva :-Il y’a beaucoup de chose à faire le soir.
Julien :-Tu pense à quoi ?
Maeva :-Je peux te proposer les plaisirs de Sissi.
Julien :-C’est quoi un film ?
Maeva :-Mieux que ça....
Julien :-Explique...
Maeva :-Tu sais... toi et moi...
Julien :-Tout un programme quoi.
Maeva :-Attend j’arrive…. »
En l’espace d’une ligne de texte Maeva venait de rejoindre son amant...
CENSURE
Lyokofans :-Mais attend, il nous fait quoi là l’auteur ?....
Christian :-De la censure ! Tu ne sais pas lire ou quoi ?
Lyokofans :-Si ! Mais pourquoi c’est censuré ?
Christian :-A cause du fait que ça devenait un peu trop "chaud" comme texte.
Lyokofans :-Oui, mais ça devenait intéressant….
Christian :-Je regrette je ne peux pas raconter ce qui se passe...
Lyokofans :-Quoi !! C’est les modos qui t’ont obligé à censurer ?
Christian :-Pas du tout...Moi, les modos ils me mangent dans le creux de la main, c’est juste que ce genre d’histoire ça peut déranger sur un forum pour enfant*.
Lyokofans :-Et ça te pose un problème éthique que des enfants puissent lire ça ?
Christian : -En quelque sorte, oui.
Lyokofans :-Ouais, mais nous ça ne nous dérange pas ce genre de texte...
Christian :-Oui mais vous, vous êtes des Lyokofans, c’est normal que vous soyez tordu du neurone.
Lyokofans: -Sans commentaire, allez passe à autre chose.
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Chapitre III
Des Invités Inatendus et….Inopportuns
-------------------------------Maggy vient de se connecter sur MSL-------------------------------
Maggy : «-Alors les amoureux on s’offre un petit tête-à-tête et on ne pense pas à prévenir les copines ?
Maeva :-Bon sang Maggy ! Mais qu’est-ce que tu fous là ?
Maggy :-Bah ! C’est le forum de Yumi 2004 ici, donc je consulte.
Maeva :-Mais ici c’est une fan fic privée ! Tu as fait comment pour y rentrer ?
Maggy :-Facile, j’étais au CDI en train de réviser quand je me suis dis que je pourrais faire un petit tour sur le forum pour voir ce qui s’y passe.
Julien :-Tu étais au CDI à 20h du soir toi ?
Maggy :-En fait, j’ai pas mal d’heure de colle à rattraper et je prenais de l’avance.
Maeva :-On les reconnait bien les élèves studieuse.
Maggy :-Maintenant je suis là et je vais vous tenir un peu compagnie.
Maeva :-Non mais…Maggy…Tu tombe très mal…On est très occupés.
Maggy :-Ne vous dérangez pas pour moi, faites comme si je n’étais pas là.
Julien :-Ca va être dur de t’ignorer.
Maeva :-Surtout que ce qui va suivre et réservé a un public majeur et consentant.
Maggy :-C’est justement ce qui m’intéresse. »
Mais Maggelita123456789 (Maggy pour les intimes) adorait les histoires d’amour un peu corsées et la sanglante relation de Maeva et Julien avait tout pour lui plaire : Ce n’était qu’une suite de coup de poings dans les dents, de lattage à la batte de base-ball dans les tibias et de pic à glace… Julien : «-Il se fait tard tu devrais rentrer chez toi.
Maggy :-J’ai rien à y faire donc je reste là.
Maeva :-Tu as école demain il me semble, Non ?
Maggy :-Tu parles de six heures de math et de deux heures de SVT. Ca ne me branche pas vraiment.
Maeva :-Et si je ne me trompe pas, tu as des examens à passer.
Maggy :-Non, pourquoi ?
Maeva :-Alors ça te dirais pas d’aller te sniffer un rail de paracétamol histoire de les louper ?
Maggy :-Je voudrais bien mais j’ai que du doliprane allégé, je peux juste me shooter le foie avec.
Maeva :-Tu as donc décidé de te taper l’incruste.
Julien :-On t’a jamais dit que tu étais lourde comme fille ?
Maggy :-Je te permets pas de dire ça je ne pèse que 64 kilos et je ne suis pas grosse, juste un peu enveloppé.
Julien :-C’est pas ce qu’y a de plus lourd chez toi. »
Visiblement vexé Maggy sortit une ritournelle donc elle avait le secret : Elle sortit de sa poche son coup de poing américain favori et foi de Toulousaine elle allait mettre à l’autre chauve une raclée donc il allait se souvenir quand soudain....
-------------------------------Darinas vient de se connecter sur MSL-------------------------------
Darinas : «-Salut Julien, salut Maeva, salut Maggy, alors ça farte ?
Maeva :-Regardez qui voilà ! Le Sieur Darinas en personne.
Julien :-Mais qu’est-ce-que tu fous là toi ?
Darinas :-J’ai vu de la lumière, alors je suis venu.
Julien :-Là c’est un exploit !
Maggy:-Tu tombe mal, je devais mettre une rouste à l’autre empafé de Julien.
Darinas :-J’ai vu qu’il y avait du monde sur MSL alors je me suis dit : "Darinas mon vieux, tu ne sais pas te servir de MSN mais comme dans cette fan fic c’est Julien Dupont qui tient les rênes ça ne devrait pas poser de problème et me voilà.
