Dernière édition le 18 mai 2013
INTRODUCTION
- Avez-vous réussi à vous infiltrer ? Demanda le premier homme, le visage caché par un voile d’obscurité.
- Oui, répondit l’intéressé.
- Dans ce cas, vous pouvez commencer les tests dès que possible, répondit une autre personne, elle aussi dissimulée. Mais faîtes attention. Il ne faut pas que la même erreur se reproduise.
- Je choisirai soigneusement les sujets, ne vous en faîtes pas, dit l’ « infiltré »
- Dans ce cas, vous feriez mieux d’aller vous préparer, les tests risquent d’être longs, répliqua un troisième individu. Et surtout, n’oubliez pas notre but, et faîtes bien attention à vos sujets.
- Compris.
Sans plus de mots, il se retourna et se dirigea vers la porte. Il se demandait quand il allait débuter les tests. Le plus tôt serait le mieux, donc autant les commencer dès demain. Il continua sa marche avant de disparaître dans l’obscurité.
CHAPITRE I
« Pff, la rentrée, quelle horreur... »
Tomas avançait, les bras croisés, le visage fermé, dans la cour de son nouveau collège. Ce jeune garçon venait d’entrer en troisième, une « nouvelle étape importante de sa vie », d’après ses parents, puisqu’il passerait son brevet à la fin de l’année. Et c’est pour cette raison qu’ils avaient décidé de l’envoyer en internat ici, dans ce collège. En réalité, c’tait surtout qu’ils ne supportaient pas ses anciennes fréquentations, qu’ils jugeaient « dangereuses » et « imprudentes ». Bien entendu, leur fils n’était pas d’accord quand à cet « exil », mais il avait fini par s’y résigner. Il se trouvait doc maintenant dans un établissement qu’il ne connaissait pas, entouré d’inconnus, cherchant désespérément le bureau du proviseur dans cet océan de personnes que contenait actuellement la cour de récréation. Pas très grand pour son âge, ses yeux bleus dépassaient à peine la tête des cinquièmes. C’est justement à cause de sa mauvaise vue qu’il ne remarqua pas un adulte en survêtement et en pull rouge et lui rentra dedans :
- Oh ! Excusez-moi...
La personne en fasse de lui, d’assez grande taille, se tourna pour se trouver face-à-face avec son interlocuteur avant de lui répondre :
- Pas de problèmes, p’tit gars !
- Euh, excusez-moi, mais... Vous ne seriez pas un professeur ? Hasarda le nouveau
- Euh, si, pourquoi ? Ah, je sais, t’es nouveau et tu cherches le bureau du proviseur !
- Oui, c’est ça...
- OK, alors suis moi, c’est pas loin... Au fait, tu t’appelles... ?
- Tomas. Tomas Val.
- Alors bienvenue Tomas ! Moi c’est Jim Moralès ! Surveillant et peut-être ton prof de sport, ça dépend de la classe où tu vas être... Bon, suis-moi.
Ils commencèrent une traversée de la cour pour se rendre dans un grand bâtiment, presque désert, puisque le personnel de l’établissement se trouvait dans la cour de récréation et prenait connaissance de leur classe. Quelques secondes après être entrés dans le bâtiment, ils pénétrèrent dans une nouvelle pièce qui ressemblait à un bureau de travail où se trouvait un homme qui n’avait plus l’air tout jeune. Il devait sûrement s’agir du proviseur, Jean-Pierre Delmas. Ses doutes se confirmèrent quand le surveillant parla :
- Euh... Mr. Le proviseur ?
- Oui, qu’il y a-t-il Jim ? répondit celui-ci
À peine après avoir prononcer cette phrase, la paire d’yeux grossie par des lunettes que possédait le proviseur se posèrent sur le petit rouquin.
- C’est un nouvel élève, Tomas Val, riposta Jim
- Merci Jim, annonça le proviseur. Vous pouvez y aller.
Il ne fallut rien de plus pour que le professeur de sport s’en aille du bureau.
- Je t’en prie, asseyez-vous, Tomas, dit le proviseur
Il s’assit doucement dans une chaise face au bureau de Mr. Delmas pendant que celui-ci fouillait dans un tiroir, certainement pour trouver le dossier scolaire du nouveau. Une fois retrouvé, il le déposa sur le bureau, juste en face de lui, l’ouvrit et demanda :
- Alors, d’après ce que je vois, vous êtes interne ?
- Oui monsieur, acquiesça Tomas.
- Vous avez d’assez bons résultats à ce que je vois... Vous devriez réussir cette année sans trop de problèmes...
Ils continuèrent cette petite discussion pendant encore quelques minutes, avant de laisser le jeune garçon déposer ses affaires dans sa chambre avant de finalement aller en classe. Il était seul dans sa chambre, à son grand soulagement : il n’aimait pas partager ce qu’il avait. Il posa sa valise et redescendit dans la cour, en attendant patiemment que leur professeur principal vienne récupérer sa classe. Il s’agissait apparemment d’un professeur de sciences, Mme Hertz. Ne connaissant personne dans sa classe, mais voulant se faire des amis, il demanda à une élève qui se trouvait à une table où une place n’était pas occupée :
- Je peux me mettre là ?
- Bien sûr, pas de problème
Après s’être assis, il regarda discrètement sa voisine. Elle avait les cheveux blond, mais assez foncés, et de petits yeux marron. À en juger par sa posture, elle devait être plus grande que Tomas, mais, comme il le pensait lui-même, « ce n’est pas très dur ».
- Tu es nouveau ?
Il sursauta, n’ayant pas remarqué que la jeune fille s’était tourné vers elle. Il répondit, tout en rougissant :
- Oui... Mes parents m’ont placé en internat cette année... Je m’appelle Tomas. Et toi, tu es ?
- Anna. Je m’appelle Anna, répondit-elle en affichant un magnifique sourire.
Ils bavardèrent tranquillement pendant toute la matinée. Ainsi, le jeune homme découvrit que sa camarade était elle aussi interne, mais elle se trouvait déjà dans cet établissement l’année précédente. Ne réunissant pas les « vêtements à la mode » et les « chaussures flashies », elle n’arrivait pas à se faire d’amies parmi les filles du collège, qui était pour la plupart toutes comme ça, suivant la « pensée unique », ce qui, quelque part, faisait rire Tomas. Il s’imaginait les filles comme des moutons : il y en a un qui se jette dans le ravin, tout le monde fait pareil ! La matinée touchait à sa fin. Comme il s’agissait du premier jour, les internes avaient exceptionnellement le droit de retourner dans leur chambre pour déballer leurs affaires, et prendre leurs affaires de cours, puisque ceux-ci commençaient l’après-midi même. C’est ainsi que se déroula cette rentrée, sans histoire. Ils allaient maintenant découvrir leurs professeurs, se faire des amis, enfin rien d’extraordinaire. Enfin, normalement...
CHAPITRE II
"Oh non, pas maintenant..."
Tomas déambulait dans le bâtiment des internes, cherchant désespérément la sortie de ce labyrinthe, laquelle était le stade, où il devait rejoindre son professeur de sport. Seulement, voila : il s’était perdu. Pourtant, l’architecture de cet endroit était des plus simples, mais son légendaire sens de l’orientation ne l’avait fait que tourner en rond dans les escaliers et les différentes parties de l’établissement. Et bien sûr, arriver en retard pour un premier cours de sport n’était pas la meilleure impression que l’on pouvait donner...
"Oh, mais je ne m’y retrouverai jamais !"
Une fois les escaliers retrouvés, il se dépêcha de descendra et trouva enfin, après tant de mal, la sortie qui, naturellement, se trouvait en bas de l’escalier qui était juste à côté de sa chambre... Se maudissant interieurement, il sortit de la cour aussi vite qu’il put... Tellement vite qu’il est rentré dans quelqu’un qui, visiblement, lui aussi courait dans une direction encore imprécise. Les deux jeunes hommes, tombèrent à terre. L’autre, bien plus grand que Tomas, se relevait déjà en criant :
- Non mais ça va pas ?! Je vais être en retard à cause de toi !
- Ah, euh... Désolé...
- Désolé ?! C’est tout ?! Il faut que je me rende au stade, qui se trouve presque à l’autre bout du collège, et toi tu es seulement "désolé" ?!
- Tu vas au stade toi aussi ? Tu pourrais me montrer le chemin ? Je suis nouveau et j’ai pas trop envie de me perdre... À nouveau.
L’inconnu le regarda d’un air méprisant, ne cachant absolument pas son irritation, avant de soupirer tout en faisant signe à Tomas de le suivre. Ce dernier se leva immédiatement, suivant son sauveur aussi près qu’il le put, quoiqu’en gardant une certaine distance... Même si il l’aidait, ce garçon restait imposant, avec la tête et demie qu’il avait de plus que le nouveau. Cheveux noirs, yeux marron foncé, il avait l’air sombre, menaçant. Il portant lui aussi un survêtement, ce qui montrait bien qu’il cherchait à aller en cours de sport. Il devait faire partie d’une classe qui avait ce cours en même temps qu’eux. ils avançaient à pas de géants à travers l’établissement, sans parler. Quand enfin ils virent leur destination -qui était en fait pas si loin que ça du bâtiment des internes -, ils se précipitaient pour rejoindre le groupement d’élèves, qui, apparemment, n’avait pas grande activité. Ils arrivaient en tout début de cours, visiblement, puisque le type en survêtement rouge, Mr. Moralès, faisait visiblement l’appel. Il en était justement à la classe de Tomas, qui arriva au moment fatidique :
- Tomas Val !
- Présent ! Répondit celui-ci
- 3ème 4 ! Marc Alio !
- Présent ! Répondit "le sauveur"
Il était complètement en nage, respirait bruyamment et avait le visage écarlate. Tomas, lui, ne semblait pas du tout avoir couru dans tout l’établissement pendant dix minutes : il avait toujours eu une bonne endurance. Mais apparemment, ce n’était pas le cas de Marc...
Le premier reflexe de Tomas en arrivant, à part répondre à l’appel, fut de chercher Anna, qu’il trouva rapidement, adossée contre une rambarde, en survêtement elle aussi, les cheveux attachés.
- C’est que maintenant que t’arrives ? Je t’ai attendu un quart d’heure ce matin ? Tu étais passée où ?
- Ben, je m’étais perdu...
Elle le regarda quelques secondes avant de se mettre à rire, un rire joyeux et très transmissible. Personne ne pouvait l’écouter sans sourire.
- Mais comment t’as fait pour te perdre ?! C’est complètement stupide ! Réussit-elle à placer après avoir repris sa respiration
- Silence, dans le fond ! Cria une voix inconnue
Anna s’arrêta immédiatement de rire, sans pour autant réprimer un sourire amusé. Ils regardèrent qui avait parlé, puisqu’ils ne reconnaissaient pas la voix. Leurs regards tombèrent sur un homme assez grand, blond, souriant, qui, physiquement, était tout l’opposé du prof de sport, à côté de qui il était.
- Bon, l’appel est terminé, alors je vous dois quelques expliquations, commença Jim. Cette année je ne serai plus le seul professeur de sport au collège puisque monsieur.. Euh... C’est comment déjà ? Ajouta-t-il en se tournant vers l’homme à côté de lui.
- Schaeffer. Mr. Waldo Schaeffer.
- Ouais, c’est ça. Bon, Mr. Schaeffer et moi-même avons décidé de vous faire passer des tests de niveaux, de façon à ce qu’il y ait un groupe d’élèves plus faibles et u autre plus fort. Je prendrais les plus forts. Bon, commençons !
Tous les élèves se dirigèrent vers la piste de course, où devait avoir lieu leur premier test .Suivit d’Anna, Tomas ne pouvait pas s’empêcher de détacher son regard de ce nouveau professeur. Il lui semblait étrange. Il posait ses petits yeux sur tous les élèves, les examinant un par un, avant de regarder le nouveau, qui détourna immédiatemment les yeux.
"Vraiment étrange..."
CHAPITRE III
- Alors, tu arrives à lire ?
- Presque...
Cela faisait maintenant trois semaine que les tests de sport avaient commencé, et ils avaient enfin les résultats. Les deux complices espéraient être dans le même groupe, à savoir celui des plus forts, et ils avaient des chances d’en faire partie : Tomas a fait une magnifique démonstration des ses performances en athlétisme alors qu’Anna a fait des prouesses durant l’épreuve de natation. Mais pour l’instant, ils essayaient désespérément de lire la liste des résultats, mais il y avait bien trop d’élèves devant le panneau pour qu’ils puissent y voir quelque chose, alors ils ont décidé de reculer pour voir par-dessus les têtes de leurs camarades...
- Enassa... Fassia.. Felia Anna ! Enfin ! Je suis dans le groupe au meilleur niveau.
- Cool ! Et moi, tu me vois ?
- Attends, je cherche... Rha, t’es trop bas... Tu pouvais pas être plus haut dans l’ordre alphabétique ? Ah ça y est, je te vois... T’es dans le même groupe que moi !
- Encore plus cool ! Au fait, on doit aller où pour le cours ?
- Dans le gymnase.
Les deux amis se dirigèrent donc vers le gymnase où devait avoir lieu leur premier vrai cours de sport. Après être passés dans les vestiaires, ils se dirigèrent vers l’intérieur du bâtiment pour rejoindre leur professeur de sport. Par contre, ils ne s’attendaient pas à trouver, au lieu de Jim Moralès, Waldo Schaeffer...
- Euh, monsieur, qu’est-ce-que vous faîtes là ? Demanda Tomas
L’intéressé releva la tête de son travail pour regarder les nouveaux venus :
- Ah, euh, bonjour... En fait, il y a eu un changement : c’est moi qui m’occuperai de votre groupe au lieu de Mr.Moralès. Au fait, puisque vous êtes là, vous pourriez m’aider à installer le matériel ?
- Bien sûr !
Ils commencèrent donc à sortir les tapis de gymnastique et autre matériel de la réserve pour l’installer dans le gymnase. Au fur et à mesure la salle se remplissait un peu plus, mais les autres élèves ne levèrent pas le petit doigt pour les aider. Une fois que tout fut installé, ils rejoignirent la masse d’élèves, pendant que Mr. Schaeffer expliquait aux autres élèves qu’il y avait eu un changement.
- Alors, on fayote ?
Les deux complices se retournèrent immédiatement pour faire face à Marc. Anna fut la plus rapide à répondre, à la grande surprise de Tomas :
- Qu’est-ce-que tu veux ?
- Oh, trois fois rien... répondit le géant avec un sourire narquois, je voulais juste prévenir ton copain de mieux choisir ses amis...
- Peut-être, mais au moins, il en a, lui !
