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Histoire : Et si xana avait finalement réussi à gagner...


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Écrite par Maggy' le 01 octobre 2008 (30438 mots)

Dernière édition le 18 mai 2013

épisode 96 : Laura

Elle marchait en direction de son nouveau collège, en trainant sa valise derrière elle. Le collège Kadic! Elle se demanda où on avait pu trouver un nom pareil. Elle savait que si elle avait prit un peu plus au sérieux les menaces de ses parents, elle ne serait pas ici, séparés de ses amis. Elle avait pourtant réussi à passer, mais de justesse, et ses parents avaient donc décidé de l’envoyer ici dans le but de la faire travailler un peu plus. Ne pas voir les têtes de c*** de ses parents tout les jours ne la géné pas, c’était plutot le fait qu’elle ne reverrait plus ses amis. Elle avait pourtant tout essayer pour les convaincre qu’elle réussirer sa troisième même après sa quatrième désastreuse, mais il ne l’a croyait plus, et pire ils accusaient ses amis d’être à l’origine de ses mauvaises notes! finalement elle avait tenté de les faire changé d’avis en cherchant tout ce qu’elle pouvait trouver de négatif sur ce collège : elle était même aller jusqu’à leur montrer un article de presse vieux de cinquante ans relatant la disparition de cinq élèves du collège où ils voulaient l’envoyer, mais rien n’y avait fait : "en 2008 la sécurité n’était pas aussi déveloper que maintenant!" avec un soupir elle arriva devant les batîments du collège et fut orrifié de constater qu’ils étaient identique à ceux qu’il y avait en arrières plan de l’article! ils avaient néammoins l’air solide et cela la rassura de voir qu’on les avait reconstruit même si visiblement personne n’avait chercher à le moderniser. Elle regretta aussitôt son ancien collège, qui avait fini d’être construit juste avant son entrée en sixième et dont elle avait fait partis des toutes premières élèves inscrites. Elle s’en voulait de penser ça, mais elle trouvait que la vie était relativement tranquille malgré que le monde soit controler et surveiller par XANA (non vous ne réver pas, j’ai bien dit xana!). Du moins elle le pensa vraiment jusqu’à ce qu’elle vit qu’un policier était devant la grille et contrôler l’identité des élèves : ses grands-parents ayant eu une part active dans la frêle résistance qui c’était organisé cinquante ans plus tôt, elle et sa famille était dans le collimateur des autorités, bien que ses parents n’avaient jamais fait partis de la résistance et que de toute façon, celle-ci n’avait pas tenu longtemps devant la puissance du Maiiiiiiiiiiitre! comme il fallait l’appeler sous peine de sanctions, ce qui l’agaçait beaucoup. Elle s’avança courageusement vers l’entrée :
Policier : bonjour mademoiselle! vous avez votre carte?
Elle l’a lui tendit. En 2058, les cartes d’identité était électroniques et servait aussi de passeport, carte bleue... et contenait également toute sorte de renseignement sur vous, comme votre ascendance qui était sans doute l’une des choses les plus importante.
P : hum... Laura lewis, il marmonna ensuite des paroles incompréhensible au fur et à mesure qu’il lisait les données qui s’affichait sur son écran, il arriva finalement au point critique et un large sourire ironique s’inscrivit sur son visage :
P : petite file de george et léona lewis et de sébastien et pauline newton, pfuiiiiiiiiiiiiiiii, vous êtes vernis vous!
Laura : c’est bon vous avez fini ? lacha t’elle d’un ton sec, se retenant de lui dire le fond de sa pensée.
P : vous devriez faire attention au ton que vous employés jeune fille!
L : très bien, alors, monsieur, s’il-vous-plaît, est que vous avez fini de vérifier mes papiers? demanda-t’elle d’une voix trop mielleuse pour être honnéte.
P : oui c’est bon allez-y passer!
L : merci!

Au même moment, Les données de chaque nouvel élèves du collège partait dans le réseau, jusqu’à l’immense base de données situés dans le qg de xana, celles de Laura ne tardèrent pas à arriver, et quand les techniciens qui travaillaient sur ces données virent que Laura étudiait à Kadic, ils se bouchèrent tous instinctivement les oreilles. Bien leur en prit car quelques secondes plus tard, xana poussa un cri à déchirer les tympans. il sortit de son bureau rouge de fureur.
Xana : APPELER MOI LE CHEF DE LA SECURITE IMMEDIATEMENT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et il claqua la porte de son bureau. Un homme se leva du sien, il était plutôt petit mais on sentait que c’était plus la peur qui le ratatiner qu’autre chose. Il se fraya un chemin vers le bureau du maiiiiiiiiiiiiitre (comme l’aurait dit laura), en passant entre les bureaux de ses collègues qui en passant lui donnait des petites tapes dans le dos ou lui murmurait des encouragements. Il ne frappa pas à la porte, sachant que s’il le faisait il ne ferait qu’avraver son cas. Après avoir pris une grande inspiration il rentra dans la pièce, sous l’oeil attentif de ses collègues qui, dès qu’il disparut derrière la porte replongèrent le nez dans leurs ordinateurs. Dans la pièce, l’homme trembla en voyant xana debout, ce qui était toujours très mauvais signe. D’un signe il l’invita à s’assoir, ce qu’il ne se fit pas dire deux fois. Xana lui-même s’assit derrière son bureau.
X : bien, LAURA LEWIS, LA PETITE-FILLE DES LEWIS ET DES NEWTON A KADIC????? QUI EST L’IMBECILE QUI A LAISSER FAIRE CA??????????
Sa voix s’entendait jusque dans la salle des techniciens, qui pensèrent tous la même chose : il est cuit!
Homme : et bien en fait nous n’avons pas été prévenu qu’elle changait de collège et nous l’avons apprit en même temps que vous!
X : etes vous en train de me dire que vous etes le chef de la sécurité le plus minable que j’ai jamais eu?!?
H : non ce n’est pas ce que j’ai dit, dit-il d’une voix tremblotante.
X : c’est bien ce que je pensais. alors vous avez interet à vous ratrapper sinon...
H : que, que dois je faire?
X : je n’en sais rien! faite preuve d’un peu d’imagination! mais débrouiller vous pour que je puisse la surveiller 24 h/24h et surtout elle ne doit pas pouvoir s’approcher de l’usine, SUIS-JE CLAIR???
H : très clair.
X : très bien, ALORS AU BOULOT SUR LE CHAMPS!!!!!!!!!!!!!
L’homme sortit du bureau sans demander son reste, mais néammoins heureux d’être encore en vie. Il avait déjà une idée en tête pour pouvoir sauver la sienne, il ne rester plus qu’à trouver le moyen de l’apliquer.

Laura marchait dans la cour pour se rendre jusqu’à sa chambre dont on venait de lui donner la clé, en regardant sa montre elle remarqua qu’il ne lui restait que dix minutes avant le début des cours dont on lui avait remis l’emplois du temps en même temps que ses clés. Elle n’aurait donc pas le temps de défaire sa valise. elle se dépécha de rallier sa chambre, constatant avec plaisir qu’elle serait seule, même si elle ne doutait que son nom y était pour quelque chose, y jeta sa valise et rallia au plus vite la salle où elle devait avoir cours, où une dizaine d’élèves attendaient déja. Dans les cinq minutes quisuivirent il y eu 13 autres élèves qui arrivèrent, le dernier arrivant pile à la sonnerie. Leur prof les fit rentraient, elle s’asit à une table au fond, espérant etre seule à sa table, bien qu’elle s’avait que pile 12 tables étaient installés, ce qui rendait la chose inpossible. Effectivement un garçon qui était visiblement nerveux dont Laura était certaine d’avoir déjà vu la tête quelque part s’assit à coté d’elle faute de place.
Garçon : euh salut je m’apelle Marc et toi?
L : Laura. ravi de te connaitre marc, dit-elle bien qu’elle n’en penser pas un mot.
M : moi aussi. Il n’avait pas l’air plus convaincu qu’elle.
Professeur : Bien, pour les nouveaux je souhaite la bienvenue est pour les anciens je dis bon retour parmis nous, N’EST-CE PAS M.FINNIGAN?
Un garçon assis à la table opposé de celle de Laura qui était en train de parler avec sa voisine devint rouge tomate.
P : bien, Je tiens à vous prévenir que nous avons plusieurs spécimens dans cette classe, aussi j’attend de vous tous un calme irréprochable! Bien, à présent je vais faire l’appel et il est inutile de bavarder pendant ce temps!
Elle commença donc l’appel, les élèves gardèrent les yeux fixer sur elle, jusqu’à :
P : Lewis, Laura!
Réaction immédiate et prévisible tout les élèves tournèrent la tête vers Laura dés que celle-ci eut lever la main.
P : hum, hum!
Dans un sursaut les élèves reportèrent tous leur attention sur la prof. Génial le collège! pensa Laura, avant de remarquer que son voisin la regarder avec attention.
P : Martin, Marc!
Nouveau mouvement des élèves, dans le regard se posérent cette fois-ci sur son voisin qui venait de lever la main, Laura le regarda avec stupéfaction et comprit alors où elle l’avait déjà vu, et sa simpathie pour lui monta en flèche. Le cours se passa sans incident, elle et Marc se jetant parfois des regards dérobés et sursautant dès que leurs regards se croisés. Enfin la sonnerie de 10 heures sonna, Laura sortit le plus vite possible, voulant s’issoler mais Marc la rattrapa.
M : Attends! lui cria-t’il, essouflés d’avoir du courir pour la ratraper.
L : Quesqu’ il y a?
M : Alors c’est toi Lewis? c’est drôle je t’imaginer pas comme ça!
Elle sourit.
L : tu sais tu peux m’appeler Laura! Et comment tu m’imaginer Martin?
M : tu peux m’appeler Marc toi aussi! Et je sais pas moi, je t’imaginais plus...
Il regarda autour de lui et baissa d’un ton :
M : ... rebelle!
Laura éclata de rire.
L : Je dois t’avouer que si je t’avais pas déjà vu en photo je t’aurais pas vraiment imaginer comme ça non plus!
Il discutèrent ensuite de tout et de rien jusqu’à ce que retentissent la sonnerie.
L : on a quoi là?
M : informatique!
L : ah oui c’est vrai que c’est cette année qu’on commence!
M : tu en a déjà fait toi?
L : ben non pourquoi?
M : comme ça!
Ils se dirigèrent vers la salle informatique. Le professeur se présenta, fit l’appel, s’atardant sur Laura et Marc, et enfin leurs expliqua ce qu’ils allaient devoir faire. Ils devaient créer un tableau sur excel à partir de ce qu’ils voulaient, ensuite mettre le graphique qu’ils auraient obtenu sur word et faire un commentaire. C’était un exercice relativement difficile pour ce premier cours d’informatique, étant interdit de toucher à un ordinateur avant 14 ans, mais qui était d’une simplicité infantile pour Laura, qui avait en cachette pris des cours avec Laure, sa meilleure amie de son ancien collège, qui avait déja 14 ans. Elle termina l’exercice en 10 minutes montre en main, alors qu’il était censé prendre l’heure. Elle remarqua que Marc aussi avait fini, et elle eut quelques soupsons. Le prof remarqua qu’elle n’était plus concentré sur son ordinateur et vient la voir.
P : Il y a un problème ?
L : Non, j’ai fini c’est tout!
M : moi aussi!
Marc s’était retournait vers eux, et fit un clin d’oeil à Laura. L’année ne vas pas être si mauvaise que ça finalement... pensa-t’elle.
P : Vous avez fini ? Mais enfin le cours n’a commencé que depuis 10 minutes!
Il se pencha tour à tour sur leurs écrans, et fut forcé d’admettre qu’ils avaient parfaitement réussi.
P : euh bien, c’est très bien, vous pouvez sortir si vous voulez, je ne pensais pas que certains finirait aussi tôt.
Ils ne se le firent pas dirent deux fois et sortirent aussitôt.
M : tu dis toujours que tu n’as jamais fait d’informatique?
L : et toi donc! quesqu’on fait?
M :moi je dois me rendre chez le principal, j’étais pas censé y aller aussitôt mais bon, au moins ce sera fait!
L : bon ben alors moi je vais aller faire un tour dans le parc.
Ils se séparèrent donc, Laura se dirigea vers la fôret qui bordait la cour, et marcha jusqu’à ce qu’elle eut la désagréable impression d’être observés. Elle regarda autour d’elle et eut le soulagement de voir que ce n’était qu’un chat qui la suivait.
L : coucou toi! t’es tout seul?
Maaaaw!
Il alla se frottait sur ses jambes, elle le prit dans ses bras et remarqua qu’il n’avait pas de puce électronique.
L : tu est tout seul? lui demanda t’elle en le reposant au sol.
Maaaaaaaw!
L : ça te dirait d’être mon chat ?
Maaw! Il lui sauta dans les bras.
L : hola! calme toi! bon va falloir que j’aille te déclarer moi!
Elle saisit un numéro sur son portable.

A l’autre bout du réseau, le chef de la sécurité sourit. Le numéro que venait de composer Laura lui donnait les moyens de mettre son plan en application...











épisode 97 : Marc

Il marchait en trainant derrière lui sa valise qui lui semblait ridiculement lourde et regarda avec dégout les gens qui marchaient dans la rue, tout ses pantins assez idiots pour obéir à xana. Il repensa à ses parents, eux au moins avaient tenté de faire quelque chose! malgré que son père eut été un des techniciens de xana, il avait piratés de nombreuses donnés pour tenté de trouver un point faible au maitre. Il avait malheuresement été découvert et condamnés à morts ainsi que sa femme, sa mère, accusé elle de complicité. Lui y avait échappé de peu, ayant été déclarés trop jeune, étant agés de 8 ans à l’époque, pour avoir pris une quelquonque part dans l’affaire. Et pourtant seul dieu savait à quel point il aurait voulu pouvoir y participer! Il regarda une fois de plus autour de lui, constatant qu’il y avait de plus en plus de flics à mesure qu’il aprocher du collège. Enfin il arriva au abords des batîments, et constata avec agacements qu’un policier controler l’identité des élèves. La jeune fille dont c’était le tour paraissait visiblement énervé et il entendit le policier la remettre à sa place. Il pensa qu’il y avait au moins une fille dans ce collège qui devait partager les même idés que lui. en attendant son tour, il eut tout le temps de se demander pourquoi on l’avait envoyé ici, après tout il était très bien dans son ancien collège, seul mais très bien. seul, parce que les parents des autres enfants de voulait qu’ils trainent avec lui, bien, car il avait la paix. enfin ce fut son tour.
Policier : vous avez votre carte?
Pas de bonjour, la fille de tout à l’heure avait dut l’énervé. Il remarqua que le policier l’observait attentivement. Il se savait petit avec son mètre 60 et totalement passe-partout avec ses cheveux et ses yeux bruns, mais il savait aussi que six ans plus tôt sa photo et celle de ses parents avait été dans tout les journaux. Il mit fin à l’inspection du flic en lui tendant sa carte.
P : Marc Martin! je me disait bien que votre tête me disais quelque chose! Aller passer va!
Ce qu’il ne se fit pas répéter deux fois.

Pendant ce temps au QG de xana, qui pour info (je me suis rendu compte que je l’avais pas mis) se trouve à bordeaux (pourquoi? parce que je hais bordeaux!), l’arrivé de Marc à Kadic arriva sur les écrans du chef de la sécurité, qui sourit. Il se leva de sa chaise et se dirigea vers le bureau de xana pour la deuxième fois de la journée, mais cette fois avec de bonnes nouvelles. Il frappa à la porte :
X : entrer!
Il entra.
X : et bien, jimmy, que se passe t’il encore?
Le fait qu’il l’appel par son prénom était bon signe.
J : Martin vient d’arriver à kadic...
X : enfin quelque chose qui marche comme prévu aujourd’hui!

Marc fut obliger de courir jusqu’à sa chambre, d’y jeter sa valise et de courir à sa salle en 5 minutes! Il arriva sur le gong et fut obligés de s’assoir au fond à coté d’une fille qui visiblement aurait préféré être seule. Elle le regarda curieusement. Elle avait des cheveux noisette qui lui descendait jusqu’au épaule, de magnifiques yeux vert pomme et paraissait être plus grande que lui, ce qu’il jugeait peut difficile. Voyant qu’elle ne parlait pas il lança :
M : euh salut je m’apelle Marc et toi?
Fille : Laura. ravi de te connaitre marc!
M : moi aussi.
Il avait remarqué qu’elle ne semblait pas vraiment honnéte et lui non plus ne l’était pas beaucoup d’ailleur. La professeure donna quelque explications, dit qu’il y avait des spécimens particuliers dans la classe, dont Marc devina facilement l’identité d’un. Puis elle fit l’appel, il constata que pour le moment aucun nom n’était vraiment particulier et ce demanda si la prof n’avait pas dit "des" spécimens pour lui caché le fait qu’il était seul. c’est du moins ce qu’il pensa jusqu’à :
P : Lewis, Laura!
Il fut surpris et comme tout les autres élèves, chercha qui aller levait la main. Aussi fut il stupéfait quand il vit que c’était sa voisine! drôle de coïncidence, pensa t’il, en même temps qu’il comprenait pourquoi elle n’avait pas eu l’air ravi d’avoir un voisin de table.
P : hum, hum!
Il remarqua avec consternation que tout les élèves avait immédiatement reportés leurs attentions sur la prof sur ce petit son et pensa qu’il allait avoir du mal à supporter une dicipline aussi stricte. Il reporta son attention sur sa voisine, l’étudiant avec attention.
P : Martin, Marc!
Cette fois l’attention des élèves se reporta sur lui. Il remarqua que sa voisine semblait stupéfaite. Le cours se passa ensuite normalement, il lui jetait parfois des regards discret et ramarqua qu’elle le faisait aussi. la sonnerie de 10 heures sonna, et sa voisine se leva aussitôt et sortit le plus vite possible, Marc dut courir pour la rattraper.
M : Attends! lui cria-t’il, essouflés.
L : Quesqu’ il y a?
M : Alors c’est toi Lewis? c’est drôle je t’imaginer pas comme ça!
Elle lui sourit.
L : tu sais tu peux m’appeler Laura! Et comment tu m’imaginer Martin?
M : tu peux m’appeler Marc toi aussi! Et je sais pas moi, je t’imaginais plus...
Il regarda autour de lui et baissa d’un ton :
M : ... rebelle!
Elle éclata de rire.
L : Je dois t’avouer que si je t’avais pas déjà vu en photo je t’aurais pas vraiment imaginer comme ça non plus!
Il discutèrent ensuite de tout et de rien jusqu’à ce que retentissent la sonnerie.
L : on a quoi là?
M : informatique!
L : ah oui c’est vrai que c’est cette année qu’on commence!
M : tu en a déjà fait toi?
L : ben non pourquoi?
M : comme ça!
Ils se dirigèrent vers la salle informatique. Le professeur se présenta, fit l’appel, s’atardant sur Marc et Laura, et enfin leurs expliqua ce qu’ils allaient devoir faire. Ils devaient créer un tableau sur excel à partir de ce qu’ils voulaient, ensuite mettre le graphique qu’ils auraient obtenu sur word et faire un commentaire. C’était un exercice sans doute difficile pour les autres élèves dont c’était le premier cour, mais qui était un jeu d’enfant pour lui, son père lui ayant appris secretement à se servir d’un ordinateur dés son plus jeune âge. Il termina l’exercice environ 10 minutes plus tard, alors qu’il était censé prendre l’heure. il remarqua que Laura aussi avait fini et qu’elle le regardait d’un air soupsonneux, qu’il lui rendit. Il vit le prof s’approcher d’elle.
P : Il y a un problème ?
L : Non, j’ai fini c’est tout!
M : moi aussi!
Il s’était retournait vers eux, et fit un clin d’oeil à Laura. Il vit un sourire sans doute involontaire naître sur son visage.
P : Vous avez fini ? Mais enfin le cours n’a commencé que depuis 10 minutes!
Il se pencha tour à tour sur leurs écrans, et fut forcé d’admettre qu’ils avaient parfaitement réussi.
P : euh bien, c’est très bien, vous pouvez sortir si vous voulez, je ne pensais pas que certains finirait aussi tôt.
Ils ne se le firent pas dirent deux fois et sortirent aussitôt.
M : tu dis toujours que tu n’as jamais fait d’informatique?
L : et toi donc! quesqu’on fait?
M :moi je dois me rendre chez le principal, j’étais pas censé y aller aussitôt mais bon, au moins ce sera fait!
L : bon ben alors moi je vais aller faire un tour dans le parc.
Ils se séparèrent donc, Marc se dirigea vers l’administration. Il rentra dans le bureau du proviseur quelques minutes plus tard.
Proviseur : Ah Martin! Je ne vous attendais pas si tôt, s’exclama t’il, un large sourire sur son visage, mais Marc l’avait bien vut rangés précipitemment des papiers. Vous ne devriez pas etre en cours?
M : j’ai terminé avant les autres, répondit-il, évasif.
P : bien! alors asseyez-vous!
Il s’assit.
P : vous devez sans doute vous demandez pourquoi je vous ai demandé de venir!
M : effectivement!
P : je dois vous dire une chose : tacher de rester tranquille cette année, éviter les ennuis et faite attention à vos relations avec certaine personne!
M : c’est pour me dire ça que vous m’avez convoqués?
P : tachez de suivre mes conseil ! certaines personnes feront tout pour vous trouver des défauts et le moindre petit grain de sable peut-vous être mortel !
Il regarda autour de lui, s’assurant qu’il n’y avait personne et murmura :
P : xana cherche à tous prit à vous éliminer, il prendra le moindre pretexte que vous lui fournirait, donc faites très attention à vos actes!
Il regarda autour de lui, anxieux d’avoir pu être entendu. Marc resta stupéfait de ce que venait de lui dire le proviseur, ce que celui-ci remarqua :
P : vous pouvez y aller maintenant, et surtout ne parler à personne de notre conversation et surtout pas à elle!
Marc rougit, le proviseur semblait avoir devinait qu’il parlait à Laura de ce qui s’était raconter, se disant qu’elle ne serait pas du genre à le raconter à tout le monde. Il sortit de l’administration, se posant une foule de questions.











épisode 98 : tension et trouvaille

Laura raccrocha. Elle venait de commander une des puces électroniques en vigueur pour posséder un animal, exit collier et tatouage. avantage : elle permet de retrouver son animal si on l’a perdu. inconvénient : permet également de vous retrouver si vous etes avec votre animal. ( ce qui est assez idiot si vous cherchez à vous enfuir, ou alors pensez à détruire la puce!) enfin bref, elle devait normalement la recevoir 24 heures plus tard. Elle avait choisit d’appeller sa chatte Odile. Elle sortit de la fôret pour laisser Odile dans sa chambre avant la sonnerie. (hors de question de l’amener en cours!) Elle sortait à peine de sa chambre que celle-ci sonna. Avec un soupir elle sortit son emplois du temps, un large sourire éclaira son visage quand elle vit son cours : maths. on va se marrer, pensa t’elle et elle fila en cours.

Marc marchait dans la cour, mijotant les paroles du proviseur, se demandant pourquoi le directeur avait bien pu prendre autant de risques pour le prévenir, mais si ce qu’il disait était vrai, il avait tout interet à se tenir à carreau. ce qui l’avait le plus surprit était qu’il lui ai demandait de ne rien dire à laura, il avait pourtant besoin d’en parler à quelqu’un. Il la vit sortir de la fôret avec quelque chose dans les bras à ce moment-là. Il voulut aller la voir mais il se ravisa, elle paraissait pressé et il ne voulait pas la dérangeait. Il se dirigea donc vers la salle de cours et arriva devant pile à la sonnerie. Il détestait les maths, il les considéraient responsable de la mort de ses parents. Et en plus avec le maitre, le niveau exigeait pour chaque élèves était extrémement élévés en maths, physique et informatique ( du moins si on voulait "réussir" dans la vie, même si pour lui la seule réussite qui pourrait lui arrivait serait de détruire xana.) Il entra en cours et constata que laura n’était pas arriver aussi alla t’il s’assoir à la même place que le matin, la guettant des yeux. Elle arriva juste avant que la prof, une certaine Mme Herta (comment ça une marque de pâtes? non là ce sont des maths! blague pourris je sais), ne ferme la porte, ce qui lui valu d’entrer directement dans le collimateur de la prof. Elle se dirigea directement à la même place que le matin, sans même regardait si elle était libre. La prof commença à expliquer le programme et tout le train-train. Marc et Laura, s’ennuyait à mourir mais ils n’étaient pas les seuls, certains élèves discutaient à voix basse avec leurs voisins, ou regardait réveseument le plafond, bref personne n’écoutait la prof. Ils entrèrent dans la tendance générale.
M (à voix basse) : où était tu passé? j’ai bien cru que tu viendrais pas en cours!
L (à voix basse aussi) : J’ai du faire un détour par ma chambre.
M : pourquoi?
L : j’ai trouvé un chat dans la fôret et j’ai décidé de l’adopter.
M : ben pourquoi tu la laisser dans ta chambre? y’en a qui ont leurs animaux en cours!
Il lui montra une élève en particulier qui carressait son chien tout en baillant au discours de la prof.
L : réfléchi, je vais pas l’amener en cours alors qu’elle a pas de puce!
M : ah oui d’accord! tu l’as demandé au moins?
L : bien sur quesque tu crois?
M : elle s’appelle comment ?
L : Odile.
M : jolie nom!
L : merci!
La prof parla soudain d’une voix plus forte, faisant sursauter tout le monde, surtout ceux qui s’était assoupis, ce qui était d’ailleurs l’effet rechercher.
Mme H : Bien, puisque visiblement le programme n’intéresse personne, autant l’attaquait directement! Je vais être gentille et nous allons faire quelque chose que les élèves aiment beaucoup faire dés le début de l’année!
Son ton était ironique.
Mme H : Nous allons donc commencer par les cosinus, sinus et autres tangente!
Un grognement suivant son annonce, signant le mécontement des élèves.
Laura avait un grand sourire, que Marc remarqua.
Mme H : bien j’ai noté sur la liste les cancres que nous avons dans la classe! Ce sont donc eu que nous interrogeront les premiers!
Laura leva la main.
Mme H : Oui?
L : vous avez fait comment pour savoir qui était les cancres?
Mme : j’ai les bulletins de l’année précédente. D’ailleurs les votres sont sans doutes les plus catastrophique de la classe!
L : J’avais pas envie de boser l’année dernière!
Mme H : Je vois qu’on a du répondant, Mlle Lewis! Bien, nous vous écoutons : Donnez moi la définitions du cosinus!
Laura souriait toujours. Elle lui dit la définitions sans aucun problème.
Mme H : Bien! Vous avez décidé de vous remettre à travailler?
L : comme ça mes parents me feront peut-être partir de ce collège l’année prochaine.
Mme H : Vous n’étes pas bien ici?
La discussion tournait à l’affrontement verbal.
L : c’est pas pour vous vexer mais vous êtes la prof la plus ennuyante que j’ai jamais eu!
La prof paraissait s’être pris une gifle.
Mme H : vous démarrez bien l’année dites-donc! Nous verrons ce que vous valez plus tard!
Elle avait visiblement fait des efforts pour se maîtriser. Laura se retint de rire. Marc se demanda à quoi elle jouait mais il approuvait ce qu’elle avait dit à 100%.
Un policier rentra soudain, attiré par les éclats de voix.
Policier : Il y a un problème ?
Tout les élèves retînrent leurs souffle.
Mme H :Non, aucun problème, merci!
Il sortit. Laura ne dit plus rien de tout le cours mais elle concerva un grand sourire. La cloche sonna enfin. Marc et Laura furent les premiers à sortir, malgré qu’ils soient au fond de la salle.
M : tu peut me dire ce qu’il t’a prit avec la prof?
L : je croyais que tu m’imaginer rebelle!
Elle éclata de rire.
M : c’est pour ça que t’as fait ça?
L : non, quand même pas! j’ai juste décidé de changer de tactique!
M : ???
L : jusque en cinquiéme j’avais 20 de moyenne en maths.
M : quoi?
L : en quatrième j’avais 9,8!
M : comment ça se fait?
L : mais parents ont raison sur un point : je n’ai vraiment rien fichu l’année dernière! mais pour moi ce qui m’amuser beaucoup c’était d’écrire n’importe quoi dans mes contrôles et, une fois tout les 36 du mois, d’obtenir un 20/20, c’est l’un des trucs qui énerve le plus les profs, parce qu’ils considérent que tu te fout de leur gueule! ce qui est pas faut d’ailleur!
M : pourquoi tu faisais ça?
L : peut-etre bien que mes parents avait raison sur un deuxième point.
M : lequel?
L : mes amis n’étaient pas vraiment des plus fréquentable!
M : ça ne me dit pas pourquoi t’as fait ça tout à l’heure!
L : je déteste les maths, je hais les maths! donc cette année changement de tactique : j’énerve le plus possible la prof et je récolte que des bonnes notes pour bien la faire c****!
M : pourquoi tu deteste les maths à ce point ?
Le regard de laura se voila.
L : j’ai pas envie d’en parler!
M : moi non plus tu sais j’aime pas baucoup les maths!
L : pourquoi?
M : ils sont un peu responsable de la mort de mes parents!
L : il faut bien trouver un coupable!
M : oui!
L : le principal coupable ça reste le maître!
Il regarda autour de lui.
M : t’es folle! imagine qu’on nous entende...
L : toi, tu cache quelque chose! au fait quesqu’il te voulait le proviseur?
M : rien!
L : dis plutôt que tu veux pas m’en parler!
M : ben...
L : tu sais c’est pas grave! ça fait même pas 24 heures qu’on ce connait alors on est pas obligés de tout ce dire!
Il sourit.
M : je crois qu’il faudrait changer de sujet!
L : d’accord! alors, au fait tu est quand?
M : le 24 juillet!
L : non!
M : si, pourquoi?
L : moi aussi!
M : c’est vrai?
L : oui! alors ça c’est drôle!
M : tu l’as dit!
Ils discutèrent jusqu’à la sonnerie.

Jimmy avait annoncé au service des animaux qu’il s’occuperait personnellement de la puce commandée par Laura. Il l’a fini en un temps record et y rajouta une petite caméra et un petit micro, pouvant suivre tout les mouvements du chat, et donc logiquement de la maitresse. Pour s’assurer de l’efficacité du système, il y rajouta aussi une de ses crétions qui permettait de controler certaines réactions et le programma pour qu’Odile reste près de sa maîtresse et ait peur à l’approche de l’usine. Avec tout ces ajouts, la puce était légérement plus grande que la normale, cependant elle ne l’était pas assez pour qu’on puisse s’en apercevoir. Il la renvoya au service des animaux pour qu’ils l’envoient. Puis il alla frapper à la porte de xana, un écran sous le bras.
X : entrez!
Avec malgré tout une légére appréhension, il entra.
X : ah! que se passe t’il?
J : j’ai trouvé la solution au problème Lewis!
X : déjà? félicitation! Alors?
Il lui tendit l’écran qu’il tenait dans ces mains.
J : cet écran vous permettra de surveiller Lewis 24h/24h.
X : vraiment ?
J : absolument! dés que la puce sera connecté vous pourrez tout voir et tout entendre.
X : si vous m’expliquiez comment vous avez fait?
Il lui expliqua, à un moment de son exposé xana sourit sans qu’il sache pourquoi.
X : bien, très bien! vous avez du talent jimmy!
J : puis-je vous posez une question?
X : dit toujours!
J : pourquoi vous voulez que personne ne s’approche de cette usine?
X : vous ne pouvez pas!
Il le congédia d’un geste. Une fois seul, xana soupira. L’usine, son seul point faible.