Julien :-C’est imparable comme argument. »
La seule présence de Maggy avait suffit à couper l’envie de continuer pour les deux amants mais voilà que en plus le très chaste et pieux Darinas avait ramené sa soutane dans cette fic. Darinas : «-Serais-je mal tombé ?
Maggy :-Un peu oui, tu vois Maeva et Julien voulaient fricoter ensemble.
Darinas :-Quoi ! Sans être mariés !!!
Julien :-Ben oui ! Comme tout le monde.
Darinas :-Vous devriez avoir honte !
Maeva :-Pas du tout ! C’est naturel.
Darinas :-Ca me répugne de penser à ça.
Julien :-Je t’en prie mon pote fait pas ton puritain.
Darinas :-On ne devrait s’offrir à l’être aimé qu’après un mariage qui soit en accord avec les préceptes de notre Seigneur, c’est comme ça que je conçois les choses.
Maeva :-Et ben ! Je ne sais pas comment tu compte faire pour avoir des enfants plus tard.
Maggy :-En tous cas mon petit Julien, ta copine ça va pas lui poser de problème à elle.
Julien :-C’est quoi cette allusion ?
Maggy :-Avant que j’arrive Maeva semblais avoir la situation bien en main.
Julien :-Maggy encore un sous-entendu lubrique de ce genre et je te fous dans le vide-ordure.
Maggy :-Pas chiche !!
Julien :-Chiche. »
Maggy prit alors son marteau, Julien sortit son parapluie et Maeva se saisit de sa batte de base-ball. Au milieu de tout ça, Darinas voulu calmer le jeu.
Darinas :-Je vous en prie, mes amis, la violence ne résout rien.
Maggy :-Ouais, mais ça défoule!
Darinas :-Les hommes devraient s’aimer au lieu de se faire la guerre ! Le vrai pouvoir est de créer pas de détruire.....
Maeva :-Oh toi le Catho la ferme ! Lui dit alors Maeva exaspérée par la passivité du jeune homme. Darinas :-Ca te vas bien de dire ça la Maso.
Maeva :-Tu sais ce qu’elle te dit la Maso ?
Darinas :-Non mais je vais le savoir. Allez ! Amène-toi grosse vache !
Maggy :-Quoi !!!
Darinas :-Désolé, je ne parlais pas de toi Maggy mais de cette truie de Maeva.
Maeva :-Moi une truie ! Attend pauvre tache je vais te.....
Darinas et Maeva allaient sûrement en venir aux mains, alors que Maggy voulait en découdre sévèrement avec Julien, c’est alors qu’un fracas assourdissant se fit entendre. Dehors un lourd véhicule blindé à quatre roues motrices venait de se garer dans la pelouse, écrasant au passage les bicyclettes de Julien et celle de ses cousines (Ondine, Flora et Aurore). Plusieurs capsules de gaz lacrymogène furent tirées depuis le blindé dans les pièces de la maison. Paré de ses vêtements de cérémonie, arborant un majestueux hippogryphe, le torse bombé et la chevelure coupée au carré, le très martial général Xana fit sont entrée en fanfare.
---------------------Général Xana annexe le territoire de MSL------------------------------
Préférant passer par la fenêtre à la manière des commandos Stanis, général Xana (Gx est sont nom de code) effectua quelques roulades de coté avant de se cacher derrière le canapé, De là il dégomma le mobilier d’une rafale de tir de son HK 47 et fit sauter le coucou suisse à la grenade avant de brandir, arme au poing, un ultimatum.
Général Xana : «-Rendez-vous! Vous êtes cernés !
Mais les personnes présentes dans la pièce ne réagirent pas à cette injonction, sauf Julien qui venait de voir sont appartement saccagée par un fou furieux déguisé en sapin de noël (ça brille joliment les médailles).
Julien :-PUTAIN ! Général ! Tu ne peux pas te servir d’une porte comme tous le monde ! Lui hurla Julien à cet instant. »Devant l’incrédulité, Général Xana abaissa son arme et désarma la mine qu’il avait placée sous le fauteuil.
Général Xana : «-Je voulais profiter de l’effet de surprise pour vous surprendre.
Julien :-Mais surprendre qui ?
Général Xana :-Les légions de la Mort du Colonel Klink
Maeva :-Klink ? Comme le colonel qui commande le Stalag 13 ?
Général Xana :-Comment pouvez-vous savoir ça ? C’est une info top secrète.
Maeva :-Non, c’est surtout une vieille série télé des années 60.
Julien :-Tu as de quoi payer au moins ? Il va te falloir réparer les dégâts.
Général Xana :-Je te payerai avec l’argent du tribut que chaque pays conquis me reverse en guise de dette de guerre.
Maggy :-Ceci dit son entrée était réussie.
Julien :-Mais un porte ce n’est pas compliqué! Tu tourne la poignée et voilà.
Maeva :-Oui, mais on parle de Général Xana là. Un gars qui peut ne pas faire comme tout le monde.
Julien :-Mais regardez-moi ce chantier ! Il a complètement bousillé la pelouse !
Général Xana :-Un blindé de 25 tonnes ça ne fait pas dans la dentelle.