Son sourire disparaissant, Marc jeta sur Anna un regard haineux. On pouvait facilement deviner qu’il voulait répondre quelque chose, mais il fit demi-tour pour se rendre au milieu de la salle. Quand il eut disparu, Tomas se tourna vers son amie et lui adressa un regard interrogateur, auquel elle répondit :
- Ce crétin me harcèle depuis que je suis arrivée. Ça m’étonne d’ailleurs qu’il ne soit pas venu plus tôt...
- Mais...
Tomas n’eut pas le temps de finir sa phrase, car les exercices de gymnastique allaient commencer. Alors qu’ils commençaient à s’échauffer, Tomas jeta un regard en coin à Marc, qui
faisait une prestation remarquable.
"Je comprends pourquoi il est dans ce groupe..."
En effet, il faisait des enchaînement spectaculaires. Durant toute la suite du cours, il continua de mener la danse comme cela. C’était maintenant la fin du cours, mais alors que Tomas et Anna se dirigeaient vers les vestiaires, ils entendirent une voix derrière eux :
- Vous trois, vous pouvez rester ?
Les deux complices se retournèrent et constatèrent que le professeur les regardait, eux et... Marc. À sa demande, ils le rejoignirent tous les trois :
- J’ai remarqué que vous avez chacun eu les meilleurs notes dans certaines disciplines... Et j’aimerai que vous me rendiez... Un service.
- Un service ? Comment ça ? Demanda Tomas
- Et bien, voyez-vous, disons que je cherche de bons sportifs pour... Un club privé. Et j’aimerais beaucoup que vous vous inscriviez...
- C’est quoi ce club ? répliqua Anna
- Et bien, disons que c’est... Des compétitions entre personnes personnes dans le but de gagner un prix...
Les trois collégiens se regardèrent, l’air étonné.
- En fait, c’est surtout le fait que vous soyez bons dans des disciplines précises qui m’intéressent.
- Vous voulez faire un triathlon ? Demanda Marc
- Non... Enfin, c’est dur à expliquer... Enfin, seriez-vous intéressés ?
Encore une fois, les trois collégiens se regardèrent.
- En ce qui me concerne, mes parents ne seront jamais d’accord... Répondit Tomas. Ils veulent absolument que je passe mon temps à étudier pour réussir mon brevet.
- Pareil pour moi... Ajouta Anna
- Et moi je ne peux pas rajouter quelque chose sur mon emploi du temps... Répliqua Marc
Le professeur ferma les yeux tout en soupirant, puis ajouta :
- Alors on va devoir s’en passer...
Il se leva précipitamment et sortit un étrange pistolet de sa poche. Il le pointa vers Tomas, appuya sur la gâchette, et ce fut le trou noir.
CHAPITRE IV
- Tomas ? Ça va ?
Tomas ouvrit ses yeux pour découvrir Anna au-dessus de lui. Celle-ci s’écarta pour qu’il puisse se relever :
- Ouais... Mais j’ai fait un de ces rêve... Le prof de sport nous avait retenu à la fin du cours...
- Ce n’était pas un rêve, déclara une autre voix familière
Tomas tourna le tête pour découvrir Marc, adossé à un mur :
- Le prof a utilisé un pistolet paralysant, ajouta-t-il. Quand on s’est réveillés Anna et moi, on était ici. On sait pas trop comment sortir.
Tomas examina rapidement la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Elle était assez petite, basse et il n’y avait ni porte ni fenêtre. Seul un néon lumineux au plafond permettait d’y voir quelque chose.
- Tu m’étonnes... Pourtant il doit bien y avoir une issue...
Il regarda encore une fois les différents murs avant d’entendre une étrange voix, couverte de grésillement :
- Vous êtes réveillés. Pas trop tôt.
- Qui êtes-vous ? Demanda Anna
- On s’en fiche de ça. Tout ce que vous devez savoir, c’est que vous devez sortir d’ici par vos propres moyens, répondit la voix
- Vous êtes marrant, vous... Répliqua Marc.
- Prenez ce chemin.
Alors qu’il disait cette phrase, le mur sur lequel était adossé Marc s’abaissait, faisant tomber ce dernier à la renverse.
- Une fois au bout, vous comprendrez pourquoi vous êtes ici.
Sur cette dernière phrase, la voix se tut, malgré les questions des différents adolescents et les jurons de Marc.
- Bon, ben je crois qu’on n’a pas le choix...
Anna et Tomas avancèrent en dehors de la pièce pendant que Marc se relevait. Ils avancèrent côte à côte sur un chemin assez étroit. Au fur et à mesure de leur progression, ils avaient de plus en plus de mal à ne pas courir dans tous les sens pour essayer de sortir de ce piège infernal. C’était alors qu’ils étaient sur le point de craquer qu’ils virent une porte devant eux :
- Qu’est-ce-qu’elle fait là, cette porte ? Demanda Marc
- Je ne sais pas si on devrait l’ouvrir... Renchérit Anna
- Je ne crois pas qu’on ait vraiment le choix, trancha Tomas.
Il tendit doucement son bras, sa main saisissant la poignée, appuyant dessus pour permettre d’ouvrir la porte et... Ne rien voir :
- Mais c’est complètement noir là-dedans ! S’exclama Marc
- T’as peur du noir ? Répliqua Anna avec un sourire en coin
- On s’en fiche de ça, répondit Tomas. Avançons et on verra bien ce qui se passe.
Pour illustrer ses propos, il commença par mettre un pied dans l’étrange pièce, non sans trembler. Il se décidé à faire un pas, puis un autre, et encore un autre... Comme ça jusqu’à ce qu’il soit complètement à l’intérieur de la pièce. Rien ne se passait. Il se tourna vers ses compagnons et leur déclara :
- Vous voyez ? Ce n’est pas si dur que ça !
Et c’est à ce moment là que la porte se referma. Tomas en sursauta de surprise. Il se précipita dans la direction dans laquelle la porte était mais n’était sûr de rien à cause du manque de lumière. Il entendait par-delà les murs les cris de ses compagnons et leur combat contre la porte pour la rouvrir. Tomas réfléchit quelques instants avant de déclarer assez fort pour que ses camarades puissent le comprendre malgré le mur qui les séparait :
- Ça sert à rien ! Je vais continuer par là ! Je trouverai bien un moyen d’ouvrir la porte !
Il chercha désespérément à entendre les affirmations des ses amis qui étaient tellement faible que même sans le mur il ne les auraient pas entendues. Se décidant à affronter sa peur, il se retourna pour faire face au trou noir qui s’étendait devant lui. Il examina longtemps l’obscurité qui s’étendait devant lui avant de se décider à faire quelques pas... Et à rentrer dans un mur. Se rendant compte qu’il ne pourrait plus avancer tout droit, il décida d’essayer de poursuivre vers la droite, mais là encore il ne rencontra qu’un mur. Il alla alors de l’autre côté pour savoir si il y avait un chemin ou si il était enfermé dans une petite pièce. Ce fut la deuxième solution qui s’offre à lui, mais il sentait quelque chose en plus sur ce mur...
Il touchait une barre de fer qui était juste devant lui. Avec son autre main, il se rendit compte qu’il y en avait une autre plus loin, et ainsi de suite.
"Une échelle ?!"
Au moment où cette pensait lui traversait l’esprit, il vit quelque chose s’allumer sur le mur qui était face à lui. On voyait clairement une inscription, en lettre digitales, qui indiquait 5:00:00.
"Qu’est-ce-que ça fait là ? Bon, on s’en fiche, je ferais mieux de monter à cette échelle, en espérant ne pas tomber..."
Au moment où il mit un pied sur l’échelle, l’affichage commença progressivement à diminuer, comme...
"Un compte à rebours ?!"
Ne sachant exactement dans quelle histoire il s’était embarqué, il préférait ne pas attendre la fin du décompte pour voir ce que ça faisait et se mit à monter aussi vite qu’il le put. Il rata plusieurs barreaux mais arriva en haut du premier coup. Une fois arrivé, une lumière s’alluma lui révélant un chemin dans le mur. Quand il eut descendu de l’échelle, il se rendit compte que le compte à rebours défilait toujours sur le mur à sa gauche. Il courut donc le plus vite qu’il le put, jusqu’à ce qu’un énorme trou apparaisse devant lui. Mettant en principe son entraînement en saut en longueur, il passa par-dessus presque sans aucun effort, et continua à courir pendant au moins une minute, ne voyant pas le bout de cet immense couloir. Tout d’un coup, une lumière apparut devant lui. En fait, on aurait dit qu’elle montant... En l’examinant un peu plus attentivement, il se rendit compte qu’il s’agissait du bout du couloir qui... Montant, ne laissant qu’un petit espace à Tomas pour rentrer. Quand il eut atteint la pièce, il tourna les pieds et sauta pour passer dans le trou qui devenait de plus en plus petit et qui se referma juste après son passage. Il n’a jamais autant béni ses compétences en athlétisme qui lui permirent de sortir de cet enfer.
Maintenant, il se trouvait dans une espèce d’ascenseur, éclairé par des lumières artificielles et le décompte qui avait effrayé Tomas plus tôt, maintenant figé. Il s’était arrête à 20 secondes de la fin...
"Je ne pensais pas avoir pris autant de temps pour faire tout ça !"
À la fin de cette phrase muette, l’ascenseur s’arrêta et ouvrit ses portes sur... Anna et Marc :
- Ah, enfin ! S’écria celui-ci. T’en as mis du temps !
- Mais... Comment... Balbutia péniblement Tomas.
- Après que tu sois entré dans cette pièce, un chemin est apparu, au bout duquel se trouvait une autre porte dans laquelle Marc est entrée. Ensuite, nouveau chemin, nouvelle porte... Et épreuve de natation !
- De natation ?! S’écrièrent les deux garçons en même temps.
Il était vrai qu’en y regardant plus attentivement, on pouvait se rendre compte que les vêtements et les cheveux d’Anna étaient mouillés.
- Quoi, vous n’avez pas dû nager pour arriver avant la fin d’un compte à rebours vous ?
- Pas moi en tout cas, répondit Marc. Quand je suis rentré, j’ai vu un compte à rebours et des espèces de rayon lasers. Si j’étais pas bon en gym, je me faisais découper en rondelles...
- Tiens, c’est marrant, moi si j’étais mauvais en athlétisme, je ne serais jamais sorti de là... Remarqua Tomas. Drôle de coïncidence.
- C’est parce que ce n’en est pas une, répliqua la voix grésillant qu’ils avaient entendu au début. Vous êtes arrivés au bout... Pas mal.
- Ouais, c’est ça... dit Marc assez froidement.
- Maintenant que vous êtes arrivés au bout, vous pouvez savoir pourquoi vous êtes là.
Sur ces mots, le mur d’en face s’ouvrait, laissant une lumière aveuglante agresser les yeux de la petite bande.
- On y va ? Demanda Anna
- Je ne crois pas qu’on ait le choix... Remarqua Tomas
Les trois adolescents mirent donc le cap, bien qu’ assez effrayés, sur le pièce d’où venait cette aveuglante lumière...
CHAPITRE V
- Je vous souhaite la bienvenue.
Dans un premier temps, les trois adolescents furent éblouis par une éclatante lumière blanche, mais une fois que leurs yeux se furent habitués à ce surplus de luminosité, ils purent distinguer un homme, devant eux, qui était...
- Mr. Schaeffer ?! S’exclamèrent en même temps les trois jeunes gens.
En effet, leur professeur de sport qui les avait traîné dans toute cette histoire se trouvait devant eux, comme si de rien n’était, devant un étrange ordinateur à plusieurs écrans.
- Et oui. Enfin, ce n’est pas mon vrai nom, en réalité, je m’appelle Julien Drian.
- Pourquoi avoir donné un faux nom au collège alors ? Demanda Marc
- Je n’avais pas le choix. Je travaillais sous couverture, et Waldo Schaeffer est une personne importante de l’affaire dont je m’occupe. Mais je vais tout vous expliquer. Mais je vous en prie, asseyez-vous.
En prononçant cette dernière phrase, il désigna une rangée de siège vides. les adolescents ne savaient pas vraiment comment réagir. L’homme qui était devant eux leur avait tiré dessus avec un pistolet tranquillisant, les avait séquestré et passé des sortes d’épreuves difficiles.
- N’ayez pas peur. Je ne vais pas vous manger, leur dit Julien comme réponse à leur question muette.
Bien qu’assez méfiant, Tomas se lança le premier en allant sur le siège le plus proche de lui, bientôt suivi de ses deux camarades. Leur compagnon fit pivoter le siège sur lequel il se trouvait de façon à se trouver en face d’eux.
- Je suppose que vous voulez savoir ce que vous faîtes ici.
- Et comment ! S’exclama Marc, soudain pris d’un excès de rage. Depuis combien de temps on est ici d’abord ?
- Une heure, leur répondit calmement leur hôte. L’arme que j’ai utilisé n’est pas particulièrement puissante, je n’avais pas l’intention de vous faire du mal. Mais revenons à nos moutons. Je vais vous raconter une histoire vraie, même si on pourrait croire qu’elle est tirée d’un roman de science-fiction. Tout à commencer avec le projet Carthage : celui-ci consistait à créer un programme multi-agent très puissant qui pourrait percer toute défense informatique. Mais l’un des scientifiques qui travaillaient sur le projet, le vrai Waldo Schaeffer, a commencé à penser que ce projet pourrait ne pas être servi à des fins très honorables. Il a donc quitté les membres du projet, emportant sa femme et sa fille et créa son propre programme multi-agent pour lutter contre le projet Carthage. Calquant le projet à la lettre, il a aussi crée un monde virtuel qui...
- Un monde virtuel ?! C’est quoi cette blague ! S’esclaffa Marc
Julien intercepta son regard, faisant arrêter les rires du géant, et rajouta calmement :
- Je vous avais dit que cette histoire serait dure à croire. Mais laissez moi terminer d’abord. Il a donc crée un monde virtuel, comme prévoyait de faire notre projet, et de s’y rendre avec sa femme et sa fille pour y rester en sécurité en attendant que leur programme détruise le projet. Mais ce programme s’est à son tour rebellé, causant la virtualisation totale de Waldo et de sa fille.
- Et où est passée sa femme ? Se risqua Tomas.
- Ca, je vous le dirais après, répondit le conteur avec un sourire aux lèvres. Voyant ce qui se passait, nous avons éteint XANA, le programme. Malheureusement, nous l’avons laissé sans surveillance, et quelques années plus tard, un groupe d’adolescents l’a découvert. Ils l’ont rallumé et ont combattu XANA pour le détruire et ramener la fille de Waldo. Maintenant, XANA n’existe plus, mais le projet Carthage, lui, n’est qu’à son commencement. En effet, nous voulions nous aussi créer un programme multi-agent, mais l’expérience de Waldo nous a montrés que nous jouions avec le feu et risquions beaucoup. C’est pour ça que nous avons demandé l’aide des adolescents qui ont battu XANA pour récupérer des données que Waldo avait semé un peu partout dans le réseau mondial, des données qui, rassemblaient, donnaient un moyen de contrôler les programmes multi-agents.