Episode 99 : La sélection

Un mois plus tard Laura commença à faire de drôles de rêves : Elle se trouvait dans une espèce de désert et elle marchait, elle passa ses mains dans son dos et eut la surprise d’y découvrir deux ailes. La première nuit elle se contenta de marcher dans ce désert, au fur et à mesure son rêve évolua, d’abord Odile fut avec elle, ensuite elle rencontra des gens, enfin des gens, des espèces de monstres dont elle eut d’ailleur peur la première fois, mais la fois d’après sa grand-mère était avec eux et elle n’eut plus peur. A son grand regret, le matin elle oubliait tout ce qu’elle avait entendu. Aussi lui tardait t’il de se retrouver le soir dans son lit pour repartir dans ses doux rêves.
Au collège, les mois passait et se ressemblait, Marc et Laura avaient les meilleures notes dans toutes les matières et se partageaient la vedette. Leur intégration se passa mieux qu’ils l’avaient imaginés, bien qu’ils ne comprenaient pas toujours les autres. Ils avaient tout les deux vut naitre l’un envers l’autre des sentiments bien plus fort que de l’amitié, mais n’osait rien se dire, n’étant sûr de rien. Marc n’avait qu’une faille : l’art plastique ou il n’était vraiment pas doués. Laura sembla n’en avoir aucune jusqu’au second trimestre où ils commencèrent à faire de l’atlétisme en cours de sport. Là, Laura apporta un petit mot au professeur signé par ses parents qui attestait qu’elle ne pouvait pas faire de course. Quand marc lui demanda pourquoi elle lui répondit simplement qu’elle avait ses raisons et qu’elle ne voulait pas en parler. Odile était constament avec elle, mais Laura ne s’imaginait pas le moins du monde qu’elle était surveillée.
Xana l’observait pourtant, quasiment 24h/24h. Il savait pertinamment que les raisons de départ de cette surveillance n’avait plus cours et qu’il l’observait toujours, malgré qu’elle se soit conduite en élève exemplaire, pour des raisons très différentes. Dés qu’il l’avait vu il avait vu le danger pointait le bout de son nez mais n’y avait pas prété attention, elle été le portrait craché de sa grand-mère. Il ne pouvait pas s’empecher de penser que s’il avait tranquillement accepté la défaite qu’on lui avait infligé rien ne serait arrivé. Mais voila, il avait fallu qu’il revienne et qu’il s’empare du monde. Parfois il le regrettait, ou du moins il regrettait la manière dans ça s’était passé. Laura Lewis avait causé un autre souci : sa confiance en ses techniciens pour gérer son empire avait considérablement chuté depuis l’affaire Ishiyama (no comment for the moment), puis l’affaire Martin mais avec les récents évenement sa confiance était au point mort. Il sentait qu’il s’affaiblissait mais il ne pouvait pas décemment confier son empire à ses techniciens! il lui faudrait encore réduire le temps de son départ, mais cela lui permettrait au moins de récupérer un peu de ses forces. Il fallait qu’il trouve une solution, il regarda une fois de plus l’écran de Laura. Elle l’intéressait, elle l’intéressait même beaucoup trop. Et soudain, l’idée jaillit de son cerveau. Il lui fallait quelqu’un en qui il pourrait avoir confiance, quelqu’un qu’il aurait lui même élevé : il lui fallait un fils. Il soupira. Son visage exprimait une profonde tristesse. Il caressa l’écran du bout des doigts. Il lui faudrait attendre, au moins l’année prochaine, en seconde, c’était plus raisonnable, même s’il aurait fallu attendre beaucoup plus longtemps. De toute façon, le troisième trimestre était déja bien entamé ( je passe très vite cette année parce qu’elle ne m’intéresse pas.), il n’aurait pas tellment à attendre. Il décida que le mieux à faire était d’arreter de la surveiller, il n’en avait plus besoin de toute façon.
La fin de l’année arriva, avec le brevet. Marc ne s’inquiétait pas le moins du monde, l’ayant d’office. Laura s’inquiétait malgré qu’elle l’ait elle-aussi d’office. Quand elle l’avait anoncé à ses parents ceux-ci avaient explosé de joie. Malgré tout elle s’inquiétait, elle ne savait même pas pourquoi! Les épreuves se passèrent pour le mieux, bien que Laura est peiné à réussir la rédac’ de français. Lorsque enfin tout fut fini, Ils laissèrent enfin éclaté leur joie d’en avoir fini avec le collège (bien que plus tard ils auraient préférés y rester, surtout Laura). Marc devait malheuresement resté à kadic pour les grandes vacances, du moins il le pensa jusqu’à ce que Laura lui propose de passer les vacances avec elle (et ses parents bien sûr!). Ils reçurent leurs résultats deux semaines plus tard, 316 points pour Laura (mention TB donc) et 318 points pour Marc (mention TB aussi donc). Ils furent tout les deux surpris d’avoir réussi à ce point. Lorsque Marc rencontra les parents de Laura, il sentit tout se suite qu’ils cachaient quelque chose, sans pouvoir savoir quoi. Il en fut assez troublé. Sinon les vacances se passèrent pour le mieux. Et la rentrée arriva bien trop vite à leurs goût. Cette année là allait être différente des autres, déjà ils était en seconde, mais le fait de rester dans le même établissement atténué considérablement cette effet, et puis Laura ignorait encorece qui allait lui arrivait, qui d’ailleur aurait pu sans douter... Ils constatèrent avec plaisir qu’ils étaient dans la même classe, après avoir encore une fois du prouver qu’ils étaient d’innocents petit élèves au policier en faction devant kadic. Leur premier cours se passa pour le mieux, malgré le regard assassin que la prof de maths (la même que l’an passé) adressait à Laura. Mais l’après-midi leur réservait une surprise de taille. En effet, un policier vient leur faire une annonce pour le moins surprenante, pendant leur cours d’histoire.
P : le maître viendra à Kadic le 10/09/2059 pour tenter de trouver la mère de son futur enfant parmi les élèves de seconde.
L, M : quoi ?!?
Dans l’agitation générale, personne n’avait remarqué leur réaction (heureusement d’ailleur). Toute les filles paraissait très excité par la nouvelle et les garçons se faisait des commentaire entre eux. La prof elle-même parraissait surprise et les laissa discuter de l’annonce pendant le reste du cours.
L (à voix basse) : xana est devenu dingue ou quoi?
M (en grimaçant) : tu veux te faire arréter ou quoi?
L : bien sur que non!
M : alors évite de dire des chose pareille!
L : oh c’est bon! me dit pas que ce n’est pas ce que tu pense aussi!
M : c’est vrai que pour quelqu’un qui n’a pas pris une seule ride en 50 ans, vouloir un enfant je me demande à quoi ça peut rimer!
L : d’ailleur ça m’étonne que personne se soit jamais demandé comment il faisait pour ne pas vieillir.
Odile : mawwww!
L : quesqu’il y a Odile ?
O : mawww!
Elle sauta sur ses genoux.
L (à marc) : je trouve qu’Odile est bizarre ses temps si pas toi?
M : si c’est vrai!
L : si on revenaient à nos moutons?
M : oui, donc je pense que tout le monde ce le demande, mais que personne n’ose demandé.
L : pas faux!
M : toi tu as de la chance!
L : pourquoi?
M : tes chances d’être selectionnés sont quasiment nul! (tu ignore à quel point tu te trompe marc!)
L : c’est vrai que c’est un +! (toi aussi tu te plante!)
DRIIIIIIIIIIIIIIIING!!!
Tout le monde sursauta : ils avaient oubliés qu’ils étaient en cours. Dans la cour les discussions reprirent, avec en plus toutes les autres classes de seconde, et même avec toute les classes. Toute les filles semblaient vouloir être choisi. Plus que jamais Laura et Marc ne comprenaient pas leurs camarades, en effet comment pourrait t’on vouloir être enceinte de ce monstre? Ils oubliaient que leurs camarades n’avait pas reçu la même éducation qu’eux. Ils participaient à peine aux discussions jusqu’au moment où...
Anaïs ( the pimbêche du collège, il en faut bien une!) : je suis sûre que je serais choisi c’est clair! quesqui à?
Elle s’adressait à Laura qui la regardait d’un air de franc dégout.
L : tu me dégoute, d’ailleurs vous me dégouter toutes! s’exclama-t’elle, le mépris se lissant dans sa voix.
A : je peux savoir pourquoi ? répondit-elle avec un sourire amusé.
L : je ne comprends pas comment vous pouvez vouloir porter l’enfant de ce monstre!
Toutes les personnes présente se mit les deux mains sur la bouche et regardèrent autour d’eux, paniqués à l’idée qu’un policier est pu l’entendre. Anaïs ne souriait plus du tout.
A : tu est dingue ou quoi ? s’exclama-t’elle, elle sembla réfléchir, puis son sourire reparut : Tu ne serait pas jalouse par hasard ?
L : QUOI?!? s’offusqua Laura.
A : tu as à peu près autant de chance d’être choisie qu’un huître! ça pourrait expliquer ton attitude suicidaire*.
L : au contraire, c’est une chance! je n’ai pas la moindre envie d’être choisi!
A : alors pourquoi tu as dit ça ?
L : parce que j’en ai marre d’obéir! et puis j’en ai marrze de devoir l’appeler le maiiiiiiiiiiiiiitre! pourquoi est-ce qu’on peut pas dire tout simplement son nom? c’est pas un secret d’état puis que tout le monde le sais! alors je ne me generrais pas non plus pour dire xana!
les mains qui venait de quitter les bouches y retournèrent, et les têtes tournèrent dans tout les sens à nouveau. Une chance pour elle que xana est finalement arreter de la surveiller et surtout qu’aucun policier ne l’ait entendu parce que sinon elle aurait eu de bonne chance d’être arrétée. De toute façon ils l’auraient pas gardait longtemps alors...
A : c’est bien ce que je dit tu est dingue!
L : et toi idiote! tu sais combien il y a de fille en seconde ?
A : il doit y en avoir une trentaine! ca me laisse beaucoup de chance!
Laura éclata de rire.
A : quesqui à?
L : parce que tu crois qu’il va venir qu’à kadic ? Il fait le tour de tout les lycées de France!
Anaïs fut légèrement refroidi mais ne se démonta pas.
A : quesqui te fait dire ça ?
L : j’ai reçu un sms d’une ancienne copine, il passe chez eux demain!
A : et alors ? je suis quand même sûre d’être sélectionné!
L : tu crois vraiment que tu est la seule pimbêche qui existe ? A mon avis ma copine doit supporter le même discours de celle de son lycée!
A : hmmph!
Elle tourna les talons et s’éloigna. Tout les autres regardèrent Laura, stupéfaient par ce qu’elle avait fait, et pensant au représaille d’Anaïs. Laura s’interrogeait la dessus aussi, étant loin d’être assez idiote pour penser s’en tirer comme ça. Anaïs de son côté cherchait un policier, Laura allait lui payait le centuple de ce qu’elle avait dit, quand enfin elle en trouva un elle n’hésita qu’une seconde avant de s’avancer pour aller dénoncer Laura.












épisode 99 bis : la sélection partie 2

Elle revînt vers les autres quelque minutes plus tard avec un grand sourire.
L : Quesque tu as fait ?
A : Tu vas très vite le savoir !
L : Hum...
Soudain deux policiers arrivèrent et se postèrent de part et d’autre de Laura.
Policier : Laura Lewis ?
L : Ca dépend qui la demande ! répondit-elle avec une fausse mine enjoué.
P : Vous êtes en état d’arrestation...
L (lui coupant la parole) : Tient donc! Et pourquoi ? demanda-t’elle en regardant Anaïs méchamment.
P : pour diffamation à l’encontre du maître !
Ils l’atrappèrent, un bras chacun, sans aucune douceur et l’emmenèrent. Elle jeta un dernier regard à Anaïs :
L : Vipère !
A : bien fait pour toi !
Tout le monde suivit du regard les policiers emmener Laura. Quand ils eurent disparut de leurs champs de vue tout le monde se retourna vers Anaïs et la regarda méchamment.
A : Ben quoi ? Vous voulez que je vous accuse d’être complice ? dit-elle d’un ton sans réplique.
??? : Tu est vraiment la pire personne que je connaisse !
C’était Inés, une des amis d’Anaïs, qui avait parlée.
A (surprise) : Inés !
I : Tais-toi! Ca vaut mieux ! Tu est un monstre est que tu le sais au moins ?
A : Je me suis contentée de me défendre !
I : Oui, de défendre ton sale orgueil !
A : Je t’interdit de m’insulter !
Marc : Hé Ho! Les filles, vous allez pas vous battre !
I : C’est toi qui dit ça !
M : Anaïs est une grosse c****, une p*****, une p***,(bon on va arrêter là) tout ce que tu veut mais ça vaut pas la peine d’en arriver la!
A : C’est ça continu à m’insulter!
M : Je dit juste ce qui est !
A : grrrrr!
M : Calme-toi! Tu ferais mieux de suivre les conseils d’Inés !
I : Merci Marc !
M : De rien!
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING!!!!!!!!!

Du coté de Laura :

On l’avait mit dans un fourgon blindé (!!!) et emmenée au commisariat. Elle se retrouva ainsi devant le commisaire.
Commisaire : Alors comme ça on se rebelle ! Vous êtes mal barrée Mlle Lewis ! Vous vous êtes mise dans un sacré pétrin !
L : Dans lequel je ne serait pas si une certaine camarade n’était pas venue vous trouver ! Et après on prétendra que vous êtes efficaces !
C : Vous devriez faire attention à vos paroles, jeune fille ! N’aggravez pas votre cas déjà grave !
L : Grave au point que vous vous répétiez ?
C : Oh oui ! Vous partait pour Bordeau !
L : QUOI???
C : Eh oui mlle ! Vous auriez du y réfléchir à deux fois avant d’insulter le maître ! Mais rassurer vous, vous n’êtes pas la seul, deux autres camarades se joindront à vous au court de votre trajet.
L : Génial ! dit-elle, faussement enjoué.
C : D’ailleurs ces messieurs vont vous emmener à votre carosse !
L : Très drôle !
Deux policier la ramenèrent dans le fourgon (est-il nécessaire de préciser de force ?) et l’y jetèrent sans ménagement et fermèrent aussitôt la porte. Laura se massa douloureusement les côtes, mais elle prit son mal en patience et s’assit dans une position plus confortable, se demandant qui la rejoindrait. Ayant déjà fait le trajet trois fois, elle savait qu’ils mettrait la journée à arriver (même si généralement en venant ou en allant de Toulouse on perd une heure dans les bouchon de bordeaux, et ça c’est véridique! bref il faut compter 6-7 heures pour arriver à Bordeau). Le fourgon s’arrêta soudain. Laura en fut surprise, ayant perdu le court du temps. Les portes s’ouvrirent et Laura fut ébloui quelque instant par la trop forte lumière, l’éclairage à l’intérieur de la camionnette étant des plus spartiate, un jeune garçon y fut jeter aussi doucement qu’elle l’avait été et les portes se refermèrent aussitôt. Le garçon massa ses côtes endoloris par le choc et se releva péniblement pour s’assoir face à Laura, il avait, pour autant qu’elle put en jugée, les cheveux très noir (avec la mèche rebelle sur le côté^^) et les yeux bleu lagon qui donnait un très bon résultat ensemble. Ils entendirent le moteur redémarrer et sentirent qu’ils avait repris le voyage. Au début ils ne se parlèrent pas, jusqu’à ce que Laura rompe la glace :
L : On est dans un sacré pétrin n’est-ce-pas ?
Garçon : Je crois oui! Au fait je m’appelle Gaston.
L : Laura.
G : ce prénom me dit quelque chose! euh...
L : Laura Lewis !
G : Ah, donc je crois que je ne dois pas être surpris de ta présence !
L : Je suppose oui !
G : Tu as fait quoi ?
L : J’ai juste insulter xana ! dit-elle avec un petit sourire.
Gaston sourit aussi.
G : Et tu l’a aussi nommer n’est-ce-pas ?
L : Comment as-tu deviner ?
G : Je sais pas, une intuition !
L : Et toi tu as fait quoi ?
G : La même chose !
L : Pourquoi ?
G : Ahem... J’ai pas envie d’en parler ! Et toi ?
L : J’ai pas aimé son annonce !
G : Ah ! Euh... Tu viens d’où ?
L : Toulouse et toi ?
G : Euh... Comment tu peux venir de Toulouse et être dans ce fourgon ?
L : Ah oui ! C’est parce que mon lycée est à Paris !
G : Ah d’accord !
L : Et toi tu viens d’où ?
G : De Limoges.
L : On est bientôt arriver alors !
Comme pour le confirmer le fourgon s’arrêta à nouveau et une jeune fille y fut introduite violemment. Elle était brune, avec de magnifiques yeux noisette,
Fille : Aïe !
L : Ca va ?
F : Ca pourrait aller mieux !
G : On s’en doute, on a eu droit au même traitement !
F : Vous venez d’où ?
L : Paris.
G : Limoges.
F : Vous venez de loin quoi !
L : Oui tu peux le dire ! Au fait on est où ?
F : A Bordeaux !
G : Cool c’est bientôt fini ! A propos je m’appelle Gaston.
L : Laura.
F : Laura Lewis ? demanda-t’elle, les yeux pétillants.
L : Oui. Et toi tu est ?
F : Marine.
L : Enchanté !
M : Moi aussi !
G : Je suppose que tu est là pour les mêmes raison que nous ?
M : Pour avoir insulter le maître ?
L : Oui !
M : Alors oui !
Le fourgon s’arrêta.
M : Aïe ! Mon père va me tuer !
L : C’est qui ton père ?
M : Euh... Quelqu’un !
G : Hum...
La porte s’ouvrit et les trois adolescents furent conduit dans une cellule du commissariat en attendant de voir le maître.
L : Marine ?
M : Oui ?
L : Ton nom se serait pas Claeys par hasard ?
M : Euh... si! dit-elle en baissant la tête.
G : Tu est Marine Claeys ? Mais enfin c’est pas possible !
M : Je vous avez bien dit que mon père aller me tuer !
L : Pourquoi est-ce que tu as dit du mal du maître alors que ton père c’est son chef de la sécurité ?
M : J’ai mes raisons !
A ce moment là Jimmy arriva (si vous avez suivi vous savez que c’est lui le chef de la sécurité mais un petit rappel fait jamais de mal !). Il regarda les trois adolescents et son regard s’attarda sur Marine qui avait la tête baissée. Il se planta devant elle. Elle releva timidement la tête et vit la flamme de la colère dans les yeux de son père.
M : Euh...
J : Tu m’explique ?
M : Je... heu... je...
J : Je sais pas si tu te rend compte de la situation dans laquelle tu me met là !
M : Je suis désolé papa !
J : Je vais aller le prévenir que vous êtes là !
Il s’en alla en coup de vent. Marine avait des larmes dans les yeux.
M : Je me demande parfois si je suis bien sa fille tellement je lui ressemble peu !
L : Ce n’est pas la peine de te poser la question ! Ce n’est pas parce que tu est sa fille que tu est comme lui !
M : Je sais.
G : Et puis il pourrait se préoccupé un peu plus de toi et un peu moins de lui je trouve !
M : Vous êtes gentil !
Jimmy revient quelque minutes plus tard.
J : Il vous vera demain !
Et il repartit sans jeter le moindre regard à sa fille. On les conduit dans deux cellules : une pour Gaston, une pour Laura et Marine. La cellule des filles comportait deux lits mais l’espace entre était très petit ce qui les forçait à rester sur leurs lits. Elles restèrent un moment sans rien dire, ayant l’esprit occupé par la perspective de rencontrer Xana le lendemain. Mais soudain Marine demanda à Laura :
M : Pourquoi tu l’as insulter ?
L : Qui ça ?
M : Ben le maître !
L : Les filles de mon lycée était toutes excités à l’idée d’être choisie et je l’ai pas supporter !
M : Toi aussi ?
L : Oui ! On se demande ce qu’elles ont dans la tête !
M : Ce qu’on leur a appris !
L : Bah et toi ?
M : Mon père et moi avont toujours été opposé !
L : Il n’espérait pas que tu soit choisie ?
M : Etant donné que toute cette histoire est un leurre...
L : Comment ça ?
M : Euh... Je crois que j’ai fait une bourde !
L : Je crois oui !
M : Eh bien mon principal défaut est la curiosité, et comme mon père travaille pour xana je ne peut pas m’empêcher d’écouter aux portes chaque fois qu’il parle de son travail à ma mère ! J’apprend d’ailleurs beaucoup de chose très intéressante ! Et donc la dernière fois je l’ai entendu dire à ma mère que la sélection était en fait truqué !
L : C’est vrai ?
M : Oui ! En fait la fille ait déjà choisie !
L : Et elle le sait ?
M : Non ! Par contre ne me demande pas qui c’est parce que je l’ai pas entendu ! ajouta-t’elle en voyant Laura ouvrir la bouche.
Malheuresement elle l’avait ajouté un peu trop vite.
L : Pourquoi tu veux pas me le dire ?
M : Euh... est-ce que tu as reçu la lettre ?
L : La lettre ?
M : Chut ! Parle moins fort !
L : Désolé !
M : J’en déduis que tu ne l’a pas reçu ! Donc je suis désolé mais je ne peux vraiment rien te dire !
L : Je comprend de moins en moins ce que tu me raconte !
Marine soupira :
M : Je m’en doute mais tu le saura bien assez tôt !
L : Hum...
Elle voulut questionner un peu plus Marine mais celle-ci faisait semblant de dormir, Laura s’allongea sur son lit, qui était pour le moins inconfortable, mais finit néanmoins par s’endormir, l’esprit torturé par mille questions. Elle se réveilla quelque heures plus tard, le dos endolori par la mauvaise qualité du lit (il faut évidemment pas rêver d’un lit quatre étoiles qu’on est prisonnier) et constata que Marine l’était déjà.
L : Il est quelle heure ?
M : D’après ma montre il est 7 heures.
L : Y’a longtemps que tu est réveillait ?
M : Depuis quatre heures.
L : Je sais que tu vas pas me répondre, mais j’aimerais quand même que tu me dise ce que c’est que cette histoire de lettre !
M : Je te dirais seulement que j’ai reçu la mienne à cause de mon père et de ma curiosité.
L : Hum...
M : Ne cherche pas, je ne te dirais rien d’autre !
Elle semblait mal à l’aise.
M : Au moins toi tu n’as aucun soucis à te faire, soupira-t’elle.
L : Comment ça ?
M : Hein ? Oh ! Euh... Je pensais à voix haute !
La porte de la cellule s’ouvrirent,
Policier : Vous êtes réveillées ? Parfait ! Suivez-moi !
Elles se levèrent tant bien que mal et suivirent le policier, En chemin elles furent rejointent par Gaston qui était lui même escorté. Ils pénètrent dans une vaste salle et furent ébahis : Des centaines de bureaux munis d’ordinateurs s’étaillaient à perte de vue et commençaient à se remplir, Mais le plus impressionnant était la gigantesque unité centrale au centre de la pièce ( pour vous donnez une idée, imaginez dix supercalculateur réunis). Au fond de la salle il y avait un escalier qui menait à une porte, Les trois adolescents mirent moins de deux secondes à comprendre qu’il s’agissait des quartiers de xana. Escortés par les policiers ils traversèrent la salle sous le regard curieux ou ironique des techniciens déjà présent. Arrivés devant la porte l’un des policiers frappa.
- Entrez ! dit-une voix.
Le policier ouvrit la porte. A l’intérieur il faisait sombre, la lumière étant éteinte. Une silhouette se tourna vers eux,
Silhouette : Ha ! C’est vous !
La lumière s’alluma et Laura retînt un cris de surprise : elle avait beau savoir que c’était xana qui se trouvait en face d’elle elle avait du mal à le croire : cela faisait cinquante ans qu’il gouvernait, et même s’il était de notion publique qu’il ne viellissait pas, elle fut surprise de voir à quel point il paraissait jeune : elle lui donnait tout au plus vingt-huit ans. Il était grand, un bon mètre quatre-vingt à vue d’oeil, ses yeux était gris cendre et ses cheveux châtain. Elle se l’était imaginé en long, en large et en travers, mais jamais aussi beau. Elle se retînt de se frapper à cette pensée.
Xana : Vous pouvez disposer !
Les policiers s’en allèrent, laissant les trois ado face au maître.
X : Bien ! Asseyez-vous je vous prie !
Il désignait trois chaises devant son bureau. Ils se regardèrent, puis se décidèrent à s’asseoir. Xana fit de même.
X : Alors comme ça on m’insulte ?
Ils baissèrent la tête, n’osant pas parler.
X : Vous n’avez pas de langue ?
L : Si ! répliqua-t’elle, les yeux le défiant.
X : C’est bien ! Autant vous le dire tout de suite : je passe l’éponge pour cette fois-ci, mais ne vous avisez pas de recommencer !
Son regard se posa sur Marine.
X : Après, ça dépend de vos parents.
Il regarda Laura, qui semblait hésitait à parler.
X : Pour te répondre, je vous dirais que je savais que mon annonce ferait des remous et que vous n’êtes visiblement pas encore assez mûrs pour contrôler vos émotions. Néanmoins, je vais voir chacun d’entre vous individuellement.
Il appuya sur un bouton et les policier revinrent et emmenèrent Laura et Marine hors de la salle. Cinq minutes plus tard, Gaston sortit, le visage blème.
L : Quesqu’il y a Gaston ?
G : Rien du tout ! dit-il très vite, trop vite.
Les policiers firent rentrer Marine. Elle ressortit deux minutes plus tard.
M (à voix basse) : Ouf... C’était moins une !
G : Comment ça ?
M : Non rien !
L : Hum...
Ce fut au tour de Laura d’entrer. Xana l’invita une fois de plus à s’asseoir.
X : Il est regrettable que tu n’est pas continuer sur ta lancée.
L : Comment ça ?
X : Tu était une élève modèle en troisième, pourquoi as tu sali ton dossier scolaire avec cette arrestation ?
L : Je me suis emportée, je n’ai pas vraiment réfléchi, je...
X : Bref, pour les mêmes soi-disantes raisons que tes deux camarades !
L : Cela m’a échappé ! Anaïs m’avait rendu furieuse alors j’ai...
X : Tu seras donc heureuse d’apprendre qu’elle c’est fait renvoyer du lycée,
L : Pourquoi ?
X : Je constate que tu est plus bavarde que les autres ! Elle c’est fait renvoyer parce qu’elle t’a dénoncer.
L : Hein ?
X : Ca à beau être très bien de dénoncer une faute telle que celle que tu as commise, il n’en reste pas moins que déoncer quelqu’un par pur vengeance est un acte lâche.
« Et c’est lui qui dit ça! » pensa Laura. Elle remarqua qu’il l’a regardait, même plus que ça : il l’a détaillait, l’étudiait sous toute les coutures. Cela la mis mal à l’aise. Une idée saugrenu lui vînt, mais elle l’a chassa bien vite.
X : Tu peux partir, dit-il en se levant.
Elle ne se le fit pas dire deux fois et se dirigea vers la porte. Juste avant de sortir elle se retourna et vit Xana se rasseoir sur son fauteuil avec lassitude. En fermant la porte elle l’entendit soupirer. Marine et Gaston refusèrent de dire ce qu’il leur avait dit, Laura aussi voulait le garder pour elle, trop troublée par l’étrange attitude de Xana. On les ramena dans le fourgon et ils repartirent. Très rapidement Marine les quitta, puis se fut Gaston, et enfin Laura put descendre 7 heures plus tard.