Maeva :-Si tu lui avais mis des pantoufles à ton char ça serait passé.
Julien :-Et pourquoi tu es là toi ? Tu as aussi vu de la lumière?
Général Xana :-Non, je venais juste me ravitailler en eau et en nourriture. »
En prévision de ses futures conquêtes, Général Xana avait fait une halte chez Julien afin de faire le plein de fourniture alimentaire. Julien : «-Je te donne un bon conseil Général, ne t’approche pas du frigo c’est très risqué en ce moment.
Général Xana :-Quoi ? C’est un terrain miné.
Julien :-Non c’est juste que Maggy a aussi des vues sur le frigo et qu’elle risque de ne pas apprécier que tu lui souffle sous le nez le cassoulet aux tripes de porc.
Général Xana :-Ce que je veux, je le prends et rien ne peut m’en empêcher.
Maggy :-Je te préviens il te faudra me passer sur le corps.
Général Xana :-Quand tu veux ! Sale résistante. »
A ce moment précis, Général Xana sort son couteau de Rambo spécial carotide (édition collector) : Le frigo était à conquérir ! Et une seule personne lui faisait obstacle, ça n’était pas encore partit en confiture que soudain ....Deux ravissantes créatures vêtues de robes d’organdis coiffées de chapeaux fleuris débarquent sur des cheveaux de caroussels pastels genre Mary Poppins.
------------Lady Dawn et Lady Selene se reconnectent à la Réalité (et au passage sur MSL) --------------
JD:"-Tiens voilà les soeurs jumelles!"
Lady Dawn: "-Soeur jumelles? T’as pas les yeux en face des trous ma parole! On a quatre ans d’écart!"
Maeva:"-N’empêche on vous confond tout le temps"
Lady Selene: "-Normal, la classe ç’est de famille."
Maggy: "Ils sont jolis vos chevaux!"
Gx: "-Oui mais ils sont en bois. "
Lady Dawn: "-J’ai toujours aimés les carroussels."
Darinas: "-Oui, c’est sûr, pour les faire tourner en bourrique comme moi."
Lady Dawn: "-Je préfère un million de fois une bourrique que ta personne, mon cher."
Darinas: "-Mon cher, encore ton hypocrisie congénitale!"
Lady Selene: "-Plait-il?"
Lady Dawn: "Ce n’est pas de l’hypocrisie c’est de la bonne éducation, encore une matière que tu ignores, à l’évidence."
JD: (à Gx): "-On devrait peut-être les séparer ou ça va tourner au pugilat en moins de deux.
Gx: "Ca va pas non? Je tiens à la vie moi!"
Maggy:"-Au fait c’est laquelle la plus agée des deux? "
Lady Selene: "-Moi."
Gx: "And who are you?"
Lady Dawn: "Mary your Grace."
Gx: "The Other Boleyn Girl?"
Lady Dawn: "Yes."
Maggy: "Mince on s’y croirait!"
JD: "Gx! C’est pas le moment de te prendre pour Henri VIII! Déjà que Ervig c’est un cas, pas besoin de rajouter un peu de barble-bleue dans son cocktail!"
---------------------------Typy arrive pour remettre de l’ordre sur MSL --------------------------- Julien : «-Bordel ! Mais c’est une vraie invasion!
Général Xana :-Ca en a tout l’air, et croyez-moi, les invasions ça me connait.
Darinas :-Alléluia ! Le Messie vient d’arriver…
Lady Dawn: "-Blasphémateur"
Maeva :-Taisez-vous ! Typy va parler.
Typy :-C’est quoi ce cirque là ? Je m’absente cinq minutes pour une partie de pêche au flamand rose et quand je reviens je trouve le forum dans un de ces états…
Julien :-Et bien voilà : Au début moi et Maeva…
Typy :-N’en dis pas plus ! Je sais de qui c’est la faute. Ne bougez pas, je vais de ce pas dire deux mots au responsable de ce bazar. »
La porte s’ouvrit dans un grand fracas : Typy venait de pénétrer dans la chambre de Christian, alors que celui-ci était en train d’écrire les textes de cette histoire de dingue. Typy : «-Tu as vu le bordel que tu as mis dans cette histoire ?!
Christian :-Mais quoi euh !
Typy :-Ta fic ! C’est quoi ce truc ?
Christian :-Personne ne me dit rien ! Alors je continue…
Typy :-C’est de ma faute : Je me suis relâchée ces derniers temps et voila le résultat.
Christian :-Ne soit pas si dure envers toi-même….
Typy :-Tu vas te fâcher avec tous les auteurs.
Christian :-Si ils ont de l’humour ça devrais le faire….
Typy :-Eux de l’humour !!! Tu es mal barré entre les dépressifs, les allumés, et les prêtres tu es loin de constituer un bataillon de boute-en-train.
Christian :-Vu comme ça…
Typy :-Tu vas faire quoi pour arranger tous ça ?
Christian :-J’ai peut-être une idée pour les dérider.
Typy :-Laquelle ?
Christian :-Une aventure sur Lyoko ça devrais tenter tous le monde.
Typy :-Comme dans les Lyokofans 1.0.
Christian :-C’est ça.