- Comment il a pu faire, si il était piégé dans son monde virtuel ? Demanda Anna
- Nous ne savons pas exactement, répliqua Julien. Tout ce que nous savons, c’est que ce programme est vital. Nous avons donc demandé aux "Lyoko-guerriers", comme ils s’appellent eux-mêmes, de récupérer ces programmes, et ils ont presque tout ramené. Mais ils ont vraisemblablement échoué pour ramener le dernier fragment, et nous ne pouvons donc pas faire ce programme. C’est pour cela que nous avons besoin de votre aide.
- De notre aide ? S’exclama Marc.
- Pourquoi nous ? Vous ne pouvez pas y aller vous même ? Demanda Tomas plus calmement.
- Non, nous ne pouvons pas. Nous avons fait des expériences qui démontrent que les humains dans l’adolescence sont les plus forts dans les mondes virtuels. Ça peut paraître bizarre, mais les adultes n’agissent pas assez efficacement, leurs capacités physiques restant les mêmes. En revanche, les adolescents se la voient augmenter et s’en sortent bien mieux. Et si on vous a pris vous, c’est parce que nous faisions des recherches : les Lyoko-guerriers étaient scolarisés dans le même collège que vous, on a pensé que ce serait judicieux de sélectionner de potentiels candidats là-bas, et il valait mieux que ceux-ci soient bons dans le domaine du sport, puisque leurs capacités physiques n’en sera que plus grande.
- D’où votre couverture, remarqua Anna.
- Exact. De tous les élèves de troisième, vous êtes les plus doués dans votre domaine, c’est pour ça que vous êtes ici aujourd’hui.
Les trois adolescents se regardèrent, perlexes, ne sachant que dire. Après quelques minutes de silence, Tomas demanda :
- Donc si j’ai bien compris, vous voulez que nous nous rendiez sur un monde virtuel pour récupérer une espèce de fichier qui vous permettra de contrôler votre projet ?
- En effet.
- Et on a le choix ? Demanda Anna.
- Bien sûr. Par contre, vous devez savoir que c’est risqué, mais si vous réussissez, vous deviendrez des héros, et surtout, vous contribuerait à la paix mondiale.
- La paix mondiale ? Répétèrent-ils en chœur
- Oui. Le projet Carthage a pour but de démanteler les organisations terroristes et ainsi assurer la paix dans le monde. Nous avons vraiment besoin de vous.
Tomas restait perplexe quant à accepter ou non. Cela pourrait s’avérer très risqué, et en plus, ça ne plairait pas à ses parents cette histoire...
- J’accepte.
Tomas et Anna se tournèrent en même temps pour dévisager Marc.
- Ben quoi ? Ce sera marrant !
- Et ça ne te dérange pas de risquer ta vie pour un truc "marrant" ? Demanda Anna
- De toute façon, il faudra bien que quelqu’un le fasse, alors autant sauter sur l’occasion pour devenir des héros.
Cette phrase résonna longtemps dans l’esprit de Tomas. Si ce n’est pas eux, ce sera quelqu’un d’autre, et si ça se trouve, ils le regretteraient toute leur vie par la suite...
- J’accepte
Anna lança un regard affolé vers son ami. Cela dit, elle commença elle aussi à se demander si cela en valait le coup. Et puis, au pire, elle ne serait pas toute seule...
- Bon, moi aussi.
Julien avait un sourire jusqu’aux oreilles.
- Très bien. Nous allons donc vous envoyer dans notre monde virtuel. Pour cela, vous devrez aller dans les scanners qui sont derrière vous.
Ils se tournèrent tous trois pour voire trois cylindres.
- Quand vous serez dedans, les scanners vont se refermer, vous scanner et vous virtualiser. Vous attérirez donc sur notre monde. Là-bas, quelqu’un de notre équipe vous attendra.
- Attendez, je croyais que les adultes ne se faisaient pas... virtualiser ? Remarqua Tomas en hésitant sur le dernier mot
- Non, ils peuvent être virtualisés, mais ils seront beaucoup moins performants que vous, c’est pour ça que notre agent ne se mêlera en rien à la mission. Elle se contentera de vous former sur place.
- OK... Répondit-il.
Avec un peu d’hésitation, ils s’avançaient vers les caissons pour rentrer dedans et se retourner de façon à faire face à Julien. Celui-ci se rendait sur son poste d’ordinateur, et ils entendirent sa voix.
- Préparez-vous, je lance la procédure.
Les portes du scanner de Tomas se ferma.
- Transfert Tomas. Transfert Anna. Transfert Marc.
Tomas sentit une étrange sensation envahir son corps. Etrange, mais assez agréable.
- Scanner Tomas. Scanner Anna. Scanner Marc.
Une espèce de rayon lumineux monta dans le cylindre pour analyser le corps du jeune homme des pieds à la tête.
- Attention... Virtualisation !
Une lumière aveuglante se fit voir. Tomas ferma les yeux...
CHAPITRE VI
Bienvenue.
La première sensation que ressentit Tomas, ce fut quelque chose qui ressemblait à de la douleur. Ça y ressemblait en tout point, mais cette sensation était... Différente. Quand il rouvrit les yeux, il était sur une espèce plate-forme grise, qui semblait en suspension dans les airs. Il se releva, et se sentit différent. En effet, il avait l’impression que plusieurs habitudes qu’il avait avaient disparu. En y réfléchissant bien, il se rendit compte qu’il ne respirait pas et qu’il ne sentait rien. Un sacré choc de se rendre compte qu’on perd des sens !
- t’en fais pas, c’est normal, prononça une voix féminine derrière lui.
Il se retourna, et aperçut une femme habillée d’une étrange tenue rose, de la même couleur que ses cheveux qu’elle n’avait pas très long. Ses yeux verts trahissaient l’amusement qu’elle ressentait quant à l’examen que lui passait le jeune garçon :
- Avant de te dire que j’ai une drôle de tenue, regarde la tienne.
Surpris de ce commentaire, Tomas baissa les yeux pour voir... Des vêtements qu’il n’avait jamais vu ! Il en poussa un petit cri de surprise, ce qui élargit le sourire de la femme en face. Il portait une étrange tenue verte qui couvrait tout le haut de son corps, à l’exception d’une ligne grise d’environ 3 centimètres d’épaisseur qui allait de son cou à sa taille qui s’élargissait au niveau de la poitrine, formant un cerce autour d’une pierre rouge. Cette même ligne grise, bien que beaucoup moins épaisse, faisait le tour de sa taille. Son pantalon était lui aussi de la couleur verte, et il portait des espèces de cuirasses plus foncées aux contours jaunes sur ses jambes, positionnées en haut et en bas du genou tout en ne faisant pas le tour complet de la jambe. En guise de chaussures, ils portaient d’étranges sandales, comparables à celles de ninjas. Ses bras étaient presque identiques à ses jambes puisqu’elle le vêtement était de la même couleur et que les cuirasses étaient de part et d’autres des coudes. Ses mains étaient recouvertes de gants de couleur grise, eux même mêmes surpassés par des cuirasses vertes qui recouvraient les paumes et le dos de ses mains. Sur celles de ses paumes, on voyait d’étranges formes jaunes, ressemblant à des shurikens, armes habituellement utilisées par les ninjas. Il leva de grands yeux sur la femme devant lui, qui devait très certainement être l’agent dont avait parlé Julien :
- Et c’est... Normal ?
- Bien sur ! S’exclama-t-elle tout en souriant. Les costumes et les armes que vous portez sont les reflets de votre personnalité.
Tomas lui lança un regard étonné, Eux ? Comment ça, eux ? À la question silencieuse et, surtout, à l’air ahuri de Tomas, l’agent se permit d’ajouter :
- Toi et tes amis !
Aussitôt, l’adolescent ouvrit de grands yeux : il avait complètement oublié Anna et Marc ! Il se retourna pour les chercher, et les trouva allongés à ses pieds. Malgré ce que lui avait dit son interlocutrice, il sursauta en voyant leurs habits : ses longs cheveux attachés en natte, Anna arborait un haut bleue ciel zébrée d’étranges motifs bleu foncé qui se terminant en une petite jupe, Son pantalon était, quant à lui, entièrement blanc, tandis que ses chaussures étaient bleue ciel elles aussi. Ses bras avaient même couleur que le reste de la partie supérieure de la tenue, excepté les mains : le tissu bleu ciel allait du poignée et recouvrait entièrement ses majeurs tandis que le reste de la main était blanc. Elle avait une pierre jaune sur le cœur et deux bracelets bleu clair.
Marc avait, quant à lui, des vêtements beaucoup plus sobres : entièrement noir, la seule tâche de clarté était la pierre blanche qu’il portait sur la poitrine. Son haut était noir, mais une ligne légèrement plus clair était visible au niveau du col, ainsi qu’aux épaules et sur les côtés, toutes reliées, comme pour encadrer la partie la plus sombre. On les retrouvait aussi sur ses bras, elles allaient des épaules jusqu’aux poignets de chaque côté du membres, et se terminaient en faisant le tour de la base de ses mains pour laisser des gants de la sombre couleur. Sans pantalon arborait les mêmes couleurs, noir et gris, cette dernière faisant aussi le tour de sa taille et de ses jambes. Ses chaussures étaient noires elles aussi, et s’élevaient légèrement au niveau des talon. En fin, il arborait deux dagues, elles et leurs fourreaux situées de chaque côté de la taille du géant.
Après son rapide examen, il vit que ses amis commencèrent à se relever. Il aida Anna à se relever, étant plus proche d’elle. Ils furent aussi surpris que leur compagnon en découvrant leurs tenues. Une fois qu’ils eurent fini de s’examiner, ils se tournèrent vers l’inconnue :
- Excusez-moi, mais... Vous êtes qui ? Commença Anna.
- Pour l’instant, ça n’a pas d’importance, répondit-elle en lui faisant un clin d’œil. Ce qui compte, c’est que je suis là pour vous aider. Comme vous l’avez vu, vous avez tous changé de vêtements. Quand vous avez été virtualisés, l’ordinateur a crée ses images pour vous représenter. Tant que vous serez ici, vous porterez ces tenues.
- Je ne vois pas pourquoi vous en faîtes tout un discours... S’impatienta Marc.
Parce que les images crées ont une grande importance, reprit leur interlocutrice, agacée par l’interruption. En même temps que des vêtements, elles vous ont aussi procurés des armes. Par exemple, démontra-t-elle en pointant le géant du doigt, tes armes sont des dagues. Par contre, pour vous, rajouta-t-elle en pointant les deux complices du doigt, je ne sais pas quelles sont vos armes. Il doit s’agir d’armes à distance. Oh, et en plus des armes, vous avez peut-être des pouvoirs, mais ça vous le découvrirez avec le temps.
- J’ai une question qui va certainement vous paraître totalement stupide, hasarda Tomas, mais à quoi ces armes vont elles nous servir ?
- Et bien, elles vont grandement vous aider... Pour ça, par exemple.
Au moment où elle finit sa phrase, une sorte de projectile fila entre Tomas et Anna. Les trois adolescents se retournèrent et virent trois nouveaux personnages aux silhouettes humaines mais semblables à des ombres. On ne pouvait pas les décrire, mais ils avaient une intention très claire : se battre. L’un d’entre eux portaient deux sabres dans sa main, le deuxième deux formes partiellement circulaires et le dernier pointait son bras en direction de la jeune bande, l’autre posé sur son poignet. Avant même qu’ils ne puissent dire quelque chose, celui qui avait les épées se précipita sur Marc. Ne sachant réellement pourquoi ils le faisaient, ce dernier croisa les bras sur les deux côtés de sa ceinture et dégaina ses armes. Tandis que l’autre abattait ses lames, Marc les contra en brandissant les siennes, instinctivement. Ce réflexe le surprit : il n’avait jamais eu aucun entraînement à un combat dans ce genre ! Cependant, il sentait que ses mouvements étaient plus fluides, et ses réflexes plus affutés. C’est donc avec de plus en plus de facilité qu’il continua de parer les offensives de son adversaire. Quand celui-ci s’arrêta, il pensait avoir gagné... Jusqu’à ce qu’ils voient qu’il s’était multiplié : maintenant, ils étaient trois ! Pris au dépourvu et ne sachant que faire, marc voulut s’enfuir, amis resta planté là. Qu’est-ce-qu’il aurait aimé être loin, très loin...
- Marc ! T’es où ?! S’exclama tout d’un coup Tomas. Je te voie plus !
- Mais qu’est-ce-que tu racontes ? Je suis là ! Dit-il en agitant ses bras pour donner une preuve à ce qu’il venait de dire.
Cependant, quand il bougea ses membres... Il ne les vit pas ! Qu’est-ce-que ça voulait dire ?!
- Voila donc le pouvoir de votre ami... il peut se rendre invisible.
Assez surpris par la dernière déclaration de leur formatrice, Marc ne fut pas déstabilisé très longtemps : l’invisibilité, un pouvoir qui lui serait très utile ! Surtout dans cette bataille... Il se retourna vers ses adversaires et remarqua qu’ils le cherchait. Profitant de l’occasion, il bondit comme l’éclair et enfonça ses dagues dans les deux premiers personnages qu’il trouvait face à lui. À ce moment, il redevint visible. Il fallait croire que ce pouvoir n’était que temporaire... Cependant, il réussit à se débarrasser rapidement du troisième, alors qu’il venait juste de se retourner. Après ça, il recula rapidement vers ses compagnons, tout en guettant les deux autres adversaires, qui n’avaient pourtant pas bougé d’un pouce, curieusement. Quand il eut rejoint ses amis, fidèle à son modeste caractère, il se retourna et demanda ironiquement :
- Alors, c’est qui le meilleur ?
Anna et Tomas, agacés par ce comportement, applaudirent d’un geste lent, pour montrer ce qu’ils pensaient réellement. Cependant, au moment où les mains de Tomas entrèrent en contact, une lumière jaune scintilla intensément. Poussant un petit cri de surprise, celui-ci recula et écarta les mains :
- Qu’est-ce-que c’était ? Demanda-t-il, affolé
- Regarde, c’est tombé quand t’as écarté les mains ! Répondit Anna en se baissant pour attraper quelque chose.
