Dernière édition le 08 décembre 2005
Chapitre 1 : Nom de code : Lyoko
Usine de retraitement, 23 Mars 1994, 03h15
C'était un moment de joie intense. Après toutes ces années de recherches ininterrompues, l'équipe du projet Lyoko avait enfin réussi. Les simulations de contrôle avaient été au-delà de leurs espérances et le supercalculateur était prêt.
Frantz Hopper : C'est magnifique, tout est prêt à présent. Charles, quand doit arriver la livraison ?
Charles Dumont : - Le chargement arrive dans la matinée, à dix heures selon les dernières estimations.
F. H. : - Tout est prêt pour l'interception ?
C. D. : - Oui, l'équipe sera en place avec les combinaisons spéciales. Un camion se mettra en travers de la route en simulant un accident. L'équipe prendra alors possession du chargement et nous le livrera ici-même. Les traces seront ensuite effacées comme prévu.
F. H. : - Bien. Mes amis, je ne vous cache pas que j'ai le trac. Si tout se passe bien, nous offrirons à l'humanité son plus grand rêve et son plus grand espoir. Rendez-vous compte que cette nuit, nous touchons au but de toutes ces années passées à travailler avec acharnement sur ce projet, allant jusqu'à nous investir totalement puisque le gouvernement a refusé de nous financer. Je lève mon verre à notre succès !
Toute l'équipe en choeur : - A notre succès !
Usine de retraitement, 23 Mars 1994, 10h15
L'heure était venue. L'interception s'était déroulée comme prévue et Frantz Hopper s'apprêtait lui-même à insérer la pile atomique dans le compartiment du supercalculateur. De la sueur coulait à grosse gouttes sur son front et son casque était entièrement embué. Il inséra la pile dans son logement et fit une légère pression sur le réceptacle. Celui-ci se ferma avec le bruit caractèristique du levier pneumatique de fermeture.
Hopper actionna l'interrupteur. Le supercalculateur émit un son strident et Hopper crût un instant à la catastrophe. Mais le son s'atténua et il enleva sa combinaison. Le supercalculateur était en marche. Son projet, sa vision du futur, son rêve était maintenant matérialisé sous ses yeux.
Il remonta au niveau supérieur ou l'équipe s'affairait devant les écrans de contrôle.
Nina Webster : Tout est opérationnel. Nous avons placé Spoutnik dans le premier scanner et nous sommes prêt pour la séquence de virtualisation.
Spoutnik était le chat de Hopper mais également le nom du premier satellite envoyé dans l'espace par l'Homme. Il était destiné à être la première créature virtualisée.
F. H. : Amorcez la procédure.
N. W. : - Transfert Spoutnik... Scanner Spoutnik... Virtualisation !
Pour Spoutnik, ce fût une expérience traumatisante. Il était dans un appareil circulaire et la seconde suivante, se retrouvait dans un endroit étrange. Il sentait la chaleur du sable sous ses pattes et se sentait totalement désorienté.
Spoutnik se trouvait dans le territoire du désert. Tout à coup, une voix familière se fit entendre et le chat se sentit rassuré. Incapable d'identifier la source vocale, il se mit à tourner en rond à la recherche de l'origine de la voix... La seconde suivante, il était de retour, sain et sauf, dans l'appareil circulaire et lorsque celui-ci s'ouvrit, son maître tendit ses bras pour l'accueillir. L'expérience était un succès total mais ce n'était que la première pierre de l'édifice.
Chapitre 2 : Trahison
Usine de retraitement, 02 Avril 1994, 19h52
Frantz Hopper était venu seul à l'usine ce jour-là. Depuis qu'ils avaient réussi la virtualisation de Spoutnik, Hopper n'avait qu'une idée en tête : réaliser le programme de matérialisation. Ce n'était pas chose simple. Il s'attaquait à la recréation d'un génôme humain. Fabriquer de l'ADN humain par informatique n'est pas chose aisée, même pour lui. De plus, ce n'était pas n'importe quel ADN...
Il était cependant sur le point d'y parvenir lorsque le monte-charge se mit en route. Intrigué, Hopper sauvegarda ses données dans un fichier spécial nommé Carthage puis éteignit le supercalculateur ainsi que les lumières.
Un homme entra dans la pièce. Hopper resta caché car il ne voyait pas de qui il s'agissait et de toute manière personne n'était censé être là à cette heure, pas même lui. L'homme se diriga vers le panneau de contrôle et alluma les écrans. Il remit en marche le supercalculateur et Hopper put enfin voir son visage. C'était Dumont. Mais que faisait-il là ? Il ne devait pas venir à l'usine avant quelques semaines, le temps pour lui de finir le programme d'interface avec le mode réel. L'avait-il fini ?