Typy :-L’idée est séduisante ça leur fera les pieds à tous ces auteurs en herbe, je t’autorise à les embarquer dedans.
Christian :-Tu ne veux pas venir avec eux ?
Typy :-Non, je me réserve la fin de l’histoire pour tirer quelques oreilles.
Christian :-Fait comme tu veux.
Typy :-Tu le fait dire à ton alter ego.
Christian :-C’est parti ! »
--------------------------------------------Retour vers la fanfic--------------------------------------------
Julien : «-Bon, les amis, vu que nous sommes tous réunis, si on allait se faire une aventure dans Code Lyoko : C’est comme dans ma fic des « Lyokofans » à par que celle là c’est la "version auteur" nous pouvons tous aller vivre une aventure sur Lyoko.
Maeva :-Tu veux mon poing dans la gueule ?
Maggy :-Non merci.
Général Xana :-Négatif.
Darinas :-Dans tes rêves !
Lady Dawn: Si Darinas ne vient pas, je suis de la partie.
Julien :-Tous le monde n’a pas l’air d’accord.
Maeva :-Ca tu l’as compris.
Julien :-Vous avez quoi comme excuse vous autres ?
Maeva :-Notre soirée privée.
Lady Selene: Les courses d’Ascot commencent dans dix minutes.
Maggy :-Et moi je vais au cinéma, il y a Twilight 14 qui sort cette après-midi.
Darinas :-Moi non merci, Danny Fantôme passe sur Cartoon Network et je ne dois pas le manquer.
Julien :-Et toi Général Xana, tu vas me dire que tu pars en manœuvre !
Général Xana :-Non, je dois aller brosser les dents de mon chien. »
Vu qu’aucun des auteurs présent ne souhaite participer, Julien prend le fusil à particules que Typy lui a donné pour faire face à ses petits imprévus. Il le pointe et menace tous le monde.
Julien : «-Alors la réponse....c’est quoi ?
Tous :-OUI !
Julien :-J’aime mieux ça ....Allez embarquez tous dans la Deuschskid !
Général Xana :-La quoi ?
Julien :-La Deuschskid.
Darinas :-C’est quoi cette engin ?
Julien :-Vous avez déjà oublié ! C’est le véhicule qui permet d’aller vers les Replikas.
Darinas :-Ca ne me dit rien ton histoire.
Julien :-Voyons la Deuschskid, c’est comme l’Overbus....
Général Xana:-J’avoue ne pas savoir de quoi tu parle.
Julien :-Maeva, toi tu sais de quoi je parle !
Maeva :-Je ne devais pas être là le jour où tu en a parlé.
Lady Selene:-Comment l’ignorant pourrait-il être ignorant s’il ignore ce qu’est l’ignorance ?
Lady Dawn:-Demande à Dari, il est encore plus bête que méchant.
Maggy :-S’il te plait Julien ! Tu ne peux pas les déconnecter ? Sinon je vais vraiment avoir besoin de paracétamol.
Général Xana :-C’est quoi la Deuschskid ? Un tank ? »
Comment était-il possible qu’aucun de ces contacts ne comprenne de quoi Julien parle, alors qu’à maintes reprises celui-ci en avait fait référence à cet engin dans les Blagues Belges de Xana.
Julien : «-Mais voyons ! La Deuschskid ! J’en parle dans ma fanfic "Super Agent Multi détachant" !
Maeva : ........
Darinas : ................
Lady Dawn & Selene : ........»
Il y avait vraiment un truc qui clochait chez les autres Julien voulu alors en avoir le cœur net.
Julien : «-Bon pour savoir, y a t’il au moins une personne ici qui ait lu mes fanfics ? »
A cet instant, un grand silence se fit dans la salle, à l’exception des grillons, tout le monde tournait la tête en sifflotant ou regardait vers le sol. Seul Maggy leva timidement la main.
Julien : «-Ah bien ! Merci ! Ca fait super plaisir !
Darinas :-Te vexe pas, c’est juste que tes histoires elles sont comment dire....pour pas être vexant...
...Nul à chier. Acheva Lady Dawn dans un langage très peu fleuri.
Maggy :-Miracle ! Elle ne fait pas que se disputer avec l’autre puritain !
Julien :-Ouais, mais là j’aurais préféré qu’elle se taise. Oh ! Et puis zut ! On va faire un texturisation ça sera plus simple.
Général Xana :-J’ai une condition de reddition à poser.
Julien :-Dit toujours je n’ai plus rien depuis le début de cette histoire.
Général Xana :-Question: A-t’on le droit d’emmener nos personnages avec nous ?
Darinas :-C’est une bonne idée ça.
Julien :-Hors de question.
Général Xana :-Pourquoi?
Julien :-Non, mais on n’est pas dans un cross over là.
Darinas :-Techniquement si, vu que....
Lady Dawn:-La ferme.
Maeva :-Bien dit.
Julien :-Arrêtez de déconner. C’est Code Lyoko ici, pas Fantasia.
Général Xana :-Pourquoi, ça donnerait du piment à l’aventure.
Julien :-Ben c’est ça, allez-y, allez amenez tous vos personnages ! T’en qu’on y est amenez aussi papa maman et le chien ! Alors c’est non. Ca sera juste vous et puis c’est tous.
Darinas :-Personne ? Pas même pas une peluche ?