Elle tendit son butin à son compagnon. Il le prit et l’examina pour conclure que c’était... un shuriken ?! Il n’eut pas le temps de se remettre de sa surprise qu’il entendit un bruit étrange. Il leva les yeux... Et vit un projectile foncer droit sur lui ! Ne sachant vraiment que faire, il lança ce qu’il avait dans la main en espérant que cela le contrerait, sans avoir trop d’espoir... Mais le shuriken eut l’effet escompté : il dévia l’espèce de flèche qui aurait dû toucher Tomas. Celui-ci s’interrogea : c’était ça son arme, un simple shuriken ? Non, c’était trop simple. Il réfléchit quelques secondes à comment il avait pu atterri ici. Ce fut au moment où il avait une hypothèse qu’un autre projectile se dirigeait droit sur lui. Espérant qu’il avait vu juste, il tendit le bras droit, et frotta sa main droite avec la gauche, comme si il avait une arme dans la main... Comme il l’espérait, un nouveau shuriken s’était formé, et allait à vive allure à la rencontre de l’autre arme ! Satisfait d’avoir trouvé comment se défendre, l’adolescent continua de lancer ses armes contre son adversaire, auxquels celui-ci répondait par une les siennes, tout en avançant. Plus ça allait, et plus les combattants se rapprochaient. Seulement aucun coup n’avait atteint sa cible pour l’instant. Il faut dire que Tomas était très mal placé, pile face à son adversaire ! Il s’en sortirait beaucoup mieux s’il était derrière lui... Et, comme par miracle, alors qu’il se trouvait face à lui, au moment où il eut cette pensée, il se trouva devant ses compagnons, qui furent surpris de le voir face à eux, et donc derrière son adversaire ! Sans trop chercher à comprendre, il se dépêcha de tirer ses projectiles avant que l’autre n’ait le temps de le chercher. Deux shurikens suffirent à le faire disparaître .Cela fait, il retourna auprès de ses amis avant que la dernière ombre ne puisse l’attaquer. Il se tourna vers l’inconnue et demanda :
-Je suppose que c’est mon pouvoir, de me téléporter ?
Celle-ci hocha la tête.
-Anna, j’ai l’impression que c’est ton tour... Déclara doucement Marc.
En effet, leur dernier adversaire se tenait juste en face de l’adolescente.
-Mais... Comment je fais ? J’ai pas d’armes moi !
-Mais si, il faut juste que tu la trouves, lui répondit leur accompagnatrice. Concentre-toi et tu verras...
pas très rassurée par cette dernière déclaration, la jeune fille décidé de se laisser prêter au jeu quand même. Elle ferma les yeux, et se concentra. Quelque chose finirait forcément par arriver ! Cependant, un son la sortit de sa méditation : l’ombre avait envoyé ce qu’elle tenait dans ses mains, et deux disques fonçaient droit sur Anna. Ne sachant que faire, celle-ci ne put que croiser les bras devant son visage, fermer les yeux et attendre l’impact... Qui ne vint jamais. Elle rouvrit ses paupières pour voir un bouclier de glace qui s’était dressés devant ses bras, les deux formes sombres plantées dedans. En y regardant de plus près, elles vit qu’il était rattaché à son bracelet gauche. Comment cela était-il possible ? En fait, le bracelet était ouvert sur la partie qui était reliée au bouclier et, maintenant qu’elle s’intéressait à ses bijoux de plus près, elle remarqua qu’ils étaient en glace, eux aussi. Et forcément elle comprit. Voulant tester sa théorie, elle regarda son anneau droit... Duquel se mit à pousser une épée de glace, elle aussi reliée au bijou et qui touchait le dos de sa main. Ses bracelets se transformaient en ce qu’elle voulait ! Chose qui serait pratique. Pendant qu’elle faisait ses petits tests, son adversaire s’était approchée à une vitesse hallucinante et, avec une agilité déconcertante, sauta par-dessus Anna et récupéra ses armes en même temps, pour réatterrir derrière l’adolescente. Une fois le sol sous ses pieds, elle relança ses disques pour éliminer la jeune fille. Mais, ayant vu venir le coup, celle-ci les para avec son bouclier et fonça sur l’ombre pour tenter de l’embrocher. Seulement elle fut trop rapide et esquiva souplement l’estocade. Le combat continua ainsi pendant quelques minutes, aucun adversaire ne réussissant à porter son coup. Anna commençait à s’impatienter, et ses coups devenaient de plus en plus grossiers. Au bout d’un moment, son adversaire, en esquivant encore une attaque, donna un coup de pied dans le dos de l’adolescente, la faisant trébucher. Il n’en fallut pas plus à l’ombre pour qu’elle se retourne et tente de lancer ses disques. Cependant, Anna, qui avait décidé d’enlever son boulier, roula à côté de son ennemie et lui congela la jambe quand elle-ci entra en contact avec le bijou,ce qui interrompit son élan. Anna décidé de porter le coup final et transperça son adversaire avec sa lame, qui disparut instantanément. L’adolescente rétracta ses armes, se leva et, se tournant vers Marc d’un air triomphant et prenant la même pose qu’il avait quelques minutes auparavant; déclara :
- Alors, c’est qui la meilleure ?
Tomas ne put s’empêcher de ricaner devant cette caricature du géant. Lui, cependant, ne semblait pas très bien le prendre. Après ce petit moment de repos, la voix de leur accompagnatrice les ramena à la réalité :
- Félicitations.
Les trois adolescents se tournèrent vers elle :
- Qu’est-ce-que c’était ?
L’agent qui, jusqu’ici avait un air jovial et amusant, se rembrunit brusquement :
- Ce sont les Lyoko-Guerriers.
- J’ai déjà entendu ça quelque part.. Soupira Tomas
Se plongeant dans ses souvenirs, il se souvient que c’était le nom qu’avait donné Julien aux adolescents qui avaient détruit XANA et qui avaient échoué dans la mission qu’eux mêmes doivent réussir aujourd’hui.
- Mais... je croyais que les... Lyoko-Guerriers... Etaient des être humains comme nous, pourtant là on aurait juste dit de ombres. Vous pouvez nous expliquer ? Continua-t-il
- Bien sûr. On en parlera sur le chemin, si vous le voulez bien.
- Le chemin ? Répéta Anna
- Le chemin de votre mission, tout simplement.
Et sans un mot de plus, la collègue de Julien se retourna et marcha dans une direction inconnue.
CHAPITRE VII
Alors, vous voulez bien nous dire qui vous êtes maintenant ?
Tous se retournèrent pour dévisager Marc, qui venait de poser cette question. Cela devait bien faire dix minutes qu’ils marchaient sur une ligne droite sans avoir desserré les dents. Leur formatrice se contenta de hocher les épaules en ajoutant :
- Je ne pourrais vous le dire que quand vous aurez fait vos preuves.
- Parce que vous pensez qu’on n’a pas fait nos preuves ? Non mais vous avez vu la dérouillée qu’on a collé à ces... Trucs ?
- Je reconnais que c’était bien joué. Mais ce n’est pas suffisant.
- Et qu’est-ce-qu’on va devoir faire de plus ? Demanda Anna
- Et bien, il faut que vous trouviez une piste pour localiser le fragment de programme qui nous manque.
- Et ça nous prendra combien de temps ? Hasarda Tomas
- En supposant que vous y arriviez ? Bien trop longtemps à mon goût... Les Lyoko-Guerriers avaient découvert une piste très sérieuse, mais ils n’ont pas eu le temps de nous la communiquer, et ils ont échoué en tentant de la suivre...
- C’est comme ça qu’ils sont devenus ces... Ombres ? Questionna Marc
- Et bien oui, répondit simplement leur accompagnatrice.
Sentant qu’elle ne voulait plus parler de ça, Tomas décida de regarder le paysage autour de la route sur laquelle ils marchaient. On aurait pu dire qu’ils se trouvaient dans une ville : des routes, des bâtiments... Cependant celle-ci était complètement déserte, ce qui lui donnait plus un air de ville fantôme.
- Excusez-moi, mais... À quoi ça sert de créer toute une ville virtuelle si personne n’habite dedans ? Demanda le ninja
- Parce qu’elle n’est pas faite pour que l’on habite dedans, répondit simplement la femme en rose. Chacun des bâtiments que vous voyez est en fait une interface vers une bande de donnée. C’est en quelque sort la matérialisation des dossiers dans un ordinateur...
- Et qu’est-ce-que contiennent ces bâtiments ? Demanda Marc
- Là encore, je ne peux pas vous le dire, c’est top secret. Ah, nous arrivons.
Sur cette dernière déclaration, la bande regarda le bâtiment devant lequel ils venaient d’arriver. Voyant que l’agent entrait dedans, ils n’hésitèrent pas à la suivre. L’intérieur du bâtiment était une simple pièce gris en forme de carré. Au centre, la formatrice s’était arrêtée devant une sorte d’écran en suspension dans les airs et y tapait quelque chose.
- Que faîtes-vous ? Demanda Anna
- Hé bien je cherche à lancer vous montrer ce que vous devez chercher... Ah, voilà...
- Elle s’écarta, et l’écran disparut pour laisser place à un hologramme de losange vert en trois dimensions.
- Ce que vous voyez est la matérialisation du fragment de programme que vous devez chercher...
- Vous voulez dire qu’un programme ressemble à... ça ? Demanda Marc avec un sourire en coin
- Un programme est quelque chose de virtuel et dans un monde virtuel tel que celui-ci, que nous appelons « V.W. III », V W étant simplement les initiales de Virtual World et le chiffre trois parce que c’est notre troisième création, toute chose virtuelle prend une forme. Pour en revenir à nos moutons, ces fragments sont la clef du programme dont nous avons besoin, et il nous en manque un.
- Et comment on peut faire pour le retrouver ? Demanda Anna
- Et bien il faudrait que vous alliez dans les différents endroits où s’est rendu Waldo Schaeffer pendant qu’il était dans le réseau. Une fois sur place, vous devrez rechercher les différentes actions qu’il a faite pour suivre sa trace. Au bout d’un moment, vous finirez par retrouver le fragment de programme en question.
- Et comment sait-on où il est allé ? Demanda Tomas
- Nous avons déjà trouvé tout son parcours depuis sa virtualisation jusqu’à sa mort. Il est allé sur différents mondes virtuels qu’il a lui-même crée sur le réseau pour pouvoir travailler, cependant il ne restait jamais souvent sur le même pour ne pas se faire remarquer par XANA, l’intelligence artificielle qu’il a crée. Après tout, il tentait de le contrôler grâce à cette nouvelle création, il était normal qu’il veuille l’arrêter... C’est aussi pour ça que Waldo a placé des pièges pour protéger toutes ces sources de donnée. C’est à cause de l’un d’entre eux que les Lyoko-Guerriers ont été transformés en ces ombres. Vous avez compris ?
- Je pense, oui... Soupira Marc.
- J’ai une question, déclara soudain Tomas. Comment fera-t-on pour lire les données et savoir quelles sont les bonnes ?
- Hé bien l’un d’entre vous devra lire le contenu de la base de données pour que Julien les voit. Si il y a quelque chose, il vous le dira.
- Et comment on fait pour lui donner ?
- Venez, je vais vous montrer...
Leur accompagnatrice se mit donc à leur montrer le fonctionnement des interfaces pour que les adolescents puissent s’en servir à leur guise. C’était beaucoup plus simple que l’avait supposé Tomas et Anna, mais cela restait trop compliqué pour Marc qui n’écoutait que d’une oreille. À la fin de ce cours improvisé, l’agent les conduit au dernier endroit à la dernière base que les Lyoko-Guerriers avaient consulté pour retrouver le fragment de donnée. C’est ici que commencerait enfin leur vraie mission...
CHAPITRE VIII
- Alors, vous vous en sortez ?
Les trois adolescents lancèrent un regard noir à leur interlocutrice qui les regardait avec un grand sourire. Après qu’elle eut fini leur instruction, elle les conduisit, comme prévu, au dernier bâtiment que les Lyoko-Guerriers avaient consulté. Pouvant faire apparaître plusieurs interfaces, les complices s’étaient partagés le travail de recherche. Jusque là, ils n’avaient rien trouvé d’intéressant. Ils continuèrent donc leur travail, en se montrant de moins en moins patient.
- Vous êtes sûre qu’on trouvera quelque chose ici ? Demanda Anna en quittant son interface qui disparut instantanément.
- Si vos prédécesseurs ont réussi, je ne vois pas ce qui pourrait vous en empêcher, répondit seulement la femme aux cheveux roses.
- Ils devaient avoir plus d’expérience que nous, parce que là, je ne vois vraiment rien... Soupira Tomas tout en continuant de sonder l’écran virtuel.
- Ce n’est qu’un détail, ça... Répliqua Marc, son esprit de compétition en éveil. Mais c’est vrai que pour l’instant, on ne trouve pas grand chose...
- Marc, arrête toi !
C’était la voix de Julien. Sursautant à cette manifestation de sa présence, Marc sursauta, l’empêchant de poursuivre ses recherches.
- Je crois que j’ai trouvé quelque chose... Continua-t-il. Laissez moi un peu temps pour que je trouve la signification exacte de ces données...
- On a tout notre temps, ironisa Marc.
Ils patientèrent quelques minutes avant que Julien ne leur en révèle le contenu : il s’agissait de coordonnées dans le réseau, certainement d’un autre monde virtuel que Schaeffer avait crée avant de disparaître. Avec un peu de chance, peut-être que le dernier fragment de programme serait dessus. Dans tous les cas, ils trouveront très certainement un indice sur cet univers qui ne figuraient pas dans les données du Projet Carthage. Ils décidèrent donc de se mettre en chemin pour ce nouveau monde.
- Maintenant que j’y pense, comment on va aller sur ce nouveau monde ?
- Tous les mondes univers virtuels sont liés. Maintenant que nous avons les coordonnées, il suffira d’utiliser le flux de données qui va de ce monde à l’autre, et de l’utiliser... Ça ne devrait pas être trop long.
En effet, quelques minutes plus tard Julien leur annonçait la procédure à suivre : ils devaient se rendre au centre de la ville virtuelle pour plonger dans un puits, où ils devraient ressortir dans le cœur de l’autre monde. Ça risquait d’être un peu long, mais rien d’autre, donc les virtualisés décidèrent de tenter le coup dès maintenant. L’agent les conduisit donc au lieu dit. Les adolescents furent surpris de ne trouver qu’un puits bleu, qui semblait visiblement sans fond. On ne trouvait aucun bâtiment autour ni quoique ce soit d’autre.
- C’est vraiment ce truc qui va nous conduire dans l’autre monde ? Demanda Marc, sceptique.
- Ce « truc » peut non seulement nous conduire dans cet autre monde, répondit calmement leur formatrice, mais aussi nous transporter dans celui qu’on veut. Il nous sert d’ailleurs principalement à nous rendre sur les V.W. I et II. Enfin bref, maintenant, il faut juste que nous plongions dedans.
- Vous voulez qu’on plonge ?! S’exclama Tomas, visiblement choqué.
- Hé bien oui. Vous n’avez qu’à faire comme moi...
Elle s’approcha du trou, leva ses bras sur le côté, releva la tête... Et se laissa basculer, sous les regards effarés des collégiens. Ils restèrent quelques minutes comme ça avant que Marc ne demanda :
- Bon, qui y va en premier ?
- Oh, la poule mouillée ! Soupira Anna. On y va tous en même temps,; comme ça le problème est réglé !