Hopper était stupéfait. Dumont implémentait le programme de gestion du monde réel. A la base, ce programme était destiné à agir en cas de danger. Lyoko, en effet, possède un système permettant au supercalculateur d'influencer sur le monde réel, par exemple pour le remplacement de la pile nucléaire ou la défense contre un éventuel sabotage. Dumont travaillait sur ce programme depuis quelques temps et il avait apparement fini.
Soudain, un autre bruit se fit entendre. Le monte-charge se remit en marche et quelques secondes plus tard, deux hommes que Hopper ne connaissaient pas sortirent à leur tour. Dumont se diriga vers eux et tendit la main :
C. D. : Voici le futur messieurs !
Le premier inconnu : - Cet engin fait vraiment ce que vous nous avez décrit ?
C. D. : - Cela et plus encore, je vous le garantis.
Le second inconnu : - Vous avez terminé le développement ?
C. D. : - Hopper travaille sur un programme qu'il juge important mais refuse d'en parler. Moi-même, je ne vois rien à ajouter à Lyoko, je viens tout juste de terminer le...
Le second inconnu : - Oui, bon, peu importe ! Est-il transportable ?
C. D. : - Bien entendu si vous avez les moyens et si vous agissez en toute discretion... De plus, n'oubliez pas mes garanties...
Le second inconnu : - C'est entendu, les dispositions sont déjà prises. Notre équipe viendra chercher cet appareil demain soir. Votre valise vous attend dehors, dans la voiture. Une dernière chose : si vous parlez de ceci à qui que ce soit, vous êtes mort, est-ce bien clair ?
C. D. : - C'est bien clair.
Les deux hommes partirent. Peu après, ce fût au tour de Dumont de quitter la pièce. Hopper, lui, ne savait que faire.
Chapitre 3 : Révélations
Usine de retraitement, 03 Avril 1994, 14h03
Hopper avait convoqué son équipe. Tout le monde était présent excépté Dumont, qui n'aturellement, n'avait pas été convié à la réunion. Après que Hopper ait mis son équipe au courant du plan de Dumont et des inconnus, la discussion était houleuse dans l'usine. Les deux chefs de projet présents envisageaient toutes les possibilités.
N. W. : Mais enfin Frantz, sois raisonnable, il faut tout déménager avant ce soir, c'est la seule solution. Ma famille possède une ferme à l'écart de la ville et j'y effectue certains travaux. Le laboratoire sous-terrain que possède cette ferme serait un endroit idéal pour y implenter de manière permanente le supercalculateur et ...
F. H. : - Non Nina, nous n'aurons pas le temps, nous ne sommes pas assez nombreux et n'avons aucun camion à notre disposition pour le transport. De plus, le transport du supercalculateur risquerait d'altérer... Enfin, de détèriorer son fonctionnement.
N. W. : - D'altèrer quoi Frantz ?
F. H. : - Je te l'ai dis, le transport peut abîmer le super...
N. W. : - Non Frantz, je te connais bien et je sais qu'il y a autre chose. Tu nous cache ce que tu fais. Lyoko est prêt, nous aurions pu l'annoncer au monde mais tu t'y opposes prétextant un programme à finir. Cependant, tu refuses de nous dire de quoi il s'agit. Je peux t'aider tu sais.
F. H. : - C'est un peu délicat...
Le front de Frantz Hopper perlait de sueur mais il ne pouvait plus garder un tel secret. Il fallait qu'il parle et Nina était sûrement la personne la plus qualifiée et attentive pour recevoir sa confession. D'un trait et la larme à l'oeil, il se lança dans le récit d'une partie de sa vie.
F. H. : Ecoute Nina, il y a maintenant cinq ans que nous travaillons sur Lyoko. A cette époque, je sortais tout juste d'une dépression nerveuse. Un an plus tôt, ma femme et ma fille ont eu un accident de voiture. Elles ont été percutées de plein fouet par un chauffard ivre et n'ont pas survécues. Je travaillais sur la cryogénie pour une société étrangère. Lorsque le téléphone a sonné pour m'annoncer la nouvelle de la mort de ma vie, j'ai tout de suite décidé d'agir. J'avais mis au point un système informatique que l'on pourrait qualifier de révolutionnaire. Il s'agit de la première puce de sauvegarde mémorielle qui est à la base même de Lyoko. Cette puce peut, comme tu le sais, sauvegarder l'intégrité morale d'une personne, toute sa personnalité en somme ou, si tu préfères parler plus abstrait, l'intégrité de son âme. J'ai donc décidé de voler cette puce et de m'en servir pour sauver ma femme et ma fille.