Julien :-Si je vous laissais faire, Code Lyoko va devenir un joli pays bleu où vivent des petits êtres merveilleux...
Général Xana :-Stop ! Je t’arrête là. C’est le générique des schtroumpfs que tu nous chante et je m’y connais en Bd. »
Julien était au bord du suicide collectif, il lorgnait dangereusement du coté des cachets personnels de Maggy. Il savait que quand il abandonnerait les commandes de cette fic, ceux qui lui succéderaient commettraient des atrocités...Euh je voulais dire : De légères bévues.
Il lui fallait donc rappeler à ces zozos les quelques règles de base à l’usage de ceux qui vont se promener dans leurs propres histoires, bien que ça ne serve à rien.
Julien : «-Je vous rappelle les règles: - Règle numéro une : Les Lyoko-guerriers ne doivent pas savoir qu’ils ne sont qu’un dessin animé. -Règle numéro deux : il est interdit de batifoler avec un personnage. (Cette règle s’applique surtout pour Maeva et Julien Dupont. Non parce qu’avec Ulrich et Aelita dans le coin, on n’imagine pas ce qui peut leur arriver si on vous laisse seul avec eux.)
-Règle numéro trois :..Euh, laissez tomber!
Dès que les règles furent posées, l’improbable petite troupe s’en alla dans le monde de Lyoko sous la plume de l’auteur qui sans tarder lança une texturisations, et d’une éloquence rare dans un texte écrit dit alors:
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Chapitre IV
Les Nouveaux Pensionnaires de Kadic
Bref, après un trajet dans la Deutchskid, chacun ayant écrit son testament au préalable, la bande d’auteurs arriva finalement dans le parc du collège Kadic, où ils s’écrasèrent lamentablement.
Darinas (se relevant) : «-Mince, Julien, c’était probablement le pire trajet en voiture de ma vie! Tu l’as eût où, ton permis, dans une pochette surprise ?
Julien :-Mais non, voyons, les permis, ça se trouve dans les boites de céréales, tout le monde sait ça ! Il ne manquerait plus qu’il faille passer un examen pour les avoir...
Tout le monde : QUOI ?!!!
Julien :-Oh, je blaguais...Je ne vois pas pourquoi vous seriez les seuls à pouvoirs faire les idiots!
Maggy :-Parce que, manifestement, toi, tu l’es par nature, alors tu n’as pas besoin de le faire!
Julien :-Quoi ?
Darinas :-Euh...On se calme...
Général Xana :-Oui! Vous êtes censés vous battre contre l’ennemi, pas entre vous! Pas de mutinerie!
Maeva :-Général Xana, on n’est pas en campagne, là...
Général Xana :-Oups! Pardon, l’habitude...
Lady Selene :-En tout cas, on est arrivé, et c’est ce qui comptait réellement...
Lady Dawn:-Ma soeur je reconnait là ton bon sens.
Julien :-Ce n’est pas faux... Mais à présent, faudrait trouver un moyen de s’incruster dans l’histoire... et j’ai là ce qui pourrait nous aider. »
Sur ce, Julien sortit une sorte de télécommande.
Maggy : «-Euh... Keseksa, exactement ?
Julien:-Un appareil qui va nous permettre de nous placer exactement dans l’histoire.
Maeva :-Cool...Et si j’appuie là, ça fait quoi ?
Julien :-MAEVA, NON !! »
Trop tard : la jeune fille aux cheveux bleus avait appuyé sur le bouton fatidique. Il y eut un flash de lumière, et tous perdirent conscience.
Quelques minutes plus tard, Darinas se réveilla. C’était le matin, un soleil estival tapageur s’engouffrait à travers des rideaux clots de la pièce.
Darinas : «- Pff...Bougre, que s’est-il passé...J’ai une de ces migraines ! »
Il se leva, et constata aussitôt qu’il était sur un lit. C’est alors qu’il s’examina, et vit tout de suite que quelque chose n’allait pas.
Darinas : «- Eh ! Je n’étais pas un peu moins musclé, avant ? Et puis d’où sortent ses vêtements ? Ils me rappellent quelque chose... »
Il regarda autour de lui, et vit qu’il était dans une chambre du collège. Avec un chien qui ne lui était que trop familier sur le lit... Ce fut alors qu’il entendit un cri. A sa surprise, Odd jaillit de la salle de bain, l’air paniqué.
Odd : «-C’est la catastrophe! C’est la catastrophe! »
Il se précipita ensuite vers Darinas :
Odd : «-Toi! Je ne sais pas qui tu es, mais c’est moi, Julien Dupont ! Je suis tombé dans le corps de ce crétin d’Odd! »
Darinas le regarda avec des yeux ronds.
Darinas : «-Julien ? Bonté divine, c’est toi ?
Julien/Odd :-Oui! Et toi, ne me dit rien... Tu as dis bonté divine... Tu es Darinas !
Darinas :-Tu ne m’avais pas reconnu ?
Julien :-Vas te regarder dans la glace et tu comprendras... »
Darinas ne se le fit pas répéter et y alla. Lorsqu’il vit son reflet, il n’en crut pas ses yeux : il était devenu Ulrich.
Darinas/Ulrich : «-AAAAAH !