La cloche venait de sonner la récréation de 15 heures, et Marc parti s’asseoir sur un banc inquiet pour Laura, ne sachant pas ce qui lui était arrivée. Inés le remarqua et alla le voir.
I : Tu ne devrais pas t’inquiéter autant, elle n’est parti que depuis hier !
M : ...
I : Et puis en cas de besoin, on est tous prêts à dire qu’Anaïs a menti !
M : Mais elle n’a pas menti !
I : Je sais mais 1 témoignage face à 22 ça fait pas le poids !
M : Sauf si...
I : Sauf si quoi ?
M : Non rien, tu as raison ! Dit-il avec un faible sourire.
??? : Euh... Salut !
Marc remarqua soudain que tout était trop silencieux, et puis il aurait reconnu cette voix entre mille, Il se retourna.
M : Laura !
Oubliant toute crainte il l’a prit dans ses bras et l’embrassa. Elle fut très agréablement surprise : enfin un peu de douceur dans ce monde de brute ! Toute la cour les observait, jusqu’à ce que la cloche sonne, ce qui fit sursauter tout le monde et en premier Marc et Laura.
M : Heu...
Elle lui sourit.
L : Allez viens il faut aller en cours ! Au fait j’ai raté quoi ?
M : Rien de bien intéressant !
Ils allèrent en cours, d’histoire pour être exacte.
Professeur : Tiens, mlle Lewis ! Vous êtes de retour parmi nous !
L : Faut croire que oui !
P : Bien, vous rattraperait avec vos camarades ce que vous aviez raté hier ! Donc...
Les deux heures que durait le cours passèrent assez vite. Et à la sortie Laura fut bombardé de questions, auquel elle s’efforça tant bien que mal de répondre. Cela aurait pu continuer longtemps si...
I : Bon laissez la un peu respirer ! Elle a d’autre préoccupations pour l’instant ! Dit-elle en jetant un coup d’oeil furtif à Marc.
Les élèves comprirent le message et laissèrent Laura et Marc seuls.
M : Euh... J’aurais peut-être dû m’y prendre autrement tout à l’heure.
L : Non, sinon dieu seul sait quand ça serait arrivé !
M : Tu ne m’en veut pas alors ?
L : Pourquoi je t’en voudrait ?
M : Euh...
Avec un sourire malicieux elle l’attira à elle et l’embrassa.
L : Est-ce que tu est rassuré maintenant ?
M : Oui je...
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase car le téléphone de Laura sonna, En regardant le numéro elle grimaça,
M : C’est qui ?
L : Mes parents !
M : Aïe !
Elle décrocha :
L : Allô ?
??? : Laura ! J’attend des explications !
L : Ah salut papa !
P : Il me semble t’avoir posé une question !
L : Je crois plutôt que c’était une exclamation !
P : Ne joue pas au plus maligne avec moi ! J’exige une explications sur ton comportement !
L : Mais j’en ai pas ! Je me suis emporté c’est tou ! Dit-elle, énervée.
P : Parle moi sur un autre ton ! Tu ne te rend pas compte de la chance que tu as eu de t’en tiré sans rien !
L : Bien sur que si je m’en rend compte !
P : On ne dirait pas !
La conversion tournait au vinaigre, Laura préféra y mettre un terme,
L : Tu m’excusera mais je suis occupé ! Salut !
P : Laura je t’interdit...
Elle n’entendit pas la suite, ayant raccroché rageusement.
L : Non mais de quoi je me mêle ! Si c’est pour m’engueuler il ferait bien de s’abstenir de m’appeler !
M : Calme-toi Laura ! C’est normal qu’il soit en colère, c’est ton père !
L : C’est vrai que j’ai de la chance que mon père soit à 800 km, pas comme Marine...
M : Marine ?
L : Une autre fille qui a été arrêté avec moi, son père était furax, pire que le mien !
M : Pas de chance !
L : Ca tu peut le dire ! Au fait où est Odile ?
M : Dans ma chambre, je crois que tu lui manque !
L : Bon tout va bien alors !
M : Oui. Je crois qu’on devrait aller manger avant qu’il n’y ai plus rien !
L : Oui.
Ils se dirigèrent vers le réfectoire...
Cinq jours plus tard (bref le 10/09/2059), la tension qui régnait à Kadic était palpable. En effet c’était le jour de la visite de Xana, et tout le monde se demandait à quoi il ressemblait (généralement c’est mauvais signe quand on le sait et même pour ses techniciens moins il le voit et mieux ça vaut pour eux!). Seule Laura le savait et avait strictement refusé d’en parler, comme de tout ce qui lui était arrivée d’ailleurs. Ce fut justement ce jour-là, à une heure de l’arrivée du maître, qu’elle se remémora les paroles de Marine « Etant donné que toute cette histoire est un leurre... » ; « En fait la fille ait déjà choisie ! » et ce demanda qui cela pouvait bien être. De toute façon tout le monde le saurait, alors... Inés s’approcha d’elle.
I : Euh... Laura ?
L : Quesqu’il y a Inés ?
I : Tu es convoquée par le proviseur, il t’attend dans son bureau !
L : Ah... Merci !
Elle alla donc au bureau du proviseur. Elle frappa.
Proviseur (ou Principal on s’en fiche) : Entrer !
P : Ah! Mlle Lewis ! Dit-il après que Laura soit entrée. Vous avez fait vite !
L : Ben...
P : Asseyait-vous ! Bien, attaqua-t’il lorsqu’elle fut assise. Je vous est convoqué parce que... (il regarda autour de lui, inquiet) je dois vous remettre ceci.
Il l’avait dit d’un murmure et Laura avait eu du mal à l’entendre. Il lui tendit un bout de papier plié en quatre. Elle fit mine de l’ouvrir mais il l’en empêcha.
P : Pas ici. Vous regarderait quand vous serez seule. Et n’en parler à personne ! Cela vous sera très utile lorsque vous aurez votre lettre alors il ne faudrait pas que quelqu’un d’autre puisse la lire !
Laura eut un déclic et des paroles lui revinrent en tête, le principal n’était pas le premier à lui parler de cette lettre, Marine aussi y avait fait allusion.
L : Mais quesque c’est que cette histoire de lettre à la fin ?
P (paniqué) : Parlait moins fort bon sang !
L : Vous comprendrez que j’en ai marre ! (elle baissa d’un ton) C’est quoi cette lettre à la fin ?
P : Quelqu’un d’autre vous en a parler ?
L : Au détour d’une phrase.
P : Qui ?
L : Pourquoi ?
P : Pourquoi quoi ?
L : Vous avez l’air tendu.
P : Qui vous a parlé de la lettre ?
L : Marine.
Le proviseur paru se calmer.
P : Claeys ?
L : Oui.
P : Bon, tachez de faire plus attention quand vous l’aurait vous. Bien, vous pouvez y aller !
Elle sortit du bureau, perplexe, et s’aperçut qu’elle ignorait toujours ce que pouvait bien être cette mystérieuse lettre, ce qui l’énerva un peu. La sonnerie retentit, signe qu’il fallait aller dans la cour, pour accueillir Xana.
L : grmblstorm ! ( ça c’est un truc que j’ai inventé et que je dit chaque fois que je suis énerver)
Dans la cour, on les mit tous en rang, les filles d’un côté, les garçons de l’autre (*baille* oh! excusez-moi!). L’excitation était à son comble, ou l’énervement pour certain(e). Il arriva deux minutes plus tard, et tout comme l’avait était Laura, la surprise fut générale. Visiblement personne ne l’imaginer comme ça. Il Les regarda, alignés comme des petits soldats, et un très furtif sourire passa sur son visage et seul quelques personnes s’en rendirent compte. Il passa entre eux en les observant sans rien dire, puis se dirigea vers le proviseur qui était au milieu des deux rangées et lui fit un léger signe de tête. Laura, excédée, ne put s’empêcher de l’interpeller.
L : Vous n’avez pas de langue ?
Xana se tourna vers elle, en souriant.
X : Je constate que vous avez bien la votre, mlle Lewis ! Et aussi une bonne mémoire.
Laura ne répondit rien, ne voulant pas alimenter un peu plus les murmures qui passaient dans les rangs.
X : Bien !
Les murmures se turent.
X : Je recevrait chacune d’entre vous, dit-il en balayant la rangée des filles du regard, dans le bureau du principal à tour de rôle.
Il commença à s’y diriger.
X : Ah ! Et je recevrais toutes les filles. Est-ce clair ? questionna-t’il en regardant Laura.
Elle le regarda d’un air méfiant. Il s’en alla. Dés qu’il fut hors de vue, tout les élèves se précipitèrent vers Laura. La questionnant sur l’étrange comportement du maître ou la traitant de cinglé ( ce qui n’est d’ailleurs pas faux, étant donné que si quelqu’un d’autre avait eu son comportement il serait déjà mort). Le proviseur dut les rappeler à l’ordre plusieurs fois avant qu’ils ne se calme. Il annonça donc que par commodité le maître recevrait les filles par ordre alphabétique. Les garçons et les non-seconde devaient quand à eux retourner en cours, au grand regret de Marc, qui voulait comprendre ce qui était arrivé, étant donné qu’elle avait refusée de parler de son arrestation même à lui, et aussi parce qu’il avait un mauvais présentiment (qui se révélerai fondé plus tard). A regret donc il dut retourner en cours d’anglais. Laura alla s’asseoir sur un banc avec Odile en attendant son tour (pour quoi faire ? se demandait-t’elle). Soudain Odile se gratta près de l’endroit où se trouvait sa puce. Machinalement, Laura regarda cette dernière et remarqua pour la première fois quelque chose d’anormal : elle était bien plus grosse que toute celles quelle avait vu jusqu’à présent. Prise d’un doute elle prit Odile et se dirigea discretèment vers sa chambre où elle entreprit de vérifier le contenu de la puce, elle avait beau ignorer ce qui devait s’y trouver, elle savait ce qui ne devait pas y être. Aussi retient-elle un juron qu’en elle découvrit la caméra et le micro, qu’elle rédusit aussitôt à néant, furieuse. Lorsque Xana allait la recevoir, il allait voir de qu’elle boit elle se chauffait ! Et elle se fichait des conséquences comme de sa première chaussette. Elle retourna dans la cour et se rassit sur le banc, visiblement personne n’avait remarqué son absence, parfait. Elle patienta donc jusqu’à ce que vienne son tour. Lorsqu’on l’appela elle passa devant les autres filles sans montrer aucune émotion et rentra dans le bureau. A l’extérieur, les filles qui attendait leur tour furent surprise d’entendre des éclat de voix et stupéfaite lorsque Laura sortit du bureau rouge de colère en claquant la porte. Après une seconde d’hésitation elle revient sur ses pas, ouvrit la porte du bureau et hurla :
L : Et je me fiche pas mal des conséquences !
Sur ce elle re-claqua la porte et partit d’un pas vif, furibonde. Xana se leva de son fauteuil et ouvrit la porte, regardant Laura s’éloigner avec une lueur d’amusement dans les yeux, bien que sinon son visage fut impassible, ce qui stupéfia un peu plus celles qui attendait.
X : Hum, bon : suivante! Inés Lut.
Inés rentra dans le bureau et xana referma la porte, laissant celles qui restaient en proit à la perplexité. A la fin de la journée Xana s’en alla, ayant vu tout le monde, et tout Kadic fut au courant du coup de gueule de Laura, bien que tout le monde en ignora la raison. Marc refusa de parler, prétextant qu’il ne le savait pas plus qu’eux, n’ayant pas revus Laura depuis le midi. Mais personne ne le croyait, malgré qu’il dise la pure et simple vérité. Laura ne se montra pas du dîner, mais attendait Marc à la sortie.
M : Quesqu’il c’est passé ?
L : Chut !
Elle l’entraina vers la forêt.
M : Alors ?
L : J’ai peur Marc.
M : Pourquoi ?
L : Je...
Elle s’effondra. Marc la retint juste à temps, mais décida qu’il était plus sage de s’asseoir. Il la prit dans ses bras.
M : Quesqu’il se passe ? Raconte-moi.
L : Je crois que j’ai compris pourquoi Marine ne voulait rien me dire.
M : Qui est Marine ?
L : Une fille qui a été arétée avec moi.
M : Et quesqu’elle t’a dit ?
L : Que la sélection été truquée !
M : Quoi ?
L : Oui, mais elle n’a pas voulut me dire qui était la fille choisit.
M : Sana doute parce qu’elle t’a racontée n’importe quoi !
L : Son nom est Claeys, Marc !
M : Marine Claeys ? ah la vache !
Laura eut un faible sourire.
L : Je crois que je sais pourquoi elle ne m’a rien dit.
M : Pourquoi ?
L : Et bien...
Elle se dégagea de son étreinte et prit Odile dans ses bras.
L : J’ai découvert un micro et une caméra dans sa puce.
M : QUOI???
L : Et il m’a avoué qu’il m’avait espionnée toute l’année dernière.
M : Quel s******* !
L : Ne t’énerve pas s’il-te-plaît !
M : Mais je ne m’énerve pas ! Au fait qu’elle est le rapport avec les dire de Marine ?
L : Il y a aussi son regard... Il m’avait troublé la première fois que je l’ai vu et il était exactement le même aujourd’hui.
M : Je ne vois toujours pas.
Elle soupira, lâcha Odile qui alla se promener dans les bois pendant que le loup n’y ai pas, si le loup y était il... oh, excusez-moi ! Je divague !
L : Je crois que je sais qui il a choisit, dit-elle en baissant les yeux.
Marc mit plusieurs seconde avant de comprendre.
M : Non...
L : Si, je crois que c’est moi.
Elle se mit à pleurer. Marc, bien que encore abasourdi, la prit dans ses bras.
M (dans un murmure) : Ne pleure pas, tu te trompe peut-être.
Elle leva la tête vers lui, les yeux toujours brillant de larme, et soupira.
L : J’aimerais mais c’est quasiment impossible.
Elle se releva et tourna le dos à Marc, ne voulant pas qu’il l’a voit à nouveau pleurer. Il se leva et la força à se tourner vers lui. Elle lui fit un faible sourire, qu’il lui rendit. Ils se rapprochèrent un peu plus et s’embrassèrent. Odile revint à ce moment là. Quand elle vit nos deux amoureux en train de s’embrasser elle se fit la plus discrète possible et, si les chats avaient pu sourire, elle ne s’en serait pas privé.

Un mois plus tard (exactement le 10/10/205, tout le monde ne parlait que du policier qui devait venir annoncer dans l’après-midi qu’elle fille avait été choisi, ce que Laura et Marc redoutaient par dessus tout. A la récréation de 15 heures, toute l’école fut réunis dans la cour et l’agitation était à son comble. En effet c’était maintenant que les résultats devaient être annoncé.
Policier : Bien, je dois d’ors et déjà vous annoncez que la sélectionnée est dans votre lycée.
Ce qui confirma les pires craintes de Laura, qui serra très fort la main de Marc, si bien qu’il se tourna vers elle et lui murmura :
M : Ne t’inquiète pas ça ne veut rien dire !
P : Celle qui a été choisi par le maître pour porter son futur enfant est...
Vous étiez obligé de le rappeler ? pensa Laura.
P : Laura Lewis.
Un grand silence s’abattit dans la cour et toute les têtes (professeurs compris) se tournèrent vers Laura, dont le visage s’était décomposé. Au moins cela permit-il de comprendre pourquoi Laura n’avait pas fait l’objet de poursuites après sa... disons petite crise.

A 800 km de là, vers le sud, une lettre était posée sur une table. A coté de cette table, une femme assise sur une chaise sanglotait et attendait le retour de son mari afin de lui apprendre la nouvelle...











Episode 100 : (Re)découverte

Quand Antoine Lewis rentra chez lui ce jour-là, ce fut pour trouver sa femme en larme. Il la prit dans ses bras.
A : Que se passe t’il chérie ?
Incapable de parler elle se contenta de lui montrer la table. Il vit une lettre posée dessus. Curieux il la prit et la lut. La stupéfaction s’afficha sur son visage à la fin de sa lecture. Il la relut trois fois d’affiler pour s’assurer avoir tout compris. Il regarda sa femme.
A : Barbara...
B : Nous n’aurions jamais du l’envoyer la-bas !
A : Je ne pense pas que ça aurait changé grand chose !
B : Peut-être mais maintenant elle est à 700 kilomètre de nous et il m’est insuportable de ne pas pouvoir la consoler !
Antoine s’écroula sur le canapé.
A : Je crois que nous ne sommes plus les seuls à pouvoir le faire.
B : Tu parle du jeune Martin qu’elle nous a ramené pour les vacances ?
A : Oui. Et puis que veut tu qu’on y fasse ? Nous l’avons envoyée là-bas et on ne peut revenir en arrière !
B : Je me demande si tes parents on réfléchi avant d’écrire leur testament !
A : Les tiens nous ont demandé la même chose : envoyer notre enfant à Kadic aussi vite que possible !
B : Je me demande si nous avons bien fait de leur obéir ! Regarde le résultat ! Laura doit être effondrée !
A : Laura à un caractère suffisant pour surmonter cette épreuve... Pire que ma mère...
B : Mais tu te rends compte que ça va totalement bouleverser le cours de sa vie ? lui demanda sa femme, lui coupant la parole.
A : Crois-tu vraiment que rester à Toulouse aurais changé quoi que ce soit ?
B : Peut-être pas mais au moins nous aurions été là !
Les parents de Laura ignorait bien évidamment qu’en réalité si leur fille n’était jamais allée à Kadic, il n’y aurait pour commencer jamais eu de sélection ! Quoique... Qui sait ce qui serait arrivé ?
B : Et d’abord, est-ce que tu sais pourquoi ils voulaient qu’elle aille là-bas ?
Antoine ne répondit pas, il n’en savait rien et n’avait en réalité jamais véritablement cherché à le savoir.

Justement, à Kadic, cela faisait 5 bonnes minutes que les regards étaient fixés sur Laura. Celle-ci sentait peu à peu une colère sourde monter en elle. La rage crispa ses traits et elle se leva d’un bond, surprenant tout le monde, et se dirigea vers la forêt, les poings crispés. Tous la suivirent des yeux mais personne ne bougea, sauf Marc qui se leva et courut pour la rattraper. Tout le collège le suivit des yeux, et dés qu’il eut disparut sous les arbres la cour reprit soudainement vie, les commentaires, les questions et les exclamations fussant de toute part. La cloche sonna mais personne ne l’entendit, les professeurs étant également occupés à discuter. Une seule personne échappait à la folie ambiante, le proviseur. Il s’était assis sur un banc, las. Il s’en voulait de ne rien pouvoir faire, et surtout savait que Laura allait le détester une fois sa lettre reçu. Il songea que les expéditeurs aurait du l’envoyer plus tôt, ou lui permettre de dire la vérité à Laura. Mais tout était organisé pour que personne ne puisse se douter de rien, et le proviseur devait se plier à ces régles sous peine d’être découvert. Il espérait néanmoins que Laura réussirait là où il avait échoué. (au que oui qu’elle va réussir !)

Loin de l’agitation de la cour, Marc cherchait Laura. Il l’a trouva enfin en train de se battre avec un arbre, frappant rageusement le tronc avec ses poings. Pour l’instant c’était bien évidemment l’arbre qui avait gagné tout les rounds. Marc stoppa Laura en voyant le tronc prendre une couleur rouge. Elle se débattit et aurait sans doute pu se dégager facilement un an auparavant, mais Marc avait grandi et mesurait désormais 1m75, contre son mètre 68, et avait gagné un peu de plus de muscles. Elle se calma peut à peut. Il examina ses mains ensanglantées.
M : Viens, il faut que tu ailles à l’infirmerie.
L : Non. Il est hors de question que je retourne au lycée !
M : Quesque tu veut faire dans ce cas ?
L : Je sais pas trop, j’irais me planquer quelque part !
M : Tu rêves ! Il te retrouvera n’importe où !
L : Au moins ça me laissera un sursis ! Je ne veux pas le revoir, encore moins pour ça !
M : Tu n’y peut rien, ce n’est pas toi qui a décidé !
L : Effectivement, c’est quelqu’un d’autre qui a décidé à ma place !
Elle craqua, et s’effondra en sanglots. Marc la prit dans ses bras, ils restèrent comme ça une bonne quinzaine de minutes. Laura cessa de pleurer et se dégagea de l’étreinte de Marc. Il se leva.
L : Bon, je crois qu’il faudrait que j’aille à l’infirmerie avant de me vider de mon sang !
M : Je suppose oui !

Dans la cour, la sonnerie retentit, ce qui surpris tout le monde : cela faisait une heure qu’ils discutaient tous et avaient totalement oubliés les cours ! Ils rentrèrent donc en classe, et personne ne fut vraiment surpris de l’absence de Laura et Marc...
A l’infirmerie l’infirmière finissait de faire un bandage à Laura.
Infirmière : Voilà ! C’est fini. Faites attention à ce que vous faites à l’avenir !
L : Promis madame !
I : Bien, retournaient en cours maintenant !
Ils se dirigèrent vers la salle mais en chemin Laura s’arreta.
M : Quesqu’il y a ?
L : Va y tout seul, j’ai pas envie de retourner en cours.
M : Tu n’as pas à t’inquiéter.
L : Je n’ai pas envie d’être confrontée au regard des autres !
M : Que veut-tu qu’ils disent ? Tout le monde savait pertinamment que si une personne ne voulait pas gagner, c’était toi !
L : Justement ! Ils vont penser que je me suis moquée du monde et que je cachait bien mon jeu !
M : Ne dis pas de bétises ! Personne ne te diras jamais ça !
L : Entre ce qu’on dit et ce qu’on pense il y a un gouffre !
M : Certe. Mais ton arrestation ils penseront que c’était quoi d’après toi ? Une manière de brouiller les pistes ?
Laura eut un faible sourire.
L : Peut-être, mais c’est un peu risqué comme méthode non ?
M : Sans doute oui !
Laura eut un petit rire.
M : Sa fait plaisir de voir que tu sait toujours rire !
L : N’est-ce pas ?
Ils rièrent.
M : Bon allez viens il faut qu’on y aille.
La sonnerie retentit à ce moment là.
L : Bon, ben on passe directement au cours suivant, et vite ! ajouta-t’elle, les élèves commençant à sortir de classe. Ils coururent jusqu’à leur salle et y rentrèrent les premiers, allant s’installer directement au fond, Laura prenant un cahier et se cachant le visage derrière. Les autres élèves arrivèrent quelques minutes plus tard, Laura abaissa son cahier et observa les autres. Elle constata que personne ne la regardait, et rassurée elle posa son cahier sur la table. Elle vit néammoins quelques regards en coin, mais de manière générale les élèves n’étaient pas aussi idiots qu’elle l’avait imaginée, à l’exception d’une fille qui la regarda l’espace d’une seconde avec un sourire sardonique. Le brouhaha caractéristique des débuts de cours se calma dès que la prof de français, Mme Aubeurt, eut exigé le silence. Elle fit l’appel et s’atarda sur Laura.
Mme A : Vous étiez absente l’heure précedente ! Avez une justification à me donner ?
L : J’étais à l’infirmerie madame !
Mme A : Pourquoi ?
L : Euh... J’ai eu un coup de foudre pour un tronc ! Risqua-t’elle.
Elle obtient l’effet espéré : toute la classe rit de bon coeur, même la prof esquissa un sourire.
Mme A : Ce n’est pas trop grave j’espère.
L : Je vais juste avoir un peu de mal à écrire pendant un moment !
Le reste du cours et de la journée se passa sans incident. Personne ne parla, du moins pas devant Laura, de la sélection, ce dont elle les remercia intérieurement. Le soir, elle fit tout pour ne pas s’endormir, car depuis l’annonce de la sélection elle faisait sans cesse des cauchemars, et la perspective de partir pour Bordeaux le lendemain, même en n’étant pas arrété, allait forcément en engendrait des pires, si c’était possible. Ses rêves lui manquaient, surtout sa grand-mère. Elle réussit à lutter jusqu’à deux heures du matin, mais ne tînt pas plus longtemps et s’endormit comme une masse. L’avantage fut qu’elle était tellement fatigué qu’elle dormit d’un sommeil sans rêves jusqu’à ce que son réveil la tira du sommeil le lendemain. Le réveil fut pénible et pour conséquence une douche froide (rien de telle pour se réveiller mais aussi pour se mettre de bonne humeur!). Le petit déjeuner fut catastrophique, étant donné que quand elle passa il ne restait presque plus rien. Mais Laura s’en fichait éperdumment, ces petits soucis du quotidien lui passant au-dessus de la tête, semblant ridicule par rapport au sien. A huit heures la cloche sonna mais Laura n’y preta pas attention, on aller venir la chercher d’un instant à l’autre. Elle se sentait étrangement apathique, et son seul regret était quand raison de ses problèmes de réveil elle n’avait pas pu voir Marc. Elle songea que c’était sans doute mieux ainsi, elle préférait restait dans sa léthargie. La cour se vida de ses occupants, seul restait Laura. L’attente ne fut pas très longue, deux policiers allant à sa rencontre. Elle les suivit calmement, et ce fut avec le même calme inhabituel qu’elle partit pour Bordeaux, dans un véhicule nettement plus confortable que la première fois cependant, mais elle n’y preta pas attention. En fait on en venait à ce demander si elle était consciente. Elle n’eut pas plus de réaction à l’arrivée, ni quand elle fut conduite au bureau de Xana, qui remarqua immédiatemment qu’il y avait quelque chose d’anormal. Quand ils furent seuls, il la regarda avec des yeux inquiets, ce qu’elle remarqua. Ce ne fut qu’à ce moment qu’elle se réveilla et retrouva sa vigueur habituelle.
L : Quoi ? lui lança-t’elle méchamment.
Xana sursauta légérement, il vit que les yeux de Laura avaient retrouvé la fougue qu’il leur connaissaient. En fait, à bien y réflechir, il ne l’avait vu qu’une ou deux fois, et pourtant il était persuadé que cela faisait beaucoup plus. Ce fut là qu’il se demanda s’il n’avait pas fait un bond de cinquante ans en arrière. Elle lui ressemblait tellement. Léona, songea t’il. Il était persuadé qu’ils auraient pu être heureux, si elle ne s’était pas retourné contre lui. Il se maudit lui même. Depuis qu’il était humain, il éprouvait des sentiments, il y en avait des agréables certe, mais aussi des très désagréable. Ces sentiments demeuraient une énigme pour lui et il ne le supportait pas. Soudain il réalisa que, en réalité, Laura n’était en quelque sorte qu’une substitution à sa grand-mère. Il se dégouta lui-même (il aura au moins appris quelque chose dans la journée!) mais il était trop tard pour faire machine arrière, et de toute façon, il avait réellement besoin d’un enfant, sinon il ne donnait pas long feu à son empire. Et puis malgré tout la troublante ressemblance entre Laura et Léona l’intriguait, l’obséder même. Il se rendit compte qu’elle l’observait, un bref et discret coup d’oeil à son horloge lui indiquat que cela faisait cinq bonne minutes qu’il était perdu dans ses pensées.
Cela faisait cinq minutes qu’elle avait posé sa question, cinq minutes qu’elle en attendait la réponse. Il releva enfin la tête. Elle fut stupéfaite par ce qu’elle lut dans ses yeux, l’espace d’une seconde. Quelque chose qui n’aurait pas du s’y trouver, ou plutôt qu’elle ne pensait pas qu’on puisse trouver dans les yeux de quelqu’un comme lui. Une lueur de regret. Elle disparut aussi vite qu’elle était apparu, mais laissa Laura perplexe. Aucun des deux ne parla pendant encore un bon moment, Laura cherchant à comprendre ce qu’elle avait vu, Xana cherchant à etouffer la culpabilité qui l’envahissait et dont il était certain que Laura l’avait perçu. Ce fut finalement lui qui rompit la glace :
X : Je devrais peut-être répondre à ta question ?
L : Quelle question ? Répondit-elle, un peu déboussolée.
X : Tu m’as posé une question tout à l’heure, non ?
L : Heu, c’en était pas vraiment une et ça n’a pas vraiment d’importance maintenant !
X : Dans ce cas passons au sujet qui nous intéresse !
L : C’est à dire ? Demanda-t’elle expressement.
X : Tu sais pourquoi tu est ici ?
L : Oui ! Répondit-elle avec colère.
X : Tu est énervée, je me trompe ?
L : Tu crois ?
Elle était tellement furieuse qu’elle en avait presque oublié à qui elle parler, ou du moins les régles qui s’appliquaient à ce personnage, mais le maître (faut bien varier un peu les termes!) n’y preta pas attention. Au contraire il sourit.
L : Qui a-t’il de si drôle ?
X : Ta réaction.
L : Ha, ha, ha, je meures de rire !
X : Je vois ça !
L : On peut passer la suite ?
X : Je crains que ce ne soit pas possible !
L : C’est bien ce que je craignais !
X : Quesque tu as aux mains ?
Elle remarqua qu’il avait vu ses bandages. Elle grimaça.
L : J’ai perdu tout les rounds face à un arbre!
A sa grande surprise il sourit. De plus en plus étrange, pensa-t’elle.

Au lycée Marc se faisait un sang d’encre. Il n’avait pas pu voir Laura le matin et s’inquiétait de savoir dans quel état elle serait lorsqu’elle reviendrait, le lendemain. La colère qu’il éprouvait formait une boule dans sa gorge, l’enpêchant de parler de toute la journée. Pourtant la journée passa à une allure folle, et la cloche de cinq heure sonna beaucoup plus tôt qu’il ne s’y attendait. Avec un soupir il sortit de cours, alla dîner au réfectoire... Jusqu’à ce qu’il se retrouve dans son lit, il avait tenté de détourner ses pensées de Laura et des événements du midi. Il avait réussi pour l’un, pas pour l’autre. Mais maintenant, à cette heure où le sommeil le guettait, prêt à l’envahir, la tendance fut inversé et ses pensées furent détourner vers ce qui était arriver le midi. Lors de la remise du courrier quotidienne, il avait eu un recommandé qui n’était pas pour lui mais pour Laura, et n’avait pas vraiment réagi sur le moment, mais maintenant il s’interrogeait. Pourquoi lui avait t’on donné ce document au lieu de le conserver pour le remettre à Laura plus tard ? Il prit le recommandé et lut ce qu’il y avait écris. Sa stupeur grandit en découvrant que Laura était sensée aller chercher une lettre. Pourquoi un recommandé pour une simple lettre ? Il lut plus avant et comprit pourquoi, mais sa stupeur n’en fut que plus grande. En effet la lettre provenait d’Australie, ce qui expliquait le recommandé, toute les lettres venant de là-bas étant forcement controlée.
<(Je m’explique) L’Australie est le seul pays non gouverné par Xana. Celui-ci jugeant inutile de traverser l’océan pour conquérir ce territoire dont il se fichait eperdument, contrairement à l’Amérique par exemple. Du coup l’Australie est devenu le refuge de tout les opposants au régime. Néammoins les australiens ne souhaitaient pas la guerre et restaient calme, aussi quiquonque s’exile là-bas doit malgré tout ce tenir à carreaux, sous peine de se faire ejecter ilico presto. Néanmoins Xana est méfiant et tout ce qui rentre et sort d’australie est controlé. (j’espère que j’ai suffisament bien expliquer)>
Il s’interrogea sur qui Laura pouvait bien connaitre habitant en Australie. Un mystère de plus, songea-t’il. Il s’interrogea jusqu’à tard dans la soirée, mais finalement finit par s’endormir. Son inpitoyable réveil le réveillat à 7 heures, alors qu’il avait l’impression de n’avoir dormi qu’une minute. La journée passa vite mais à cause de sa nuit pertubée, il s’endormit tôt et ne put voir Laura qui rentra tard. Le lendemain sa première pensée fut pour Laura : cela faisait deux jours qu’il ne l’avait pas vu et s’inquiétait de son état. Il ne la vit pas à la cantine et arriva en cour avant elle. Quand il l’a vit rentrer, il vit immédiatement que quelque chose clochait, son regard était éteint, et il fut peiné mais guerre surpris quand, après lui avoir jeté un rapide coup d’oeil, elle alla s’assoir à l’autre bout de la classe. L’heure passa et Marc sortit le plus vite possible, voulant coincer Laura à la sortie. Malheuresement elle lui filla entre les doigts. Ce fut ainsi toute la journée, si bien que Marc renonça et alla l’attendre directement dans sa chambre. Il la vit arriver de loin, pas elle, qui avait l’air d’un zombie plus qu’autre chose. Quand elle l’aperçut, elle tenta de faire demi-tour mais il l’attrapa par le bras, l’obligeant à le regarder. Il vit que ses yeux ne brillaient plus comme avant, ils étaient ternes, sans vie. Il maudit intérieurement Xana.
L : Marc, s’il-te-plait, laisse moi tranquille.
M (en soupirant) : Comme tu veut, mais je dois quand même te donner ça.
Il lui tendit le recommandé, elle le prit sans vraiment le voir et rentra dans sa chambre. Marc s’en alla, ne voulant faire empirer les choses, si s’était possible.
Laura s’était allongée sur son lit, des larmes refusant de couler aux coins de ses yeux. Elle regarda ce que lui avait donné Marc et... fit un bond de deux mètres qui la fit tombé de son lit. La lettre, pensa t’elle immédiatement. Elle en était sûre, et puis, elle ne connaissait personne en Australie ! Elle s’endormit, le coeur battant d’excitation, résolu d’aller chercher cette fameuse lettre sans tarder le lendemain. Elle se réveilla tard le lendemain, mais cela ne posait pas de problème, étant un samedi. Elle se lava et s’habilla en quatrième vitesse, et, après reflexion, décida de prendre des sous pour petit-déjeuner en chemin, étant donné qu’elle voulait absolument éviter la cantine. A la poste elle remarqua que ceux qui avaient controlés la lettre n’avait même pas prit la peine de la refermer correctement. Néanmoins elle attendit d’être de retour dans sa chambre pour la lire à son tour. Elle fut stupéfaite car la lettre était absolument incompréhensible. Ce n’était pas du français, de l’anglais, de l’espagnol... ni même aucune langue existente, pensa-t’elle. Et puis elle se rapella le papier du proviseur, et ce dit que, peut-être... Elle fouilla dans ses affaires et fini par le retrouver, elle le déplia et un sourire passa sur son visage. Evidemment, l’étrange langue de la lettre était un code, et elle pensait bien en tenir la solution entre ses mains, en effet voilà ce qui avait été griffonnait sur le papier :
A = Z
B = H
C = G
D = C
E = F
F = E
G = B
H = I
I = L
J = K
K = J
L = O
M = Q
N = P
O = N
P = M
Q = D
R = U
S = T
T = R
U = S
V = W
W = V
X = Y
Y = X
Z = A
Elle regarda l’horloge, 11 : 30 indiquait-elle. Elle hésita mais finalement elle décida de décripter la lettre avant de manger. Seulement, cela lui prit beaucoup plus de temps qu’elle n’avait prévu, la lettre étant très longue. L’horloge indiquait 14 : 00 lorsqu’elle finit. trop tard pour aller au self. Avec un soupir elle décida de se passer de dejeuner. Aussi prit-elle la lettre décryptée et commença à la lire. Une stupéfaction de plus en plus grande pouvait se lire sur son visage au fur et à mesure qu’elle avançait dans sa lecture. Quand elle eut finit de lire, elle resta plusieurs minutes sans bouger, presque sans respirer, le temps de digérer ce qu’elle venait de lire. Elle se mit ensuite à rédiger sa réponse, disant quelle accepter avec plaisir, ne comptant de toute façon pas rester les bras croisé. Mais disant aussi le fond de sa pensée quand à leur silence. Elle finit d’écrire et de coder (bien sûr!) à 16 : 00, toujours d’après l’horloge, sa réponse et sortit pour la poster. La journée avait passer très vite, et Laura était surprise et en même temps heureuse que Marc ne ce soit pas montrer. Elle en conclut qu’il avait compris qu’elle avait besoin d’être seule. Son coeur se serra quand elle pensa à ce qu’elle allait faire, mais sa décision était prise. C’était même la seule chose dont elle était sûre. Car elle n’était pas certaine de pouvoir respecter les engagements qu’elle prenait en postant cette lettre. Au fil de ses pensées elle fut surprise de se retrouver tout à coup devant la poste. Elle avait marcher sans s’en rendre compte, et sans qu’elle sache pourquoi cela lui fit froid dans le dos. Elle posta sa lettre et rentra rapidement au lycée. Le trajet n’avait pas durer longtemps et elle se dit que 16 : 30 (d’après sa montre cette fois... mais en faite, on s’en fiche de ça!), se n’était pas trop tard pour rendre une petite visite au proviseur. Passage obligée devant sa secrétaire, où Laura eut un peu de mal à expliquer pourquoi elle voulait voir le proviseur, mais heureusement celui sortit de son bureau. Quand il vit Laura il poussa un soupir, ce que Laura jugea très mal placé.
P : Venez !
Elle ne se fit pas prier. Une fois installés il la regarda :
-Vous l’avez reçu n’est-ce pas ? demanda-t’il.
L : Oui.
P : Vous avez repondu ?
L : Oui.
P : Pourquoi êtes vous la alors ?
L : J’aurais besoin de précision.
P : De quel genre ?
L : Vous aussi vous étiez au courant ?
P : Oui.
Son visage était triste. Ce qui surprit un peu Laura.
L : Donc si je comprends bien vous étiez tous au courant, mais il n’était pas utile de me le dire avant, c’est ça ? S’énerva-t’elle.
P : Oui, ils pensaient que vous pouviez tenter des choses stupides.
L : Comme quoi ?
P : Vous enfuir... ou plutôt essayer.
L : Vous êtes pas le premier à me dire ça !
Le proviseur leva un sourcil.
L : Je me suis douté de quelque chose, je ne suis pas idiote vous savez ! si Marine n’avait pas fait une bourde... ajouta-t’elle à mi-voix.
P : Comment ça ?
L : Ben, elle m’a dit, en passant, que la sélection était truquée mais quand elle s’est rendu compte de ce qu’elle avait dit, elle a refusé de m’en dire plus.
P : Et...
L : Une minute !
P : Qui a-t’il ?
L : J’ai déjà vu votre visage quelque part !
P : Hein ?
Il était sincérement abasourdis.
L : Oui. Oh ! Où est-il ? se demanda-t’elle en foullant dans ces poche. Ah! Le voilà !
Elle sortit un morceau de papier de sa poche, en fait un vieil article illustré. Ce fut d’ailleur la photo qu’elle étudia attentivement, passant d’un des visage à celui de proviseur. Qui se demandait d’ailleurs à quoi elle jouait. Enfin elle demanda :
L : Vous avez un lien de parenté avec Jérémie Belpois non ? Demanda-t’elle en posant l’article sur la table.
Le proviseur fut abasourdis. Il regarda l’article avec stupéfaction.
P : Où avez-vous eu ça ?
L : J’ai cherché tout ce que j’ai pu pour convaincre mes parents de ne pas m’envoyer ici, et je suis tombé sur cette article. Mais vous n’avez pas répondu à ma question !
P : Hein ?
Laura arracha le principal à sa contemplation de l’article.
P : Eh bien oui, c’est mon oncle.
Laura baissa la voix.
L : Alors pourquoi est-ce à moi qu’on a demandé de découvrir ce qui leur était arrivés et pas à vous ?
P : On me l’a demandé bien sûr ! Mais j’ai échoué, cela fait cinq ans que je n’ai rien trouvé !
L : D’ailleurs pourquoi cela à l’air si important de savoir ce qui s’est passé pour eux il y a 51 ans.
Le proviseur baissa encore d’un ton ce qui obligea Laura à tendre l’oreille pour pouvoir entendre.
P : Leur disparition c’est produite le jour même où xana a envahis le monde, et tout laisse à penser que ça n’a rien d’une coïncidence ! aussi pensent-ils que s’ils ont disparut, c’est qu’ils savaient quelques chose, et découvrir ce qui c’est passé pourra peut-être nous aidez à savoir quoi.
Un long silence s’installa. Ce fut Laura qui le rompît en voyant l’heure qu’il était : 17 : 30. Le temps passe trop vite pensa-t’elle.
L : Bon, eh bien, je ferais de mon mieux !
Elle sortit, pensive. En revenant vers sa chambre elle percuta... Marc. Oh non ! le destin s’acharne! ragea-t"elle.
M : Ca va ?
L : Oui.
Il l’aida à se relever.
L : D’ailleurs je voulais te parler.
M : Ah ?
Le ton de sa voix montrait qu’il se doutait de ce qu’elle allait dire. Laura sentait qu’elle n’y arrivait pas.
L : Je... je...
Non elle n’y arrivait pas.
M : ... tu veut me quitter c’est ça ?
Laura croisa son regard, de la tristesse mais pas la moins trace de surprise. Il faut dire que vu le comportement de Laura, Marc s’en était douté.
L : Oui.
Elle baissa les yeux, trop tard cependant, il eut le temps de voir qu’elle ne faisait que semblant, et le ton de sa voix n’était de toute façon guère convaincu.
M : A cause de lui ?
Laura comprit de qui il parlait mais ne savait pas quoi lui dire.
L : Eh bien, oui, mais ce n’est pas la seule raison.
M : ah bon ?
Il paraissait véritablement surprit. M**** pensa-t’elle, elle ne savait donc pas se taire ?
L : Non mais je... je dois y aller.
Elle s’en alla très vite, se maudissant. Marc fut désarsonné par cette réaction, et s’interrogea sur le pourquoi du comment. Avec un soupir, il décida d’aller se promener un peu en forêt, histoire de se changer les idées...