Hopper fit une courte pause pendant laquelle nul ne dit mot, puis reprit sa respiration et continua.
F. H. : Lorsque je suis arrivé à l'hopital, ma femme était morte et ma fille luttait pour ses derniers instants de vie. Sachant que je ne pouvais hélas plus rien faire pour sauver ma femme, j'ai implenté la puce à ma fille après avoir assommé l'infirmière de garde. Aujourd'hui, la puce est implentée dans le supercalculateur et j'avais pour projet de réaliser un programme de matérialisation qui m'aurait permis de retrouver ma fille. Tu comprends donc que déplacer le supercalculateur peut être dangereux pour ma fille, non ?
Nina Webster était abasourdie par ce que venait de lui confier Hopper. Cet homme, désemparé par un traumatisme aussi violent, était en vie uniquement dans l'espoir que sa fille lui revienne un jour. En effet, Nina pouvait comprendre sa réaction. Elle avait elle-même perdu son enfant trois ans plus tôt, lorsqu'elle était encore mariée avec Charles Dumont.
Chapitre 4 : Naissance d'un monstre
Usine de retraitement, 03 Avril 1994, 15h00
Hopper avait une idée. S'ils ne pouvaient pas empêcher Dumont et ses acolytes de s'emparer de Lyoko, il fallait qu'il trouve un moyen de neutraliser Lyoko. Il décida donc de mettre toute son équipe au travail.
F. H. : Le principe est simple, nous allons implenter un code spécial qui empêchera le supercalculateur d'interagir avec le monde extérieur. De cette manière, Dumont ne pourra pas tirer profit à long terme de Lyoko.
N. W. : - C'est d'accord Frantz mais tu sais come moi qu'un code, ça se craque et Dumont a les capacités intellectuelles pour te trouver ton code très facilement...
F. H. : - J'y ai pensé. La seule solution, c'est que j'implente ce code dans l'essence virtuelle de ma fille. Ainsi, elle seule pourra empêcher le supercalculateur d'agir. Il me suffira de lui implanter des protections pour que Dumont ne puisse s'emparer de son essence.
N. W. : - Et qu'arrivera-t-il si ta fille disparait avant d'avoir pu entrer le code ?
F. H. : - Simple, si une telle chose arrivait, je préfèrerais détruire le supercalculateur plutôt que le livrer à ce salopard de traître.
Sur ces mots, l'équipe se mit au travail. Nul exceptés Hopper et sa fille, ne devraient connaître la séquence de désactivation des tours de liaisons RV/MR (nda : Réalité Virtuelle/Monde Réel). Ils terminèrent le programme à 21h37. Hopper proposa à ceux qui désiraient rentrer chez eux de le faire mais personne ne bougea. Tous étaient bien décidés à attendre Dumont et ses sbires pour les empêcher de s'emparer du supercalculateur et obtenir des explications.
L'attente ne fut pas longue. A 23 heures précises, un poids lourd débarqua devant l'usine. Des hommes chargés d'outils divers en déscendirent avec Dumont et les deux inconnus à leur tête. Arrivés au monte-charge, le groupe se scinda en deux car il n'y avait pas assez de place. Dumont et ses deux acolytes descendirent avec le premier groupe. Le second groupe n'eut pas le temps de descendre...
Une fois le monte-charge ouvert, Hopper le désactiva, coupant toute retraite au premier groupe et empêchant au second de parvenir au niveau inférieur. Il alluma les lumières.
La réaction des deux inconnus fût plus rapîde que ce que Hopper avait imaginé. Ils dégainèrent leurs armes et pointèrent celles-ci sur Hopper et l'un de ses collègues. Hopper ne perdit pas son sang froid.
F. H. : Lâchez vos armes, elles sont inutiles et nous ne voulons aucune violence. Nous sommes trop nombreux pour vous et vos renforts ne viendront pas.
1er inconnu : - Ta gueule toi, on t'a pas demandé l'heure !
Dumont se remit vite de sa surprise. Il sourit à Hopper.
C. D. : Alors tu as compris ? C'est bien, mais hélàs trop tard. Lyoko est à moi, à présent.
F. H. : - N'essaie même pas d'y toucher traître, de toutes façons, tu n'arriveras à rien, nous nous sommes bien préparés et...
C. D. : - J'avais envisagé qu'une telle chose puisse arriver mon cher Frantz, j'ai toujours été plus malin que toi.
Dumont ne se démarquait toujours pas de son sourire minable.