- Attends, mais... Commença Tomas.
Il ne put jamais finir sa phrase, sa compagne l’attrapant lui et leur ami par l’avant-bras et les forçant à s’avancer vers le trou béant. En réalité, Anna était complètement terrifiée, d’où le fait qu’elle ne voulait pas être seule pour traverser cette étape de l’aventure. Elle s’arrête quelques centimètres avant le gouffre, demanda à ses amis si ils étaient prêts et, avant même qu’ils ne puissent répondre, sauta, entraînant ses compagnons avec elle.
Le voyage venait à peine de commencer quand il se termina. Les trois adolescents se mirent à flotter au-dessus d’une plate-forme bleue en se demandant comment c’était possible. Ils se posèrent aussi mystérieusement que doucement pour retrouver l’agent qui les attendait.
- Vous en avez mis du temps ! Alors, ce n’était pas si effrayant ?
- J’avoue, je pensais pas que ça ressemblerait à ça... Déclara Tomas
- Bon, il faut maintenant que je sache où se trouve le fragment que nous cherchons. Le fonctionnement des base de données ici est différent, je vais donc l’en charger. Par contre, vous allez devoir sortir, dit-elle alors qu’elle leur montrait la direction d’un mur. Ne vous en faîtes pas, vous allez traverser comme si le mur n’était pas là.
Les jeunes gens s’exécutèrent et, une fois sortis, observèrent le monde dans lequel ils étaient. Cela ressemblait très fortement à une banquise, mais ils étaient sur des plates-formes qui flottaient dans les airs. On ne pouvait voir aucun bâtiment, si ce n’est des sortes de tours. Ils étaient d’ailleurs dans une d’elles quelques secondes auparavant. Moins réaliste, cet endroit était beaucoup moins impressionnant que V.W.III pour les adolescents. Ils s’assirent sur le sol blanc en attendant que leur accompagnatrice ait fini. Ils n’attendaient que depuis quelque minutes quand elle ressortit en déclarant :
- Bonne nouvelle, c’est ici que se trouve le fragment que nous cherchons !
- Super ! S’exclamèrent les collégiens.
- Et je sais même comment on y accède. Si on va à l’extrémité de cette banquise et si Julien entre un code bien particulier, on devrait se retrouver sur une autre partie de ce monde sur laquelle devrait se trouver ce qu’on cherche.
- Alors dépêcherons-nous ! S’exclama Anna. Plus vite on aura fini et mieux ce sera, non ?
- Je suis d’accord. Allons-y ! S’exclama leur formatrice.
Avant même que quelqu’un n’ait pu ajouter quelque chose, elle se mit o courir vers l’est. Bien qu’en retard par rapport à elle, les collégiens se lancèrent à sa poursuite. Ils furent d’ailleurs surpris de savoir à quel point le fait de ne pas respirer pouvait améliorer l’endurance de quelqu’un. Ils arrivèrent à destination en cinq petites minutes, où une sorte de boule blanche avec un sigle bleu les attendait. Quand ils furent complètement à l’extrémité de la plate-forme, cette boule les aspira, ce qui apeura la pauvre Anna. Elle fut la plus heureuse d’arriver à destination, dans une sorte de dôme dont le toit tournait étrangement.
- Bouh, je déteste ce truc ! Déclara cette dernière.
- Et après c’est moi la poule mouillée ? Demanda Marc, un sourire en coin.
Il ignora le regard noir que lui lança l’adolescente. Au bout d’un moment, le toit de la pièce s’imobilisa, faisant apparaître une ouverture dans le mur. Voyant que l’agent s’y engouffrant, les jeunes gens la suivirent et pénétrèrent dans un long couloir bleu, au bout duquel ils trouvèrent...
- Le fragment ! S’exclama l’agent.
- Déjà ? Demanda Tomas, étonné. Ca me paraît un peu facile...
- Oh, pourquoi attendre ? S’impatienta Marc. Il est là, devant nous, allons le chercher !
Il mit ses paroles à éxécution sans tarder. Il était à deux doigts de toucher le losange en trois dimensions... Quand un étrange projectile le toucha, le faisant basculer sur le côté.
- C’était quoi, ça ?! Déclara la victime en tirant ses dagues de leurs fourreaux.
Il regarda dans la direction de laquelle venait l’étrange arme et trouva quatre jeunes personnes, debout, entrain de les regarder, lui et ses compagnons restés en retrait. Sans qu’ils ne puissent dire quoique ce soit, l’un d’entre eux s’avança. Il s’agissait d’une femme, aux cheveux et aux vêtements roses... Comme l’agent qui accompagnait les nouveaux guerriers virtuels.
- Alors, tu as réussi à trouver des pigeons pour nous remplacer... Maman ?
- Maman ?! S’exclamèrent Anna et Tomas en choeur, tout en se tournant vers la personne concernée.
L’agent semblait bouiller de rage. Elle regardait dans la direction de la personne qui venait de parler avant de soupirer d’un son à peine audible :
- Aelita...
CHAPITRE IX
- Attendez, vous la connaissez ? Demanda Marc, surpris
Chacun des trois adolescents regardaient d’abord leur accompagnatrice, puis la personne qui l’avait appelée « maman ». Elles avaient effectivement un air de famille, mais ils avaient quand même un peu à y croire. Une autre personne du groupe, un garçons aux cheveux bruns habillé d’une combinaison orange, s’avança et déclara
- Vous feriez mieux de venir avec nous.
- Et pourquoi cela ? Demanda Tomas en fronçant les sourcils.
- Parce que cette femme est entrain de vous manipuler, tout comme elle nous a manipulés.
- Comment...
Ana n’eut pas le temps de finir de poser sa question, puisqu’elle fut interrompue par un spectacle surprenant : la jeune fille en rose lançait d’étranges boules lumineuses de couleur rose sur sa prétendue mère, qui elle-même avait matérialisé une lance de cette même couleur pour parer cette attaque. Pour quelqu’un qui disait être sa fille, c’est assez surprenant de sa part ! Voyant que les nouveaux Lyoko-Guerriers, l’agent leur cria :
- Mais restez pas plantés là ! Venez m’aider !
Ne sachant que trop faire, ils ne réagirent pas tout de suite, jusqu’à ce que Marc se mit à courir vers elle. Tomas et Anna se dévisagèrent pendant quelques secondes avant de suivre leur co-équipier... Pendant quelques mètres avant que les trois autres personnes qui accompagnaient la fille en rose ne leur barre le chemin.
- Vous feriez mieux de nous rejoindre, déclara une fille tout de rouge vêtue
- On peut savoir pourquoi ? Demanda Anna
- Vous voyez pas qu’Anthéa vous manipule ? Questionna un jeune homme entièrement habillé en violet
- Ce qu’on voit surtout, c’est que vous vous en prenez à une personne qui n’a rien fait ! S’énerva Marc. Vous devez vous tromper de personne...
- Qu’est-ce-que t’en sais ?
Tout le monde se tourna vers Tomas, qui venait de poser cette dernière question.
- Mais qu’est-ce-que tu racontes ? S’exclama Anna. Tu as bien entendu ce qu’elle nous a dit !
- Oui mais justement, elle n’a fait que nous parler ! Elle nous a jamais prouvé ses bonnes intentions.
- Je m’en fiche de tes discours, soupira Marc, moi je la soutiens.
Ce dernier dégaina ses deux dagues puis se jeta sur l’adolescent le plus proche, celui en combinaison orange. Avant qu’il ne put le toucher, ce dernier dégaina deux épées de son dos et repoussa l’attaque de Marc et s’apprêtait à riposter. Anna, voulant aider son ami, créa une épée de glace sur son bras droit et commença à se diriger vers ce guerrier quand elle vit que deux étranges projectiles arrivaient sur elle. Elle les para avec son arme et vit que la jeune fille en rouge rattrapait lesdits projectiles. La jeune fille décida donc de changer de cible et de se diriger vers l’attaquante. Tomas, quant à lui, ne savait trop que faire, quand il vit d’étranges projectiles le frôler à une vitesse incroyable. Il se tourna d’instinct vers le garçon en violet et vit qu’il pointait un bras vers lui, tandis que l’autre était replié de façon à ce que sa main gauche soit sur son poignet droit. En pure légitime défense, Tomas commença lui aussi à lancer ses shurikens pour dévier les flèches que lui envoyaient son adversaire et essayait par la même occasion de l’atteindre.
Marc et son adversaire était dans un foudroyant corps à corps très impressionnant : chacun arrivait à parer les coups de l’autre tout en en assénant d’autres qui n’atteignaient jamais leur cible. Anna rencontrait le même problème avec son adversaire : elle paraît les coups de ses étranges armes avec un bouclier qu’elle avait crée avec son second bracelet et tentait de la toucher avec son épée, seulement, étant d’une souplesse incroyable, elle paraît tous ses coups. Quant à Tomas, il ne pouvait que parer les projectiles de son adversaire avec les siens. Pendant cette interminable bataille, les trois nouveaux virtualisés avaient une même pensée : ils avaient déjà vécu cette scène. Ils ne pouvaient dire quand, mais ils étaient sûrs et certains d’avoir déjà combattu contre ses adversaires. Ils réfléchissaient à savoir comment c’était possible tout en combattant. Ce fut Anna qui eut le déclic :
- Mais... Vous êtes les Lyoko-Guerriers !
À cette annonce, Tomas et Marc s’arrêtèrent de combattre, suivis par leurs adversaires. Ne sachant comment continuer le dialogue, l’adversaire de Tomas déclara :
- Et alors, ça vous pose un problème ?
- Ben... D’après ce qu’on nous a dits, vous avez eu un accident et vous êtes morts...
- On n’est pas morts, on s’est enfuit pour échapper au projet Carthage ! S’emporta la fille en rouge.
- Comment ça ? Demanda Anna
- Si vous le voulez bien, on en parlera plus tard. Là il faudrait aider Aelita...
Tout le monde se tourna vers les deux femmes qui se battaient. La plus jeune venait de tomber par terre, laissant à l’agent une occasion en or de lui asséner le coup de grâce. Cependant le garçon blond habillé en violet tira un de ses projectiles sur la femme qui dut le parer avec son épée, laissant le temps à la plus jeune de se relever.
- Odd, Yumi, on y va ! Déclara le garçon habillé en orange.
Ils se mirent à courir vers la mélée. Se rendant compte que Anna, Marc et Tomas les suivaient. Voyant qu’ils n’étaient pas morts, ils voulaient les aider puisqu’ils s’étaient rendus compte qu’ils étaient les gentils dans l’histoire la puisqu’ils disent vouloir d’échapper du projet Carthage. La fille en rouge s’arrêta et leur dit :
- Vous ne devez pas venir avec nous. Vous risqueriez de vous faire dévirtualiser, et les codes de ce Replika vous empêcherait de revenir sur Terre.
- Comment ça ? Demanda Tomas
- Si vous perdez tous vos points de vie, vous resterez piégés à jamais sur le réseau mondial.
Les trois nouveaux s’arrêtèrent net, pendant que la fille en rouge courait rejoindre les autres.
- Qu’est-ce-qu’on fait en attendant ? Demanda Anna
- Et si on prenait fragment de donnée ? Proposa Tomas. Ça l’empêcherait de le prendre ! Rajouta-t-il en pointant du doigt l’agent.
- Pas besoin.
Anna, Tomas et Marc sursautèrent. Cette voix venait de nul part. Aucune personne n’était avec elle pour avoir pu le dire. En plus, ils ne reconnaissaient pas cette voix.
- Qui êtes-vous ? Demanda Marc
- Je m’appelle Jérémy. Ne vous en faîtes pas, je suis avec les Lyoko-Guerriers.
- Je comprends rien là, t’es où pour nous parler ? On te voit nul part ! S’exclama Anna
- Je ne suis pas avec vous. Je suis devant le super-calculateur... Enfin, ça n’a pas d’importance. C’est juste pour vous dire que vous n’avez pas besoin de prendre le fragment, Anthéa ne l’aura pas. Pas le temps de vous expliquer pourquoi. Par contre, si vous voulez, vous pouvez m’aider.
- Et comment ? Demanda Anna
- Allez là où je vous dis d’aller.
Il commença alors à donner un itinéraire aux adolescents qu’ils suivirent à la lettre. Au bout du chemin, ils se trouvèrent sur une sorte de chemin suspendu dans les airs, laissant voir un décor bleu immense. Impressionnés par le spectacle, ils s’arrêtèrent un peu pour contempler le spectacle jusqu’à ce que Jérémy les rappelle à l’ordre.
- Bon, maintenant, allez au bout du chemin. Vous devriez voir une interface.
Tomas fut le premier à s’avancer et donc à la trouver. Cette interface était similaire à celles qu’il y avait sur V.W.III aussi il n’eut pas de mal à l’activer.
- Maintenant tu vas faire exactement ce que je te dis.
- Et tu veux faire quoi au juste ?
- Récupérer vos données de virtualisation, comme ça vous reviendrez avec nous plutôt qu’avec les agents du Projet Carthage.
- Mais je croyais qu’on pouvait pas se dévirtualiser d’ici !
- Quand vos profils seront dans mon ordinateur, vous pourrez être dévirtualisés. Maintenant, fais ce que je te dis !
Jérémy dicta à Tomas une manipulation complexe de l’interface. Tout se passait bien : il avait réussi à charger son profil ainsi que ceux de Anna et Marc sur les données de l’interface. Maintenant, ils devait les retransférer dans l’ordinateur de Jérémy. Il lança la procédure, et laissa sa main sur l’écran car la seule condition pour que Jérémy acquiert les données était justement que quelqu’un présent sur le monde virtuel laisse l’interface activée. Tout se passait bien. Le chargement était arrivé à 50% quand Jérémy déclara :
- Faîtes attention ! Anthéa a dévirtualisé les Lyoko-Guerriers, et maintenant elle vient vers vous !
- Ne t’en fais pas, on est prêts, répondit Marc en dégainant ses dagues.
Anna prépara elle aussi ses armes pendant que Tomas faisait toujours le téléchargement.
70%
L’agent qui avait accompagné les jeunes gens venaient d’arriver.
- Vous pouvez m’expliquer ce que vous faîtes ?
- Ça ne vous regarde pas, répondit Anna.
- Pourquoi avez-vous rejoint ces guerriers à la noix ? Pourquoi ne restez-vous pas dans le camp du Projet ?
75%
- Parce qu’eux ne nous ont pas menti, contrairement à vous ! S’exclama Marc.
- Mais je ne vous avais jamais dit qu’ils étaient morts !
- Oui vous nous avez fait croire qu’ils avait échoué dans leur mission et qu’ils étaient devenus des ombres meurtrières. Ça ne change pas grand chose ! Déclara Anna
80%
- Si j’ai fait ça, c’est pour une bonne raison !