Julien :-Comme tu le dit !
Darinas :-Euh... En fait, ça ne me gêne pas réellement, vu qu’Ulrich est mon personnage préféré... Mais que nous est-il arrivé, au juste ?
Julien :-Maeva a pressé un bouton qui nous a fait fusionner chacun avec l’un des personnages de Code Lyoko. Et, à moins de finir l’aventure, il m’est impossible d’inverser le processus...
Darinas :-De quoi ?!!! Il faut qu’on retrouve les autres !
Julien :-Reste à savoir qui a fusionné avec qui... »
Julien Dupont n’eut pas le temps d’achever sa phrase. Un vacarme
assourdissant retentit dans la pièce. A l’évidence, quelqu’un de particulièrement furax tambourinait à la porte de la chambre des deux garçons.
Darinas : Qui est-ce ?
Julien : Mais comment veut tu que je le sache ?
Darinas : Et si tu ouvrais pour voir ?
Julien : Pourquoi moi ?
Darinas : Pourquoi pas ?
Julien : T’as qu’a y aller, avec un peu de chance ca sera Sissi.
Darinas : Ah parce que tu appelle ça de la chance ?
Julien c’est tout le mal que je te souhaite.
Darinas : Merci bien.
Voix féminine à l’extérieur : Dites vous êtes sourds ou mort ? Ouvrez moi !
Darinas : Ca n’a pas l’air d’être Sissi.
Julien : Qu’est ce qui te fait dire ça.
Darinas : Tambouriner à la porte des gens à sept heures du matin ce n’est pas son style.
Julien : Yumi alors.
Darinas : Non plus, et puis je te rappelle qu’elle est externe. Elle n’a rien à faire ici. Moi je te parie que c’est Aelita qui nous fait une dépressions nerveuse.
Julien : Pousse-toi de là, je vais ouvrir.
Julien/Odd se récipita sur le verrou de la porte. A peine avait-il déverouillé que le battant s’ouvrit à la volée, rêvélant Samantha Knight habillée de pied en cape en écolière modèle : jupe plissée bleue marine, chaussures vernies, chemise blanche et cravate rouge ornée de l’écusson ornant l’en-tête des courriers officiel du collège Kadik. Julien en resta bouche bée, incapable de réfléchir face à un choc de cette ampleur. Tout au plus se demanda-t-il si il avait échoué dans la bonne série. Après tout peut-être y avait-il eu un bug. Peut-être que la machine avait mal fonctionné et entrainé la fusion de Code Lyoko et de Fruits Baskets ? Il était tellement interloqué par l’accoutrement de Samantha qu’il ne se demanda même pas ce qu’elle faisait à Kadik, ni pourquoi son joli teint doré avait viré au magenta. D’ailleurs si Julien Dupont s’était posé la question, il n’aurait pas eu longtemps à attendre la réponse, car la belle Samantha lui jeta un journal illustré à la figure.
Samantha : Explique-moi ça je te prie.
Julien Dupont déplia le journal froissé et eut un haut le corps. En première page de Echos de Kadik, une large photo couleur s’étalait en dessous de manchettes accrocheuses au doux relent de scandale : « Le Dom Juan de Kadik a encore frappé » « Notre Casanova Italien est frappé de fièvres Nordiques ! » « Odd& Brinja de nouveau en couple » « A-t-il rompu définitivement cette fois avec Samantha Knight ? » Mais plus encore que les gros titres, la photo prise par les reporters de la revue du collège était terriblement éloquente. Odd serrait la blonde Brinja à demi renversée en arrière dans ses bras tout en l’embrassant, les yeux clots. Julien Dupont considéra la photo quelques instant d’un air stupide, puis avide de ragots croustillant avisa l’encadré en bas de la première page : « Tout les détails de l’affaire p.4, Odd et ses conquètes. »
Il s’apprètait à ouvrir le journal à la dite p.4 lorsque Samantha lui arracha à nouveau le magazine des mains.
Samantha : Après tout ce beau baratin que tu m’a servi l’autre soir, tu te remet avec cette pimbêche finnoise !
Julien Dupont : Islandaise.
Samanha : Pardon ?
Julien Dupont : Brinja est Islandaise, pas Finnoise.
Samantha : Ca me fait une belle jambe.
Julien Dupont : Elle aussi a de belles jambes.
Samantha : Eh bien tu va pouvoir les contempler longtemps car entre nous c’est terminé, tu m’entends ! Terminé. La-dessus elle jeta une fois de plus le magazine à demi-déchiré à la tête du pauvre Julien Dupont qui l’évita in-extrémis en se penchant en avant. Résultat ce fut Darinas qui reçut le Magazine en pleine figure.
Darinas : De quoi s’agit-il ?
Julien Dupont : Tu as très bien entendu.
Darinas : C’est vrai, je ne svais pas qu’on portait des uniformes à Kadik.