F. H. : Qu'as-tu fais que je n'ai pas remarqué ?
C. D. : - Simple mon cher. J'ai modifié très légèrement leprogramme de gestion du monde extérieur. Si je n'entre pas le code d'annulation, un virus de ma création infectera ce programme et votre supercalculateur deviendra totalement psycopathe et prcèdera simplement à un génocide.
F. H. : - Alors c'est ça que tu fabriquait hier soir avant de recevoir ces individus, tu modifiais X.A.N.A ?
C. D. : - Je l'ai modifié oui, ça c'est sûr ! Je l'ai rendu mauvais et j'ai procédé à la fusion de X.A.N.A et de l'essence virtuelle de mon fils...
Cette révèlation choqua Nina Webster à tel point qu'elle s'évanouie. Ainsi, son ex-époux devenu fou, avait lui aussi récupéré l'essence virtuelle de son fils et l'avait modifié à sa guise. Il était encore plus dangereux que ce qu'elle croyait...
C. D. : Si je n'ai pas Lyoko, personne ne l'utilisera, et surtout pas toi !
Sans que Frantz n'ait eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, Dumnt passa à l'attaque. Il réussit à assener un crochet droit à Hopper qui esquiva les autres coups. S'en sivit une bagarre générale au cours de laquelle trois coups de feu claquèrent. Les assaillants furent tout de même maîtrisés mais il était trop tard pour Dumont et Hopper.
Dumont périt d'une balle en pleine poitrine. Hopper, lui, eut plus de chance. La balle qui l'avait touché avait ebondie sur sa boîte crânienne et bien que sévèrement touché, il s'en sortirait.
Quelques jours plus tard, Hopper se réveillait à l'hopital. Nina Webster était à son chevet. Elle lui expliqua qu'ils avaient dû éteindre le supercalculateur parce que X.A.N.A était, comme l'avait prédit Dumont, devenu incontrôlable et avait essayé de les tuer. Les inconnus qui avaient essayé de voler le supercaculateur avaient tous été arrêtés par la police et l'usine ne risquait plus rien.
Nina expliqua à Hopper que son cerveau avait été endommagé gravement à la suite du coup de feu. Il était condamné à perdre petit à petit ses facultés mentales. Hopper demanda à Nina un cahier et un stylo. Il avait décidé d'archiver ses notes pendant qu'il le pouvait encore. Ainsi, peut-être dans quelques années, quelqu'un comprendrait son travail et pourrait désactiver X.A.N.A.
Il passa des heures, des jours entiers à rédiger son carnet. Une fois fait, il demanda à Nina de transférer ses notes dans le fichier Carthage après les avoir stockées sur CD. Elle devrait ensuite, comme les autres membres de l'équipe, laisser tomber cette histoire et continuer le cours normal de sa vie. Tel était la volonté de Hopper et elle ne se sentait pas d'humeur à le contredire.
Ainsi fut entérré le projet Lyoko, jusqu'à ce que quelqu'un, par hasard, ne tombe dessus.
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NiCo 05/12/05 à 13:39 | Voilà le premier chapitre d'Origines, l'histoire de Code Lyoko telle que je me l'imagine. Chapitre 1 : Nom de code : Lyoko Usine de retraitement, 23 Mars 1994, 03h15 C'était un moment de joie intense. Après toutes ces années de recherches ininterrompues, l'équipe du projet Lyoko avait enfin réussi. Les simulations de contrôle avaient été au-delà de leurs espérances et le supercalculateur était prêt. Frantz Hopper : C'est magnifique, tout est prêt à présent. Charles, quand doit arriver la livraison ? Charles Dumont : - Le chargement arrive dans la matinée, à dix heures selon les dernières estimations. F. H. : - Tout est prêt pour l'interception ? C. D. : - Oui, l'équipe sera en place avec les combinaisons spéciales. Un camion se mettra en travers de la route en simulant un accident. L'équipe prendra alors possession du chargement et nous le livrera ici-même. Les traces seront ensuite effacées comme prévu. F. H. : - Bien. Mes amis, je ne vous cache pas que j'ai le trac. Si tout se passe bien, nous offrirons à l'humanité son plus grand rêve et son plus grand espoir. Rendez-vous compte que cette nuit, nous touchons au but de toutes ces années passées à travailler avec acharnement sur ce projet, allant jusqu'à nous investir totalement puisque le gouvernement a refusé de nous financer. Je lève mon verre à notre succès ! Toute l'équipe en choeur : - A notre succès ! Usine de retraitement, 