- Et c’est quoi ? Demanda Marc
- Ils ont de mauvaises intentions ! Ils voulaient détruire le Projet Carthage pour s’en servir dans leur propre intérêt !
85%
- Comment ça ? S’exclama Anna
- Ils veulent se servir du projet pour prendre contrôle des gouvernements de la Terre entière et ainsi dominer le monde !
- Je ne vois pas pourquoi ils feraient ça...
90%
- Pour le pouvoir, bien entendu ! Réfléchissez, et dîtes moi ce qui vous prouve qu’ils ont de bonnes intentions !
Les trois adolescents se murèrent dans le silence pendant quelques secondes, ne sachant que répondre. Sur ce coup là, elle marquait un point...
95%
Tomas se retourna, toujours la main sur l’interface, et déclara :
- Si ils nous voulaient du mal, ils nous auraient dévirtualisés pour qu’on ne puisse pas retourner sur Terre.
Anna et Marc approuvèrent. Il est vrai qu’ils auraient pu facilement les piéger ici, et pendant le combat ils n’avaient fait que se défendre puisque c’était eux qui les avaient attaqué en premier. Devant eux, l’agent bouillait de rage.
- Puisqu’eux ne l’ont pas fait, moi je vais le faire !
Elle dégaina son épée, la fit fendre l’air ce qui fit apparaître une onde de choc qui toucha les trois adolescents. Avant que ses yeux aient disparu, Tomas eut le temps de voir le 100% inscrit sur l’interface.
--------------------------------
CHAPITRE XI
- Allez, mettez vous en route maintenant !
Jérémy semblait pressé. Remarque, les "nouveaux" aussi : ils voulaient terminer cette mission le plus vite possible pour pouvoir enfin retourner à une vie normale. Une fois qu’ils se remirent les idées en place, ils suivirent les Lyoko-Guerriers, ceux-ci les entraînant dans un dédale semblable à celui où Tomas, Marc et Anna avaient rencontré les guerriers virtuels pour la première fois. si ce n’est que celui-ci semblait plus élaboré et organisé. Ils ne mirent que quelques minutes à atteindre une salle dans laquelle se trouvait une étrange structure, qui ressemblait à un sous-marin.
- Excusez-moi, demanda Tomas, mais qu’est-ce-que c’est ?
- Ça ? Répliqua Odd en désignant le dit véhicule. C’est le Skidbladnir 2 !
- C’est une sorte de sous-marin qu’on utilise pour se rendre dans les différents replikas, continua Aelita. C’est grâce à lui que nous allons nous rendre sur le V.W.III.
- Mais... Il n’y a pas un petit problème de places ? Fit remarquer Ulrich.
- Il a raison, ajouta Yumi, il n’a que 5 places dans le Skid, alors que nous sommes 7. Et sachant qu’une des places est réservée d’office à Aelita, ça ne laisse que 4 places de libres...
- Vous allez devoir vous séparer, expliqua Jérémy à travers son micro. L’idéal serait que vous formiez deux groupes de 3, comme ça en deux voyages l’affaire est réglée.
- Ouais, ça paraît logique... Aquiesca Aelita. Mais quels seront les groupes ? Il ne faudrait pas prendre d’un côté Anna, Tomas et Marc et les autres de l’autre. Il faudrait mélanger les groupes, comme ça si on se fait attaquer, les plus expérimentés pourront protéger les débutants.
Ce fut donc après quelque discussion comme celle-ci que les groupes furent organisés : tout d’abord, Ulrich, Yumi et Tomas accompagneront Aelita pour le premier voyage tandis que Odd, Marc et Anna attendraient le deuxième sur Lyoko.
- D’accord, approuva Tomas. Mais... Comment on fait pour monter dans le... Skid ?
- Mets-toi sur cette plate-forme, lui indiqua Aelita. Attends deux secondes et tu seras dedans !
L’adolescent, bien que sceptique quant au fait qu’aller simplement sur une plate-forme permettait de monter dans un sous-marin, s’ésxécuta tout de même. La plate-forme en question était une grand cercle auquel était rattaché quatre autres petits cercles. Ce fut sur l’un des petits qu’alla Tomas, tout comme Yumi et Ulrich, alors qu’Aelita prit place sur le centre. Tomas attendit quelques secondes puis se rendit compte qu’il n’était plus sur la plate-forme : il se trouvait maintenant debout, dans une des petites navettes rattachées au sous-marin. Il s’en était à peine rendu compte que Jérémy annonçait déjà le départ de celui-ci, qui s’éleva lentement dans les airs. Il sortit du dome dans lequel il se trouvait, ce qui laissa à Tomas un aperçu exterieur du territoir dans lequel il se trouvait : une sphère bleue de laquelle sortait quatre espèces de tubes qui s’enfonçait dans un endroit qui était hors de vue. L’un de ces cylindres disparut pour laisser place à un gouffre dans lequel le Skid s’enfonça. Il ressortit dans un paysage orange que Tomas n’eut pas le temps d’examiner bien longtemps, puisqu’à peine arrêté, le sous-marin s’enfonça à grande vitesse dans l’océan qui s’étendait sous lui. Le temps de cligner des yeux, il se retrouvait dans une vaste étendue bleue qui ressemblait à un océan. Le Skidbladnir changea de position, ce qui le fit s’assoir, et se mit en route à travers les bâtiments renversés ui semblaient accrochés à un plafond qui n’était pas visible.
- Pas trop secoué, Tomas ? Demanda Ulrich
- Ça va, répondit l’intéressé en se disant que tout allait tellement vite qu’il n’aurait pas pu sentir le moindre malaise.
- J’espère qu’on ne va pas avoir le droit à une surprise, soupira Yumi.
- Ne t’en fais pas, la rassura Aelita. Il y a peu de chances, ils ne savent pas qu’on a fabriqué un nouveau Skid, ils ne devraient pas avoir mis de défenses autour du Replika.
- Pourquoi, on pourrait se faire attaquer ? Demanda Tomas, un peu inquiet.
- Du temps de XANA, on ne pouvais pas faire 3 mètres avant de se faire attaquer par divers monstres... Répliqua Ulrich.
- Ah, ce XANA, qu’est-ce-qu’il nous manque ! Déclara ironiquement Yumi.
- Bof, pas plus que ça, reprit Aelita. Bon, tenons nous prêt on devrait bientôt arriver.
Tout le monde garda le silence pour guetter leur destination. Tomas ne savait pas vraiment quoi chercher, mais il se doutait que ce serait bien visible. Il ne leur fallut pas bien longtemps avant de découvrir l’imposante sphère qui était l’exterieur du monde virtuel auquel ils cherchaient à accéder. Tout l’équipage poussa un "ouf" de soulagement en se rendant compte qu’il n’y avait vraiment aucun risque de se faire attaquer. Le sous-marin changea à nouveau de position et se mit devant ce qui ressemblait à une ouverture. Les passagers attendirent quelques secondes avant d’entendre Jérémy parler à travers son micro :
- Le code est difficile à craquer, beaucoup plus difficile que sur les Replikas de XANA... Il va falloir attendre quelques secondes.
- Ne t’en fais pas, on a tout notre temps ! Déclara calmement Ulrich.
Du moins, ils l’avaient jusqu’à ce qu’ils entendent une alarme s’échapper du monde virtuel qui se trouvait en face d’eux.
- Jérémy, qu’est-ce-qu’il se passe ? Demanda Aelita.
- Ah, j’ai fait une erreur en essayant de craquer le code, et j’ai déclenché une alarme !
- Pour l’effet de surprise, c’est raté, soupira Yumi.
- Aelita, tu devrais lâcher les Navskids, on va sûrement nous envoyer un comité d’accueuil maintenant, répondit Ulrich.
- Ça marche, je lache Yumi et Ulrich ! Tomas, je ne t’enverrai qu’en dernier recours, vu que tu n’as jamais utilisé un Navskid.
- OK ! Répondirent les trois concernés en choeur.
Pendant que Tomas restait dans sa navette, il vit celles de Ulrich et Yumi se détacher du Skid, en même temps qu’il vit d’autres navettes surgirent de derrière le Replika pour venir s’attaquer au Skid. Pendant que les Nevskids des deux Lyoko-Guerriers s’acharnaient à repousser les autres, le Skidbladnir restait devant le Replika, Jérémy cherchant toujours à craquer le mot de passe pour laisser entrer le sous-marin. Ça ne se passait sans vraiment de problèmes : Yumi et Ulrich avaient déjà neutralisé deux navettes sur quatre et les dernières étaient en difficulté.
- Bon, même si on s’est faits prendre, il n’y a pas trop de dégâts, soupira Aelita.
Et bien sûr, comme toujours dans ces moments là, un tir secoua le Skidbladnir. Tomas, qui ne pouvait pas voir ce qui se passait car le tir venait de derrière lui, demanda :
- Qu’est-ce-qu’il s’est passé ?!
- On se fait attaquer par une autre navette ! Répondit immédiatement Aelita. Je te laisse t’en occuper, Ulrich et Yumi sont toujours occupés par les autres, et si on ne fait rien il va gravement endommager le Skid !
- Mais je sais pas piloter ce truc moi !
- T’en fais pas, c’est pas dur, c’est comme un jeu vidéo. T’utilise la manette pour te déplacer et tu appuies sur le bouton pour tirer. Désolée, mais là on n’a pas le choix !
Et sans en dire plus, la navette de Tomas se détacha du sous-marin, prenant celui-ci au dépourvu. Cela dit, il n’eut pas de mal à prendre l’engin en main : c’était exactement comme Aelita lui avait dit. Il se rendit donc immédiatement derrière le Skidbladnir pour y découvrir son ennemi qui s’apprêtait à tirer une nouvelle fois, jusqu’à ce qu’il voit le Navskid de Tomas et essaya d’abord de viser celui-ci. L’adolescent n’eut aucun mal à l’éviter, et s’apprêtait déjà à riposter. Son ennemi s’enfuit, mais il se lança à sa poursuite et, après quelques minutes de course-poursuite effrenée, réussit à l’anéantir.
- Ouf, les doigts dans le nez ! S’exclama-t-il.
- Bravo, mais maintenant tu peux revenir ! Lui déclara Aelita. Yumi et Ulrich ont finit et Jérémy a craqué le code !
- OK J’arrive !
Et il retourna au sous-marin principal, auquel il se rattacha. La porte du Replika s’ouvrit lentement, et ils s’engoufrèrent dedans.
|
| Tweeter |
LighThundeR 06/09/08 à 17:22 | Voila, depuis pas mal de temps maintenant, j'ai perdu la fièvre créatrice, bien qu'une certaine idée me trottait dans la tête, et c'est seulement aujourd'hui que j'ai décidé de l'écrire ^^ j'aime autant vous prévenir tout de suite, le premier chapitre, sert un peu d'introduction à la suite, qui devrait arriver bientôt, mais j'espère quand même que ce petit début vous plaira. Surtout, n'hésitez pas à poster votre critique, qu'elle soit bonne (ça fait toujours plaisir ) ou mauvaise (ça permet de s'améliorer ^^). Par contre, si vous trouvez mes chapitres trop longs ou trop courts, je suis désolé mais tous les chapitres que j'écris font à peu près cette taille là. Bon, sans plus attendre, je vous poste l'introduction et le premier chapitre, la suite arrivera sûrement bientôt ^^ CODE LYOKO NEW GENERATION INTRODUCTION - Avez-vous réussi à vous infiltrer ? Demanda le premier homme, le visage caché par un voile d’obscurité. - Oui, répondit l’intéressé. - Dans ce cas, vous pouvez commencer les tests dès que possible, répondit une autre personne, elle aussi dissimulée. Mais faîtes attention. Il ne faut pas que la même erreur se reproduise. - Je choisirai soigneusement les sujets, ne vous en faîtes pas, dit l’ « infiltré » - Dans ce cas, vous feriez mieux d’aller vous préparer, les tests risquent d’être longs, répliqua un troisième individu. Et surtout, n’oubliez pas notre but, et faîtes bien attention à vos sujets. - Compris. Sans plus de mots, il se retourna et se dirigea vers la porte. Il se demandait quand il allait débuter les tests. Le plus tôt serait le mieux, donc autant les commencer dès demain. Il continua sa marche avant de disparaître dans l’obscurité. CHAPITRE I « Pff, la rentrée, quelle horreur… » Tomas avançait, les bras croisés, le visage fermé, dans la cour de son nouveau collège. Ce jeune garçon venait d’entrer en troisième, une « nouvelle étape importante de sa vie », d’après ses parents, puisqu’il passerait son brevet à la fin de l’année. Et c’est pour cette raison qu’ils avaient décidé de l’envoyer en internat ici, dans ce collège. En réalité, c’tait surtout qu’ils ne supportaient pas ses anciennes fréquentations, qu’ils jugeaient « dangereuses » et « imprudentes ». Bien entendu, leur fils n’était pas d’accord quand à cet « exil », mais il avait fini par s’y résigner. Il se trouvait doc maintenant dans un établissement qu’il ne connaissait pas, entouré d’inconnus, cherchant désespérément le bureau du proviseur dans cet océan de personnes que contenait actuellement la cour de récréation. Pas très grand pour son âge, ses yeux bleus dépassaient à peine la tête des cinquièmes. C’est justement à cause de sa mauvaise vue qu’il ne remarqua pas un adulte en survêtement et en pull rouge et lui rentra dedans : - Oh ! Excusez-moi… La personne en fasse de lui, d’assez grande taille, se tourna pour se trouver face-à-face avec son interlocuteur avant de lui répondre : - Pas de problèmes, p’tit gars ! - Euh, excusez-moi, mais… Vous ne seriez pas un professeur ? Hasarda le nouveau - Euh, si, pourquoi ? Ah, je sais, t’es nouveau et tu cherches le bureau du proviseur ! - Oui, c’est ça… - OK, alors suis moi, c’est pas loin… Au fait, tu t’appelles… ? - Tomas. Tomas Val. - Alors bienvenue Tomas ! Moi c’est Jim Moralès ! Surveillant et peut-être ton prof de sport, ça dépend de la classe où tu vas être… Bon, suis-moi. Ils commencèrent une traversée de la cour pour se rendre dans un grand bâtiment, presque désert, puisque le personnel de l’établissement se trouvait dans la cour de récréation et prenait connaissance de leur classe. Quelques secondes après être entrés dans le bâtiment, ils pénétrèrent dans une nouvelle pièce qui ressemblait à un bureau de travail où se trouvait un homme qui n’avait plus l’air tout jeune. Il devait sûrement s’agir du proviseur, Jean-Pierre Delmas. Ses doutes se confirmèrent quand le surveillant parla : - Euh… Mr. Le proviseur ? - Oui, qu’il y a-t-il Jim ? répondit celui-ci À peine après avoir prononcer cette phrase, la paire d’yeux grossie par des lunettes que possédait le proviseur se posèrent sur le petit rouquin. - C’est un nouvel élève, Tomas Val, riposta Jim - Merci Jim, annonça le proviseur. Vous pouvez y aller. Il ne fallut rien de plus pour que le professeur de sport s’en aille du bureau. - Je t’en prie, asseyez-vous, Tomas, dit le proviseur Il s’assit doucement dans