3 mois plus tard :

Vendredi midi au lycée. Laura mangeait avec des amis, même si elle était là et pas là en même temps. Depuis trois mois, quiconque d’extérieur à l’attablissement l’aurait sans doute prise pour un zombie, mais ses camarades s’étaient eux habitué. Mais même si elle était totalement apathique à l’extérieur, son cerveau était lui en ébullition constante. Laura prenait sa mission très à coeur, et réflechissait constament pour tenter de trouver une signification à ce qu’elle trouvait, ainsi qu’un rapport avec la disparition des cinqs adolescents. Comme tout les jours depuis trois mois, elle mangeait sans préter attention à quoi, sans plus préter attention à ce qui l’entourait d’ailleurs. Mais le surveillant distribuait le courrier, et tendit une lettre à Laura, qui portait le sigle d’un la boratoire d’analyse du coin. Ce qui ramena très brutalement Laura à la réalité. Elle prit la lettre, mais comme elle hésitait à l’ouvrir ses amis tentèrent de regarder l’expéditeur. Ils le virent et le silence tomba sur la table, tous ayant comprit l’objet de la lettre. Ce silence fut remarqué, et ce fut bientôt tout le self qui fut silencieux, tous attendant que Laura ouvre sa lettre. Ce qu’elle fit d’une main tremblante, sachant d’avance la réponse, qui était quasi-inévitable, ce qui était en fait une bonne chose car Laura ne devrait pas... comment dire ? recommencer. Elle frissonna à cette pensée. Le bruit qu’elle fit en l’ouvrant résonna comme un coup de tonnerre dans la cantine silencieuse. La seule personne qui devait être aussi nerveuse que Laura était assise trois table plus loin, et s’appellait Marc. Ce fut dans un silence religieux que Laura lut les résultats. Quand elle eu finit elle posa la lettre sur la table et se prit la tête entre les mains pour digérer le résultat. Ses amis se penchèrent vers la lettre et lurent le résultat sans apel : enceinte. Ils se regardèrent, un regard éloquent qui fit s’épaissir le silence encore davantage, du moins si c’était possible. Et la sonnerie stridente vient leur vrillaient les tympans dans la surprise générale.

3 mois plus tard :

La grossese de Laura était désormais visible pour tous, mais cela n’empéchait pas Laura de poursuivre ses recherches, le plus discrétement possible. Elle était plus que jamais déterminée à réussir. Elle avait d’ailleurs déniché une piste sérieuse, mais pas de la façon dont elle l’aurait cru. Elle avait en effet remarqué l’étrange comportement de Odile quand elle passait à proximité de l’usine déssafecté du voisinage. Cela l’avait intrigué, d’autant plus que l’usine semblait vieille d’au moins un siècle, et qu’on avait pas chercher à la remplacer. Elle avait refait un tour du côté de la puce et avait découvert le petit système qu’elle avait négligée lors de sa première inspection, mais qu’elle considéra sous un nouveau jour. Elle profita des cours d’informatique pour l’analyser, le plus discrétement possible bien sur. Quand elle découvrit sa fonction, elle se dit qu’une petite visite à l’usine s’imposait. Le samedi 13 avril 2059, elle décida de passer à l’action. Elle savait qu’elle s’aventurer en terre inconnue, il lui faudrait donc être extrémement vigilante. Elle avait voulu y aller seule, mais Odile insista tant qu’elle fut forcer de la prendre, ce demandant néammoins d’où venait cet insistance chez son chat. Qu’importe ! C’était trop important pour qu’elle s’arrête à de si petit détails. Elle mit donc son plan à exécution et sortit de kadic le plus naturellement du monde, comme si elle allait faire les boutiques, ou tout simplement se balader en ville...

Comme tout les samedis depuis déjà plus de six mois, Marc alla se promener dans la forêt. Cela l’aidait à mettre de l’ordre dans ses idées, et à se vider un peu la tête. Ce jour-là il s’aventura dans une partie de la forêt qui lui était totalement inconnu, au bout d’un moment il arriva au abords d’une maison en ruine, qui lui parut assez vieille. En s’approchant il découvrit une plaque qui devait sans doute jadis porter le nom de la maison, mais à présent l’inscription était à moitié effacé, tout ce qu’il pouvait lire était : E**it*ge. N’ayant que ça à faire et poussé par une curiosité naturelle, il décida de l’explorer...

Laura parvînt à l’usine sans encombre, mais eu quelque difficulté à descendre étant donné que l’escalier était totalement détruit. Elle n’eut d’autre choix que de s’accrocher à un des câbles qui pendaient là, en priant pour qu’ils soient solides. Et c’est non sans mal qu’elle parvînt à l’étage inférieur. Odile elle se contenta de sauter de l’étage au-dessus, et comme les chats retombent toujours sur leurs pattes elle atterit au pieds de sa maîtressesans mal. Devant elles se tenaient un monte-charge. Après un instant d’hésitation, elle décida de l’appeler. Dans un grand bruit de ferailles il arriva et Laura eut quelques hésitation à monter, contrairement à Odile qui y entra d’un bond, ce qui décida Laura. Après tout, les chats ont un meilleur instinct que nous pour ça. L’ascenceur s’ébranla et commença sa descente. Laura pensa qu’elle aurait de la chance s’y personne n’entendait le vacarme qu’il produisait. Quand il s’arreta elle se retrouva dans une assez grande pièce, au centre duquel une imposante unité centrale se trouver, bien que moins grande que celle du Q.G. de Xana. Le tout semblait inactif. Elle se dit qu’elle tenait sans aucun doute quelque chose, qui n’expliquerait peut-être pas la disparition du club des 5, mais qui avait sans nul doute un rapport avec Xana. Elle se decida à le rallumer, cherchant le moyen de le faire. Enfin, elle trouva une manette qu’elle abaissa. Le son et la lumière qui se déclenchèrent lui parurent satisfaisant. Elle reprit le monte-charge qui la conduisit un étage plus haut. En découvrant les scanners elle resta stupéfaite, elle les regarda sous tout les angles, puis rentra dans l’un d’eux pour voir comment était fait l’intérieur. Sauf que les portes se refermèrent sur elle, comme ça, sans prévenir. Elle commençait à paniquer. Odile, elle, était très calme, elle sauta à son tour dans un des scanner, comme si elle l’avait déjà fait des millions de fois, et les portes se refermèrent sur elle à son tour.

Marc avait explorer la vieille demeure, mais n’avait rien trouvé d’intéressant, sauf un passage vers les égouts, ce qui lui parut quelque peu étrange. Il décida de voir où il menait, et, après quelques minutes il fut bloqué par une grille. A côté une échelle menait sur l’extérieur, il la gravit et se retrouva face à l’usine. Il décida d’y entrer. Il découvrit bien vite l’escalier détruit et les cordes qui pendaient, mais, prit de vertige, il ne put se résoudre à les utiliser. Il décida de chercher un autre moyen de descendre...

Laura, elle cherchait un moyen de sortir, mais ses efforts rester vain. Puis elle senti un courant d’air, et il y eu un flash de lumière aveuglante... Elle senti qu’elle tombait, et fut durement réceptionner sur ce qui était visiblement un sol. Quand elle rouvrit les yeux elle vit qu’elle avait atteri... Dans son rêve ? Elle se trouvait en effet das le même désert que son rêve. En passant les mains dans son dos elle découvrit qu’elle avait deux ailes. Comme dans son rêve. Un bruit attira son attention, elle se retourna et vit qu’Odile avait atteri quelques mètres derrière d’elle. En deux temps trois bondissements, Odile se retrouva à côté de Laura. Celle-ci se demandait si elle avait tout rêvé ou si c’était à l’usine qu’elle s’était endormi. Elle prit néanmoins la décision de marcher droit devant elle, elle finirait forcément par arriver quelque part. Sauf que cette fois ce n’était pas un rêve.
Au même instant dans différentes tours de la montagne, la forêt ou la banquise, six personnes se réveillaient, en ce demandant toutes la même chose : Quesque je fais là ?












épisode 101 : Confrontation

Le premier reflexe de ces six personnes, sauf d’une, fut de sortir de la tour, histoire de voir s’il y avait quelqu’un alentour. Et comme il n’y avait personne, ils décidèrent tous d’explorer les environs. Tous sauf un, qui en était encore à ce demander ce qu’il pouvait bien faire sur lyoko, lui qui s’était promis, après la seule et unique fois où il y était allé, de ne plus jamais y retourner. Ce fut donc bien plus tard que les autres que Jérémie sortit à son tour de sa tour pour explorer les lieux. Mais les autres s’était déjà retrouvés : yumi et aelita sur la banquise, ulrich et william sur la montagne (et autant dire que la confiance régnait entre ces deux là) et odd se trouvait dans la forêt, ainsi que jérémie, mais en raison du retard de Jérémie n’était pas encore ensemble. D’un commun accord, les deux autres paires décidérent de changer de territoire, et ce retrouvèrent dans le désert, ce qui rassura tout le monde, cependant que odd et jérémie (je ne raconterais pas la stupeur du premier) s’était enfin trouvés et changés à leur tour de territoire. Ils se retrouvèrent donc tous sur le territoire du désert, mais aucun n’avait de réponse à la question que tous se posaient : que diable donc c’était-il passé ?

Cependant, sur le cinquième territoire, il y avait aussi du mouvement. Tout les monstres étaient en effet réunis là-bas, et, de même que les lyoko-guerriers, le rallumage du supercalculateur les réveillaient d’un long sommeil... Qui n’avait pourtant rien changé, en effet une fois tout les monstres réveillaient et le choc passé, les deux clans se reformèrent aussitôt : mantas, krabes, rampants d’un côté, kancrelats, mégatanks, tarentules et frolions (j’ai oublié personne ?) de l’autre. Et les choses reprirent exactement là où elles en étaient restées, en effet, a contrario des lyoko-guerriers, les monstres n’avaient absolument pas perdus la mémoire. Et les affrontements reprirent. Un monstre, un seul, échappait à tout cela, regardant les deux clan s’affrontés avec désolation, la méduse. De tout lyoko, elle était la seule que n’avait pas été affecté l’extection du supercalculateur. Et pour elle seule cela signifiait la fin d’une époque, et le début d’une nouvelle ère. Se détachant d’un spectacle auquel elle ne pouvait rien de toute façon, elle s’en alla en direction du désert, puisqu’il fallait qu’elle prouve à Laura que tout été bien réel.

Justement, parlons en de Laura. Celle-ci déambulait sur le désert, érant sans vraiment de but. Sauf qu’elle ne s’était pas aperçut qu’elle ne touchait plus terre, et que seule ses ailes l’empéchait de tomber. Quand elle s’en aperçut, elle manqua de peu la chute libre, mais se ressaisit à temps. Néammoins elle regagna la terre ferme (enfin façon de parler) le plus vite possible, où Odile l’attendait sagement. Prudemment, elle refit un essai, et s’envola de quelques centimètres au dessus du plateau. Elle n’avait jamais vraiment imaginée que ses ailes pouvaient vraiment lui permettre de voler, mais après tout, dans les rêves tout est permis non ? Sauf que c’était la réalité, mais ça Laura l’ignorait. Pour l’instant du moins. Reprenant son exploration du territoire, elle ne tarda pas à apercevoir un groupe de six jeunes gens qui semblaient en proie à une extrème agitation. Elle posa pied à terre, ignorant à qui elle avait affaire elle préférée être prudente. Mais elle ne fit que quelques pas. En effet, la stupeur la cloua sur place lorsqu’elle reconnu les jeunes gens. Les six disparus. Sa mission devait vraiment l’obsédée pour qu’elle en rêve ! Sauf qu’encore une fois, elle se trompait... Soudain les six l’aperçurent, et la contemplèrent avec étonnement. Elle se décida donc à avancer...

Les lyoko-guerriers étaient en train de se demander s’il ne ferait pas mieux de se dévirtualiser quand ils aperçurent non loin d’eux une jeune fille qui les regardaient avec stupeur, elle avait des cheveux noisettes dans lesquels des fleurs était acrochés, des yeux vert pomme agrandis par la stupeur, et avait l’apparence d’une fée, de ses vétements aux deux ailes violettes qui étaient visibles derrière son dos. Il la regardèrent avec étonnement, ce demandant qui elle était, et surtout ce qu’elle faisait sur Lyoko. Au bout d’un petit moment elle s’approcha d’eux timidement. Elle maintient cependant une certaine distance entre elle et eux, et ce fut timidement qu’elle s’exprima :
L : Heu... Bonjour !
Ulrich : Qui est tu ?
Elle ne sembla pas s’émouvoir de ce manque de politesse, elle s’y était attendu.
L : Je m’appelle Laura, et vous ?
Elle paraissait sceptique.
U : Ulrich.
Ses yeux s’aggrandirent à nouveau de stupeur, et elle bégeya :
L : Ul... Ulrich Ste... Stern ?
U : Heu... Il échangea un regard surpris avec les autres. Oui !
Laura se tourna vers Yumi :
L : Yumi Ishiyama ?
De surprise, celle-ci se contenta de hocher la tête.
Laura se tourna tour à tour vers les autres :
L : Odd Della Robia ? Jérémie Belpois ? William Dunbar ? Aelita Stones ?
Ils répondirent tous par l’affirmative, à peine rassurés par le fait qu’elle ne connaissait visiblement pas le vrai nom d’Aelita. Laura était sous le choc, mais elle se ressaisit en se rappelant qu’elle rêvait.
Odd : Et c’est quoi ton nom à toi ?
L : Lewis.
O : Ce nom me dit quelques chose.
Il leur rappelait quelque chose à tous. Malheuresement leurs souvenirs était dissimullés derrière un grand mur blanc, et ce simple nom n’était pas suffisant pour qu’il s’écroule.
L : Heu... Vous allez bien ?
Y : C’est juste qu’on ne se rapel de rien avant qu’on ne se réveille !
J : C’est toi qui a rallumé le supercalculateur ?
C’était en effet une des dernières choses dont ils se rappeler, ils avaient vainquus xana et éteint le supercalculateur, un an s’était écoulés et après... Il y avait se satané mur blanc qui obstruer leurs souvenir. Ils se souvinrent soudain d’où ils avaient entendu son nom. Les deux nouveaux, qui étaient arrivés un mois avant leur dernier souvenir, s’appelaient George Lewis et Léona Roy. D’ailleurs en y repensant Laura ressemblait fort à cette dernière, mais ça devait être une coincidence.
Soudain, Odile se manifesta, faisant sursauter les lyoko-guerriers qui ne l’avait pas remarquée. Laura profita du fait qu’ils aient repris leurs esprits pour répondre :
L : Le supercalculateur ?
J : Pour être ici tu est forcément passer par les scanners, donc tu as dû rallumer le supercalculateurs !
L : D’accord, (elle réfléchit quelque instant) alors dans ce cas oui, je l’est rallumé !
Soudain, elle les vit se figés, fixant quelque chose qui se trouvait dans son dos. Elle se retourna et sourit en voyant qui approchait. Ce rêve commencait à lui paraitre étrange, mais désormais elle était totalement rassurés. La nouvelle arrivante s’arreta à une distance plus grande encore que celle qui séparait laura des autres.
L : Médusa, déclara Laura, sereine.
M : Bonjour Laura.
Les lyoko-guerriers sursautèrent, ils n’avaient en effet jamais penser que la méduse pouvait parler.
A : Depuis quand les monstres de xana parlent-ils ? questionna Aelita, stupéfaite.
Laura la regarda, incrédule,sans comprendre ce que venait de dire Aelita.
L : Quoi ?
Ignorant son intervention, Médusa leur répondit (oui je sais je me suis pas fouler pour lui trouvé un nom) :
M : Depuis toujours mais on avait ordre de se taire devant vous !
Voyant que visiblement on l’ignorait, Laura répéta plus fort :
L : QUOI ?
Médusa soupira.
M : Laura écoute-moi bien. Tu n’est pas en train de rêver. Tout ce qui se passe ici est réel.
Laura resta quelques secondes sous le choc. Les lyoko-guerriers ne conprenait pas ce qui se passait.
L : Que.. QUOI ? Mais enfin c’est impossible ! et puis même si c’était vrai, ils ne pourraient pas être aussi jeunes bon sang !
M : Calme-toi Laura ! Vous avez beaucoup à apprendre les uns les autres. Et puis, mieux vaudrait pour tout le monde y aller doucement dans les révélations, sutout dans ton état.
L : Mais...
M : Je crois qu’il faudrait retourner sur terre pour mieux discuter de tout ça !
Cela ramena les lyoko-gueriers à la réalité : ils en était resté à "ils ne pourraient pas être aussi jeunes" et s’interrogeait sur le sens de cette phrase. Néammoins ce que venait de dire Médusa les interpella.
Y : Pourquoi donc ?
M : Pour qu’il soit plus simple de vous prouver qu’on ne ment pas !...
Les lyoko-guerriers, furent surpris par le "on" qu’elle avait employée, Laura elle-même en fut surprise.
M : ... Et puis Laura dois vous montrer quelque chose !
Laura la regarda, sans comprendre.
M : Quelque chose qu’ils verront dés que tu sortiras du scanner...
Laura frisonna.
L : Je ne sais certes rien pour l’instant, mais je crois que j’ai suffisament compris de choses pour deviner qu’ils vont me détester s’ils le savent !
M : Ils auront plus lourd à digérer crois-moi !
L : Au fait, si je ne rêve pas, comment peut-tu me connaître ?
M : Parce que c’est à cause -ou grâce si tu préfére- de moi que tu as fait ces rêves. Mais j’ai du faire en sorte que tu ne te rapelle pas de ce que tu pouvais apprendre, saurait été trop tôt !
L : Et maintenant ? Ca ne l’ait plus ?
M : Tu ne pourras plus oublier, donc il est grand temps oui !
Elles avaient oublié les lyoko-guerriers, jusqu’à ce qu’ils se manifestent.
U : Hem ! Est-ce qu’on porrait avoir des explications sur ce qui se passe ?
M : Je vous l’ai dit, il vaut mieux revenir sur terre d’abord !
L : Mais... Euh... Comment on fait ?
M : Je m’en occupe ! déclara-t’elle d’une voix qui se voulait rassurante.
Les lyoko-guerriers se regardèrent sans comprendre. Mais avant d’avoir eu le temps de s’interrogeais Yumi, Ulrich et Jérémie furent dévirtualisés, sous les yeux ébahis des autres.
O (à Médusa) : c’est toi qui a fait ça ?
Médusa se contenta de hocher la tête, enfin, ce qui lui servait de tête. Avant de pouvoir dire autre chose Odd, William et Aelita furent dévirtualisés à leur tour. Laura les avaient regardés sans dire un mot, stupéfaite qu’elle était. Médusa se tourna vers elle.
M : C’est ton tour. Tu est préte ?
L : Mais, et toi ?
M : Je te suivrais.
Laura et Odile se dévirtualisèrent. Médusa resta là à réflechir, ce que elle allait devoir aprendre à Laura risqait de modifier considérablement sa vision du monde, et encore ça c’était au mieux. Au pire, cela la briserait pour toujours... Intérieurement elle maudit Xana, pour tout le mal qu’il avait fait, à tout et à tout le monde. Elle songeat qu’elle avait promis à Laura de la suivre, elle devait respecter cette promesse..

Dans la salles des scanners, les lyoko-guerriers sortirent des scanners un à un. Ils n’avaient en rien changés, ils avaient toujours seize ans, enfin, dix-sept pour Yumi. Puis quand Laura sortit du scaner, ébétée, un détail sauta à leurs yeux, et Odd sauta sur l’occasion.
O : Tu étais plus mince que ça sur Lyoko dis donc !
Laura le fusilla du regard, tendit que les autres se contentait de soupirer.
Y : Excuse-le, il est toujours comme ça ! Mais, n’empêche, tu est...
L : ... Enceinte, oui.
A : Et pourquoi il fallait que tu nous le montre ?
L : Parce que...
Elle s’interompis. Maintenant qu’elle avait retrouvée à peu près tout ses esprits elle se rendait compte que quelque chose clochait... Les six personnes présentes devant elle avaient entre 16 et 17 ans ! Ce qui était totalement impossible, étant donné que... Après reflextion, Xana aussi n’avait pas vieillit, ce pouvait-il que...
O : Qui a t-il ?
L : C’est que, enfin, vous ne pouvez pas, c’est impossible...
J : Et en clair ?
L : Vous ne devriez pas...
Elle fut interrompus par un scanner qui se mit en activité. Tout le monde se demandait qui ou quoi allait en sortir. Aussi fusse un choc pour Laura et un coup de marteau dans le mur qui obstruer la mémoire des lyoko-guerriers. En effet...
L : Grand-mère ?
La femme qui sortit du scanner ressemblait en effet trait pour trait à Léona Lewis, et d’ailleurs les lyoko-guerriers purent constater que cette fois c’était la même fille que dans leur souvenir, sauf que pour le coup, elle paraissait trop vieille ! Elle semblait avoir 26/27 ans, mais son expression la vieillissait d’au moins 10 ans. Mais ce n’était pas suffisant pour l’appeler "grand-mère" tout de même !
La jeune femme sortit du scanner et regarda Laura.
M : Non je ne suis pas ta grand-mère, j’ai juste pris son apparence pour pouvoir vous rejoindre ! Enfin, il y a aussi une autre raison...
Ils reconnurent tous la voix de Médusa.
L : Laquelle ?
M : Plus tard, quand tout sera clair.
J : On sera peut-être mieux ailleurs non ?
A : Oui mais où ?
M : Un étage plus haut !
J : Au labo ?
M : Avoir des preuves sous la main sera plus simple !
Ils se dirigèrent donc vers le monte-charge pour... ben pour monter évidemment !

Pendant ce temps Marc avait enfin réussi à surmonter son vertige et avait miraculesement réussi à rejoindre la salle cathédrale. Il enprumta le monte-charge et se retrouva dans le labo, quelques secondes à peine avant l’arrivée des autres... Aussi eut-il la peur de sa vie quand le monte-charge s’ouvrit, étant donné qu’il ne pensait pas qu’il y aurait quelqu’un d’autre. Il sortit du monte-charge huit personnes, dont une qu’il connaissait bien...
Marc : Laura ?
L : Marc ? répondit-elle, stupéfaite.
Ma,L : Quesque tu fait ici ?
Ils avaient posés la question en même temps, mais n’urent pas le temps d’y répondre.
U : Vous vous connaisaient ?
Ma: Qui êtes-vous ?
U : Et vous ?
Ma: Marc. Marc Martin.
U : Ulrich Stern.
Les autres se présentèrent tour à tour. Marc ne fut pas aussi surpris que Laura, vu qu’il ne les connaissaient pas, et il n’y eut que pour Yumi qu’il écarquilla les yeux. Sauf qu’on ce fut le tour de Médusa, là, il resta bouche bée :
M : Moi je m’appelle Médusa.
Ma : Que... Quesque ?
Il venait de remarquer la stupéfiante ressenblance entre elle et Laura.
M : Ce n’est qu’une apparence, je n’ai rien à voir avec Laura ! déclara-t’elle, comprenant le malaise de marc.
L : Au fait, quesque tu fait ici ? répéta Laura.
Ma : J’explorais une vieille baraque abandonnée, et j’ai trouvé un passage qui m’a mené jusqu’ici.
Les lyoko-guerriers se regardèrent.
A : Tu parle de l’Ermitage ?
Ma : Heu, je suppose oui. Et vous vous faites quoi là ?
L : J’essayais de savoir pourquoi "il" (elle avait dit ça en jetant un regard sombre à Marc qui comprit instantanement de qui elle parlait) voulait à tout pris que je n’entre pas ici ! Et je crois que j’ai compris...
Elle jeta un coup d’oeil au sept personnes qui l’accompagner.
O : Qui est "il" ?
Médusa répondit plus vite que Laura.
M : Pas maintenant ! Vous le serez bien assez tôt...
U : Et on fait quoi pour lui ? demanda-t’il en parlant de Marc.
L : Qu’il reste, il risque juste de réagir encore plus mal que moi...
Marc leva un sourcil interrogateur. Laura s’approcha de lui et lui passa un papier sortit de sa poche. Il l’étudia avec attention puis regarda les lyoko-guerriers avec stupeur. Enfin, sa bouche souvrit toute grande :
Ma : C’est pas po, possible !
L : La preuve que si ! sourit Laura.
M : Ce n’est pas pour vous déranger, mais je crois qu’il est temps de passer à la phase explicative !
L : Oui, tu as raison, soupira-t’elle.
Soudain l’esprit tordu de Odd fit un lien avec certaine chose qu’il avait vu et entendu depuis son réveil. Ses yeux firent la navette entre Marc et Laura, puis descendirent sur le ventre de cette dernière, ce qui n’échappa à personne, et surtout pas au deux concerné qui s’empourpèrent aussitôt :
L : Non ce n’est pas ce que tu crois ! Marc et moi on est pas ensemble !
Ma : Tu veut dire plus... murmura-t’il, assez fort cependant pour que tous puisse l’entendre.
U : Je vois. Tu l’as quitté parce que tu supportais pas qu’elle soit tombé enceinte de quelqu’un d’autre, c’est ça ?
L : Non ! C’est moi qui l’ai quitté !
O : Alors la, je suis paumé ! Pourquoi ?
Ma : Parce qu’elle n’a visiblement pas compris que je me fichais comme d’une guigne qu’elle soit enceinte de lui, étant donné que je sais, non, que tout le monde sait qu’elle ne l’a jamais voulu !
A,J,U,Y,O,W : ???????
L : C’est vrai, dit Laura, sarcastique, Qui aurait pensé que la petite fille de quatre des plus importants résistants soit choisi ?
Y : Est-ce qu’il serait possible d’avoir une explication ?
Avant que quiquonque pu répondre Médusa pris la parole :
M : Vous allez en avoir une, mais c’est d’abbord à vous de raconter votre histoire !
A : Et pourquoi donc ?
M : Parce qu’il faut un minimum de logique, et que l’ordre cronologique me parait le plus censé !
U : Comment ça, cronolique ?
M : Encore une fois, plus tard. Ah, et, au fait, Marc et Laura, ayaient la gentillesse de ne pas les interrompre, vous pourrez vous exclamer plus tard !
Les deux intéréssés se regardèrent sans comprendre.
M : Et maintenant, dit-elle au lyoko-guerriers, racontez-nous votre histoire...