23 Mars 1994, 10h15 L'heure était venue. L'interception s'était déroulée comme prévue et Frantz Hopper s'apprêtait lui-même à insérer la pile atomique dans le compartiment du supercalculateur. De la sueur coulait à grosse gouttes sur son front et son casque était entièrement embué. Il inséra la pile dans son logement et fit une légère pression sur le réceptacle. Celui-ci se ferma avec le bruit caractèristique du levier pneumatique de fermeture. Hopper actionna l'interrupteur. Le supercalculateur émit un son strident et Hopper crût un instant à la catastrophe. Mais le son s'atténua et il enleva sa combinaison. Le supercalculateur était en marche. Son projet, sa vision du futur, son rêve était maintenant matérialisé sous ses yeux. Il remonta au niveau supérieur ou l'équipe s'affairait devant les écrans de contrôle. Nina Webster : Tout est opérationnel. Nous avons placé Spoutnik dans le premier scanner et nous sommes prêt pour la séquence de virtualisation. Spoutnik était le chat de Hopper mais également le nom du premier satellite envoyé dans l'espace par l'Homme. Il était destiné à être la première créature virtualisée. F. H. : Amorcez la procédure. N. W. : - Transfert Spoutnik... Scanner Spoutnik... Virtualisation ! Pour Spoutnik, ce fût une expérience traumatisante. Il était dans un appareil circulaire et la seconde suivante, se retrouvait dans un endroit étrange. Il sentait la chaleur du sable sous ses pattes et se sentait totalement désorienté. Spoutnik se trouvait dans le territoire du désert. Tout à coup, une voix familière se fit entendre et le chat se sentit rassuré. Incapable d'identifier la source vocale, il se mit à tourner en rond à la recherche de l'origine de la voix... La seconde suivante, il était de retour, sain et sauf, dans l'appareil circulaire et lorsque celui-ci s'ouvrit, son maître tendit ses bras pour l'accueillir. L'expérience était un succès total mais ce n'était que la première pierre de l'édifice. A suivre... Prochain chapitre : Chapitre 2 : Trahison |
Clem 05/12/05 à 16:03 | Très intéressant comme début: tu en dis assez et en même temps pas trop!! J'aime beaucoup la manière dont tu écris |
NiCo 05/12/05 à 17:06 | Chapitre 2 : Trahison Usine de retraitement, 02 Avril 1994, 19h52 Frantz Hopper était venu seul à l'usine ce jour-là. Depuis qu'ils avaient réussi la virtualisation de Spoutnik, Hopper n'avait qu'une idée en tête : réaliser le programme de matérialisation. Ce n'était pas chose simple. Il s'attaquait à la recréation d'un génôme humain. Fabriquer de l'ADN humain par informatique n'est pas chose aisée, même pour lui. De plus, ce n'était pas n'importe quel ADN... Il était cependant sur le point d'y parvenir lorsque le monte-charge se mit en route. Intrigué, Hopper sauvegarda ses données dans un fichier spécial nommé Carthage puis éteignit le supercalculateur ainsi que les lumières. Un homme entra dans la pièce. Hopper resta caché car il ne voyait pas de qui il s'agissait et de toute manière personne n'était censé être là à cette heure, pas même lui. L'homme se diriga vers le panneau de contrôle et alluma les écrans. Il remit en marche le supercalculateur et Hopper put enfin voir son visage. C'était Dumont. Mais que faisait-il là ? Il ne devait pas venir à l'usine avant quelques semaines, le temps pour lui de finir le programme d'interface avec le mode réel. L'avait-il fini ? Hopper était stupéfait. Dumont implémentait le programme de gestion du monde réel. A la base, ce programme était destiné à agir en cas de danger. Lyoko, en effet, possède un système permettant au supercalculateur d'influencer sur le monde réel, par exemple pour le remplacement de la pile nucléaire ou la défense contre un éventuel sabotage. Dumont travaillait sur ce programme depuis quelques temps et il avait apparement fini. Soudain, un autre bruit se fit entendre. Le monte-charge se remit en marche et quelques secondes plus tard, deux hommes que Hopper ne connaissaient pas sortirent à leur tour. Dumont se diriga vers eux et tendit la main : C. D. : Voici le futur messieurs ! Le premier inconnu : - Cet engin fait vraiment ce que vous nous avez décrit ? C. D. : - Cela et plus encore, je vous le garantis. Le second