Julien Dupont : Franchement Darinas, je dois t’avouer que le code vestiment actuel du pensionnat est le cadet de mes soucis
Darinas : Ce n’est pas une raison pour être désagréable. Alors voyons cela de plus près. Page 4, page 4 …Ah voilà. « On dit que les Italien sont beau parleur….une chose est sûre…les talents de menteur d’Odd Della Robbia sont indiscutables…Nous avions suivit après sa rupture avec Noémi, sa relation amour haine plutôt compliquée pendant les vacances de Noël avec Elisabeth Delmas, la fille du proviseur…Pouah ! Je ne savais pas que Odd avait aussi mauvais gout. Une romance courte mais intense avec la correspondante Islandaise de cette dernière, en Janvier. Puis avec l’arrivée de Samantha Knight, admise en avril dernier à l’internat …le cœur de notre Dom Juan local semblait définitivement conquis…Un record battu en terme de fidélité avec trois mois de passion exclusive entre les deux jeunes gens qui donna l’illusion pendant un temps à l’ensemble du collège Kadik qu’Odd Della Robbia avait enfin trouvé l’âme sœur. Mais c’était sans compter avec le retour impromptu de la belle Islandaise il y a deux semaines qui reconquit notre bourreau des cœurs en moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire…Un instant d’égarement que Samantha Knight avait pardonné à son chevalier servant (voir notre article dans les échos de Kadik de la semaine dernière.) Lui pardonnera-t-elle cette nouvelle inconduite de sa part ? Rien n’est moins sûr. Miss Knight n’est pas spécialement réputée pour son doux caractère et sa magnanimité. Nous vous tiendront informé de la suite des évênements…
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Chapitre V
Une Brinja à la rescousse
Une odeur d’essence de rose..Oui, elle en aurait mis sa main au feu, il s’agissait d’essence de rose. Cette odeur empestait la pièce où elle se trouvait. Et d’abord, où se trouvait-elle ? Une seule chose était sûre, le lit sur lequel elle était allongée n’était pas le sien. Et le corps qui était étendu sur le lit n’était pas le sien non plus. A quoi tout cela rimait-il ? Et cette odeur….si…entêtante. Ce ne fut que lorsque Fleur tourna la tête qu’elle comprit ce qui se passait. Une paire de coussin en forme de cœurs disposés sur le bord du lit la renseigna sur sa nouvelle identité.
Curieusement cela ne lui fit ni chaud, ni froid. La seule chose qui lui importait vraiment c’était de terminer sa nuit dans un sommeil aussi profond que possible. Mais comment dormir dans des draps qui avaient marinés dans de l’essence de rose ?
Faute de pouvoir trouver le sommeil, Fleur d’Equinoxe se resigna à se lever. Les aiguilles du réveil matin posé sur la table de chevet marquaient sept heures, mais la jeune femme ne s’en soucia pas une seconde. Peu lui importait de rater les cours ou le petit déjeuner, elle voulait prendre une douche brûlante et avaler un remontant avant de se préoccuper de quoi que ce soit.
Malheureusement, l’eau des douches du collège était à peine tiède et en fait de remontant…c’était très décevant. Car si Elisabeth Delmas collectionnait les flacons de cosmetiques et possédait une vaste garde robe, en revanche sa pharmacie était très limitée. Elle consistait en tout et pour tout en une dizaine de flacon de complément alimentaire et autres de poude de perlimpimpim destinée à faire maigrir les adolescentes soucieuses de leur silouhette.
Pas d’anti-deprésseur, pas d’anti-histaminiques, pas de vitamines ni de calmants, pas d’anti-douleurs même pas de quoi se faire un petit shoot au paracétamol. Rien. Furieuse, comme toute accro-aux-anti-dépresseurs-en-manque-qui-se-respecte, Fleur jeta les flacons de complément alimentaire contre la glace de « loge de star » de Sissi et retourna se coucher. Manque d’anti-dépresseur = dépression, et comme chacun sait les dépressifs ont une forte tendance à se réfugier dans leur lit pour échapper à leurs soucis. Et Fleur ne faisait hélàs pas exception à la règle : Elle retourna se coucher illico.
Dix minutes plus tard, la porte de sa chambre s’ouvrit toute grande et une jeune fille blonde se rua dans la pièce. Elle avait le teint clair, de longs cheveux d’or et silhouette exquise. Fleur la reconnu tout de suite, il s’agissait de Brinja, la correspondante Islandaise d’Elisabeth Delmas.
Brinja : Sissi ! Sissi dépèche-toi. Oh misère il va bientôt être l’heure et tu n’est encore ni levée ni maquillée !
Elisabeth Fleur enfoui son visage sous la couette et mordi sauvagement son oreiller. Du maquillage, elle haïssait le maquillage. La preuve elle ne se maquillait jamais. A la rigueur du fond de teint mal appliqué ou un peu de poudre de riz trop blanche pour son teint faisait l’affaire et temps normal. Impitoyable. Brinja arracha les couvertures et la tira de son lit avec une énergie incroyable.
Un tour de cadran après, la belle islandaise armée d’un pinceau et de trois pots de fard lui faisait subir un ravalement complet. Grâce à une habilité incroyable et à une dextérité rare, la lyokofans se retrouva fardée, rimmelée, brushinguée, parfumée, habillée, chaussée sans trop savoir comment. Il lui sembla un court instant être l’orpheline des contes, celle que la marraine fée pare d’une robe de soie et de pantoufles de verre d’un coup de baguette magique.