une chaise face au bureau de Mr. Delmas pendant que celui-ci fouillait dans un tiroir, certainement pour trouver le dossier scolaire du nouveau. Une fois retrouvé, il le déposa sur le bureau, juste en face de lui, l’ouvrit et demanda : - Alors, d’après ce que je vois, vous êtes interne ? - Oui monsieur, acquiesça Tomas. - Vous avez d’assez bons résultats à ce que je vois… Vous devriez réussir cette année sans trop de problèmes… Ils continuèrent cette petite discussion pendant encore quelques minutes, avant de laisser le jeune garçon déposer ses affaires dans sa chambre avant de finalement aller en classe. Il était seul dans sa chambre, à son grand soulagement : il n’aimait pas partager ce qu’il avait. Il posa sa valise et redescendit dans la cour, en attendant patiemment que leur professeur principal vienne récupérer sa classe. Il s’agissait apparemment d’un professeur de sciences, Mme Hertz. Ne connaissant personne dans sa classe, mais voulant se faire des amis, il demanda à une élève qui se trouvait à une table où une place n’était pas occupée : - Je peux me mettre là ? - Bien sûr, pas de problème Après s’être assis, il regarda discrètement sa voisine. Elle avait les cheveux blond, mais assez foncés, et de petits yeux marron. À en juger par sa posture, elle devait être plus grande que Tomas, mais, comme il le pensait lui-même, « ce n’est pas très dur ». - Tu es nouveau ? Il sursauta, n’ayant pas remarqué que la jeune fille s’était tourné vers elle. Il répondit, tout en rougissant : - Oui… Mes parents m’ont placé en internat cette année… Je m’appelle Tomas. Et toi, tu es ? - Anna. Je m’appelle Anna, répondit-elle en affichant un magnifique sourire. Ils bavardèrent tranquillement pendant toute la matinée. Ainsi, le jeune homme découvrit que sa camarade était elle aussi interne, mais elle se trouvait déjà dans cet établissement l’année précédente. Ne réunissant pas les « vêtements à la mode » et les « chaussures flashies », elle n’arrivait pas à se faire d’amies parmi les filles du collège, qui était pour la plupart toutes comme ça, suivant la « pensée unique », ce qui, quelque part, faisait rire Tomas. Il s’imaginait les filles comme des moutons : il y en a un qui se jette dans le ravin, tout le monde fait pareil ! La matinée touchait à sa fin. Comme il s’agissait du premier jour, les internes avaient exceptionnellement le droit de retourner dans leur chambre pour déballer leurs affaires, et prendre leurs affaires de cours, puisque ceux-ci commençaient l’après-midi même. C’est ainsi que se déroula cette rentrée, sans histoire. Ils allaient maintenant découvrir leurs professeurs, se faire des amis, enfin rien d’extraordinaire. Enfin, normalement… |
Darinas 06/09/08 à 21:42 | Mhmm... debut interessant. Bien ecrit et ponctue, en plus, ce que, je dois avouer, j'avais peu vu depuis un moment. On voit que tu y as travaille... Cote negatif, j'aurai seulement quelques critiques : certains passages sont trop peu detailles. Pas tous, bien sur, certains sont bien fait, mais, par exemple, tu aurait pu introduire quelques indices supplementaires pour la suite dans le mysterieux dialogue du debut (si possible, dans le cas contraire, je n'ai rien a dire la-dessus...), ou encore presenter la discussion entre Anna et Tomas sous forme de dialogue plutot que de resume, ce qui aurait permit d'en savoir un peu plus sur leurs personnalites respectives... Bon, en meme temps, faut pas toujours pousser : tu as bien fait de faire un resume concernant les raisons pour lesquelles Thomas est envoye a l'internat, sinon, on se serait vite lasse ! Enfin, bon, personnellement, j'accroche, et je t'encourage a continuer cette fic qui demarre si bien. Les personnages sont sympas au premier abord, et j'espere que tu compte developper leurs personnalites. J'imagine deja des tas de choses possibles quant a la suite... Je ne suis pas un expert en critique, mais folie creatrice ou pas, je trouve sincerement que tu est doue pour ecrire des histoires! Au fait, je voudrai juste savoir : l'aventure se deroule combien de temps apres la serie? Le titre me faisait penser a tres longtemps apres, mais si Jim et M. Delmas sont encore la, c'est que c'est encore recent... Bonne chance pour la suite! |
LighThundeR 06/09/08 à 22:27 | Salut Darinas ^^ D'abord, merci pour ta critique, ça me fait vraiment très plaisir, merci beaucoup ^^ Sinon, l'aventure se déroule bien après la série, mais pas très longtemps après, je dirais environ un an. En fait, il s'agit un peu d'un début de saison 5, en quelque sorte... Mais à ma façon Sinon, l'histoire, on peut pas vraiment dire que j'y ai travaillé, je l'ai écrite seulement aujourd'hui, et je n'y ai pas consacré spécialement beaucoup de temps. C'est surtout le scénario que j'ai développé dans ma tête Et pour l'histoire du début, j'ai failli prolonger le chapitre pour donner un indice de taille au lecteur quant à l'identité de cette personne, mais j'ai finalement effacé cette partie, pensant qu'il fallait mieux utiliser le premier chapitre pour introduire l'histoire et ensuite poser l'intrigue. En tout cas, merci beaucoup, et, promis, je poste la suite dès que possible ! |
Jeremie Belpois 07/09/08 à 14:08 | Comme toujours, une fic très bien écrite de ta part LT, bon boulot, j'attend la suite avec impatience. |
LighThundeR 07/09/08 à 14:10 | Merci ^^ Au fait, maintenant que j'y pense, Darinas, tu peux trouver un indice dans ce premier chapitre, mais pour ça il faut faire la chasse aux incohérences par rapport à la série |
Darinas 07/09/08 à 17:17 | Mhmm... Maintenant que tu le dis..."LighThundeR" a écrit : "que la meme erreur se reproduise...", serait-ce la l'indice dont tu parles? Cela laisse supposer un nombre impressionnant de possibilites, si c'est le cas... Ce qui signifierai que tu t'es bien debrouille! Je t'encourage toujours a ecrire la suite, que j'attend impatiemment! |
LighThundeR 07/09/08 à 17:20 | Non, ce n'est pas ça ^^ Mais bon, pour t'aider, je vais essayer de poster la suite ce soir... |
LighThundeR 11/09/08 à 19:58 | Bon, désolé, mais mon super ordi a décidé de me bloquer Microsoft Word. C'est pas un problème en soi, puisqu'il existe d'autres traitements de texte, mais à cause de ça, j'ai perdu tout le chapitre 2 que j'avais presque fini... Donc ça va être pour dans quelques temps encore... |
Jeremie Belpois 11/09/08 à 20:32 | Tu avais qu'a utilisé FicEditor, un produit gratuit qui a de l'avenir |
LighThundeR 12/09/08 à 22:24 | Bon, bonne nouvelle, la réécriture de mon chapitre a pris moins de temps que prévu, ce qui fait que je peux la poster dès maintenant. Bien que plus court que le premier, je pense que ce chapitre va vous laisser, comment dire... Une drôle d'impression ^^ JB > c'est pas que je l'aime pas ton logiciel, mais je préfère les méthodes classiques CHAPITRE II "Oh non, pas maintenant..." Tomas déambulait dans le bâtiment des internes, cherchant désespérément la sortie de ce labyrinthe, laquelle était le stade, où il devait rejoindre son professeur de sport. Seulement, voila : il s'était perdu. Pourtant, l'architecture de cet endroit était des plus simples, mais son légendaire sens de l'orientation ne l'avait fait que tourner en rond dans les escaliers et les différentes parties de l'établissement. Et bien sûr, arriver en retard pour un premier cours de sport n'était pas la meilleure impression que l'on pouvait donner... "Oh, mais je ne m'y retrouverai jamais !" Une fois les escaliers retrouvés, il se dépêcha de descendra et trouva enfin, après tant de mal, la sortie qui, naturellement, se trouvait en bas de l'escalier qui était juste à côté de sa chambre... Se maudissant interieurement, il sortit de la cour aussi vite qu'il put... Tellement vite qu'il est rentré dans quelqu'un qui, visiblement, lui aussi courait dans une direction encore imprécise. Les deux jeunes hommes, tombèrent à terre. L'autre, bien plus grand que Tomas, se relevait déjà en criant : - Non mais ça va pas ?! Je vais être en retard à cause de toi ! - Ah, euh... Désolé... - Désolé ?! C'est tout ?! Il faut que je me rende au stade, qui se trouve presque à l'autre bout du collège, et toi tu es seulement "désolé" ?! - Tu vas au stade toi aussi ? Tu pourrais me montrer le chemin ? Je suis nouveau et j'ai pas trop envie de me perdre... À nouveau. L'inconnu le regarda d'un air méprisant, ne cachant absolument pas son irritation, avant de soupirer tout en faisant signe à Tomas de le suivre. Ce dernier se leva immédiatement, suivant son sauveur aussi près qu'il le put, quoiqu'en gardant une certaine distance... Même si il l'aidait, ce garçon restait imposant, avec la tête et demie qu'il avait de plus que le nouveau. Cheveux noirs, yeux marron foncé, il avait l'air sombre, menaçant. Il portant lui aussi un survêtement, ce qui montrait bien qu'il cherchait à aller en cours de sport. Il devait faire partie d'une classe qui avait ce cours en même temps qu'eux. ils avançaient à pas de géants à travers l'établissement, sans parler. Quand enfin ils virent leur destination -qui était en fait pas si loin que ça du bâtiment des internes -, ils se précipitaient pour rejoindre le groupement d'élèves, qui, apparemment, n'avait pas grande activité. Ils arrivaient en tout début de cours, visiblement, puisque le type en survêtement rouge, Mr. Moralès, faisait visiblement l'appel. Il en était justement à la classe de Tomas, qui arriva au moment fatidique : - Tomas Val ! - Présent ! Répondit celui-ci - 3ème 4 ! Marc Alio ! - Présent ! Répondit "le sauveur" Il était complètement en nage, respirait bruyamment et avait le visage écarlate. Tomas, lui, ne semblait pas du tout avoir couru dans tout l'établissement pendant dix minutes : il avait toujours eu une bonne endurance. Mais apparemment, ce n'était pas le cas de Marc... Le premier reflexe de Tomas en arrivant, à part répondre à l'appel, fut de chercher Anna, qu'il trouva rapidement, adossée contre une rambarde, en survêtement elle aussi, les cheveux attachés. - C'est que maintenant que t'arrives ? Je t'ai attendu un quart d'heure ce matin ? Tu étais passée où ? - Ben, je m'étais perdu... Elle le regarda quelques secondes avant de se mettre à rire, un rire joyeux et très transmissible. Personne ne pouvait l'écouter sans sourire. - Mais comment t'as fait pour te perdre ?! C'est complètement stupide ! Réussit-elle à placer après avoir repris sa respiration - Silence, dans le fond ! Cria une voix inconnue Anna s'arrêta immédiatement de rire, sans pour autant réprimer un sourire amusé. Ils regardèrent qui avait parlé, puisqu'ils ne reconnaissaient pas la voix. Leurs regards tombèrent sur un homme assez grand, blond, souriant, qui, physiquement, était tout l'opposé du prof de sport, à côté de qui il était. - Bon, l'appel est terminé, alors je vous dois quelques expliquations, commença Jim. Cette année je ne serai plus le seul professeur de sport au collège puisque monsieur.. Euh... C'est comment déjà ? Ajouta-t-il en se tournant vers l'homme à côté de lui. - Schaeffer. Mr. Waldo Schaeffer. - Ouais, c'est ça. Bon, Mr. Schaeffer et moi-même avons décidé de vous faire passer des tests de niveaux, de façon à ce qu'il y ait un groupe d'élèves plus faibles et u autre plus fort. Je prendrais les plus forts. Bon, commençons ! Tous les élèves se dirigèrent vers la piste de course, où devait avoir lieu leur premier test .Suivit d'Anna, Tomas ne pouvait pas s'empêcher de détacher son regard de ce nouveau professeur. Il lui semblait étrange. Il posait ses petits yeux sur tous les élèves, les examinant un par un, avant de regarder le nouveau, qui détourna immédiatemment les yeux. "Vraiment étrange..." |
Darinas 28/09/08 à 19:13 | Bas, alors? Et la suite?!!! Ca commençait sur un bon départ, pourtant... |
LighThundeR 28/09/08 à 19:33 | Elle arrive, mais j'ai un petit problème au niveau de l'histoire... C'est pas très méchant, mais ça prend quand même un peu de temps... Cela dit j'ai presque fini de le régler ^^ |