inconnu : - Vous avez terminé le développement ? C. D. : - Hopper travaille sur un programme qu'il juge important mais refuse d'en parler. Moi-même, je ne vois rien à ajouter à Lyoko, je viens tout juste de terminer le... Le second inconnu : - Oui, bon, peu importe ! Est-il transportable ? C. D. : - Bien entendu si vous avez les moyens et si vous agissez en toute discretion... De plus, n'oubliez pas mes garanties... Le second inconnu : - C'est entendu, les dispositions sont déjà prises. Notre équipe viendra chercher cet appareil demain soir. Votre valise vous attend dehors, dans la voiture. Une dernière chose : si vous parlez de ceci à qui que ce soit, vous êtes mort, est-ce bien clair ? C. D. : - C'est bien clair. Les deux hommes partirent. Peu après, ce fût au tour de Dumont de quitter la pièce. Hopper, lui, ne savait que faire. A suivre... Prochain chapitre : Chapitre 3 : Révélations |
Clem 05/12/05 à 17:49 | ohlala, ça promet!! Je trouve cela toujours aussi bien: mais c'est bien court, dommage, j'aurais pu encore en lire des tonnes |
NiCo 05/12/05 à 18:00 | Merci Clem En fait, si c'est si court c'est parce que j'essaie de peaufiner chaque petit chapitre, ajouter un petit détail, supprimer une chose lorsque j'en ai trop dit, etc. J'essaie vraiment d'équilibrer la fic et ce n'est pas si facile. Mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas parce que les chapitres sont courts que la fic l'est forcément et je pense que je vous prouverai le contraire. D'ailleurs, en relisant, je viens de me rendre compte que j'ai laissé par inadvertance traîner un détail très important sur la suite de la fic... Je le laisse, cherchez-le J'attends aussi les réactions des autres |
NiCo 06/12/05 à 08:51 | Bon, je continue même si personne d'autre que toi Clem, ne semble être intéressé par mon histoire, j'ai au moins une lectrice à satisfaire lol. Chapitre 3 : Révélations Usine de retraitement, 03 Avril 1994, 14h03 Hopper avait convoqué son équipe. Tout le monde était présent excépté Dumont, qui n'aturellement, n'avait pas été convié à la réunion. Après que Hopper ait mis son équipe au courant du plan de Dumont et des inconnus, la discussion était houleuse dans l'usine. Les deux chefs de projet présents envisageaient toutes les possibilités. N. W. : Mais enfin Frantz, sois raisonnable, il faut tout déménager avant ce soir, c'est la seule solution. Ma famille possède une ferme à l'écart de la ville et j'y effectue certains travaux. Le laboratoire sous-terrain que possède cette ferme serait un endroit idéal pour y implenter de manière permanente le supercalculateur et ... F. H. : - Non Nina, nous n'aurons pas le temps, nous ne sommes pas assez nombreux et n'avons aucun camion à notre disposition pour le transport. De plus, le transport du supercalculateur risquerait d'altérer... Enfin, de détèriorer son fonctionnement. N. W. : - D'altèrer quoi Frantz ? F. H. : - Je te l'ai dis, le transport peut abîmer le super... N. W. : - Non Frantz, je te connais bien et je sais qu'il y a autre chose. Tu nous cache ce que tu fais. Lyoko est prêt, nous aurions pu l'annoncer au monde mais tu t'y opposes prétextant un programme à finir. Cependant, tu refuses de nous dire de quoi il s'agit. Je peux t'aider tu sais. F. H. : - C'est un peu délicat... Le front de Frantz Hopper perlait de sueur mais il ne pouvait plus garder un tel secret. Il fallait qu'il parle et Nina était sûrement la personne la plus qualifiée et attentive pour recevoir sa confession. D'un trait et la larme à l'oeil, il se lança dans le récit d'une partie de sa vie. F. H. : Ecoute Nina, il y a maintenant cinq ans que nous travaillons sur Lyoko. A cette époque, je sortais tout juste d'une dépression nerveuse. Un an plus tôt, ma femme et ma fille ont eu un accident de voiture. Elles ont été percutées de plein fouet par un chauffard ivre et n'ont pas survécues. Je travaillais sur la cryogénie pour une société étrangère. Lorsque le téléphone a sonné pour m'annoncer la nouvelle de la mort de ma vie, j'ai tout de suite décidé d'agir. J'avais mis au point un système informatique que l'on pourrait qualifier de révolutionnaire. Il s'agit de la première puce de sauvegarde mémorielle qui est