Pendant toute l’opération, Brinja n’avait pas cessé de jacasser. Sur tout, sur rien, sur les profs, les copains, Odd, les copines, les amoureux, Odd, la photo de classe où elle serait assise à côté de Odd, , les réunions des délégués de classe, les souvenirs d’Islande qu’elle rapporterait à Odd, la photo prise par les reporters des Echos de Kadik celle où Odd l’embrasse…
De temps à autre, Fleur emmettait le grognement adéquat qui permettait à sa nouvelle amie de continuer son soliloque sans cesser de s’activer. Au fond, l’hyperactivité de sa « nouvelle amie » lui épargnait beaucoup de tracas inutiles (comme se mettre du mascara sans faire appel à un ophtalmologiste dans la seconde par exemple) tout en lui permettant de tenir son personnage.
En moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire, les deux jeunes filles quittèrent la chambre de Sissi avec un look impecable. A les voirs on aurait pu croire qu’elles étaient en route pour le plateau de tournage de l’adaptation d’un manga à succès : chemise repassées et amidonées, jupes plissées sans un seul faux pli, cravate nouées à la perfection, chaussures vernies et bas soigneusement tirés sur leurs jambes de rêves. Elles croisèrent Milly et Tamya qui semblaient s’amuser comme de petites folles.
« -De quoi s’agit-il ? S’enquit Fleur/Elisabeth, interloquée par tant de bonne humeur.
Milly, pliée de rire ne pu lui répondre. Ce fut Tamya, elle-même hilare, qui s’en chargea.
« On vient de surprendre une conversation entre Samantha Knight et Odd… »
« Une conversation ? Dit plutôt une dispute ! Samantha avait l’air
franchement furax.
« Enfin…si vous aviez vu la tronche d’Odd quand il a vu la photo que nous avons prise de lui en train d’embrasser Bringa ! Ca valait le coup d’œil. »
« Il en revenait pas le Don Juan, on aurait cru qu’il n’avait jamais la suedoise de sa vie !! »
« Je suis Islandaise pas Suedoise. » La remarque calma instantanément les deux boites à rire.
« Oui…euh, enfin, désolé Bringa »
« Alors comme ça Samantha est allée demander des comptes à Odd ?»
« Cette Samantha devrait savoir qu’elle ne peut pas rivaliser avec moi, pourtant. »
Mais déjà Lady Dawn ne se souciait plus des histoires de coeur de sa "nouvelle amie". Tout ce qui lui importait c’était de retrouver sa soeur dans les plus bref délais. Elle ne pouvait pas se douter que sa grande soeur chérie se trouvait dans la peau de la pire ennemie de Sissi: Yumi Ishamaya, les choses allaient devenir compliquées...
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Chapitre VI
Taelia vs Aelita
La journée de Maggy commença par une douche brulante. Elle avait hérité du corps de d’Aelita donc elle n’avait pas de quoi se plaindre. Au moins l télécommande avait bien fait les choses, elle se trouvait dans un corps féminin. C’est en se brossant les dents qu’elle tomba sur une petit blondine à l’air délicat et fragile qui semblait plongée dans ses pensées.
"-Bonjour, euh...Noémie, comment vas-tu? . " La dite Noémie leva les yeux vers elle et fronça les sourcils.
"-Comment je vais...euh, je me sens...différente, comme si j’avais passé la nuit dans un Tipi." Dit-elle d’une manière qui ne pouvait signifier qu’une chose...
"-Typy, c’est toi! S’exclama Aelita/Maggy avec enthousiasme.
"-Chut! Implora Noémie/Typy. On pourrait t’entendre!"
"-D’accord, d’accord, dit Maggy en murmurant. Tu as retrouvé les autres? "
"-Non pas encore, tu es la première que je rencontre."Précisa Typy/Noémie en haussant les épaules.
"-D’accord, restons ensemble tu veux bien?Demanda Maggy/Aelita. Cette situation me flanque la chair de poule..."
"-Ben sûr, habille toi on sort."
Dans les couloirs menant vers les salles de cours du collège Kadic, Odd/JD se trainait comme un crabe déprimé vers un inexorable désastre: deux heures de cours de chimie avec madame Hertz. C’est alors qu’une ravissante vision lui fit oublier tout ses problèmes, une délicate créature entièrement vétue de rose venait de surgir devant lui comme dans un rêve. Un sourire radieux aux lèvres, Odd se rua vers la jeune fille au teint pâle et s’inclina devant elle avec une élégante courbette.
"-Bonjiourno Bellissima Soublima!!" Déclama-t’il avec son moins mauvais accent Italien. La jeune fille aux cheveux rose sourit en se pencha vers doucement vers lui, Odd l’attrappa par la taille et...
"Euh, Odd? Tout va bien? Pépia une voix d’oiseau derrière lui. Odd fit volte face et resta la bouche ouverte. Il tenait une Aelita dans ses bras et il y en avait une autre derrière lui, en compagnie de Noémie...C’est alors qu’il s’aperçu de la supercherie. La chevelure qui lui caressait le visage n’était pas tout à fait rose, mais rousse. Celle qu’il s’aprêtait à embrasser n’était pas Aelita, mais Taelia, et d’ailleurs ce n’était pas Taelia mais...
"-Bravo, il a fallu qu’elle vienne tout gâcher celle-là!" Instantanément JD reconnu Maeva dans la peau de Taelia.
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