Episode 102 : Révélations

Et donc les lyokoguerriers se mirent à raconter toute leur histoire. Au fur et à mesure de l’histoire on eut l’impression que Laura et Marc allaient interromprent le récit à de nombreuses reprises, mais ils s’en abstinrent, et se contentèrent de laisser leur visage -surtout Laura- se décomposer de plus en plus. Enfin, les lyokoguerriers arrivèrent à la pseudo-mort de Xana, et conclurent par le fait qu’ils savaient qu’après Xana était réaparus, mais qu’ils ne savaient plus dans quels circonstances, leur mémoire leur faisant toujours défaut. Laura était pâle comme la mort, et ne cessait de jeter des coup d’oeil aux lyokoguerriers, puis à Marc, puis à son ventre, en répétant inlassablement C’est pas possible ! Ca ne peut pas être possible !". Marc était quand à lui ahuris, et se contentait de soutenir Laura. Les lyokoguerriers quand à eux attendaient que quelqu’un leur explique à son tour ce qu’il s’était passé. Laura se décida enfin à prendre la parole :
L : Vous êtes sûr que tout ce que vous avez dit est vrai ? bégueya-t’elle avec difficulté.
Les lyokoguerriers se regardèrent sans comprendre. Et vu qu’aucun d’eux ne se décidaient à répondre, ce fut Médusa qui s’en chargea.
M : Oui, Laura, ils n’ont dit que la vérité.
L : Mais enfin c’est impossible ! Ils ont dit que Xana était un programme, mais c’est faux ! C’est...
Ma : C’est un humain !
Marc avait finit la phrase que Laura, trop bouleversée, n’avait pas réusii à finir. Et sa déclaration sema la stupeur chez les lyokogurriers.
J : Pardon ?
Y : Nous l’avons combattu longtemps, alors on peut vous garantir qu’il n’est pas humain !
L : Et moi je peut vous garantir qu’il l’ait ! s’emporta Laura. Dans son ton était audible toute la peur, la colère et la confusion qu’elle ressentait, et elle senblait à deux doigts de craquer.
Marc tenta de calmer le jeu.
Ma : Mais ça pourrait expliquer pourquoi il n’a pas vieilli depuis tout ce temps...
U : Comment ça tout ce temps ?
Médusa avertit d’un regard que ce n’était pas le moment. En effet, la colère de Laura l’avait emporté sur tout le reste, du fait de ce que venait de dire Marc.
L : J’y aurait peut-être cru il y a peu, mais comment veut-tu que je pense cela possible aujourd’hui ?!? Hurla-t’elle, avant de s’enfuir en courant, les yeux baignés de larmes.
Les lyokoguerriers comprenaient de moins en moins ce qu’il se passait, ausssi Marc lança-t’il un regard interogatif à Médusa, qui lui répondit par un signe de tête, avant qu’elle ne s’élance à la poursuite de Laura. Il se tourna alors vers les autres :
Ma : Si elle réagit comme ça, c’est parce que c’est de lui qu’elle est enceinte, déclara-t’il.
Et, laissant les lyokoguerriers figés de stupeur, il s’élança à son tour à la poursuite de Laura. Elle ne fut pas bien difficile à rattraper d’ailleurs, de un elle n’était pas du tout endurante, de deux sa grossesse ne l’aidait pas du tout, et de trois elle avait du s’arrêter à cause des sanglots qui la secouait. Médusa n’osait pas trop s’approcher d’elle, ne sachant pas vraiment quoi faire. Quand Marc arriva, lui n’hésita pas longtemps et la dans ses bras, la consolant du mieux qu’il pouvait. Enfin, Laura sécha ses larmes, et s’échappant des bras de Marc, se releva et déclara :
L : Il me semble que nous aussi on a des choses à leurs apprendre non ?
Elle s’adressait à Médusa, qui se contenta d’hocher la tête. Laura se mit à marcher d’un pas décidé, voulant paraître forte, mais elle était encore trop éprouvé, et manqua de s’écrouler, mais son chevalier servant la rattrapa à temps (je suis d’humeur poétique aujourd’hui !^^). Elle rougit légérement, mais fut obligée de s’appuyer à lui pour pouvoir marcher correctement. Elle comprenait seulement maintenant l’ampleur de son erreur avec Marc, et elle se rendait compte qu’il l’aimait véritablement, sinon il se serrait sans doute déjà enfui en hurlant. Cette prise de conscience de sa part ne passa pas inaperçu, en tout cas pas aux yeux de Marc qui le lui fit comprendre en la serrant un peu plus contre lui, tandis qu’ils attendaient que Médusa les autorisent à rentrer car elle était chargée de préparer le terrain s’il y avait lieu. Laura leva de grands yeux surpris vers Marc, et quand elle comprit ils s’écarquillèrent d’autant plus (ses yeux bien sûr !). Enfin Médusa les appela. Quand ils rentrèrent le regard des lyokoguerriers se posèrent aussitôt sur Laura, et celle-ci trésaillit sous leurs regards glacials, et Marc gronda. Laura le regarda ébahis, les autres aussi d’ailleurs. Médusa se tenait un peu à l’écart, et se frottait la tête d’un air géné. Le silence dura de pesantes secondes, puis Aelita le brisa enfin :
A : Il me semble que vous aussi vous avez des choses à nous dire non ?
Ses mots eurent le même qu’effet d’un signal, et Marc porta Laura jusqu’au fauteil où elle s’assit, et Médusa reprit son rôle de médiateur.... Et chef d’orchestre.
M : Il me semble qu’avant tout il faut remplacer les choses dans leur contexte ! Marc, aurait-tu la gentillesse de leur dire la date d’aujourd’hui ?
Ma : Nous sommes le treize avril deux mille soixante.
Les lyokoguerriers écarquillèrent des yeux ronds comme des billes.
O : Si c’est une blague -et je m’y connais- elle n’est vraiment pas drôle !
L : Ca n’a rien d’une blague ! Cela va faire près de cinquante-deux ans que vous avez disparus !
Y : Mais on devrait être beaucoup plus vieux dans ce cas !
J : Apparemment, si c’est vrai, on est restés tout ce temps sur lyoko, ça a pu avoir des conséquences...
L : Et après tout, lui non plus n’a pas vieilli depuis tout ce temps...
U : "Lui" ?
M : Xana... marmonna-t’elle, la rancoeur audible dans sa voix, Bien ! Je dois malheureusement vous dire qu’ils n’ont pas menti !
A : Mais alors...
U : Ca veut dire que...
Y : La plupart des gens qu’on connaissait sont mort ou vieux !
Elle paraissait anéantie.
L : Je suis vraiment désolée croyais moi !
A : Et si on en revenait à ce qu’il s’est passé ces cinquante dernière années ?
Laura et Marc regardèrent Médusa, qui hocha la tête. Ce fut Laura qui prit la parole :
L : Je vais vous le dire comme je le sais, et ce ne sera pas la version complète, vu qu’une bonne partit à sans doute été supprimée des livres d’histoire... Mais il y a cinquante-deux ans, en pleine crise économique (nda : Je pouvais pas pas la mettre quand même !), est apparu quelqu’un, un jeune homme dont personne n’avait jamais entendu parler, et qui a réussi à sauver Wall Street. Et ce jeune homme, c’était Xana.
O : Ca ne lui ressemble pas du tout ça !
L : Je n’ai pas fini, il a réussi à redresser la situation, sauf qu’en même temps, il acquérait de plus en plus de pouvoir dans les entreprises, justement parce qu’il les sauvés de la faillite, si bien qu’au bout d’un moment, il a eu assez de puissance et s’est présenté aux élections présidentielles...
A : Là, on ne parle pas de la même personne ! Et les élections de quel pays d’abord ?
L : Des USA bien sûr ! Evidemment, il a gagné. Mais une fois au poste, se servant de son pouvoir sur des entreprises du monde entier, la dictature c’est imposée petit à petit...
U : Et combien de temps ça a prit ?
L : Il a fallu cinq ans seulement pour que tout ce que je vous ai raconté ce produise. Quand il a finis d’étendre sa dictature au monde entier -sauf en australie- il a déménagé et contre toute attente c’est installé en France, à Bordeaux.
Y : Pourquoi pas l’Australie ?
L : Parce que c’est un pays mine de rien assez désertique, et qu’il n’en avait pas besoin, il avait assez de pouvoir, et les australiens n’ont pas été assez fou pour protester contre ses agissements, comme ça il les laissaient tranquilles... Mais en même temps, dans le monde, la résistance est née, évidemment ce n’était pas le même genre de résistance qu’au deux guerres mondiales, et le but était de battre l’ennemi avec ses propres armes !
O : Quand est-elle... née ?
Marc prit un peu le relais.
Ma : Un an après la prise de pouvoir de Xana, et elle s’est éteinte quatre ans après sa naissance, il y a quarante-deux ans bientôt...
Laura renifla.
U : Qui a-t’il ?
L : Mes grands parents en faisaient partis, et en fait, ils étaient presque les chefs de la résistance !
O : Presque ?
L : Oui, le chef était quelqu’un d’autre... Mais quoi qu’il en soit, ils ont réussi à diminuer un peu la puissance de Xana pendant tout le temps où elle (nda : la résistance) est restée très active, mais malheureusement le chef a été démasqué, et tout les résistants sont tombés les uns après les autres, mes grand-parents les premiers, mais tout les résistants ne sont pas tombés, seulement, ceux qui ont survécu ont cessé toute activité... Enfin, je le croyais encore il y a peu...
A, J, U, Y, O, W, Ma : Hein ?
L : Si je vous est retrouvé, c’est parce que j’avais pour mission de découvrir ce qui vous été arrivés, et apparamment j’ai réussi bien au delà de mes espérances...
Ma : Une minute ! Laura, ne me dit pas sérieusement que...
L : Si ! La résistances existe encore ! Et j’en fais parti...
Ma : Quoi ? Mais depuis quand ?
Le visage de Laura s’assonbrit.
L : Depuis à peu près six mois... Si j’en fait parti, c’est uniquement à cause de la sélection...
W : Quelle sélection ?
L : Celle pour laquelle j’ai été choisi à la surprise générale ! Et qui fait que je suis enceinte !
Tous (sauf M, Ma et L bien sûr) : Hein ???
L : Xana a pour je ne sais quelle raison -d’autant plus qu’il ne vieillit pas- voulut avoir un enfant. Et c’est comme ça que c’est construit la sélection, et j’ai été choisi ! Vous imaginez la surprise que ça a été pour le monde, vu que justement je suis la fille de quatre résistants parmi les plus connu ! Sauf que la sélection n’a jamais eu lieu, le résultat était déterminé dès le départ !
J : Quoi ?
L : Je l’ai su à cause des indiscrétions de Marine, qui m’en a involontairement dis un peu trop...
U : Qui est Marine ?
L : La fille de l’actuel chef de la sécurité, elle fait aussi partie de la résistance, à cause de son père justement !
Ma : Décidemment on peut dire que ce poste est maudit...
Y : Comment ça ?
L : Il y a eu quatre chefs de la sécurité : le premier s’est avéré être le chef de la résistance, le deuxième était totalement incompétents, le troisième...
Ma : A essayer de mettre un terme au activité de Xana...
L : Et le quatrième livre des infos à l’ennemi sans même le savoir !
Ma : Au fait Laura... il faisait partis de la résistance ?
L : Je crois que oui, d’après ce que je sais !
O : Vous parlez de qui ?
Ma : Du troisième... mon père.
Y : La résistance, c’est de famille décidemment !
L : On pourrait en dire autant de vous...
Tous : Quoi ?
M : Laura, tu aurait pu y aller plus en douceur tout de même !
L : Désolée !
Soudain Ulrich se rappela quelque chose :
U : Mais au fait, pourquoi Xana a-t’il un chef de la sécurité ?
L : Il a toute une équipe -plutôt nombreuse- de techniciens en tout genre, car malgré tout son pouvoir, il ne peut pas gérer seul son empire mondial !
Y : C’est logique, mais il y a un truc qui me turlupine...
L, Ma : Quoi donc ?
Ils étaient tout deux inquiets de la question qu’elle pouvait posé.
Y : Xana n’a jamais eu recours à la violence ?
L : Non, je crois bien qu’il avait fini par tiré des leçons de ses combats contre vous... La seule fois a été quand il a fait exécuter les membres de la résistances... Mais ça c’est ce qu’on dit, et c’est pas forcément toute la vérité...
O : Moi j’ai une autre question : C’était qui ce fameux chef de la résitance ?
C’était pile poil la question qu’ils avaient redoutés.
L : L’ancien chef de la sécurité de Xana, le premier ! dit-elle, mal à l’aise, en ne cessant de jeter des regards furtifs à Yumi.
Celle-ci le remarqua, et eux des soupçons:
Y : Et il a un nom je suppose ?
Marc fut plus rapide que Laura.
Ma : Oh oui, bien sûr, mais il ne vous dira sans doute rien, ce n’est pas la peine que vous le sachiez !
Laura et Marc étaient de plus en plus mal à l’aise, et Yumi eut des soupçons plus fort encore.
Y : Dites toujours on vera bien !
L : C’est que...
Médusa ce décida enfin à intervenir.
M : C’était ton frère, Yumi !
Tout les regards se posèrent sur Médusa, ahuris (nda : les regards). Yumi, elle, était bouche bée.
Y : Quoi ? Mais alors...
L : Je suis vraiment, vraiment désolée ! s’empressa de dire Laura, qui paraissait sincère, Mais maintenant, je me demande ce qu’avait en tête Xana, si ça se trouve, il l’avait exprès pour pouvoir s’en débarassait !
Y : Hein ?
L : Tu est sa soeur, il craignait sans doute qu’il ne soit comme toi !
Y : Mais... Et mes parents ?
L : Ils sont morts peu après lui, de chagrin sans doute, ils venaient de perdre leur deuxième enfant, alors que la première avait disparu...
Elle s’interrompit, car Yumi se mit à pleurer et manqua de s’effondrer, c’était une dure nouvelle pour elle, bien que pour ses parents elle s’y était attendu, après tout, il s’était écoulé cinquante-deux ans depuis sa disparition... Ulrich la rattrapa pour l’empêcher de tomber. Geste transparent, sauf pour Yumi apparamment. Laura et Marc se regardèrent, regard qui n’échappa pas à Odd, qui pour une fois s’abstient de tout commentaire, vu la gravité de la situation.
L : Mais tu sait, tu as une nièce !
Tout les regards convergèrent vers Laura.
Y : Pardon ?
L : Peu avant de mourir, ton frère a eu une fille.
Y : C’est vrai ? Mais avec qui ?
L : Je ne sais pas son nom*, mais par contre je sais son prénom...
Y : Dis toujours !
L : Milly...
Tout les lyokoguerriers ce regardèrent entre eux, en d’autres circonstance ils auraient sans doute éclatés de rire !
Y : Tant mieux...
Ses yeux étaient toujours bercés de larmes, mais elle les essuya du mieux qu’elle pu.
Y : Et elle est toujours vivante ?
L : Ta nièce ou Milly ?
Y : Les deux...
L : Milly l’est toujours à ma connaissance, bien qu’elle commence à se faire vieille, et ta nièce, au passage, je te dirais qu’elle s’appelle Yumi, et ce n’est pas un hasard si tu veut mon avis, est bien vivante, d’après les infos que j’ai pu réunir, elle s’est mariée il y a une quinzaine d’années de ça et à eu deux enfants, une fille et un garçon, et elle a aujourd’hui quarante-trois ans, enfin elle les aura le vingt-cinq...
Y : Tant mieux... répéta-t’elle.
U : Yumi tu est certain que ça va ?
Y : Aussi bien que quelqu’un qui vient d’apprendre ce que je viens d’apprendre...
U : Excuse-moi.
J : Mais d’ailleurs, nos parents à nous...
L : Je ne vous mentirait pas, pour la plupart d’entre vous ils sont morts, et pour les autre, je n’en sait rien... A une exception près, ajouta-t’elle en regardant Jérémie.
J : Quoi ?
L : Ton neveu.
J : Hein ?
L : La seule autre personne de votre groupe dont je sais ce qui est arrivé à la famille c’est toi, et encore je le sais que depuis peu !
J : Tu veut dire que j’ai un neveu ?
L : Oui, et c’est l’actuel directeur de Kadic.
Ma : Quoi ?
Tout les regards convergèrent sur lui.
L : Je ne le savais pas non plus jusqu’à ce que je rejoigne la résistance, parce que c’est lui qui a servi d’intermédiaire !
J : C’est pour ça que tu as dit que pour nous aussi la résistance était de famille ?
L : Oui ! Et plus j’en apprend, et plus je me demande comment Il ne remarque rien, vu que des résistants, il y en a à des rangs hauts placés !
M : Je crois qu’il a d’autre soucis que de se préoccuper de ça en ce moment... dit-elle mystérieusement, et puis, la résistance est censé être morte non ?
L : C’est vrai... Mais dit moi Médusa, tu ne nous cacherais pas quelque chose par hasard ?
M : Ah heu... (pensée) Flûte repérée ! (à voix haute) Non bien sûr que non !
L : Hum...
M : Il y a un problème qui reste à régler...
Tout le monde se tourna vers elle.
M : Quesqu’on va faire de vous ? soupira-t’elle, en parlant des lyokoguerriers.
L : C’est vrai qu’ils sont censé être disparu depuis longtemps, qu’ils n’ont pas de papiers, et que personne ne doit pouvoir les reconnaitres !
J : On peut toujours se débrouiller pour l’apparence et...
L : Je t’arrete de suite, vous faire des faux papiers risque d’être particulièrement ardu, ce ne sera pas aussi simple que pour Aelita ! Vous vous douté bien que Xana a amélioré le système !
A : C’est vraiment impossible ?
Ma : Bah, on dit bien qu’il ne faut jamais dire jamais non ? Donc on pourrait toujours le tenté, et pour l’apparence, il faudrait changé des détails comme la couleur et la coupe de cheuveux, porter des lentilles de couleur, ou des lentilles tout court, mettre des lunettes, changé de style vestimentaire... Des choses comme ça ! Pour la couleur de cheveux, ça concerne surtout toi Aelita ! Si tu les laisse rose, je te donne deux minutes pour te faire repérer !
L : Et pour les papiers, je peut toujours contacter Marine pour lui demander un peu d’aide...
Ma : Ah et comment tu vas faire ça ?
L : Bah j’ai son numéro, lorsqu’on a été arrétés on se les ai échangés, histoire de pouvoir prendre des nouvelles les uns des autres, mais apparamment on a tous était occupé ces temps-ci, même Gaston n’a pas donné de nouvelles...
Ma : C’est qui ce Gaston ? demanda t-il mécontent.
Les autres poufèrent de rire et Laura les fusilla du regard.
L : Il a été arrété avec nous ! Je te rassure, tu ne craint rien !
Ma : Quoi ? Mais tu croyais que craignais quoi ?
L : Oh mais rien du tout, répondit-elle d’une phrase pleine de sous-entendus.
Marc rougit quelque peut.
M : Si l’on veut faire quelque chose, il faudrait s’y mettre maintenant, et Laura je te conseille d’écrire ton rapport le plus vite possible !
L : hein ? Mais je vais dire quoi ? Ils ne me croront jamais !
M : Bien sûr que si !
Sauf que par cette phrase elle venait de renforcer les soupçons de Laura.
Ma : Hum... Ah mon avis, le directeur pourra sans doute aussi nous aidés non ?
L : Bien vu !
M : Vous devriez y aller ! Occupez-vous du plus de choses possible, et le plus vite possible, je vais rester ici avec eux, vu qu’ils ne peuvent pas sortir pour l’instant.
Laura et Marc acquicèrent avant de s’en aller. Deux minutes après, Médusa se dirigea vers le monte-charge.
O : Où vas-tu ? Je croyais que tu restais avec nous !
M : J’ai un dernier problèmes à régler sur lyoko !
Les autres se regardèrent.
U : Vu qu’on a rien à faire, on peut t’accompagner ?
Médusa réfléchit quelques secondes puis déclara :
M : D’accord, à condition que vous me promittiez d’attendre mon autorisation avant de faire quoi que ce soit !
Tous : D’accord.
M : Bon et bien... Jérémie, prépare-toi pour la virtualisation...















Episode 103 : Faux-semblants

Sur lyoko Médusa retrouva son apparence de méduse et les lyokoguerriers leurs costumes habituels, rien n’avait changé. Ils étaient sur le cinquième territoire.
- Pourquoi avait-tu besoin d’aller sur le cinquième territoire Médusa ? Interrogea Yumi.
- Tu vas vite le savoir ! Il faut d’abord que l’on se rende dans la salle du coeur de Lyoko, répondit Médusa, Ah ! et vous vous souvenez que vous ne devez rien faire sans mon accord ?
- Oui chef ! Répondirent en coeur les lyokoguerriers.
Ils rejoignirent donc la salle du coeur... Et les lyokoguerriers restèrent médusés par le spectacle qu’ils y voyaient : des centaines de monstres face à face et se tirant dessus, le tout dans le vacarme épouvantable des lasers. Régulièrement des monstres disparaissaient touchés par les tirs, mais dans le même temps d’autre réaparaissaient, tant et si bien que le nombre ne variait presque pas.
- Mais quesque c’est que ça ? S’exclama Odd.
- La preuve que Xana est un imbécile ! Répondit Médusa, sombre.
- Comment ça ? Demanda Yumi.
- Xana a doté tout ses monstres d’une conscience, il pensait qu’ainsi ils seraient plus intelligent, déclara Médusa.
- Et bien on ne peut pas dire que ça est vraiment marché ! Proclama Ulrich.
- Au contraire, ça a bien trop marché ! Deux clans se sont vite formés : les pro-Xana et les anti-Xana, mais Xana s’en ai aperçu trop tard, et a ce moment là il ne pouvait plus nous enlever nos conscience ! Rétorqua Médusa, un brin enervée par la remarque d’Ulrich, qui venait seulement de se rendre compte que sa remarque la concernait aussi.
- Tu as dit pro-Xana et anti-Xana ? Alors il y a des monstres qui sont contre Xana ? Dans ce cas pourquoi n’ont-ils rien fait ? Interrogea Aelita, passablement perturbée par la nouvelle.
- A ton avis ? C’est Xana bien sûr qui a veillé à ce que tous les monstres sans exeptions lui obéisse ! Répondit Médusa.
- Comment ? demanda Jérémie, qui bien que n’étant pas présent n’avait pas perdu une miette de la conversation.
- J’aimerais autant qu’on en discute plus tard ! dit Médusa d’une voix blanche, qui surprit tout les lyokoguerriers, qui n’insistèrent pas cependant.
- On peut savoir qui est qui ? Questionna Aelita.
- Et bien le groupe de gauche c’est les pro-Xana et celui de droite les anti-Xana. Et le but est de signer un cessez-le-feu, au moins le temps que je leur explique la situation, parce qu’ils sont comme vous : les cinquantes ans qui se sont écoulés n’ont jamais existés pour eux, et donc ils ignorent pas mal de choses...
- Et pourquoi ce battent-t-ils au fait ? Interrogea Odd.
- Quand Xana a disparu -je parle quand tout le monde le croyait mort- il y a eu une véritable guerre civile qui a commencé sur Lyoko. Parce qu’en réalité quand Xana était là, au moins tout le monde se tenait à carreau ! Mais une fois partit, les pro-Xana ont rendu responsable les anti-Xana de sa disparition, et c’est là que les batailles ont commencés, batailles qui peuvent durer indéfiniment, étant donné qu’il n’y a que deux choses qui peuvent détruire un monstre définitevement !
- C’est vrai ça ? S’étonna Ulrich.
- Si je te le dit ! En fait soit Xana décide de détruire un monstre... Sa voix se brisa.
- Médusa ? Que t’arrive-t-il ? S’inquiéta Aelita.
En effet sous sa forme de Méduse les émotions de Médusa étaient difficilement perceptibles, et les lyokoguerriers se trouvaient bien incapables de savoir pourquoi elle s’était brutalement arrétée de parler.
- Rien du tout. Donc, je disais que ce soit c’est Xana lui-même qui tue le monstre, soit le monstre tombe dans la mer numérique, qui est tout aussi mortelle pour nous que pour vous ! Finit Médusa, Mais trêve de bavardages, il est tant de régler cette histoire, mais j’espère que vous serez inutiles, sinon c’est que les choses auront mal tournés, et ce serait regrettable ! Bon restez-là pour l’instant s’il-vous-plaît !
Elle s’avança, histoire de se rapprocher du champs de bataille, et d’espérer ce faire entendre.
- S’il-vous-plaît ! Demanda-t-elle.
Personne ne l’entendit.
- S’IL-VOUS-PLAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIT !!!!!!!! Cria-t-elle.
Cette fois, sa voix se fit entendre, et les tirs cessèrent sur-le-champs. Tous les monstres se tournèrent vers Médusa, interloqués, et remarquèrent les lyokoguerriers, à quelques pas derrière elle. Des murmures de mécontentement se firent entendre de part et d’autres, et une voix s’éleva, du coté des pro-Xana :
- On peut savoir se qu’ils font là Médusa ?
- Ils sont là au cas où toi et tes copains vous tiendriez pas tranquille ! Et je regrette de vous dire que c’est également valable pour vous, dit-elle à l’autre moitié.
Un peti kancrelat prit la parole :
- Mais on peut savoir pourquoi tu as interrompu notre bataille ?
- J’ai des choses importantes à vous dire, consernant Xana pour la plupart !
- Et alors ? De toute façon, Xana est mort ! Répliqua un mégatank.
- Oui et c’est de votre faute ! Contra une manta du clan adverse.
La bataille était bien partit pour reprendre mais Médusa perdit patience :
- BON MAINTENANT CA SUFFIT, VOUS ALLEZ TOUS VOUS CALMEZ ET M’ECOUTER ! ET SI RELANCER LA BAGARRE TENTE QUELQU’UN IL DOIT SAVOIR QU’IL VA SE RETROUVER VITE FAIT AU FOND DE L’EAU ! SUIS-JE ASSEZ CLAIRE ? Hurla-t-elle, s’égosillant presque.
Tous les monstres se calmèrent aussitôt.
- Et toi Lucienne je te conseille de ne plus dire un mot ! Fit-elle, menaçante, à l’intention de la manta qui avait parlé.
- Et après vous disiez que je leur donnait des surnoms ridicules... Chuchota Odd au reste de sa bande.
Il s’interompit en voyant que Médusa s’était tourné vers lui, et, bien que comme dit précédemment il soit particulièrement ardu de distinguer ses émotions, il était pour une fois aisé de le savoir vu qu’elle iradiait littéralement de colère, ce qui passa l’envie à Odd de faire d’autres commentaires. Satisfaite Médusa se tourna à nouveau vers les monstres :
- Très bien alors pour commencer il faut que vous sachiez que contrairement à ce qu’on croyait, Xana est vivant !
- QUOI ????
Tout les monstres avaient dit la même chose au même moment, ce qui était pour le moins... assourdissant. Plusieurs monstres parurent vouloir parler, mais Médusa ne leur en laissa pas le temps :
- Et la deuxième chose que vous devez savoir c’est que ça fait cinquante ans que vous jouez tous à la belle au bois dormant !
Nouvelle stupeur chez les monstres.
- Ah ! J’allais oublier le petit trois : Xana est humain !
Cette fois il n’y eu pas un bruit, ce fut l’inverse : un silence tellement lourd qu’on aurait presque pu le découper s’installa, ce silence de plomb arrangeai plutôt bien les affaires de Médusa, et elle n’hésita pas à le rompre.
- Oui vous avez parfaitement bien entendu, Xana est devenu humain, et comme il n’avait plus besoin de nous il a éteint le supercalculateur sans scrupules inutiles, vous envoyant vous et les lyokoguerriers dans un profond sommeil, qui aurait pu durer plus longtemps si le supercalculateur n’avait pas été réactivé !
- Tu n’as pas dormi toi ? Demanda un frolion, remarquant que Médusa semblait très bien informée.
- Pour une raison que j’ignore effectivement, c’est aussi grâce à ça que je suis pas mal renseignée ! Répondit Médusa.
- Tu as dit qu’il n’avait plus besoin de nous, mais où sont tes parents ? Demanda un petit kancrelat répondant au nom de Futé, ce qui en disait très long !
- ... Si on fait abstraction de mes parents évidemment ! Mais de toute façon c’est du passé, il y a longtemps qu’ils ont rejoint mon petit frère... Répondit Médusa la voix rauque.
- George et Léona sont morts ??? S’étonna un rampant.
- Je ne sais pas à quoi pensait Xana quand il les a pris eux ! Quoiqu’à la réflexion, il avait sans doute prévu dès le début de s’en débarasser ! Soupira Médusa.
Pendant ce temps les messes basses avaient repris chez les Lyoko guerrier :
- Vous croyez que... commença Aelita.
- Ca tombe beaucoup trop bien pour que ce soit de simples coïncidences ! la devança Odd.
- Alors vous pensez vraiment que, vu ce qu’elle nous a dit, Laura est... entama Yumi.
- Sa nièce ??? Termina Ulrich.
Mais une fois de plus Médusa les avaient entendu, et se (re)tourna vers eux.
- Et bien oui, je sais que ça doit paraître bizarre, mais Xana avait besoin de mes parents humains vu qu’il les a utilisés comme éclaireurs... Bref ! Et ils ont eu un fils, du temps où ils sont restés vivant. Et comme ce fils est le père de Laura.... Oui, en quelques sortes Laura est ma nièce !
- Et elle le sait ? Questionna Jérémie, qui commençait à trouver le temps long au labo.
- Bien sûr que non, sinon elle n’aurait pas réagi comme ça en apprenant que Xana était un programme ! Répondit Médusa.
Du côté des monstres aussi ça discutait ferme, l’ahurissement chez les uns que Xana ait pu les abandonner (nda : vous devinerez sans doute lesquels...) et la satisfaction chez les autres de voir qu’ils n’avaient pas eu tort sur le compte de Xana. Médusa, et même les lyokoguerriers se glissérent dans la conversation ; vu comme c’était partit, c’était pas près d’être terminé...

De leur côté, après avoir dû passer plus d’une heure à expliquer au proviseur toute l’histoire, -celui-ci s’étant montré particulièrement idiot- Marc et Laura se trouvaient au supermarché, histoire de faire quelques repérages quand au coût de la transformation des lyokoguerriers. Et pour l’instant une conclusion s’imposait : les lyokoguerriers avaient intêret à les rembourser dès qu’ils le pouraient ! Au détour d’un rayon, Laura soupira :
- Tout mon argent de poche va y passer !
- Au pire on achète des tomates, on les mixes, et avec la mixture obtenue on les teints tous en roux et on les fait passer pour une famille nombreuse !
Laura rigola, puis s’arrêta brutalement, stupéfaite. Marc la regarda bizarrement.
- Que se passe-t-il ? Demanda-t-il.
- Le... Le bébé... commença Laura.
- Quoi quesqu’il y a ?
- Il-il m’a donné un coup de pied !
- Hein ?
Il ne parvenait pas à comprendre l’air stupéfait qu’elle affichait.
- Jusqu’à présent si ce n’est mon ventre, je n’ai eu aucun signe me prouvant que j’étais enceinte, déclara laura qui avait remarquée qu’il ne comprenait pas pourquoi elle semblait si surprise.
- Vraiment rien ? S’étonna Marc à son tour.
- Rien, niet, nada, le néant absolu, je commençait à me demander s’il n’y avait pas un problème ! Mais apparemment je m’inquiétait pour rien...
Marc n’apprécia pas du tout le ton qu’elle avait employée pour cette dernière phrase. Il voyait dans son regard qu’elle venait de prendre une décision qui risquait fort de lui attirait des ennuis une fois de plus. Cette fille est vraiment incapable de rester plus de deux minutes sans se fourrer dans le pétrin ! songea-t-il. Laura s’aperçut soudain que beaucoup de monde les regardaient.
- Vous voulez ma photo ou quoi ? S’écria-t-elle, exaspérée.
Les gens détournèrent le regard, reprenant leur activité, mais Marc en surprit quelques uns à quand même jeter des regards curieux dans leur direction, mais Laura les ignora, occupée à noter des chiffres sur un bloc-notes. A la suite elle déclara qu’ils pouvaient partir.