à la base même de Lyoko. Cette puce peut, comme tu le sais, sauvegarder l'intégrité morale d'une personne, toute sa personnalité en somme ou, si tu préfères parler plus abstrait, l'intégrité de son âme. J'ai donc décidé de voler cette puce et de m'en servir pour sauver ma femme et ma fille. Hopper fit une courte pause pendant laquelle nul ne dit mot, puis reprit sa respiration et continua. F. H. : Lorsque je suis arrivé à l'hopital, ma femme était morte et ma fille luttait pour ses derniers instants de vie. Sachant que je ne pouvais hélas plus rien faire pour sauver ma femme, j'ai implenté la puce à ma fille après avoir assommé l'infirmière de garde. Aujourd'hui, la puce est implentée dans le supercalculateur et j'avais pour projet de réaliser un programme de matérialisation qui m'aurait permis de retrouver ma fille. Tu comprends donc que déplacer le supercalculateur peut être dangereux pour ma fille, non ? Nina Webster était abasourdie par ce que venait de lui confier Hopper. Cet homme, désemparé par un traumatisme aussi violent, était en vie uniquement dans l'espoir que sa fille lui revienne un jour. En effet, Nina pouvait comprendre sa réaction. Elle avait elle-même perdu son enfant trois ans plus tôt, lorsqu'elle était encore mariée avec Charles Dumont. A suivre... Prochain chapitre : Chapitre 4 : Naissance d'un monstre |
Cobra johnson 06/12/05 à 17:32 | le chapitre me rappelle vaguement un titre lol |
NiCo 06/12/05 à 18:01 | Ah oui tiens... Euh sinon tu en penses quoi ? Eh les autres, on se bouge et on donne son avis nan mais oh ! |
Typy 07/12/05 à 12:49 | deux secondes nico, deux secondes ...bon j'ai eu tord de pas la lire plus vite , elle est super ,même si elle est encore un peu courte ,mais ça va venir comme tu dit (: |
Clem 07/12/05 à 15:08 | Ah ah, on découvre d'où vient Aelita: merci de nous l'avoir expliqué simplement toujours aussi bien |
NiCo 07/12/05 à 21:20 | Qui a dit qu'il parle d'aelita ? Nan je déconne, c'est bien d'aelita qu'il s'agit Le chapitre 4 peut-être demain si j'ai le temps et merci de vos critiques positives, ça fait plaisir |
NiCo 08/12/05 à 12:06 | Chapitre 4 : Naissance d'un monstre Usine de retraitement, 03 Avril 1994, 15h00 Hopper avait une idée. S'ils ne pouvaient pas empêcher Dumont et ses acolytes de s'emparer de Lyoko, il fallait qu'il trouve un moyen de neutraliser Lyoko. Il décida donc de mettre toute son équipe au travail. F. H. : Le principe est simple, nous allons implenter un code spécial qui empêchera le supercalculateur d'interagir avec le monde extérieur. De cette manière, Dumont ne pourra pas tirer profit à long terme de Lyoko. N. W. : - C'est d'accord Frantz mais tu sais come moi qu'un code, ça se craque et Dumont a les capacités intellectuelles pour te trouver ton code très facilement... F. H. : - J'y ai pensé. La seule solution, c'est que j'implente ce code dans l'essence virtuelle de ma fille. Ainsi, elle seule pourra empêcher le supercalculateur d'agir. Il me suffira de lui implanter des protections pour que Dumont ne puisse s'emparer de son essence. N. W. : - Et qu'arrivera-t-il si ta fille disparait avant d'avoir pu entrer le code ? F. H. : - Simple, si une telle chose arrivait, je préfèrerais détruire le supercalculateur plutôt que le livrer à ce salopard de traître. Sur ces mots, l'équipe se mit au travail. Nul exceptés Hopper et sa fille, ne devraient connaître la séquence de désactivation des tours de liaisons RV/MR (nda : Réalité Virtuelle/Monde Réel). Ils terminèrent le programme à 21h37. Hopper proposa à ceux qui désiraient rentrer chez eux de le faire mais personne ne bougea. Tous étaient bien décidés à attendre Dumont et ses sbires pour les empêcher de s'emparer du supercalculateur et obtenir des explications. L'attente ne fut pas longue. A 23 heures précises, un poids lourd débarqua devant l'usine. Des hommes chargés d'outils divers en déscendirent avec Dumont et les deux inconnus à leur tête. Arrivés au monte-charge, le groupe se scinda en deux car il n'y avait pas assez de place. Dumont et ses deux acolytes descendirent avec le premier groupe. Le second groupe n'eut pas le temps de descendre... Une fois le monte-charge ouvert, Hopper le désactiva, coupant