LighThundeR 05/10/08 à 17:26 | Ça y est, j'ai fait la suite ! Je vous prie de m'excuser de ce retard, mais j'avais quelques problèmes de scénarios, et en plus mon ordinateur n'arrête pas de tomber en panne, alors à chaque fois j'écrivais une suite, elle disparaissait. Mais, pour me faire pardonner, j'ai un peu agrandi le chapitre et accéléré l'histoire de façon à ce que l'histoire soit plus... Captivante Mais, maintenant, à vous de juger ! CHAPITRE III - Alors, tu arrives à lire ? - Presque... Cela faisait maintenant trois semaine que les tests de sport avaient commencé, et ils avaient enfin les résultats. Les deux complices espéraient être dans le même groupe, à savoir celui des plus forts, et ils avaient des chances d'en faire partie : Tomas a fait une magnifique démonstration des ses performances en athlétisme alors qu'Anna a fait des prouesses durant l'épreuve de natation. Mais pour l'instant, ils essayaient désespérément de lire la liste des résultats, mais il y avait bien trop d'élèves devant le panneau pour qu'ils puissent y voir quelque chose, alors ils ont décidé de reculer pour voir par-dessus les têtes de leurs camarades... - Enassa... Fassia.. Felia Anna ! Enfin ! Je suis dans le groupe au meilleur niveau. - Cool ! Et moi, tu me vois ? - Attends, je cherche... Rha, t'es trop bas... Tu pouvais pas être plus haut dans l'ordre alphabétique ? Ah ça y est, je te vois... T'es dans le même groupe que moi ! - Encore plus cool ! Au fait, on doit aller où pour le cours ? - Dans le gymnase. Les deux amis se dirigèrent donc vers le gymnase où devait avoir lieu leur premier vrai cours de sport. Après être passés dans les vestiaires, ils se dirigèrent vers l'intérieur du bâtiment pour rejoindre leur professeur de sport. Par contre, ils ne s'attendaient pas à trouver, au lieu de Jim Moralès, Waldo Schaeffer... - Euh, monsieur, qu'est-ce-que vous faîtes là ? Demanda Tomas L'intéressé releva la tête de son travail pour regarder les nouveaux venus : - Ah, euh, bonjour... En fait, il y a eu un changement : c'est moi qui m'occuperai de votre groupe au lieu de Mr.Moralès. Au fait, puisque vous êtes là, vous pourriez m'aider à installer le matériel ? - Bien sûr ! Ils commencèrent donc à sortir les tapis de gymnastique et autre matériel de la réserve pour l'installer dans le gymnase. Au fur et à mesure la salle se remplissait un peu plus, mais les autres élèves ne levèrent pas le petit doigt pour les aider. Une fois que tout fut installé, ils rejoignirent la masse d'élèves, pendant que Mr. Schaeffer expliquait aux autres élèves qu'il y avait eu un changement. - Alors, on fayote ? Les deux complices se retournèrent immédiatement pour faire face à Marc. Anna fut la plus rapide à répondre, à la grande surprise de Tomas : - Qu'est-ce-que tu veux ? - Oh, trois fois rien... répondit le géant avec un sourire narquois, je voulais juste prévenir ton copain de mieux choisir ses amis... - Peut-être, mais au moins, il en a, lui ! Son sourire disparaissant, Marc jeta sur Anna un regard haineux. On pouvait facilement deviner qu'il voulait répondre quelque chose, mais il fit demi-tour pour se rendre au milieu de la salle. Quand il eut disparu, Tomas se tourna vers son amie et lui adressa un regard interrogateur, auquel elle répondit : - Ce crétin me harcèle depuis que je suis arrivée. Ça m'étonne d'ailleurs qu'il ne soit pas venu plus tôt... - Mais... Tomas n'eut pas le temps de finir sa phrase, car les exercices de gymnastique allaient commencer. Alors qu'ils commençaient à s'échauffer, Tomas jeta un regard en coin à Marc, qui faisait une prestation remarquable. "Je comprends pourquoi il est dans ce groupe..." En effet, il faisait des enchaînement spectaculaires. Durant toute la suite du cours, il continua de mener la danse comme cela. C'était maintenant la fin du cours, mais alors que Tomas et Anna se dirigeaient vers les vestiaires, ils entendirent une voix derrière eux : - Vous trois, vous pouvez rester ? Les deux complices se retournèrent et constatèrent que le professeur les regardait, eux et... Marc. À sa demande, ils le rejoignirent tous les trois : - J'ai remarqué que vous avez chacun eu les meilleurs notes dans certaines disciplines... Et j'aimerai que vous me rendiez... Un service. - Un service ? Comment ça ? Demanda Tomas - Et bien, voyez-vous, disons que je cherche de bons sportifs pour... Un club privé. Et j'aimerais beaucoup que vous vous inscriviez... - C'est quoi ce club ? répliqua Anna - Et bien, disons que c'est... Des compétitions entre personnes personnes dans le but de gagner un prix... Les trois collégiens se regardèrent, l'air étonné. - En fait, c'est surtout le fait que vous soyez bons dans des disciplines précises qui m'intéressent. - Vous voulez faire un triathlon ? Demanda Marc - Non... Enfin, c'est dur à expliquer... Enfin, seriez-vous intéressés ? Encore une fois, les trois collégiens se regardèrent. - En ce qui me concerne, mes parents ne seront jamais d'accord... Répondit Tomas. Ils veulent absolument que je passe mon temps à étudier pour réussir mon brevet. - Pareil pour moi... Ajouta Anna - Et moi je ne peux pas rajouter quelque chose sur mon emploi du temps... Répliqua Marc Le professeur ferma les yeux tout en soupirant, puis ajouta : - Alors on va devoir s'en passer... Il se leva précipitamment et sortit un étrange pistolet de sa poche. Il le pointa vers Tomas, appuya sur la gâchette, et ce fut le trou noir. |
Maggy' 05/10/08 à 17:32 | non, mais c'est quoi ce délire?!? depuis quand les professeur tire sur leurs élèves? je veux la suite eh oh! |
Snape 05/10/08 à 17:51 | "Jeremie Belpois" a écrit : Et, existe t'il Mr. Belpois? |
LighThundeR 05/10/08 à 17:53 | "Snape" a écrit :"Jeremie Belpois" a écrit : C'est lui qui le fait, et il me harcèle pour que je le télécharge XD Sinon, merci pour le com Maggaelita |
Darinas 05/10/08 à 19:28 | Ah! Enfin une suite! Je commençait à désespérer... Cette suite est plutôt bien écrite, et, en effet, assez captivante. J'ai vraiment envie de savoir la suite. Je me demande quelle était cette arme utilisée par Schaeffer... Bref, continue! |
julien-dupont 05/10/08 à 19:40 | darinas a ecritCitation : un pistolet tranquilisant afin d enmener ces jeunes gens dans les scanners pour les envoyer sur lyoko afin de combattre le nouveaux xana qui retiens prisonniers les precedent lyoko guerriers faute de les avoir tuer ...simple. fin des theories stupides.... place a la suite.... |
LighThundeR 05/10/08 à 19:41 | "julien-dupont" a écrit : Pas si simple que ça apparemment, vu que t'as pas deviné la suite |
Snape 09/10/08 à 00:40 | "LighThundeR" a écrit :"Snape" a écrit :"Jeremie Belpois" a écrit : Tant mieux; moi qui croyais que c'était une blague. Ce truc fonctionnerait il vraiment? (si oui, jen ferai bon usage; surtout s'il povait créer un automate qui crée les fics à notre place ) |
Typy 15/10/08 à 17:10 | pas mal,pas mal... relativement classique,pour le moment. non,c'est vrai que cette histoire de sport est interessante et change un peu ! |
Snape 18/10/08 à 11:31 | HS = J'ai bien aimé la publicité de Jéremy Belpois... |
LighThundeR 06/12/08 à 11:21 | Bon, je sais, je devais la poster il y a longtemps déjà, mais j'ai eu des changements d'ordinateurs qui m'ont empêché de garder la suite... Enfin, comme je dis, vieux motard que jamais, non ? Et puis, pour me faire pardonner, je l'ai fait plus long que d'habitude... Donc, sans plus attendre, le chapitre 4 : CHAPITRE IV - Tomas ? Ça va ? Tomas ouvrit ses yeux pour découvrir Anna au-dessus de lui. Celle-ci s'écarta pour qu'il puisse se relever : - Ouais... Mais j'ai fait un de ces rêve... Le prof de sport nous avait retenu à la fin du cours... - Ce n'était pas un rêve, déclara une autre voix familière Tomas tourna le tête pour découvrir Marc, adossé à un mur : - Le prof a utilisé un pistolet paralysant, ajouta-t-il. Quand on s'est réveillés Anna et moi, on était ici. On sait pas trop comment sortir. Tomas examina rapidement la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Elle était assez petite, basse et il n'y avait ni porte ni fenêtre. Seul un néon lumineux au plafond permettait d'y voir quelque chose. - Tu m'étonnes... Pourtant il doit bien y avoir une issue... Il regarda encore une fois les différents murs avant d'entendre une étrange voix, couverte de grésillement : - Vous êtes réveillés. Pas trop tôt. - Qui êtes-vous ? Demanda Anna - On s'en fiche de ça. Tout ce que vous devez savoir, c'est que vous devez sortir d'ici par vos propres moyens, répondit la voix - Vous êtes marrant, vous... Répliqua Marc. - Prenez ce chemin. Alors qu'il disait cette phrase, le mur sur lequel était adossé Marc s'abaissait, faisant tomber ce dernier à la renverse. - Une fois au bout, vous comprendrez pourquoi vous êtes ici. Sur cette dernière phrase, la voix se tut, malgré les questions des différents adolescents et les jurons de Marc. - Bon, ben je crois qu'on n'a pas le choix... Anna et Tomas avancèrent en dehors de la pièce pendant que Marc se relevait. Ils avancèrent côte à côte sur un chemin assez étroit. Au fur et à mesure de leur progression, ils avaient de plus en plus de mal à ne pas courir dans tous les sens pour essayer de sortir de ce piège infernal. C'était alors qu'ils étaient sur le point de craquer qu'ils virent une porte devant eux : - Qu'est-ce-qu'elle fait là, cette porte ? Demanda Marc - Je ne sais pas si on devrait l'ouvrir... Renchérit Anna - Je ne crois pas qu'on ait vraiment le choix, trancha Tomas. Il tendit doucement son bras, sa main saisissant la poignée, appuyant dessus pour permettre d'ouvrir la porte et... Ne rien voir : - Mais c'est complètement noir là-dedans ! S'exclama Marc - T'as peur du noir ? Répliqua Anna avec un sourire en coin - On s'en fiche de ça, répondit Tomas. Avançons et on verra bien ce qui se passe. Pour illustrer ses propos, il commença par mettre un pied dans l'étrange pièce, non sans trembler. Il se décidé à faire un pas, puis un autre, et encore un autre... Comme ça jusqu'à ce qu'il soit complètement à l'intérieur de la pièce. Rien ne se passait. Il se tourna vers ses compagnons et leur déclara : - Vous voyez ? Ce n'est pas si dur que ça ! Et c'est à ce moment là que la porte se referma. Tomas en sursauta de surprise. Il se précipita dans la direction dans laquelle la porte était mais n'était sûr de rien à cause du manque de lumière. Il entendait par-delà les murs les cris de ses compagnons et leur combat contre la porte pour la rouvrir. Tomas réfléchit quelques instants avant de déclarer assez fort pour que ses camarades puissent le comprendre malgré le mur qui les séparait : - Ça sert à rien ! Je vais continuer par là ! Je trouverai bien un moyen d'ouvrir la porte ! Il chercha désespérément à entendre les affirmations des ses amis qui étaient tellement faible que même sans le mur il ne les auraient pas entendues. Se décidant à affronter sa peur, il se retourna pour faire face au trou noir qui s'étendait devant lui. Il examina longtemps l'obscurité qui s'étendait devant lui avant de se décider à faire quelques pas... Et à rentrer dans un mur. Se rendant compte qu'il ne pourrait plus avancer tout droit, il décida d'essayer de poursuivre vers la droite, mais là encore il ne rencontra qu'un mur. Il alla alors de l'autre côté pour savoir si il y avait un chemin ou si il était enfermé dans une petite pièce. Ce fut la deuxième solution qui s'offre à lui, mais il sentait quelque chose en plus sur ce mur... Il touchait une barre de fer qui était juste devant lui. Avec son autre main, il se rendit compte qu'il y en avait une autre plus loin, et ainsi de suite. "Une échelle ?!" Au moment où cette pensait lui traversait l'esprit, il vit quelque chose s'allumer sur le mur qui était face à lui. On voyait clairement une inscription, en lettre digitales, qui indiquait 5:00:00. "Qu'est-ce-que ça fait là ? Bon, on s'en fiche, je ferais mieux de monter à cette échelle, en espérant ne pas tomber..." Au moment où il mit un pied sur l'échelle, l'affichage commença progressivement à diminuer, comme... "Un compte à rebours ?!" Ne sachant exactement dans quelle histoire il s'était embarqué, il préférait ne pas attendre la fin du décompte pour voir ce que ça faisait et se mit à monter aussi vite qu'il le put. Il rata plusieurs barreaux mais arriva en haut du premier coup. Une fois arrivé, une lumière s'alluma lui révélant un chemin dans le mur. Quand il eut descendu de l'échelle, il se rendit compte que le compte à rebours défilait toujours sur le mur à sa gauche. Il courut donc le plus vite qu'il le put, jusqu'à ce qu'un énorme trou apparaisse devant lui. Mettant en principe son entraînement en saut en longueur, il passa par-dessus presque sans aucun effort, et continua à courir pendant au moins une minute, ne voyant pas le bout de cet immense couloir. Tout d'un coup, une lumière apparut devant lui. En fait, on aurait dit qu'elle montant... En l'examinant un peu plus attentivement, il se rendit compte qu'il s'agissait du bout du couloir qui... Montant, ne laissant qu'un petit espace à Tomas pour rentrer. Quand il eut atteint la pièce, il tourna les pieds et sauta pour passer dans le trou qui devenait de plus en plus petit et qui se referma juste après son passage. Il n'a jamais autant béni ses compétences en athlétisme qui lui permirent de sortir de cet enfer. Maintenant, il se trouvait dans une espèce d'ascenseur, éclairé par des lumières artificielles et le décompte qui avait effrayé Tomas plus tôt, maintenant figé. Il s'était arrête à 20 secondes de la fin... "Je ne pensais pas avoir pris autant de temps pour faire tout ça !" À la fin de cette phrase muette, l'ascenseur s'arrêta et ouvrit ses portes sur... Anna et Marc : - Ah, enfin ! S'écria celui-ci. T'en as mis du temps ! - Mais... Comment... Balbutia péniblement Tomas. - Après que tu sois entré dans cette pièce, un chemin est apparu, au bout duquel se trouvait une autre porte dans laquelle Marc est entrée. Ensuite, nouveau chemin, nouvelle porte... Et épreuve de natation ! - De natation ?! S'écrièrent les deux garçons en même temps. Il était vrai qu'en y regardant plus attentivement, on pouvait se rendre compte que les vêtements et les cheveux d'Anna étaient mouillés. - Quoi, vous n'avez pas dû nager pour arriver avant la fin d'un compte à rebours vous ? - Pas moi en tout cas, répondit Marc. Quand je suis rentré, j'ai vu un compte à rebours et des espèces de rayon lasers. Si j'étais pas bon en gym, je me faisais découper en rondelles... - Tiens, c'est marrant, moi si j'étais mauvais en athlétisme, je ne serais jamais sorti de là... Remarqua Tomas. Drôle de coïncidence. - C'est parce que ce n'en est pas une, répliqua la voix grésillant qu'ils avaient entendu au début. Vous êtes arrivés au bout... Pas mal. - Ouais, c'est ça... dit Marc assez froidement. - Maintenant que vous êtes arrivés au bout, vous pouvez savoir pourquoi vous êtes là. Sur ces mots, le mur d'en face s'ouvrait, laissant une lumière aveuglante agresser les yeux de la petite bande. - On y va ? Demanda Anna - Je ne crois pas qu'on ait le choix... Remarqua Tomas Les trois adolescents mirent donc le cap, bien qu' assez effrayés, sur le pièce d'où venait cette aveuglante lumière... |
Maggy' 06/12/08 à 16:33 | hé ! t'as pas le droit de t'arreter là ! je veut la suite !!!!!!! |
Darinas 06/12/08 à 17:59 | Il fait durer le suspens! Je suis content d'enfin voir la suite. Moi qui croyait cette fic à l'abandon... Bonne suite. Personnellement, je n'aime pas trop le sport, mais il faut admettre que l'idée est bonne. J'attend d'en découvrir plus! |