En faisant garde aux policiers ils retournèrent à l’usine pour retrouver les autres, mais ils ne trouvèrent que Jérémie, qui leur expliqua que les autres avaient eu des choses à régler sur Lyoko. Laura en profitant pour téléphoner à Marine, qui décrocha dés la première tonalité :
- Allô ?
- Oui Marine, c’est Laura !
A l’autre bout du fil Marine qui était en train de boire s’étrangla avec son eau et toussa plusieurs fois. Lorsqu’elle reprit la parole sa voix était remplie d’appréhension.
- Qui a-t-il Laura ?
- Et bien disons que j’aurais besoin de ton aide !
- Pour quoi faire ?
- Euh... Et bien ça risque de te paraître dingue, mais je veut que tu m’écoute jusqu’au bout, d’accord ?
- Je t’écoute.
Laura lui raconta toute l’histoire, pas une seule fois Marine ne broncha, elle l’écoutait patiemment, et quand Laura eut finie, sa voix resta calme.
- C’est vrai ce que tu viens de me dire ou bien tu me fait une grosse farce ? Demanda-t-elle.
- A vrai dire je me le demande aussi ! Répondit Laura, qui avait elle-même du mal à croire ce qui lui était arrivée ces dernières heures.
- Et je suppose que si tu as besoin de moi c’est pour que leur inscription à Kadic passe inaperçue et pour tenter de leur faire des papiers valable ?
- Oui.
- J’accepte. Prévient-moi au moment oppurtin.
- Merci Marine !
A l’autre bout du fil, son interlocutrice changea soudain de ton, il se fit plus tendu, il était évident qu’elle était mal à l’aise.
- Et... euh... Comment ça se passe ? Demanda-t-elle maladroitement.
- Oh... Bien, disons que j’arrive à le supporter !
Son ton soudain déterminé surprit Marine qui comprit tout comme Marc peut avant ce que Laura avait l’intention de faire. Cependant contrairement à Marc plus tard, elle n’essairait pas de l’en dissuader.
- Bon je vais te laisser, bye ! Dit Laura.
- Attend !
- Quoi ?
- Je-je voulais te dire.... Si je ne t’ai pas appelée avant, c’est parce que... j’avais peur que tu ne m’en veuille, avoua Marine, extrémement mal à l’aise. Je m’en excuse.
- Euh... C’est pas la peine de t’excuser, et puis je ne t’en veut pas tu sait. Il y a un moment que j’ai dépassée ce stade ! Et puis après tout moi non plus je ne t’ai pas appelée ! Bredouilla Laura, mal à l’aise à son tour.
- ...
Un blanc de plusieurs minutes s’installa. Dans le labo, tout le monde observait Laura, qui n’avait pas remarquée que les lyokoguerriers étaient revenus de Lyoko. Finalement ce fut Marine qui rompit le silence :
- Au fait, tu as des nouvelles de Gaston ? Demanda-t-elle, la voix légérement inquiète.
- Non, désolée, je ne l’ai pas vu depuis la dernière fois.
- J’avais espérée... Ca fait une semaine que je ne l’ai pas vu, même ses parents sont inquiets !
- Une semaine ?
- Euh oui. A vrai dire, peut après l’arrestation, le père de Gaston a été muté à Bordeau... et on s’est retrouvé dans la même classe, révéla Marine, embarassée.
- Oh je voit, tu sais, ça ne veut peut-être rien dire, mais bon si même ses parents ne l’ont pas vu, peut-être que...
- Je sais, l’interrompit Marine, incapable d’entendre la fin de la phrase, Mais bon, ne parlons plus de ça ! Rapelle-moi quand tu auras besoin de moi !
- Et toi préviens-moi s’il y a du nouveau !
- Ok, au revoir.
- Bye !
Elle raccrocha et se retourna vers Marc et Jérémie, manquant d’avoir une crise cardiaque en voyant les lyokoguerriers l’observer.
- Alors ? Demanda simplement Jérémie, histoire de détendre l’atmosphère.
- Elle a accepté de nous aider.
Il était visible que quelque chose n’allait pas.
- Que se passe-t-il Laura ? S’inquiéta Marc.
- Gas...
La sonnerie de son portable l’empêcha de répondre. En voyant le numéro elle blémit et décrocha aussitôt :
- Allô ?
- Laura ?
- Oui, d’ailleurs figure toi que je viens d’avoir Marine au téléphone et qu’on parlait justement de toi !
A l’autre bout du fil, Gaston soupira.
- Je lui avais pourtant dit que quoi qu’il arrive, elle ne devait pas s’inquiéter ! Mais Marine restera toujours Marine...
- Elle n’est pas la seule à s’inquiéter, tes parents aussi !
- Vraiment ? Même mon père ?
- Marine m’a dit "tes parents".
Gaston rie jaune.
- Voilà qui est intéressant ! Mais je parie qu’il n’a pas signalé ma disparition à la police !
- Je ne sais pas !
- Oh si tu le sait, mon pére est commissaire, alors s’il s’inquiétait vraiment même à Paris on en aurait entendu parler ! Et de toute façon c’est à cause de lui que j’ai disparu !
- QUOI ??????????????????
Dans la salle tous sursautèrent, effarés.
- Mon cher papa avait pour objectif de se débarasser de moi, je gênais sa carrière. De toute façon il n’a jamais voulu de moi, il s’est juste retrouvé devant le fait accompli !
- Tu te rend compte de ce que tu dit, c’est affreux !
- Les policiers ne sont pas recrutés pour leur intelligence, c’est même tout le contraire ! Alors quand j’ai su qu’il avait l’intention de me tuer (Laura tresailli) je me suis avant qu’il n’en ai le temps !
- Et-et pourquoi tu m’appelle moi et pas Marine ?
- Je suis certain qu’il doit se débrouiller pour faire surveiller sa ligne téléphonique ! Alors si tu pouvais lui dire que je vais bien...
- Bien sûr que je lui dirais ! Mais dit moi, répondit-elle souhaitant changer de sujet, il y a quelque chose entre vous ?
- Que-que... Et bi-bien... bredouilla-t-il.
- Ne dit pas un mot de plus, j’ai ma réponse !
- Bon, euh... commença-t-il enbarassé, je vais te laisser, préviens Marine surtout !
- Attend, où es-tu ?
Il avait déjà racroché. Voyant que Laura n’allait pas tarder à s’effondrer, Jérémie lui laissa la place sur le fauteuil. Chacun attendait qu’elle parle, qu’elle leur explique ce qu’il se passait. Marc serrait fortement la main de Laura.
- Je sais que vous voudriez savoir qui était au téléphone et cie, mais il y a d’autre choses plus urgentes pour l’instant !
Les lyokoguerriers ne cachèrent pas leurs mécontentements, et Marc grogna. Laura lui fit un clin d’oeil. Elle lui expliquerait, plus tard.
- Bon au fait j’ai eu une idée, déclara Laura, et je crois que les choses seront plus simple si pour vos transformation vous pouviez venir !
Cette déclaration jeta un froid.
- On n’est pas un peu nombreux pour passer inaperçue ? Demanda Odd, en toute légitimité.
- Un par un bien sûr ! Et puis je crois que pour une fois mon statut va servir...
- C’est à dire ? Demanda Jérémie
Elle se contenta d’esquisser un geste vers son ventre.
- Croyait moi si je présente mes papiers en premiers, on ne vous demandera pas les vôtres ! Ricana-t-elle sans joie.
- Et moi je fais quoi ? Demanda Marc qui connaissait déjà la réponse.
- Tu reste ici avec les autres bien sûr ! Répondit Laura. Au fait où est Médusa ?
Les lyokoguerriers se regardèrent.
- Elle est restée sur Lyoko, tout n’est pas tout à fait régler là-bas ! Répondit Aelita.
Laura hocha la tête.
- Bon Yumi tu viens ? Demanda Laura en sautant du fauteuil.
- Hein ? Pourquoi moi ? Questionna l’intéressée.
- Parce que !
Elle l’attrapa par le bras et l’entraina avec elle, laissant à peine le temps à Yumi de saluer ses amis. Avec le plus de discrétion possible elles sortirent de l’usine. Laura dit à Yumi de la suivre, première étape : le coiffeur.



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Episode bonus 1 : L’interrogatoire de Gaston (épisode 99 bis)

Après que les filles soit sorties, Xana fixa intensément Gaston durant deux bonnes minutes, qui lui se demander ce que le "maître" allait bien pouvoir lui dire. Le maître du monde autoproclamé finit par prendre enfin la parole :
- J’ai lu ton dossier très attentivement tu sais Gaston, commença-t-il en sortant le dit dossier et le parcourant rapidemment des yeux.
- Brillant élève, casier vierge, ton père est le commissaire de Limoges, ta mère est une ancienne technicienne -c’est visiblement d’elle que tu tiens-, bref, tu est un excellent élément, il serait dommage de te perdre.
Gaston ne répondit rien, honteux.
- Alors j’aimerais comprendre ce qui t’as poussé à faire une telle bêtise ?
Gaston n’avait aucune envie de répondre, et un lourd silence s’installa, sous le regard insistant de Xana. Qui finit par faire craquer Gaston, malgré sa répugnance à livrer ses états d’âmes, sinon à Xana, à un adulte.
- Ma petite amie... Commença-t-il, hésitant.
Xana fronçat les sourcils.
- Suite à l’annonce, elle m’a plaqué.
Le maître était perdu :
- Pourquoi cela ?
Gaston se tortilla sur sa chaise, géné.
- Disons qu’elle m’as dit qu’elle pensait que une fille qui aurait un mec aurait moins de chance d’être choisie...
Xana réprima un sourire.
- Ça ma pas mal énervé et donc je suis sorti faire un tour. Je me suis arrêter dans un café, et...
Il héditait à continuer, Xana l’encouragea du regard.
- J’ai pesté contre elle... et contre vous. Sauf que je pensais pas que mon voisin de table m’entendrait, et qu’en plus il serait flic ! Conclut-il.
- Je vois...
Cette fois, il paraissait clairement amusé.
- Tu devrais me donner le nom de cette jeune fille, lorsque je passerait à Limoges, je lui en toucherait deux mots !
- Heu... Ne put que répondre gaston, destabilisé.
- Elle s’apelle Natascha Joubert, finit-il par dire.
- Bien, tu peut disposer !
Gaton ne se le fit pas redire deux fois, et se dirigea vers la porte. Il était néanmoins très mal à l’aise d’avoir dit tout ça à Xana, et craignait un peu que ça se retourne contre lui un jour. Il blémit à cette pensée.


Maggy'
01/10/08 à 16:04
Et si Xana avait finalement réussi à gagner...

Épisode 96 : Laura

PDV Laura :

Je marchai vers mon nouveau collège, en trainant les pieds -et ma valise. Le collège Kadic ! Où diable avait-on trouvé un nom pareil ? Enfin, si j'avais pris les menaces de mes parents au sérieux, je ne serais pas là, coupée de mes amis. Ce n'est pas faute d'avoir réussi à passer, mais de justesse, et du coup mes parents m'avait envoyée à l'autre bout de la France ! Tssk, comme si ça allait changer quelque chose ! Encore, ne plus voir les tronches de cake de mes parents n'était pas si gênant, mais ne plus revoir mes amis ça, ça l'était. Et pourtant j'avais tout essayé pour convaincre mes parents que je réussirais ma troisième, malgré ma quatrième désastreuse, mais ils ne m'avaient pas crus. Passe encore, mais de là à dire que j'avais de "mauvaises fréquentations" ! Au final, j'avais tenté de leur donner une mauvaise opinion de ce collège, j'avais passé des heures à la bibliothèque à chercher tous ce que je pouvais trouver de mal, et j'avais fini par trouver un vieil article datant de cinquante ans qui relatait la disparition de six élèves de Kadic, c'était parfait. Et bah non, même ça, ça n'avait pas marché ! "En deux mille huit la sécurité n'était pas aussi développée que maintenant !". Je soupirai. J'étais enfin arrivée devant le collège. Oh. My. God ! Les bâtiments étaient identiques à ceux qu'on pouvait voir sur l'article ! Bon, ils avaient l'air neuf, mais pourquoi les avaient-on reconstruis à l'identique ? Pitié, au moins que l'intérieur soit moderne. Et dire qu'à Toulouse, mon lycée était tout neuf, j'avais fait partie des premières inscrites ! Je m'en voulais un peu de penser ça, mais il fallait admettre que la vie était plutôt tranquille malgré la présence omniprésente de Xana. Enfin, à part quelques règles ridicules et ces stupides policiers, qui n'avaient plus de policiers que le nom. D'ailleurs il y en avait un qui contrôlait l'identité des élèves devant la grille. Ma famille était dans le collimateur des autorités, à cause de mes grands-parents qui avaient été quatre des principaux "résistants" d'il y a cinquante ans, ça promettait un grand moment. Tout ça à cause de ce fichu "Maîîîîîîîîîîîîîîître" comme il fallait l'appeler, interdiction formelle de dire son nom ! Quand je dis que ces lois sont stupides ! Je me glissai dans la file d'élève et attendis sagement mon tour :
- Bonjour mademoiselle ! Vous avez votre carte ?
Je la lui tendis. En deux mille cinquante-huit, les cartes d'identité sont électroniques et servent aussi de passeport, carte bleue... Elles contiennent également tous ce qu'il y a à savoir sur leur possesseur, ce qui n'est pas forcément au goût de ceux-ci.
- Hum... Laura Lewis, hein ?
Juste pour le plaisir, il crut bon de déclarer à voix haute ce que personne n'avait besoin de savoir.
- Petite file de George et Léona Lewis et de Sébastien et Pauline Newton !
Il siffla.
- Vous êtes vernis vous !
- C'est bon vous avez fini ? M'énervai-je.
- Vous devriez faire attention au ton que vous employez jeune fille ! Me menaça-t-il.
- Très bien, alors, monsieur, s'il-vous-plaît, est que vous avez fini de vérifier mes papiers ? Lui demandai-je d'une voix bien trop mielleuse.
- Oui c'est bon allez-y passer !
Je l'avais énervé, mais il l'avait cherché aussi !
- Merci !

PDV Jimmy :

Les données de chaque nouvel élève du collège Kadic partaient dans le réseau, jusqu'à l'immense base de données du QG de Xana, celles de Lewis ne tardèrent pas à arriver. J'allais encore en prendre pour mon grade. Je me bouchais les oreilles, comme tous mes collègues. Heureusement car quelques secondes plus tard le maître poussa un cri à déchirer les tympans. Il sortit de son bureau rouge de fureur.
- APPELER MOI LE CHEF DE LA SECURITE IMMEDIATEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et il claqua la porte de son bureau. Qu’est ce que je disais déjà ? Je me dirigeais avec appréhension vers son bureau, mes collègues me murmurant des encouragements au passage. Je pris une grande inspiration et entrai, –sans frapper, inutile d’aggraver mon cas- en sentant les regards de mes collègues me vriller le dos. Je refermai prudemment la porte et m’avançai. Le maître était debout, mauvais, très mauvais signe, et je ne pus m’empêcher de trembler. Il m’invita à m’asseoir, je ne me fis pas prier.
- Bien, entama-t-il, LAURA LEWIS, LA PETITE-FILLE DES LEWIS ET DES NEWTON A KADIC ??? QUI EST L'IMBECILE QUI A LAISSER FAIRE CA ???
Je tremblai de plus belle, une vraie chiffe molle !
- Et bien en fait nous n'avons pas été prévenu qu'elle changeait de collège et nous l'avons apprit en même temps que vous ! Plaidai-je.
- Êtes-vous en train de me dire que vous êtes le chef de la sécurité le plus minable que j'ai jamais eu ?!?
Chef de la sécurité, un poste maudit selon la rumeur, j’allai finir par y croire…
- Non ce n'est pas ce que j'ai dit, dis-je d'une voix tremblotante.
- C'est bien ce que je pensais. Vous avez intérêt à vous rattraper sinon...
- Que, que dois je faire ?
- Je n'en sais rien ! Faite preuve d'un peu d'imagination ! Mais débrouillez-vous pour que je puisse la surveiller vingt quatre heures sur vingt quatre et surtout elle ne doit pas pouvoir s'approcher de l'usine, SUIS-JE CLAIR ???
- Très clair.
Bien trop.
- Très bien, ALORS AU BOULOT SUR LE CHAMPS !!!
Je sortis de son bureau en quatrième vitesse. J’étais heureux d’être encore en vie, et mon imagination tournai à plein régime pour trouver un moyen de me rattraper. J’en avais plusieurs, mais encore fallait-il que je puisse les appliquer.

PDV Laura :

Je marchai dans la cour pour me rendre jusqu'à ma chambre dont on venait de me donner la clé, en regardant ma montre je remarquai qu'il ne me restai que dix minutes avant le début des cours dont on m’avais remis l’emploi du temps en même temps que mes clés. Je n'aurais donc pas le temps de défaire ma valise. Je gagnai donc ma chambre en quatrième vitesse. Il n’y avait qu’un lit, donc je serais seule. Youpi ! Bon, mon nom n’était sans doute pas étranger à cette histoire, mais devoir partager ma chambre… Je ne préférai même pas y penser. Je posai ma valise sur mon lit, et filai en cours. Une dizaine d’élèves patientaient déjà devant la salle. Je fus parmi les premières à entrer, voulant me mettre à une table à l’écart. Chance que n’aurait pas le dernier, que je pus voir courir vers nous juste au moment où j’entrai. Je m’installai à une table du fond, regardant les élèves s’installer à leur tour. Nous étions vingt-quatre élèves, pour douze tables. Et zut ! Le malheureux qui dut s’installer à mes côtés fut le retardataire. Il avait l’air nerveux. Bizarrement sa tête me paraissait familière.
- Euh salut je m'appelle Marc et toi ?
Quoi ? On me parle ? Malgré mon envie de l’envoyer paître je me forçai à répondre.
- Laura. Ravi de te connaitre Marc !
Plus hypocrite, tu meurt !
- Moi aussi.
Il n'avait pas l'air plus convaincu que moi. Je profitai de l’attente de l’arrivée du professeur pour le détailler –discrètement. Il avait des cheveux bruns, de grands yeux marron qui exprimaient un dégoût profond pour tout ce qui l’entourait. Mais le reste de son visage exprimait une profonde tristesse. Un autre exclu ? Bien qu’il ait l’air petit, il était plutôt mignon en fait. Je cessai ma contemplation lorsque la professeure entra.
- Bien, commença-t-elle en s’installant derrière son bureau, Pour les nouveaux, je leur souhaite la bienvenue, et pour les anciens, je dis bon retour parmi nous, N'EST-CE PAS M.FINNIGAN ?
Un garçon assis à la table opposée de la mienne qui était en train de parler avec sa voisine devint rouge tomate.
- Bien. Je tiens à vous prévenir que nous avons plusieurs spécimens dans cette classe, aussi j'attend de vous tous un calme irréprochable ! Bien. À présent je vais faire l'appel et il est inutile de bavarder pendant ce temps !
Elle commença donc l'appel, les élèves gardant les yeux fixés sur elle. Enfin, ce jusqu’à :
- Lewis Laura !
Réaction immédiate et prévisible, tous les élèves tournèrent la tête vers moi à l’instant où je levai la main.
- Hum, hum !
Dans un sursaut les élèves reportèrent tous leur attention sur la prof. Et ben, quelle discipline ! En tout cas, ils pouvaient toujours courir, je ne deviendrai pas un mouton si facilement ! Je remarquai alors que mon voisin me regardai avec attention. Qu’il détourne vite la tête où j’allais lui en coller une ! Oui, je m’appelle Lewis, et alors ?
- Martin Marc !
Quid ? Nouveau mouvement des moutons, dont les regards se posèrent cette fois-ci sur mon voisin qui venait de lever la main. Je tombais des nues. Ok. Je ne croyais pas en Dieu, mais là il se moquait ouvertement de moi ! Bon, au moins, ça faisait un mystère de moins, je savais où je l’avais déjà vu. Bizarrement il me parut beaucoup plus sympathique d’un coup. Nouveau « Hum, Hum ! » de la bergère, et le cours commença. Au bout d’un moment, un aboiement retentit. La prof fusilla la propriétaire du chien du regard. Celle-ci tentait de le faire taire, en vain. La prof se leva, se déplaça jusqu’à la table de la fille. Elle s’agenouilla devant le chien, et lui ordonna de se taire. Il obéit aussitôt. Faut dire que vu le regard de la prof, ne pas obéir serait signé son arrêt de mort. Elle retourna s’assoir, et déclara :
- Bien. Les animaux sont certes autorisés, dans ma classe ils se doivent de rester calmes ! Si vous ne savez pas les tenir, laissez-les dans vos chambres ou chez vous ! C’est le début de l’année, alors je passerais outre, mais sachez qu’il paraît que la viande de chien est très tendre, alors la prochaine fois qu’un de vos sales cabots interromps mon cours, je me ferais un plaisir de vérifier ces dires !
Elle se rassit. Gloups ! Pour le coup, elle n’avait plus rien d’une bergère.
Il ne se passa rien de plus, si ce n’est que Martin ne cessa de me jeter des regards dérobés. Bon, j’avoue, moi aussi. Enfin dix heures sonna, et je filai vers la sortie. Je ne tenais pas à avoir à répondre aux questions des autres. Ã l’orée du bois qui longeait la cours, Martin me rattrapa.
- Attends ! Me retint-t-il, essoufflés.
Sans doute n’avait-il pas réussi à échapper à la foule, ce qui expliquerais pourquoi il avait dû courir pour me rattraper.
- Qu'est-ce qu’il y a?
- Alors c'est toi Lewis ? C’est drôle je t'imaginais pas comme ça !
Je ne pus m’empêcher de lui sourire.
- Tu sais tu peux m'appeler Laura ! Et comment m'imaginait-tu Martin ?
- Tu peux m'appeler Marc toi aussi ! Et je ne sais pas moi, je t'imaginais plus...
Il regarda autour de lui et baissa d'un ton :
- ...Rebelle !
J’éclatai de rire.
- Je dois t'avouer que si je ne t’avais pas déjà vu en photo je ne t'aurais pas vraiment imaginé comme ça non plus !
Il rit à son tour. En fait, je l’aimai bien ! Nous discutâmes ensuite de tout et de rien jusqu'à ce que retentisse la sonnerie.
- On a quoi là ? Lui demandai-je.
- Informatique !
Hé hé hé, on va rire !
- Ah oui c'est vrai que c'est cette année qu'on commence ! Fis-je semblant de me rappeler.
- Tu en a déjà fait toi ?
Oups ! Grillée ?
- Ben non pourquoi ? M’étonnai-je, jouant à l’innocente.
- Comme ça !
Louche…
Nous nous dirigeâmes vers la salle informatique. Le professeur se présenta, fit l'appel, s'attardant sur nous évidemment, et enfin nous expliqua ce qu'ils allaient devoir faire. Ils devaient créer un tableau sur Excel à partir de ce qu'ils voulaient, ensuite mettre le graphique qu'ils auraient obtenu sur Word et faire un commentaire. Enfantin ! Enfin, c’était censé être notre premier cours d’informatique, alors en réalité si, ça devait être dur. Allez savoir pourquoi, mais il était interdit de toucher à un ordi avant son année de troisième. Xana craindrait-il la concurrence ? Enfin, personnellement je savais depuis longtemps m’en servir, grâce à ma meilleure amie Laure, qui avait quatre ans de plus que moi. Bon, mes parents n’avaient peut-être pas vraiment torts sur mes « mauvaises fréquentations », c’est vrai. Je finis l'exercice en dix minutes montre en main, alors qu'il était censé prendre l'heure. Tiens, tiens, Marc aussi avait finit. Et je ne crois pas aux coïncidences... Le prof remarqua que je n'étais plus concentrée sur mon écran et vint me voir.
- Il y a un problème ?
- Non, j'ai fini c'est tout!
- Moi aussi! Intervint Marc.
Il me fit un clin d’œil. L'année ne sera peut-être pas si mauvaise que ça finalement...
- Vous avez finis ? Fut ahuris le prof, Mais enfin le cours n'a commencé que depuis dix minutes !
Il se pencha tour à tour sur nos écrans, et fut forcé d'admettre que nous avions parfaitement réussi.
- Euh bien, c'est très bien, vous pouvez sortir si vous voulez, je ne pensais pas que certains finirait aussi tôt.
à peine un regard échangé et nous filions dehors, Marc et moi.
- Tu dis toujours que tu n'as jamais fait d'informatique ? Se moqua-t-il.
- Et toi donc !
Nous rîmes.
- Bon, qu'est-ce qu'on fait ? Demandai-je.
- Moi je dois me rendre chez le principal, je n’étais pas censé y aller aussi tôt mais bon, au moins ce sera fait !
- Bon ben, alors moi je vais aller faire un tour dans le parc.
Je m’enfonçai dans la forêt, je me serais coupé la langue plutôt que de l’avouer, mais j’aurais aimé rester avec lui. Au bout d’un moment, j’eus la désagréable impression d'être observée. J’étudiai les alentours et eus le soulagement de voir que ce n'était qu'un chat qui me suivait.
- Coucou toi ! T’es tout seul ?
- Maaaaw !
Il vint se frottait sur mes jambes. Malgré moi je me sentis fondre, alors je le pris dans mes bras, et remarquait qu'il n'avait pas de puce électronique.
- Tu est tout seul ? Lui demandai-je, en le reposant au sol.
- Maaaaaaaw !
Je pris ça pour un oui.
- Ça te dirait d'être mon chat ?
- Maaw !
Il me sauta dans les bras.
- Holà ! Calme-toi ! Bon va falloir que je te déclare moi !
Je songeai un instant à demander la permission à mes parents, mais bon, ils ne pouvaient pas me refuser ça quand même ! Je les préviendrai plus tard, quand il aura sa puce, au moins il pourront plus rien dire. Je composai le numéro du service des animaux et attendis patiemment qu’on me réponde…

PDV Jimmy :

Alléluia ! Lewis venait de composer le numéro de téléphone parfait pour appliquer mon plan. Non, ce ne sera pas aujourd’hui que je perdrait mon poste…

Typy
01/10/08 à 16:58
ho oui,une fic où xana gagne, ou presque, c'est ce que je préfére.

pas mal,pour le moment. faut dire que toutes les scénes d'arrivées à kadic se ressemblent un peu... c'est original de mettre l'histoire 50 ans plus tard (:

julien-dupont
01/10/08 à 18:00
sa sens la conspiration a plein nez et le maxi voyage dans le temps ton histoire.
bon pour les theories foireuse j'attend d'en savoir plus.

Maggy'
01/10/08 à 19:22
ouaou! deux messages en l'espace de deux heures! p***** c'est la fête! j'ai jamais réussi à faire autant!
et bien merci à vous deux!

Maggy'
02/10/08 à 13:15
Épisode 97 : Marc

PDV Marc :

Je trainai des pieds en tirant ma valise bien trop lourde et ne pus m’empêcher de lancer un regard dégouté aux gens qui marchaient dans la rue, tous ces pantins assez idiots pour obéir à Xana. Au moins mes parents avaient voulu faire quelque chose, eux ! Ils n’étaient pas rester comme de braves petits moutons à obéir à leur berger. Mon père avait certes était un des techniciens de Xana, mais il en avait profité pour pirater des donnés afin de découvrir un point faible au « maître ». Il avait malheureusement été découvert et condamné à mort ainsi que ma mère, accusée elle de complicité, alors que j’étais sûr qu’en réalité mon père ne lui avait rien dit de ce qu’il faisait. Moi-même je n’aurais pas eu huit ans à l’époque, j’y serais passé ! Mais j’avais été déclaré trop jeune pour avoir une quelconque responsabilité dans l’affaire. Mais pourtant qu’est-ce que j’aurais aimé pouvoir y prendre part ! Ces maudits flics étaient de plus en plus nombreux à mesure que j’approchais du collège. Mon énervement croissait lui aussi, et il atteint son maximum lorsque je m’aperçu qu’un « policier » contrôlait l’identité des élèves à l’entrée du collège. J’arrivais au beau milieu d’une altercation entre une élève et lui, elle avait l’air assez remontée, j’en ignorai la raison, mais le flic n’apprécia pas. Au moins je ne serai pas le seul à ne pas apprécier l’autorité en place.

En attendant mon tour, je m’interrogeai sur le pourquoi de ma présence à Kadic. J’étais très bien dans mon ancien collège, seul mais très bien. Les parents des autres élèves ne voulaient pas qu’ils traînent avec moi, et moi je ne voulais pas des autres, donc la solitude ne m’avait jamais posé problème. Et puis tout ce que je voulais c’était la paix. Enfin ce fut mon tour.

- Vous avez votre carte ? Me demanda le flic, agressif.

Pas de bonjour, la fille de tout à l'heure avait dû vraiment l'énerver. Je remarquai le regard appuyé du « policier ». Je suis petit pour mon âge, je peine à atteindre un mètre soixante, mais je savais que ce n’était pas pour ça qu’il me regardait bizarrement. Il y a six ans de ça mes parents et moi avions fait la une des journaux, ça remontait mais pas assez pour que les gens aient totalement oublié comment j’étais. J’arrêtai son observation en lui tendant ma carte.

- Marc Martin ! S’exclama-t-il, Je me disais bien que votre tête me disait quelque chose ! Aller passez va !

Le regard des autres me vrillant le dos, je ne me le fis pas répéter deux fois.

PDV Jimmy :

L’arrivée de Martin fut annoncée sur mes écrans, enfin une bonne nouvelle ! C’est donc entier que je retrouverai ma femme et ma fille ce soir. Je me dirigeai donc pour la deuxième fois de la journée vers le bureau du maître. Et cette fois je frappai avant d’entrer.

- Entrez !

Je m’exécutai.

- Et bien, Jimmy, que se passe t'il encore ?

Le fait qu'il m'appel par son prénom était bon signe.

- Martin vient d'arriver à Kadic... Expliquai-je.

Son visage se fendit d’un large sourire.

- Enfin quelque chose qui marche comme prévu aujourd'hui ! S’exclama, triomphant, le maître.

PDV Marc :

Je fus obligé de courir jusqu'à ma chambre, d'y jeter ma valise et de courir à la salle en cinq minutes chrono ! J’arrivai sur le gong et fus obligé de m'assoir au fond à coté d'une fille qui visiblement aurait préférée être seule. Elle me dévisagea. Elle avait des cheveux châtains foncés frisés qui lui descendait jusqu'aux épaules, de magnifiques yeux vert pomme et paraissait plus grande que moi, ce qui n’était pour être honnête pas bien difficile. Comme elle ne parlait pas, je me décidai à parler le premier.

- Euh salut je m'appelle Marc et toi ?

Au vu du regard qu’elle me lança, j’aurai mieux fait de me taire une fois de plus.

- Laura. Ravie de te connaitre Marc ! Me répondit-elle quand même.

Ouah ! J’ignorais qu’il était possible d’être aussi convaincu de ses paroles !

- Moi aussi, assurai-je tout aussi hypocritement.

On n’échangea plus un mot. Je pouvais cependant voir son regard m’observer, de manière qu’elle devait croire discrète. Je l’observai m’observer. Je remarquai la lueur vivace qui flamboyait dans ses yeux. Ses yeux… J’aurais pu m’y noyer. Claque mentale, il ne manquerait plus qu’elle se rende compte que je la regardai ! Elle ne détourna le regard que lorsque la professeure entra. Cette dernière donna quelques explications et dit qu'il y avait des spécimens particuliers dans la classe, dont il me fut aisé de découvrir l’identité de l’un d’eux. Puis elle fit l'appel, et pendant un long moment aucun nom ne fut particulier, à se demander si la prof n’avait pas dit « des » juste pour se moquer de moi. Enfin, je le crus jusqu’à :

- Lewis Laura !

Quoi ? À l’instar de mes camarades, je la cherchai des yeux. Ma voisine se décida enfin à lever la main. Minute… Ma voisine ? Ça alors, comme quoi le hasard fait bien les choses, et au moins son comportement s’expliquait désormais.

- Hum, hum ! Fit la prof.

Aussitôt tous les élèves reportèrent leur attention sur la prof. Je disais quoi tout à l’heure ? De vrais moutons ! Me ranger dans les rangs risquait d’être dur. Tandis qu’elle continuait l’appel, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder ma voisine. Je voyais bien que je l’agaçai mais je n’y pouvais rien. Enfin le moment tant redouté arriva.

- Martin Marc !

Cette fois l'attention des élèves se reporta sur moi. Ma voisine parut stupéfaite, les rôles venaient de s’inverser. Le cours se passa ensuite normalement, à quelques petits incidents près, où la prof déclara ouvertement la guerre aux animaux. Mais je n’écoutai qu’à moitié, je n’arrivai pas à m’empêcher, encore, de regarder Lewis, regards qu’elle me rendait d’ailleurs. La sonnerie de dix heures sonna, et Lewis se leva aussitôt et sortit le plus vite possible. Freiné par mes camarades qui me posaient cent mille questions, je dus courir pour la rattraper.

- Attends! Lui criai-je, essoufflé.

- Qu'est-ce qu’il y a ?

- Alors c'est toi Lewis ? C’est drôle je t'imaginais pas comme ça ! Lui dis-je en toute honnêteté.

Elle me sourit.

- Tu sais tu peux m'appeler Laura ! Et comment m’imaginais-tu Martin?

- Tu peux m'appeler Marc toi aussi ! Et je ne sais pas moi, je t'imaginais plus...

Question de prudence, je baissai d’un ton.

- ... Rebelle !

Elle éclata de rire.

- Je dois t'avouer que si je ne t’avais pas déjà vu en photo je ne t'aurais pas vraiment imaginé comme ça non plus !

Je ris à mon tour. Nous discutâmes ensuite de tout et de rien jusqu'à ce que la sonnerie retentisse.

- On a quoi là ? Me demanda-t’elle.

- Informatique !

Je ne pus que remarquer son sourire espiègle.