toute retraite au premier groupe et empêchant au second de parvenir au niveau inférieur. Il alluma les lumières. La réaction des deux inconnus fût plus rapîde que ce que Hopper avait imaginé. Ils dégainèrent leurs armes et pointèrent celles-ci sur Hopper et l'un de ses collègues. Hopper ne perdit pas son sang froid. F. H. : Lâchez vos armes, elles sont inutiles et nous ne voulons aucune violence. Nous sommes trop nombreux pour vous et vos renforts ne viendront pas. 1er inconnu : - Ta gueule toi, on t'a pas demandé l'heure ! Dumont se remit vite de sa surprise. Il sourit à Hopper. C. D. : Alors tu as compris ? C'est bien, mais hélàs trop tard. Lyoko est à moi, à présent. F. H. : - N'essaie même pas d'y toucher traître, de toutes façons, tu n'arriveras à rien, nous nous sommes bien préparés et... C. D. : - J'avais envisagé qu'une telle chose puisse arriver mon cher Frantz, j'ai toujours été plus malin que toi. Dumont ne se démarquait toujours pas de son sourire minable. F. H. : Qu'as-tu fais que je n'ai pas remarqué ? C. D. : - Simple mon cher. J'ai modifié très légèrement leprogramme de gestion du monde extérieur. Si je n'entre pas le code d'annulation, un virus de ma création infectera ce programme et votre supercalculateur deviendra totalement psycopathe et prcèdera simplement à un génocide. F. H. : - Alors c'est ça que tu fabriquait hier soir avant de recevoir ces individus, tu modifiais X.A.N.A ? C. D. : - Je l'ai modifié oui, ça c'est sûr ! Je l'ai rendu mauvais et j'ai procédé à la fusion de X.A.N.A et de l'essence virtuelle de mon fils... Cette révèlation choqua Nina Webster à tel point qu'elle s'évanouie. Ainsi, son ex-époux devenu fou, avait lui aussi récupéré l'essence virtuelle de son fils et l'avait modifié à sa guise. Il était encore plus dangereux que ce qu'elle croyait... C. D. : Si je n'ai pas Lyoko, personne ne l'utilisera, et surtout pas toi ! Sans que Frantz n'ait eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, Dumnt passa à l'attaque. Il réussit à assener un crochet droit à Hopper qui esquiva les autres coups. S'en sivit une bagarre générale au cours de laquelle trois coups de feu claquèrent. Les assaillants furent tout de même maîtrisés mais il était trop tard pour Dumont et Hopper. Dumont périt d'une balle en pleine poitrine. Hopper, lui, eut plus de chance. La balle qui l'avait touché avait ebondie sur sa boîte crânienne et bien que sévèrement touché, il s'en sortirait. Quelques jours plus tard, Hopper se réveillait à l'hopital. Nina Webster était à son chevet. Elle lui expliqua qu'ils avaient dû éteindre le supercalculateur parce que X.A.N.A était, comme l'avait prédit Dumont, devenu incontrôlable et avait essayé de les tuer. Les inconnus qui avaient essayé de voler le supercaculateur avaient tous été arrêtés par la police et l'usine ne risquait plus rien. Nina expliqua à Hopper que son cerveau avait été endommagé gravement à la suite du coup de feu. Il était condamné à perdre petit à petit ses facultés mentales. Hopper demanda à Nina un cahier et un stylo. Il avait décidé d'archiver ses notes pendant qu'il le pouvait encore. Ainsi, peut-être dans quelques années, quelqu'un comprendrait son travail et pourrait désactiver X.A.N.A. Il passa des heures, des jours entiers à rédiger son carnet. Une fois fait, il demanda à Nina de transférer ses notes dans le fichier Carthage après les avoir stockées sur CD. Elle devrait ensuite, comme les autres membres de l'équipe, laisser tomber cette histoire et continuer le cours normal de sa vie. Tel était la volonté de Hopper et elle ne se sentait pas d'humeur à le contredire. Ainsi fut entérré le projet Lyoko, jusqu'à ce que quelqu'un, par hasard, ne tombe dessus. A suivre... Prochain chapitre : Chapitre 5 : "C'est quoi ce machin ?" |
Typy 08/12/05 à 13:07 | et alors ? c'est quoi ce machin ? ^^ j'ai hate de connaitre la suite ! |
NiCo 08/12/05 à 14:29 | Spoiler : "C'est quoi ce machin", c'est une réplique d'un personnage dans le prochain chapitre. MDR, je fais des spoilers sur ma propre fic... Ok je suis déjà dehors... Fais froid ! Prochain chapitre demain matin si j'ai le temps, sinon faudra attendre un peu. En tous cas, j'ai des tonnes d'idées |