- Ah oui c'est vrai que c'est cette année qu'on commence ! Dit-elle le plus innocemment du monde.

- Tu en as déjà fait toi ? Demandai-je, loin d'être dupe.

- Ben non pourquoi ?

Elle ne devait pas s'en rendre compte, mais l'air qu'elle prenait en faisant semblant d'être une innocente petite adolescente tout ce qu'il y a de plus respectable était tordant ! Je m'efforçais cependant de rester impassible.

- Comme ça !

Nous nous dirigeâmes vers la salle informatique. Le professeur se présenta, fit l'appel, s'attardant sur nous deux, et enfin nous donna un exercice à faire. Une simple formalité. Pour les autres élèves s'étaient sans doute difficile, mais mon père m'avait collé derrière un écran dès mon plus jeune âge. En toute illégalité, bien sûr, Xana ayant interdit d'utiliser un ordinateur avant le début des cours d'informatique, en troisième. Je terminai l'exercice environ dix minutes plus tard, alors qu'il était censé prendre l'heure. Tiens, Laura avait fini aussi, quelle surprise ! À son regard, je pouvais voir qu'elle-même était soupçonneuse. Le prof remarqua son inattention et s'approcha d'elle.

- Il y a un problème ?

- Non, j'ai fini c'est tout !

- Moi aussi ! Intervins-je.

Je fis un clin d'oeil à Laura. Elle sourit, sans doute sans le vouloir.

- Vous avez fini ? S'étonna le prof, Mais enfin le cours n'a commencé que depuis dix minutes !

Eberlué il vérifia nos exercices et fut forcés d'admettre que nous disions la vérité.

- Euh bien, c'est très bien, vous pouvez sortir si vous voulez, je ne pensais pas que certains finirait aussi tôt.

Un regard et nous filions dehors.

- Tu dis toujours que tu n'as jamais fait d'informatique ? Me moquai-je.

- Et toi donc ! Rétorqua-t-elle.

Je ne pus m'empêcher de rire, rire auquel elle se joignit.

- Qu’est-ce qu'on fait ? Demanda-t’elle.

- Moi je dois me rendre chez le principal, je n’étais pas censé y aller aussi tôt mais bon, au moins ce sera fait ! Répondis-je.

- Bon ben alors moi je vais aller faire un tour dans le parc.

Je la regardai entrer dans le bois, un léger pincement au coeur. Pourquoi ? Je l'ignorai. Je me repris et partit vers l'administration, plutôt que de rester comme un idiot planté au milieu de la cour. J’entrai dans le bureau du proviseur quelques minutes plus tard.

- Ah Martin ! Je ne vous attendais pas si tôt ! S'exclama t'il, un large sourire sur son visage, mais je l'avais bien vu ranger précipitamment des papiers.

- Vous ne devriez pas être en cours ? Ajouta-t-il.

- J'ai terminé avant les autres, répondis-je, évasif.

- Bien ! Alors asseyez-vous !

Pourquoi avais-je la désagréable impression qu’il savait ?

- Vous devez sans doute vous demandez pourquoi je vous ai demandé de venir !

- Effectivement !

- Je dois vous dire une chose : tachez de rester tranquille cette année, évitez les ennuis et faites attention à vos relations avec certaines personnes !

- Et c'est pour me dire ça que vous m'avez convoqué ? M’étonnai-je, il y avait longtemps que j’évitai les remous, je n’étais pas idiot à ce point !

- Ne prenez surtout pas ça à la légère ! S’emporta-t-il.

- Mais je ne…

- Je le vois dans vos yeux ! La moindre petite incartade pourrait vous être mortelle !

- Je ne comprends rien ! M’emportai-je à mon tour.

Il baissa tant la voix que je cru avoir mal entendu.

- Xana veut se débarrasser de vous, mais discrètement…

Il regarda autour de lui, anxieux d'avoir pu être entendu. Si moi j’avais peiné à l’entendre qui l’aurait pu ? Quoiqu’être prudent était normal, il pourrait rester un bon moment sous les verrous à cause de ce qu’il venait de dire.

- Vous pouvez y aller maintenant, et surtout ne parlez à personne de notre conversation et surtout pas à elle !

Que… Comment pouvait-il avoir deviné que je comptai en parler à Laura ? Je m’apprêtai à sortir, plus que perplexe, lorsqu’il me retint.

- Je me doute que non, mais avez-vous reçu quelque chose par hasard ?

- Reçu quoi ?

- Je m’en doutais…

Il rajouta quelque chose, mais bien trop bas pour que je puise comprendre. Une foule de questions se pressait dans ma tête lorsque je sortis.

julien-dupont
02/10/08 à 17:30
moi jaime bien se genre se procedé,la meme histoire mais raconter de deux point de vue different qui s'enrichissent mutuellement.

ps: tu as quoi contre bordeaux elle est sympa cette ville, c'est vrai en france on a des villes plus pourris que ça... Montluçon par exemple....

Maggy'
02/10/08 à 19:12
c'est juste que bordeaux fait de l'ombre à toulouse et que je suis toulousaine à 100%. en bref, je n'ai rien de solide contre bordeaux!

Typy
02/10/08 à 19:39
mais je me pose une question. si xana est vraiment un dictateur,pourquoi est-ce qu'il ne tue pas simplement ceux qui le génent ? les dictateurs font ce genre de choses.

ps : désolée, mais... tu as un correcteur ortographique ?

Maggy'
02/10/08 à 20:02
pour ton ps je te raipondré que étant obligés d'utiliser worpad, n'ayant word ni chez moi ni au lycée, je n'ai pas de correcteur d'orthographe!

et sinon si xana ne s'en débarassent pas comme ça, c'est que s'il pouvait il l'aurait fait 6 ans plus tôt en même temps qu'il tua ses parents! mais marc est un enfant et l'opinion publique n'apprécierait pas vraiment qu'un enfant innocent soit tué! xana ne tenant pas à devoir livré de nouvelle batailles qui risquerait de lui faire perdre beaucoup de gens pour rien, il lui faut trouver une raison valable pour le tuer, et l'envoyait à kadic où quelqu'un comme lui à le maximum de chance de faire une grosse bétises ( comme s'aprocher d'un peu trop près de l'usine... mais chut j'en ai trop dit!) il est certain que marc ne vivra plus très longtemps!
j'espère que c'était pas trop long!

general xana
04/10/08 à 23:20
j'ai lu ta fic ! Génial ! Moi qui aime bien ce genre de fic ! Mais elle me rend triste ( je commence à m'attacher à Marc), et puis il y a une ambiance oppressante que j'aime bien.

Maggy'
05/10/08 à 19:52
épisode 98 : tension et trouvaille

Laura raccrocha. Elle venait de commander une des puces électroniques en vigueur pour posséder un animal, exit collier et tatouage. avantage : elle permet de retrouver son animal si on l'a perdu. inconvénient : permet également de vous retrouver si vous etes avec votre animal. ( ce qui est assez idiot si vous cherchez à vous enfuir, ou alors pensez à détruire la puce!) enfin bref, elle devait normalement la recevoir 24 heures plus tard. Elle avait choisit d'appeller sa chatte Odile. Elle sortit de la fôret pour laisser Odile dans sa chambre avant la sonnerie. (hors de question de l'amener en cours!) Elle sortait à peine de sa chambre que celle-ci sonna. Avec un soupir elle sortit son emplois du temps, un large sourire éclaira son visage quand elle vit son cours : maths. on va se marrer, pensa t'elle et elle fila en cours.

Marc marchait dans la cour, mijotant les paroles du proviseur, se demandant pourquoi le directeur avait bien pu prendre autant de risques pour le prévenir, mais si ce qu'il disait était vrai, il avait tout interet à se tenir à carreau. ce qui l'avait le plus surprit était qu'il lui ai demandait de ne rien dire à laura, il avait pourtant besoin d'en parler à quelqu'un. Il la vit sortir de la fôret avec quelque chose dans les bras à ce moment-là. Il voulut aller la voir mais il se ravisa, elle paraissait pressé et il ne voulait pas la dérangeait. Il se dirigea donc vers la salle de cours et arriva devant pile à la sonnerie. Il détestait les maths, il les considéraient responsable de la mort de ses parents. Et en plus avec le maitre, le niveau exigeait pour chaque élèves était extrémement élévés en maths, physique et informatique ( du moins si on voulait "réussir" dans la vie, même si pour lui la seule réussite qui pourrait lui arrivait serait de détruire xana.) Il entra en cours et constata que laura n'était pas arriver aussi alla t'il s'assoir à la même place que le matin, la guettant des yeux. Elle arriva juste avant que la prof, une certaine Mme Herta (comment ça une marque de pâtes? non là ce sont des maths! blague pourris je sais), ne ferme la porte, ce qui lui valu d'entrer directement dans le collimateur de la prof. Elle se dirigea directement à la même place que le matin, sans même regardait si elle était libre. La prof commença à expliquer le programme et tout le train-train. Marc et Laura, s'ennuyait à mourir mais ils n'étaient pas les seuls, certains élèves discutaient à voix basse avec leurs voisins, ou regardait réveseument le plafond, bref personne n'écoutait la prof. Ils entrèrent dans la tendance générale.
M (à voix basse) : où était tu passé? j'ai bien cru que tu viendrais pas en cours!
L (à voix basse aussi) : J'ai du faire un détour par ma chambre.
M : pourquoi?
L : j'ai trouvé un chat dans la fôret et j'ai décidé de l'adopter.
M : ben pourquoi tu la laisser dans ta chambre? y'en a qui ont leurs animaux en cours!
Il lui montra une élève en particulier qui carressait son chien tout en baillant au discours de la prof.
L : réfléchi, je vais pas l'amener en cours alors qu'elle a pas de puce!
M : ah oui d'accord! tu l'as demandé au moins?
L : bien sur quesque tu crois?
M : elle s'appelle comment ?
L : Odile.
M : jolie nom!
L : merci!
La prof parla soudain d'une voix plus forte, faisant sursauter tout le monde, surtout ceux qui s'était assoupis, ce qui était d'ailleurs l'effet rechercher.
Mme H : Bien, puisque visiblement le programme n'intéresse personne, autant l'attaquait directement! Je vais être gentille et nous allons faire quelque chose que les élèves aiment beaucoup faire dés le début de l'année!
Son ton était ironique.
Mme H : Nous allons donc commencer par les cosinus, sinus et autres tangente!
Un grognement suivant son annonce, signant le mécontement des élèves.
Laura avait un grand sourire, que Marc remarqua.
Mme H : bien j'ai noté sur la liste les cancres que nous avons dans la classe! Ce sont donc eu que nous interrogeront les premiers!
Laura leva la main.
Mme H : Oui?
L : vous avez fait comment pour savoir qui était les cancres?
Mme : j'ai les bulletins de l'année précédente. D'ailleurs les votres sont sans doutes les plus catastrophique de la classe!
L : J'avais pas envie de boser l'année dernière!
Mme H : Je vois qu'on a du répondant, Mlle Lewis! Bien, nous vous écoutons : Donnez moi la définitions du cosinus!
Laura souriait toujours. Elle lui dit la définitions sans aucun problème.
Mme H : Bien! Vous avez décidé de vous remettre à travailler?
L : comme ça mes parents me feront peut-être partir de ce collège l'année prochaine.
Mme H : Vous n'étes pas bien ici?
La discussion tournait à l'affrontement verbal.
L : c'est pas pour vous vexer mais vous êtes la prof la plus ennuyante que j'ai jamais eu!
La prof paraissait s'être pris une gifle.
Mme H : vous démarrez bien l'année dites-donc! Nous verrons ce que vous valez plus tard!
Elle avait visiblement fait des efforts pour se maîtriser. Laura se retint de rire. Marc se demanda à quoi elle jouait mais il approuvait ce qu'elle avait dit à 100%.
Un policier rentra soudain, attiré par les éclats de voix.
Policier : Il y a un problème ?
Tout les élèves retînrent leurs souffle.
Mme H :Non, aucun problème, merci!
Il sortit. Laura ne dit plus rien de tout le cours mais elle concerva un grand sourire. La cloche sonna enfin. Marc et Laura furent les premiers à sortir, malgré qu'ils soient au fond de la salle.
M : tu peut me dire ce qu'il t'a prit avec la prof?
L : je croyais que tu m'imaginer rebelle!
Elle éclata de rire.
M : c'est pour ça que t'as fait ça?
L : non, quand même pas! j'ai juste décidé de changer de tactique!
M : ???
L : jusque en cinquiéme j'avais 20 de moyenne en maths.
M : quoi?
L : en quatrième j'avais 9,8!
M : comment ça se fait?
L : mais parents ont raison sur un point : je n'ai vraiment rien fichu l'année dernière! mais pour moi ce qui m'amuser beaucoup c'était d'écrire n'importe quoi dans mes contrôles et, une fois tout les 36 du mois, d'obtenir un 20/20, c'est l'un des trucs qui énerve le plus les profs, parce qu'ils considérent que tu te fout de leur gueule! ce qui est pas faut d'ailleur!
M : pourquoi tu faisais ça?
L : peut-etre bien que mes parents avait raison sur un deuxième point.
M : lequel?
L : mes amis n'étaient pas vraiment des plus fréquentable!
M : ça ne me dit pas pourquoi t'as fait ça tout à l'heure!
L : je déteste les maths, je hais les maths! donc cette année changement de tactique : j'énerve le plus possible la prof et je récolte que des bonnes notes pour bien la faire c****!
M : pourquoi tu deteste les maths à ce point ?
Le regard de laura se voila.
L : j'ai pas envie d'en parler!
M : moi non plus tu sais j'aime pas baucoup les maths!
L : pourquoi?
M : ils sont un peu responsable de la mort de mes parents!
L : il faut bien trouver un coupable!
M : oui!
L : le principal coupable ça reste le maître!
Il regarda autour de lui.
M : t'es folle! imagine qu'on nous entende...
L : toi, tu cache quelque chose! au fait quesqu'il te voulait le proviseur?
M : rien!
L : dis plutôt que tu veux pas m'en parler!
M : ben...
L : tu sais c'est pas grave! ça fait même pas 24 heures qu'on ce connait alors on est pas obligés de tout ce dire!
Il sourit.
M : je crois qu'il faudrait changer de sujet!
L : d'accord! alors, au fait tu est quand?
M : le 24 juillet!
L : non!
M : si, pourquoi?
L : moi aussi!
M : c'est vrai?
L : oui! alors ça c'est drôle!
M : tu l'as dit!
Ils discutèrent jusqu'à la sonnerie.

Jimmy avait annoncé au service des animaux qu'il s'occuperait personnellement de la puce commandée par Laura. Il l'a fini en un temps record et y rajouta une petite caméra et un petit micro, pouvant suivre tout les mouvements du chat, et donc logiquement de la maitresse. Pour s'assurer de l'efficacité du système, il y rajouta aussi une de ses crétions qui permettait de controler certaines réactions et le programma pour qu'Odile reste près de sa maîtresse et ait peur à l'approche de l'usine. Avec tout ces ajouts, la puce était légérement plus grande que la normale, cependant elle ne l'était pas assez pour qu'on puisse s'en apercevoir. Il la renvoya au service des animaux pour qu'ils l'envoient. Puis il alla frapper à la porte de xana, un écran sous le bras.
X : entrez!
Avec malgré tout une légére appréhension, il entra.
X : ah! que se passe t'il?
J : j'ai trouvé la solution au problème Lewis!
X : déjà? félicitation! Alors?
Il lui tendit l'écran qu'il tenait dans ces mains.
J : cet écran vous permettra de surveiller Lewis 24h/24h.
X : vraiment ?
J : absolument! dés que la puce sera connecté vous pourrez tout voir et tout entendre.
X : si vous m'expliquiez comment vous avez fait?
Il lui expliqua, à un moment de son exposé xana sourit sans qu'il sache pourquoi.
X : bien, très bien! vous avez du talent jimmy!
J : puis-je vous posez une question?
X : dit toujours!
J : pourquoi vous voulez que personne ne s'approche de cette usine?
X : vous ne pouvez pas!
Il le congédia d'un geste. Une fois seul, xana soupira. L'usine, son seul point faible.

a suivre
prochain épisode : la sélection

general xana
06/10/08 à 16:55
toujours aussi géniale ! Mais un peu courte la suite, et il y a des fautes d'ortographe un peu bête qui pourrait être évité . Sinon c'est bien prenant, continu !

Snape
06/10/08 à 22:23
Pas mal !! J'ai bien aimé.

Typy
09/10/08 à 11:05
magnifique ^^ je me demande si xana a encore une partie de lui à l'usine. je me disais aussi... dans les dialogues, tu pourrais peut-être rajouter des expressions de visages, ou des gestes. ça nous permetrait de voir encore mieux ce qu'ils pensent ^^

Maggy'
09/10/08 à 11:46
c'est pas une mauvaise idée typy!
et effectivement, en quelque sorte, xana a encore une parti de lui à l'usine. mais c'est un peu plus complexe.

Maggy'
14/10/08 à 13:49
Episode 99 : La sélection

Un mois plus tard Laura commença à faire de drôles de rêves : Elle se trouvait dans une espèce de désert et elle marchait, elle passa ses mains dans son dos et eut la surprise d'y découvrir deux ailes. La première nuit elle se contenta de marcher dans ce désert, au fur et à mesure son rêve évolua, d'abord Odile fut avec elle, ensuite elle rencontra des gens, enfin des gens, des espèces de monstres dont elle eut d'ailleur peur la première fois, mais la fois d'après sa grand-mère était avec eux et elle n'eut plus peur. A son grand regret, le matin elle oubliait tout ce qu'elle avait entendu. Aussi lui tardait t'il de se retrouver le soir dans son lit pour repartir dans ses doux rêves.
Au collège, les mois passait et se ressemblait, Marc et Laura avaient les meilleures notes dans toutes les matières et se partageaient la vedette. Leur intégration se passa mieux qu'ils l'avaient imaginés, bien qu'ils ne comprenaient pas toujours les autres. Ils avaient tout les deux vut naitre l'un envers l'autre des sentiments bien plus fort que de l'amitié, mais n'osait rien se dire, n'étant sûr de rien. Marc n'avait qu'une faille : l'art plastique ou il n'était vraiment pas doués. Laura sembla n'en avoir aucune jusqu'au second trimestre où ils commencèrent à faire de l'atlétisme en cours de sport. Là, Laura apporta un petit mot au professeur signé par ses parents qui attestait qu'elle ne pouvait pas faire de course. Quand marc lui demanda pourquoi elle lui répondit simplement qu'elle avait ses raisons et qu'elle ne voulait pas en parler. Odile était constament avec elle, mais Laura ne s'imaginait pas le moins du monde qu'elle était surveillée.
Xana l'observait pourtant, quasiment 24h/24h. Il savait pertinamment que les raisons de départ de cette surveillance n'avait plus cours et qu'il l'observait toujours, malgré qu'elle se soit conduite en élève exemplaire, pour des raisons très différentes. Dés qu'il l'avait vu il avait vu le danger pointait le bout de son nez mais n'y avait pas prété attention, elle été le portrait craché de sa grand-mère. Il ne pouvait pas s'empecher de penser que s'il avait tranquillement accepté la défaite qu'on lui avait infligé rien ne serait arrivé. Mais voila, il avait fallu qu'il revienne et qu'il s'empare du monde. Parfois il le regrettait, ou du moins il regrettait la manière dans ça s'était passé. Laura Lewis avait causé un autre souci : sa confiance en ses techniciens pour gérer son empire avait considérablement chuté depuis l'affaire Ishiyama (no comment for the moment), puis l'affaire Martin mais avec les récents évenement sa confiance était au point mort. Il sentait qu'il s'affaiblissait mais il ne pouvait pas décemment confier son empire à ses techniciens! il lui faudrait encore réduire le temps de son départ, mais cela lui permettrait au moins de récupérer un peu de ses forces. Il fallait qu'il trouve une solution, il regarda une fois de plus l'écran de Laura. Elle l'intéressait, elle l'intéressait même beaucoup trop. Et soudain, l'idée jaillit de son cerveau. Il lui fallait quelqu'un en qui il pourrait avoir confiance, quelqu'un qu'il aurait lui même élevé : il lui fallait un fils. Il soupira. Son visage exprimait une profonde tristesse. Il caressa l'écran du bout des doigts. Il lui faudrait attendre, au moins l'année prochaine, en seconde, c'était plus raisonnable, même s'il aurait fallu attendre beaucoup plus longtemps. De toute façon, le troisième trimestre était déja bien entamé ( je passe très vite cette année parce qu'elle ne m'intéresse pas.), il n'aurait pas tellment à attendre. Il décida que le mieux à faire était d'arreter de la surveiller, il n'en avait plus besoin de toute façon.
La fin de l'année arriva, avec le brevet. Marc ne s'inquiétait pas le moins du monde, l'ayant d'office. Laura s'inquiétait malgré qu'elle l'ait elle-aussi d'office. Quand elle l'avait anoncé à ses parents ceux-ci avaient explosé de joie. Malgré tout elle s'inquiétait, elle ne savait même pas pourquoi! Les épreuves se passèrent pour le mieux, bien que Laura est peiné à réussir la rédac' de français. Lorsque enfin tout fut fini, Ils laissèrent enfin éclaté leur joie d'en avoir fini avec le collège (bien que plus tard ils auraient préférés y rester, surtout Laura). Marc devait malheuresement resté à kadic pour les grandes vacances, du moins il le pensa jusqu'à ce que Laura lui propose de passer les vacances avec elle (et ses parents bien sûr!). Ils reçurent leurs résultats deux semaines plus tard, 316 points pour Laura (mention TB donc) et 318 points pour Marc (mention TB aussi donc). Ils furent tout les deux surpris d'avoir réussi à ce point. Lorsque Marc rencontra les parents de Laura, il sentit tout se suite qu'ils cachaient quelque chose, sans pouvoir savoir quoi. Il en fut assez troublé. Sinon les vacances se passèrent pour le mieux. Et la rentrée arriva bien trop vite à leurs goût. Cette année là allait être différente des autres, déjà ils était en seconde, mais le fait de rester dans le même établissement atténué considérablement cette effet, et puis Laura ignorait encorece qui allait lui arrivait, qui d'ailleur aurait pu sans douter... Ils constatèrent avec plaisir qu'ils étaient dans la même classe, après avoir encore une fois du prouver qu'ils étaient d'innocents petit élèves au policier en faction devant kadic. Leur premier cours se passa pour le mieux, malgré le regard assassin que la prof de maths (la même que l'an passé) adressait à Laura. Mais l'après-midi leur réservait une surprise de taille. En effet, un policier vient leur faire une annonce pour le moins surprenante, pendant leur cours d'histoire.
P : le maître viendra à Kadic le 10/09/2059 pour tenter de trouver la mère de son futur enfant parmi les élèves de seconde.
L, M : quoi ?!?
Dans l'agitation générale, personne n'avait remarqué leur réaction (heureusement d'ailleur). Toute les filles paraissait très excité par la nouvelle et les garçons se faisait des commentaire entre eux. La prof elle-même parraissait surprise et les laissa discuter de l'annonce pendant le reste du cours.
L (à voix basse) : xana est devenu dingue ou quoi?
M (en grimaçant) : tu veux te faire arréter ou quoi?
L : bien sur que non!
M : alors évite de dire des chose pareille!
L : oh c'est bon! me dit pas que ce n'est pas ce que tu pense aussi!
M : c'est vrai que pour quelqu'un qui n'a pas pris une seule ride en 50 ans, vouloir un enfant je me demande à quoi ça peut rimer!
L : d'ailleur ça m'étonne que personne se soit jamais demandé comment il faisait pour ne pas vieillir.
Odile : mawwww!
L : quesqu'il y a Odile ?
O : mawww!
Elle sauta sur ses genoux.
L (à marc) : je trouve qu'Odile est bizarre ses temps si pas toi?
M : si c'est vrai!
L : si on revenaient à nos moutons?
M : oui, donc je pense que tout le monde ce le demande, mais que personne n'ose demandé.
L : pas faux!
M : toi tu as de la chance!
L : pourquoi?
M : tes chances d'être selectionnés sont quasiment nul! (tu ignore à quel point tu te trompe marc!)
L : c'est vrai que c'est un +! (toi aussi tu te plante!)
DRIIIIIIIIIIIIIIIING!!!
Tout le monde sursauta : ils avaient oubliés qu'ils étaient en cours. Dans la cour les discussions reprirent, avec en plus toutes les autres classes de seconde, et même avec toute les classes. Toute les filles semblaient vouloir être choisi. Plus que jamais Laura et Marc ne comprenaient pas leurs camarades, en effet comment pourrait t'on vouloir être enceinte de ce monstre? Ils oubliaient que leurs camarades n'avait pas reçu la même éducation qu'eux. Ils participaient à peine aux discussions jusqu'au moment où...
Anaïs ( the pimbêche du collège, il en faut bien une!) : je suis sûre que je serais choisi c'est clair! quesqui à?
Elle s'adressait à Laura qui la regardait d'un air de franc dégout.
L : tu me dégoute, d'ailleurs vous me dégouter toutes! s'exclama-t'elle, le mépris se lissant dans sa voix.
A : je peux savoir pourquoi ? répondit-elle avec un sourire amusé.
L : je ne comprends pas comment vous pouvez vouloir porter l'enfant de ce monstre!
Toutes les personnes présente se mit les deux mains sur la bouche et regardèrent autour d'eux, paniqués à l'idée qu'un policier est pu l'entendre. Anaïs ne souriait plus du tout.
A : tu est dingue ou quoi ? s'exclama-t'elle, elle sembla réfléchir, puis son sourire reparut : Tu ne serait pas jalouse par hasard ?
L : QUOI?!? s'offusqua Laura.
A : tu as à peu près autant de chance d'être choisie qu'un huître! ça pourrait expliquer ton attitude suicidaire*.
L : au contraire, c'est une chance! je n'ai pas la moindre envie d'être choisi!
A : alors pourquoi tu as dit ça ?
L : parce que j'en ai marre d'obéir! et puis j'en ai marrze de devoir l'appeler le maiiiiiiiiiiiiiitre! pourquoi est-ce qu'on peut pas dire tout simplement son nom? c'est pas un secret d'état puis que tout le monde le sais! alors je ne me generrais pas non plus pour dire xana!
les mains qui venait de quitter les bouches y retournèrent, et les têtes tournèrent dans tout les sens à nouveau. Une chance pour elle que xana est finalement arreter de la surveiller et surtout qu'aucun policier ne l'ait entendu parce que sinon elle aurait eu de bonne chance d'être arrétée. De toute façon ils l'auraient pas gardait longtemps alors...
A : c'est bien ce que je dit tu est dingue!
L : et toi idiote! tu sais combien il y a de fille en seconde ?
A : il doit y en avoir une trentaine! ca me laisse beaucoup de chance!
Laura éclata de rire.
A : quesqui à?
L : parce que tu crois qu'il va venir qu'à kadic ? Il fait le tour de tout les lycées de France!
Anaïs fut légèrement refroidi mais ne se démonta pas.
A : quesqui te fait dire ça ?
L : j'ai reçu un sms d'une ancienne copine, il passe chez eux demain!
A : et alors ? je suis quand même sûre d'être sélectionné!
L : tu crois vraiment que tu est la seule pimbêche qui existe ? A mon avis ma copine doit supporter le même discours de celle de son lycée!
A : hmmph!
Elle tourna les talons et s'éloigna. Tout les autres regardèrent Laura, stupéfaient par ce qu'elle avait fait, et pensant au représaille d'Anaïs. Laura s'interrogeait la dessus aussi, étant loin d'être assez idiote pour penser s'en tirer comme ça. Anaïs de son côté cherchait un policier, Laura allait lui payait le centuple de ce qu'elle avait dit, quand enfin elle en trouva un elle n'hésita qu'une seconde avant de s'avancer pour aller dénoncer Laura.
A suivre
prochain épisode : épisode 99 bis : la sélection partie deux.
(je vous laisse un peu réflechir à ce que j'ai écrit là)

julien-dupont
14/10/08 à 15:52
difficile de se faire a l'idée que xana puissent gagner meme si se passe dans le futur.
en tous cas plus je lit cette histoire plus j élabore de théorie ( faut que je fasse gaffe de pas les transformer en blagues)

c'est surtout les motivations de xana qui m'interpelle

- il a conquit le monde mais semble le regretter
- il a besoin d'un sucesseur pourquoi ? sont temps sur terre serait il compter ?

et quitte a pondre une theorie bencale :
Xana a mis enceinte aelita dans le passé et sa decendance ne serais autre que...... mystere.

j aurais beaucoup a dire dessus mais jattend de lire la suite.

Maggy'
14/10/08 à 18:03
c'est le but : que vous fasiez des théorie! même si vous avez très peu de chance de trouver la vérité.

"julien-dupont" a écrit :
c'est surtout les motivations de xana qui m'interpelle

- il a conquit le monde mais semble le regretter
- il a besoin d'un sucesseur pourquoi ? sont temps sur terre serait il compter ?

il y a une raison à ce regret, mais peut-être que mes sous-entendue ne l'étaient pas assez...
et en fait ce qui est drôle c'est que s'il n'a pas quelqu'un sur qui compter (une descendance c'est le mieux, vu qu'on l'élève soi-même) son temps sur terre sera compter. en fait c'est l'inverse de ta question.

"julien-dupont" a écrit :
et quitte a pondre une theorie bencale :
Xana a mis enceinte aelita dans le passé et sa decendance ne serais autre que...... mystere.


je ne peux pas me permettre de te laisser imaginait ça une seconde de plus! donc non xana n'a pas mit enceinte aelita ( quoique faut que je réfléchisse... nan je blague!)

general xana
14/10/08 à 22:04
Un Xana mélancolique ! Ca c'est vraiment interessant ! L'histoire, se porte toujours au plus haut, on sent l'oppression. Mais Xana me semble trop humain, c'est une honte ! Comment peut ont penser ... au contraire c'est géniale, ca rend le personnage moins plastique ! Ca lui donne une force, mais aussi des faiblesses.
Bon, y a les fautes d'ortographes, qui peuvent êtres de simples fautent de frappe, mais aussi grave : confondre l'infiinif et la forme conjugué ( notamanent : "...er et ai(t, s...) Cela peu être évité, avec une bonne relecture ! ( on améliore jamais assez, moi même je suis un vrai maniaque.)
Donc continu ! La suite , la suite la suite ! ( et que ça devienne encore plus tragique ! :twisted: ) ^^

Typy
15/10/08 à 09:13
c'est bien dommage,cette histoire d'Aelita enceinte était... ^^ bon,ok,pas ça. xana va choisir Laura ! (on s'en doutait déjà,c'était inutile de le dire dans les parentheses ^^) ha,les choses vont enfin s'accelerer (:

general xana
19/10/08 à 23:42
j'étais en trin de relire cette fic, mais finalement, elle n'est pas géniale... Elle est super géniale ! Nombre de détails m'ont échappés à la première lecture, et je suis heureux de les redécouvrir.
Mais j'attends la suite avec impatience ! Car vraiment, voir ce que fera Xana, ce que va devenir MArc ! Tout ceci me rend impatient et friand de la suite !
LA suite la suite la suite la suite !!!!!!! :D :D

Maggy'
25/10/08 à 19:24
si j'avais su que ce serait si long j'aurait mieux coupé cette épisode, j'ai même du décalé certaine chose au chapitre suivant sinon ça aurait été beaucoup trop long !

épisode 99 bis : la sélection partie 2

Elle revînt vers les autres quelque minutes plus tard avec un grand sourire.
L : Quesque tu as fait ?
A : Tu vas très vite le savoir !
L : Hum...
Soudain deux policiers arrivèrent et se postèrent de part et d'autre de Laura.
Policier : Laura Lewis ?
L : Ca dépend qui la demande ! répondit-elle avec une fausse mine enjoué.
P : Vous êtes en état d'arrestation...
L (lui coupant la parole) : Tient donc! Et pourquoi ? demanda-t'elle en regardant Anaïs méchamment.
P : pour diffamation à l'encontre du maître !
Ils l'atrappèrent, un bras chacun, sans aucune douceur et l'emmenèrent. Elle jeta un dernier regard à Anaïs :
L : Vipère !
A : bien fait pour toi !
Tout le monde suivit du regard les policiers emmener Laura. Quand ils eurent disparut de leurs champs de vue tout le monde se retourna vers Anaïs et la regarda méchamment.
A : Ben quoi ? Vous voulez que je vous accuse d'être complice ? dit-elle d'un ton sans réplique.
??? : Tu est vraiment la pire personne que je connaisse !
C'était Inés, une des amis d'Anaïs, qui avait parlée.
A (surprise) : Inés !
I : Tais-toi! Ca vaut mieux ! Tu est un monstre est que tu le sais au moins ?
A : Je me suis contentée de me défendre !
I : Oui, de défendre ton sale orgueil !
A : Je t'interdit de m'insulter !
Marc : Hé Ho! Les filles, vous allez pas vous battre !
I : C'est toi qui dit ça !
M : Anaïs est une grosse c****, une p*****, une p***,(bon on va arrêter là) tout ce que tu veut mais ça vaut pas la peine d'en arriver la!
A : C'est ça continu à m'insulter!
M : Je dit juste ce qui est !
A : grrrrr!
M : Calme-toi! Tu ferais mieux de suivre les conseils d'Inés !
I : Merci Marc !
M : De rien!
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING!!!!!!!!!

Du coté de Laura :

On l'avait mit dans un fourgon blindé (!!!) et emmenée au commisariat. Elle se retrouva ainsi devant le commisaire.
Commisaire : Alors comme ça on se rebelle ! Vous êtes mal barrée Mlle Lewis ! Vous vous êtes mise dans un sacré pétrin !
L : Dans lequel je ne serait pas si une certaine camarade n'était pas venue vous trouver ! Et après on prétendra que vous êtes efficaces !
C : Vous devriez faire attention à vos paroles, jeune fille ! N'aggravez pas votre cas déjà grave !
L : Grave au point que vous vous répétiez ?
C : Oh oui ! Vous partait pour Bordeau !
L : QUOI???
C : Eh oui mlle ! Vous auriez du y réfléchir à deux fois avant d'insulter le maître ! Mais rassurer vous, vous n'êtes pas la seul, deux autres camarades se joindront à vous au court de votre trajet.
L : Génial ! dit-elle, faussement enjoué.
C : D'ailleurs ces messieurs vont vous emmener à votre carosse !
L : Très drôle !
Deux policier la ramenèrent dans le fourgon (est-il nécessaire de préciser de force ?) et l'y jetèrent sans ménagement et fermèrent aussitôt la porte. Laura se massa douloureusement les côtes, mais elle prit son mal en patience et s'assit dans une position plus confortable, se demandant qui la rejoindrait. Ayant déjà fait le trajet trois fois, elle savait qu'ils mettrait la journée à arriver (même si généralement en venant ou en allant de Toulouse on perd une heure dans les bouchon de bordeaux, et ça c'est véridique! bref il faut compter 6-7 heures pour arriver à Bordeau). Le fourgon s'arrêta soudain. Laura en fut surprise, ayant perdu le court du temps. Les portes s'ouvrirent et Laura fut ébloui quelque instant par la trop forte lumière, l'éclairage à l'intérieur de la camionnette étant des plus spartiate, un jeune garçon y fut jeter aussi doucement qu'elle l'avait été et les portes se refermèrent aussitôt. Le garçon massa ses côtes endoloris par le choc et se releva péniblement pour s'assoir face à Laura, il avait, pour autant qu'elle put en jugée, les cheveux très noir (avec la mèche rebelle sur le côté^^) et les yeux bleu lagon qui donnait un très bon résultat ensemble. Ils entendirent le moteur redémarrer et sentirent qu'ils avait repris le voyage. Au début ils ne se parlèrent pas, jusqu'à ce que Laura rompe la glace :
L : On est dans un sacré pétrin n'est-ce-pas ?
Garçon : Je crois oui! Au fait je m'appelle Gaston.
L : Laura.
G : ce prénom me dit quelque chose! euh...
L : Laura Lewis !
G : Ah, donc je crois que je ne dois pas être surpris de ta présence !
L : Je suppose oui !
G : Tu as fait quoi ?
L : J'ai juste insulter xana ! dit-elle avec un petit sourire.
Gaston sourit aussi.
G : Et tu l'a aussi nommer n'est-ce-pas ?
L : Comment as-tu deviner ?
G : Je sais pas, une intuition !
L : Et toi tu as fait quoi ?
G : La même chose !
L : Pourquoi ?
G : Ahem... J'ai pas envie d'en parler ! Et toi ?
L : J'ai pas aimé son annonce !
G : Ah ! Euh... Tu viens d'où ?
L : Toulouse et toi ?
G : Euh... Comment tu peux venir de Toulouse et être dans ce fourgon ?
L : Ah oui ! C'est parce que mon lycée est à Paris !
G : Ah d'accord !
L : Et toi tu viens d'où ?
G : De Limoges.
L : On est bientôt arriver alors !
Comme pour le confirmer le fourgon s'arrêta à nouveau et une jeune fille y fut introduite violemment. Elle était brune, avec de magnifiques yeux noisette,
Fille : Aïe !
L : Ca va ?
F : Ca pourrait aller mieux !
G : On s'en doute, on a eu droit au même traitement !
F : Vous venez d'où ?
L : Paris.
G : Limoges.
F : Vous venez de loin quoi !
L : Oui tu peux le dire ! Au fait on est où ?
F : A Bordeaux !
G : Cool c'est bientôt fini ! A propos je m'appelle Gaston.
L : Laura.
F : Laura Lewis ? demanda-t'elle, les yeux pétillants.
L : Oui. Et toi tu est ?
F : Marine.
L : Enchanté !
M : Moi aussi !
G : Je suppose que tu est là pour les mêmes raison que nous ?
M : Pour avoir insulter le maître ?
L : Oui !
M : Alors oui !
Le fourgon s'arrêta.
M : Aïe ! Mon père va me tuer !
L : C'est qui ton père ?
M : Euh... Quelqu'un !
G : Hum...
La porte s'ouvrit et les trois adolescents furent conduit dans une cellule du commissariat en attendant de voir le maître.
L : Marine ?
M : Oui ?
L : Ton nom se serait pas Claeys par hasard ?
M : Euh... si! dit-elle en baissant la tête.
G : Tu est Marine Claeys ? Mais enfin c'est pas possible !
M : Je vous avez bien dit que mon père aller me tuer !
L : Pourquoi est-ce que tu as dit du mal du maître alors que ton père c'est son chef de la sécurité ?
M : J'ai mes raisons !
A ce moment là Jimmy arriva (si vous avez suivi vous savez que c'est lui le chef de la sécurité mais un petit rappel fait jamais de mal !). Il regarda les trois adolescents et son regard s'attarda sur Marine qui avait la tête baissée. Il se planta devant elle. Elle releva timidement la tête et vit la flamme de la colère dans les yeux de son père.
M : Euh...
J : Tu m'explique ?
M : Je... heu... je...
J : Je sais pas si tu te rend compte de la situation dans laquelle tu me met là !
M : Je suis désolé papa !
J : Je vais aller le prévenir que vous êtes là !
Il s'en alla en coup de vent. Marine avait des larmes dans les yeux.
M : Je me demande parfois si je suis bien sa fille tellement je lui ressemble peu !
L : Ce n'est pas la peine de te poser la question ! Ce n'est pas parce que tu est sa fille que tu est comme lui !
M : Je sais.
G : Et puis il pourrait se préoccupé un peu plus de toi et un peu moins de lui je trouve !
M : Vous êtes gentil !
Jimmy revient quelque minutes plus tard.
J : Il vous vera demain !
Et il repartit sans jeter le moindre regard à sa fille. On les conduit dans deux cellules : une pour Gaston, une pour Laura et Marine. La cellule des filles comportait deux lits mais l'espace entre était très petit ce qui les forçait à rester sur leurs lits. Elles restèrent un moment sans rien dire, ayant l'esprit occupé par la perspective de rencontrer Xana le lendemain. Mais soudain Marine demanda à Laura :
M : Pourquoi tu l'as insulter ?
L : Qui ça ?
M : Ben le maître !
L : Les filles de mon lycée était toutes excités à l'idée d'être choisie et je l'ai pas supporter !
M : Toi aussi ?
L : Oui ! On se demande ce qu'elles ont dans la tête !
M : Ce qu'on leur a appris !
L : Bah et toi ?
M : Mon père et moi avont toujours été opposé !
L : Il n'espérait pas que tu soit choisie ?
M : Etant donné que toute cette histoire est un leurre...
L : Comment ça ?
M : Euh... Je crois que j'ai fait une bourde !
L : Je crois oui !
M : Eh bien mon principal défaut est la curiosité, et comme mon père travaille pour xana je ne peut pas m'empêcher d'écouter aux portes chaque fois qu'il parle de son travail à ma mère ! J'apprend d'ailleurs beaucoup de chose très intéressante ! Et donc la dernière fois je l'ai entendu dire à ma mère que la sélection était en fait truqué !
L : C'est vrai ?
M : Oui ! En fait la fille ait déjà choisie !
L : Et elle le sait ?
M : Non ! Par contre ne me demande pas qui c'est parce que je l'ai pas entendu ! ajouta-t'elle en voyant Laura ouvrir la bouche.
Malheuresement elle l'avait ajouté un peu trop vite.
L : Pourquoi tu veux pas me le dire ?
M : Euh... est-ce que tu as reçu la lettre ?
L : La lettre ?
M : Chut ! Parle moins fort !
L : Désolé !
M : J'en déduis que tu ne l'a pas reçu ! Donc je suis désolé mais je ne peux vraiment rien te dire !
L : Je comprend de moins en moins ce que tu me raconte !
Marine soupira :
M : Je m'en doute mais tu le saura bien assez tôt !
L : Hum...
Elle voulut questionner un peu plus Marine mais celle-ci faisait semblant de dormir, Laura s'allongea sur son lit, qui était pour le moins inconfortable, mais finit néanmoins par s'endormir, l'esprit torturé par mille questions. Elle se réveilla quelque heures plus tard, le dos endolori par la mauvaise qualité du lit (il faut évidemment pas rêver d'un lit quatre étoiles qu'on est prisonnier) et constata que Marine l'était déjà.
L : Il est quelle heure ?
M : D'après ma montre il est 7 heures.
L : Y'a longtemps que tu est réveillait ?
M : Depuis quatre heures.
L : Je sais que tu vas pas me répondre, mais j'aimerais quand même que tu me dise ce que c'est que cette histoire de lettre !
M : Je te dirais seulement que j'ai reçu la mienne à cause de mon père et de ma curiosité.
L : Hum...
M : Ne cherche pas, je ne te dirais rien d'autre !
Elle semblait mal à l'aise.
M : Au moins toi tu n'as aucun soucis à te faire, soupira-t'elle.
L : Comment ça ?
M : Hein ? Oh ! Euh... Je pensais à voix haute !
La porte de la cellule s'ouvrirent,
Policier : Vous êtes réveillées ? Parfait ! Suivez-moi !
Elles se levèrent tant bien que mal et suivirent le policier, En chemin elles furent rejointent par Gaston qui était lui même escorté. Ils pénètrent dans une vaste salle et furent ébahis : Des centaines de bureaux munis d'ordinateurs s'étaillaient à perte de vue et commençaient à se remplir, Mais le plus impressionnant était la gigantesque unité centrale au centre de la pièce ( pour vous donnez une idée, imaginez dix supercalculateur réunis). Au fond de la salle il y avait un escalier qui menait à une porte, Les trois adolescents mirent moins de deux secondes à comprendre qu'il s'agissait des quartiers de xana. Escortés par les policiers ils traversèrent la salle sous le regard curieux ou ironique des techniciens déjà présent. Arrivés devant la porte l'un des policiers frappa.
- Entrez ! dit-une voix.
Le policier ouvrit la porte. A l'intérieur il faisait sombre, la lumière étant éteinte. Une silhouette se tourna vers eux,
Silhouette : Ha ! C'est vous !
La lumière s'alluma et Laura retînt un cris de surprise : elle avait beau savoir que c'était xana qui se trouvait en face d'elle elle avait du mal à le croire : cela faisait cinquante ans qu'il gouvernait, et même s'il était de notion publique qu'il ne viellissait pas, elle fut surprise de voir à quel point il paraissait jeune : elle lui donnait tout au plus vingt-huit ans. Il était grand, un bon mètre quatre-vingt à vue d'oeil, ses yeux était gris cendre et ses cheveux châtain. Elle se l'était imaginé en long, en large et en travers, mais jamais aussi beau. Elle se retînt de se frapper à cette pensée.
Xana : Vous pouvez disposer !
Les policiers s'en allèrent, laissant les trois ado face au maître.
X : Bien ! Asseyez-vous je vous prie !
Il désignait trois chaises devant son bureau. Ils se regardèrent, puis se décidèrent à s'asseoir. Xana fit de même.
X : Alors comme ça on m'insulte ?
Ils baissèrent la tête, n'osant pas parler.
X : Vous n'avez pas de langue ?
L : Si ! répliqua-t'elle, les yeux le défiant.
X : C'est bien ! Autant vous le dire tout de suite : je passe l'éponge pour cette fois-ci, mais ne vous avisez pas de recommencer !
Son regard se posa sur Marine.
X : Après, ça dépend de vos parents.
Il regarda Laura, qui semblait hésitait à parler.
X : Pour te répondre, je vous dirais que je savais que mon annonce ferait des remous et que vous n'êtes visiblement pas encore assez mûrs pour contrôler vos émotions. Néanmoins, je vais voir chacun d'entre vous individuellement.
Il appuya sur un bouton et les policier revinrent et emmenèrent Laura et Marine hors de la salle. Cinq minutes plus tard, Gaston sortit, le visage blème.
L : Quesqu'il y a Gaston ?
G : Rien du tout ! dit-il très vite, trop vite.
Les policiers firent rentrer Marine. Elle ressortit deux minutes plus tard.
M (à voix basse) : Ouf... C'était moins une !
G : Comment ça ?
M : Non rien !
L : Hum...
Ce fut au tour de Laura d'entrer. Xana l'invita une fois de plus à s'asseoir.
X : Il est regrettable que tu n'est pas continuer sur ta lancée.
L : Comment ça ?
X : Tu était une élève modèle en troisième, pourquoi as tu sali ton dossier scolaire avec cette arrestation ?
L : Je me suis emportée, je n'ai pas vraiment réfléchi, je...
X : Bref, pour les mêmes soi-disantes raisons que tes deux camarades !
L : Cela m'a échappé ! Anaïs m'avait rendu furieuse alors j'ai...
X : Tu seras donc heureuse d'apprendre qu'elle c'est fait renvoyer du lycée,
L : Pourquoi ?
X : Je constate que tu est plus bavarde que les autres ! Elle c'est fait renvoyer parce qu'elle t'a dénoncer.
L : Hein ?
X : Ca à beau être très bien de dénoncer une faute telle que celle que tu as commise, il n'en reste pas moins que déoncer quelqu'un par pur vengeance est un acte lâche.
« Et c'est lui qui dit ça! » pensa Laura. Elle remarqua qu'il l'a regardait, même plus que ça : il l'a détaillait, l'étudiait sous toute les coutures. Cela la mis mal à l'aise. Une idée saugrenu lui vînt, mais elle l'a chassa bien vite.
X : Tu peux partir, dit-il en se levant.
Elle ne se le fit pas dire deux fois et se dirigea vers la porte. Juste avant de sortir elle se retourna et vit Xana se rasseoir sur son fauteuil avec lassitude. En fermant la porte elle l'entendit soupirer. Marine et Gaston refusèrent de dire ce qu'il leur avait dit, Laura aussi voulait le garder pour elle, trop troublée par l'étrange attitude de Xana. On les ramena dans le fourgon et ils repartirent. Très rapidement Marine les quitta, puis se fut Gaston, et enfin Laura put descendre 7 heures plus tard.

La cloche venait de sonner la récréation de 15 heures, et Marc parti s'asseoir sur un banc inquiet pour Laura, ne sachant pas ce qui lui était arrivée. Inés le remarqua et alla le voir.
I : Tu ne devrais pas t'inquiéter autant, elle n'est parti que depuis hier !
M : ...
I : Et puis en cas de besoin, on est tous prêts à dire qu'Anaïs a menti !
M : Mais elle n'a pas menti !
I : Je sais mais 1 témoignage face à 22 ça fait pas le poids !
M : Sauf si...
I : Sauf si quoi ?
M : Non rien, tu as raison ! Dit-il avec un faible sourire.
??? : Euh... Salut !
Marc remarqua soudain que tout était trop silencieux, et puis il aurait reconnu cette voix entre mille, Il se retourna.
M : Laura !
Oubliant toute crainte il l'a prit dans ses bras et l'embrassa. Elle fut très agréablement surprise : enfin un peu de douceur dans ce monde de brute ! Toute la cour les observait, jusqu'à ce que la cloche sonne, ce qui fit sursauter tout le monde et en premier Marc et Laura.
M : Heu...
Elle lui sourit.
L : Allez viens il faut aller en cours ! Au fait j'ai raté quoi ?
M : Rien de bien intéressant !
Ils allèrent en cours, d'histoire pour être exacte.
Professeur : Tiens, mlle Lewis ! Vous êtes de retour parmi nous !
L : Faut croire que oui !
P : Bien, vous rattraperait avec vos camarades ce que vous aviez raté hier ! Donc...
Les deux heures que durait le cours passèrent assez vite. Et à la sortie Laura fut bombardé de questions, auquel elle s'efforça tant bien que mal de répondre. Cela aurait pu continuer longtemps si...
I : Bon laissez la un peu respirer ! Elle a d'autre préoccupations pour l'instant ! Dit-elle en jetant un coup d'oeil furtif à Marc.
Les élèves comprirent le message et laissèrent Laura et Marc seuls.
M : Euh... J'aurais peut-être dû m'y prendre autrement tout à l'heure.
L : Non, sinon dieu seul sait quand ça serait arrivé !
M : Tu ne m'en veut pas alors ?
L : Pourquoi je t'en voudrait ?
M : Euh...
Avec un sourire malicieux elle l'attira à elle et l'embrassa.
L : Est-ce que tu est rassuré maintenant ?
M : Oui je...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase car le téléphone de Laura sonna, En regardant le numéro elle grimaça,
M : C'est qui ?
L : Mes parents !
M : Aïe !
Elle décrocha :
L : Allô ?
??? : Laura ! J'attend des explications !
L : Ah salut papa !
P : Il me semble t'avoir posé une question !
L : Je crois plutôt que c'était une exclamation !
P : Ne joue pas au plus maligne avec moi ! J'exige une explications sur ton comportement !
L : Mais j'en ai pas ! Je me suis emporté c'est tou ! Dit-elle, énervée.
P : Parle moi sur un autre ton ! Tu ne te rend pas compte de la chance que tu as eu de t'en tiré sans rien !
L : Bien sur que si je m'en rend compte !
P : On ne dirait pas !
La conversion tournait au vinaigre, Laura préféra y mettre un terme,
L : Tu m'excusera mais je suis occupé ! Salut !
P : Laura je t'interdit...
Elle n'entendit pas la suite, ayant raccroché rageusement.
L : Non mais de quoi je me mêle ! Si c'est pour m'engueuler il ferait bien de s'abstenir de m'appeler !
M : Calme-toi Laura ! C'est normal qu'il soit en colère, c'est ton père !
L : C'est vrai que j'ai de la chance que mon père soit à 800 km, pas comme Marine...
M : Marine ?
L : Une autre fille qui a été arrêté avec moi, son père était furax, pire que le mien !
M : Pas de chance !
L : Ca tu peut le dire ! Au fait où est Odile ?
M : Dans ma chambre, je crois que tu lui manque !
L : Bon tout va bien alors !
M : Oui. Je crois qu'on devrait aller manger avant qu'il n'y ai plus rien !
L : Oui.
Ils se dirigèrent vers le réfectoire...
Cinq jours plus tard (bref le 10/09/2059), la tension qui régnait à Kadic était palpable. En effet c'était le jour de la visite de Xana, et tout le monde se demandait à quoi il ressemblait (généralement c'est mauvais signe quand on le sait et même pour ses techniciens moins il le voit et mieux ça vaut pour eux!). Seule Laura le savait et avait strictement refusé d'en parler, comme de tout ce qui lui était arrivée d'ailleurs. Ce fut justement ce jour-là, à une heure de l'arrivée du maître, qu'elle se remémora les paroles de Marine « Etant donné que toute cette histoire est un leurre... » ; « En fait la fille ait déjà choisie ! » et ce demanda qui cela pouvait bien être. De toute façon tout le monde le saurait, alors... Inés s'approcha d'elle.
I : Euh... Laura ?
L : Quesqu'il y a Inés ?
I : Tu es convoquée par le proviseur, il t'attend dans son bureau !
L : Ah... Merci !
Elle alla donc au bureau du proviseur. Elle frappa.
Proviseur (ou Principal on s'en fiche) : Entrer !
P : Ah! Mlle Lewis ! Dit-il après que Laura soit entrée. Vous avez fait vite !
L : Ben...
P : Asseyait-vous ! Bien, attaqua-t'il lorsqu'elle fut assise. Je vous est convoqué parce que... (il regarda autour de lui, inquiet) je dois vous remettre ceci.
Il l'avait dit d'un murmure et Laura avait eu du mal à l'entendre. Il lui tendit un bout de papier plié en quatre. Elle fit mine de l'ouvrir mais il l'en empêcha.
P : Pas ici. Vous regarderait quand vous serez seule. Et n'en parler à personne ! Cela vous sera très utile lorsque vous aurez votre lettre alors il ne faudrait pas que quelqu'un d'autre puisse la lire !
Laura eut un déclic et des paroles lui revinrent en tête, le principal n'était pas le premier à lui parler de cette lettre, Marine aussi y avait fait allusion.
L : Mais quesque c'est que cette histoire de lettre à la fin ?
P (paniqué) : Parlait moins fort bon sang !
L : Vous comprendrez que j'en ai marre ! (elle baissa d'un ton) C'est quoi cette lettre à la fin ?
P : Quelqu'un d'autre vous en a parler ?
L : Au détour d'une phrase.
P : Qui ?
L : Pourquoi ?
P : Pourquoi quoi ?
L : Vous avez l'air tendu.
P : Qui vous a parlé de la lettre ?
L : Marine.
Le proviseur paru se calmer.
P : Claeys ?
L : Oui.
P : Bon, tachez de faire plus attention quand vous l'aurait vous. Bien, vous pouvez y aller !
Elle sortit du bureau, perplexe, et s'aperçut qu'elle ignorait toujours ce que pouvait bien être cette mystérieuse lettre, ce qui l'énerva un peu. La sonnerie retentit, signe qu'il fallait aller dans la cour, pour accueillir Xana.
L : grmblstorm ! ( ça c'est un truc que j'ai inventé et que je dit chaque fois que je suis énerver)
Dans la cour, on les mit tous en rang, les filles d'un côté, les garçons de l'autre (*baille* oh! excusez-moi!). L'excitation était à son comble, ou l'énervement pour certain(e). Il arriva deux minutes plus tard, et tout comme l'avait était Laura, la surprise fut générale. Visiblement personne ne l'imaginer comme ça. Il Les regarda, alignés comme des petits soldats, et un très furtif sourire passa sur son visage et seul quelques personnes s'en rendirent compte. Il passa entre eux en les observant sans rien dire, puis se dirigea vers le proviseur qui était au milieu des deux rangées et lui fit un léger signe de tête. Laura, excédée, ne put s'empêcher de l'interpeller.
L : Vous n'avez pas de langue ?
Xana se tourna vers elle, en souriant.
X : Je constate que vous avez bien la votre, mlle Lewis ! Et aussi une bonne mémoire.
Laura ne répondit rien, ne voulant pas alimenter un peu plus les murmures qui passaient dans les rangs.
X : Bien !
Les murmures se turent.
X : Je recevrait chacune d'entre vous, dit-il en balayant la rangée des filles du regard, dans le bureau du principal à tour de rôle.
Il commença à s'y diriger.
X : Ah ! Et je recevrais toutes les filles. Est-ce clair ? questionna-t'il en regardant Laura.
Elle le regarda d'un air méfiant. Il s'en alla. Dés qu'il fut hors de vue, tout les élèves se précipitèrent vers Laura. La questionnant sur l'étrange comportement du maître ou la traitant de cinglé ( ce qui n'est d'ailleurs pas faux, étant donné que si quelqu'un d'autre avait eu son comportement il serait déjà mort). Le proviseur dut les rappeler à l'ordre plusieurs fois avant qu'ils ne se calme. Il annonça donc que par commodité le maître recevrait les filles par ordre alphabétique. Les garçons et les non-seconde devaient quand à eux retourner en cours, au grand regret de Marc, qui voulait comprendre ce qui était arrivé, étant donné qu'elle avait refusée de parler de son arrestation même à lui, et aussi parce qu'il avait un mauvais présentiment (qui se révélerai fondé plus tard). A regret donc il dut retourner en cours d'anglais. Laura alla s'asseoir sur un banc avec Odile en attendant son tour (pour quoi faire ? se demandait-t'elle). Soudain Odile se gratta près de l'endroit où se trouvait sa puce. Machinalement, Laura regarda cette dernière et remarqua pour la première fois quelque chose d'anormal : elle était bien plus grosse que toute celles quelle avait vu jusqu'à présent. Prise d'un doute elle prit Odile et se dirigea discretèment vers sa chambre où elle entreprit de vérifier le contenu de la puce, elle avait beau ignorer ce qui devait s'y trouver, elle savait ce qui ne devait pas y être. Aussi retient-elle un juron qu'en elle découvrit la caméra et le micro, qu'elle rédusit aussitôt à néant, furieuse. Lorsque Xana allait la recevoir, il allait voir de qu'elle boit elle se chauffait ! Et elle se fichait des conséquences comme de sa première chaussette. Elle retourna dans la cour et se rassit sur le banc, visiblement personne n'avait remarqué son absence, parfait. Elle patienta donc jusqu'à ce que vienne son tour. Lorsqu'on l'appela elle passa devant les autres filles sans montrer aucune émotion et rentra dans le bureau. A l'extérieur, les filles qui attendait leur tour furent surprise d'entendre des éclat de voix et stupéfaite lorsque Laura sortit du bureau rouge de colère en claquant la porte. Après une seconde d'hésitation elle revient sur ses pas, ouvrit la porte du bureau et hurla :
L : Et je me fiche pas mal des conséquences !
Sur ce elle re-claqua la porte et partit d'un pas vif, furibonde. Xana se leva de son fauteuil et ouvrit la porte, regardant Laura s'éloigner avec une lueur d'amusement dans les yeux, bien que sinon son visage fut impassible, ce qui stupéfia un peu plus celles qui attendait.
X : Hum, bon : suivante! Inés Lut.
Inés rentra dans le bureau et xana referma la porte, laissant celles qui restaient en proit à la perplexité. A la fin de la journée Xana s'en alla, ayant vu tout le monde, et tout Kadic fut au courant du coup de gueule de Laura, bien que tout le monde en ignora la raison. Marc refusa de parler, prétextant qu'il ne le savait pas plus qu'eux, n'ayant pas revus Laura depuis le midi. Mais personne ne le croyait, malgré qu'il dise la pure et simple vérité. Laura ne se montra pas du dîner, mais attendait Marc à la sortie.
M : Quesqu'il c'est passé ?
L : Chut !
Elle l'entraina vers la forêt.
M : Alors ?
L : J'ai peur Marc.
M : Pourquoi ?
L : Je...
Elle s'effondra. Marc la retint juste à temps, mais décida qu'il était plus sage de s'asseoir. Il la prit dans ses bras.
M : Quesqu'il se passe ? Raconte-moi.
L : Je crois que j'ai compris pourquoi Marine ne voulait rien me dire.
M : Qui est Marine ?
L : Une fille qui a été arétée avec moi.
M : Et quesqu'elle t'a dit ?
L : Que la sélection été truquée !
M : Quoi ?
L : Oui, mais elle n'a pas voulut me dire qui était la fille choisit.
M : Sana doute parce qu'elle t'a racontée n'importe quoi !
L : Son nom est Claeys, Marc !
M : Marine Claeys ? ah la vache !
Laura eut un faible sourire.
L : Je crois que je sais pourquoi elle ne m'a rien dit.
M : Pourquoi ?
L : Et bien...
Elle se dégagea de son étreinte et prit Odile dans ses bras.
L : J'ai découvert un micro et une caméra dans sa puce.
M : QUOI???
L : Et il m'a avoué qu'il m'avait espionnée toute l'année dernière.
M : Quel s******* !
L : Ne t'énerve pas s'il-te-plaît !
M : Mais je ne m'énerve pas ! Au fait qu'elle est le rapport avec les dire de Marine ?
L : Il y a aussi son regard... Il m'avait troublé la première fois que je l'ai vu et il était exactement le même aujourd'hui.
M : Je ne vois toujours pas.
Elle soupira, lâcha Odile qui alla se promener dans les bois pendant que le loup n'y ai pas, si le loup y était il... oh, excusez-moi ! Je divague !
L : Je crois que je sais qui il a choisit, dit-elle en baissant les yeux.
Marc mit plusieurs seconde avant de comprendre.
M : Non...
L : Si, je crois que c'est moi.
Elle se mit à pleurer. Marc, bien que encore abasourdi, la prit dans ses bras.
M (dans un murmure) : Ne pleure pas, tu te trompe peut-être.
Elle leva la tête vers lui, les yeux toujours brillant de larme, et soupira.
L : J'aimerais mais c'est quasiment impossible.
Elle se releva et tourna le dos à Marc, ne voulant pas qu'il l'a voit à nouveau pleurer. Il se leva et la força à se tourner vers lui. Elle lui fit un faible sourire, qu'il lui rendit. Ils se rapprochèrent un peu plus et s'embrassèrent. Odile revint à ce moment là. Quand elle vit nos deux amoureux en train de s'embrasser elle se fit la plus discrète possible et, si les chats avaient pu sourire, elle ne s'en serait pas privé.

Un mois plus tard (exactement le 10/10/2059), tout le monde ne parlait que du policier qui devait venir annoncer dans l'après-midi qu'elle fille avait été choisi, ce que Laura et Marc redoutaient par dessus tout. A la récréation de 15 heures, toute l'école fut réunis dans la cour et l'agitation était à son comble. En effet c'était maintenant que les résultats devaient être annoncé.
Policier : Bien, je dois d'ors et déjà vous annoncez que la sélectionnée est dans votre lycée.
Ce qui confirma les pires craintes de Laura, qui serra très fort la main de Marc, si bien qu'il se tourna vers elle et lui murmura :
M : Ne t'inquiète pas ça ne veut rien dire !
P : Celle qui a été choisi par le maître pour porter son futur enfant est...
Vous étiez obligé de le rappeler ? pensa Laura.
P : Laura Lewis.
Un grand silence s'abattit dans la cour et toute les têtes (professeurs compris) se tournèrent vers Laura, dont le visage s'était décomposé. Au moins cela permit-il de comprendre pourquoi Laura n'avait pas fait l'objet de poursuites après sa... disons petite crise.

A 800 km de là, vers le sud, une lettre était posée sur une table. A coté de cette table, une femme assise sur une chaise sanglotait et attendait le retour de son mari afin de lui apprendre la nouvelle...
A suivre
prochain épisode : numéro 100 : redécouverte

julien-dupont
25/10/08 à 23:21
et la grande gagnante de concours de miss fiancée de Xana est..... laura

elle a gagnée le droit de pleurer toutes les larmes de son corp

l important et que marc et laura soit ensemble c'est trop mignon on dirait la fin de ..... tu sais de quoi je veux parler :D

general xana
26/10/08 à 00:30
j'ai lu cette suite avec une telle soif, que j'ai l'impression qu'elle a été trop courte ! Bon, y a toujours les même fautes d'orthographes gênantes, mais le scénario est bien construit. Xana est vraiment génial, et ce qui arrive à Marc et Laura, on l'attendait depuis longtemps ( pas leurs malheurs, mais qu'ils s'embrassent, je ne suis pas aussi sadique !)
Donc, à par dire que cette fic est cool... La suite la suite la suite la suite !!!!

BROLY
26/10/08 à 20:45
LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE !!!!!!!!!