Sorry! This page is only available in French.  



Histoire : Vaellus - Épisode #7 : Le cœur de Vaellus


Score : 10 sur 10 (10.0/10)   [1 notes]

Donner une notre :

Taille du texte :

Imprimer cette histoire

Écrite par Pete le 07 mai 2007 (3209 mots)

Cette fic est le 6ème volet d'une série. Il est donc fortement conseillé d'avoir lu les épisodes précédents. Episode 1 ; Episode 2 ; Episode 3 ; Episode 4 ; Episode 5 ; Episode 6.


Vaellus - Épisode #7 : Le cœur de Vaellus


Que faire ?
Yumi voyait Aelita s’éloigner vers la singularité. Échec total. Jérémie n’avait pas réapparu ; Aelita allait disparaître à son tour.
- Aux scanners, vite ! cria-t-elle.
C’était tout ce qu’elle pouvait faire : lancer Odd et Ulrich à la poursuite d’Aelita.
Les deux lyokonautes obtempérèrent. Ils s’engouffrèrent dans le monte-charge, dont les portes se refermèrent et qui s’enfonça vers l’étage inférieur.
Le déva kidnappeur s’éloignait encore, il s’éloignait toujours. Il était assez proche d’un point de virtualisation. Si elle parvenait à virtualiser Odd et Ulrich à cet endroit, ils pourraient, véhicules aidant, le rattraper et l’intercepter.
- Prêts ! annoncèrent-ils.
- Transfert Ulrich, transfert Odd. Scanner...
Un cercle rouge frappé d’un point d’exclamation jaillit sur l’écran de contrôle. Le « bip » d’erreur retentit.
- Qu’est-ce qu’il se passe ? s’impatienta Odd.
- Je... voyons... bafouilla Yumi.
Elle lut le message d’erreur. Il était assez abscons, mais elle en compris l’essentiel.
- J’ai bien peur qu’il soit encore trop tôt pour vous pour retourner sur Lyoko. Il y a un délai.
- Tu peux pas le contourner ? s’aventura Ulrich.
- Je ne saurais pas comment faire. Et puis, s’il y a un délai, ce n’est sans doute pas pour rien. Je ne prendrais pas le risque de vous tuer pour une mission qui, maintenant, a peu de chances de réussir, dit-elle tristement en regardant le point jaune s’éloigner sur l’holomap.

Yumi était au bord des larmes. Rien n’était plus pénible que d’être dans une telle incertitude tout en étant impuissance face à la situation. Elle cogna du poing sur la console.
- Pourquoi on a pas débranché cet ordinateur de malheur, bon sang ? cria-t-elle.
Ulrich essaya, sans trop d’illusion sur ses chances de réussir, de la calmer :
- XANA pouvait fuir sur le réseau, et même affaibli, il restait dangereux, et sans le supercalculateur, on ne peut pas le combattre.
- La barbe ! Ce n’était plus notre problème ! Aelita étant libre, pourquoi ne pas avoir fait appel aux autorités ? Elles sont plus compétentes que nous, que je sache !
- Ils auraient sacrifié Franz Hopper, avança-t-il timidement.
- Et alors ? C’est à cause de lui qu’on est dans cette merde, il connaissait les risques, et puis quelle idée de risquer nos vies pour protéger un vieux fou ?
- On nous aurait reproché d’avoir trop attendu, bredouilla-t-il.
- Ha ! Parce que maintenant on ne va rien nous reprocher peut-être ? C’était couru d’avance qu’on aurait des ennuis, à essayer de sauver le monde tout seuls comme des grands. On n’est pas au cinéma, on n’est pas des super héros !
- Calme-toi, Yumi, ça ne sert à rien...
- Ho, toi, tais-toi ! Je n’ai pas envie de me calmer !
- Ça ne sert à rien de nous disputer, intervint Odd.
- Tu le défends, toi ? glapit Yumi.
- Non, non, je dis simplement que ce qui est fait est fait, et que ça ne sert à rien de nous engueuler.
- Tu te rends compte de ce que tu dis ?
- Je dis simplement qu’on ne va pas se disputer à cause de ce que XANA a fait. C’est XANA le méchant, ne l’oublie pas. Après, je suis d’accord pour prévenir les autorités. C’est tout ce qu’on peut faire.
- Viens, Yumi, on va au commissariat, conclut Ulrich.
Elle se leva sans un mot, le visage fermé et entra dans le monte-charge.

***

Lorsque Jérémie reprit ses esprits, sa première impression fut d’avoir été dévirtualisé. Il s’aperçut toutefois qu’il n’était pas dans un scanner, mais sur un sable grossier : très rocailleux, poussiéreux, rouge ocre. Il redressa la tête. Le ciel était jaune orange, sans nuage. Étrange luminosité, faible et diffuse. Jérémie avait mal aux yeux : ils piquaient. Il sentait venir les larmes purgatives. Du reste, c’était tout son corps qui était endolori. La sensation était inhabituelle sur Lyoko. Jérémie toussa, il sentait de la poussière sur sa langue, et un goût très âcre et métallique dans sa bouche. Il cracha, ou plutôt essaya de cracher. Il se redressa et s’assit sur la rocaille. Le geste lui fut facile, il se sentait léger. C’est que la gravité devait être moindre que sur les autres territoires. Il allait devoir reformuler la théorie qu’il avait avancé pour décrire la gravité sur Lyoko.
Il faisait froid. C’était un froid sec, un froid qui ne prend pas en tenailles mais qui s’infiltre lentement et sûrement à travers les vêtements. Un froid bien plus intense que la vague sensation de fraîcheur du territoire de la banquise. Il cessa de bouger pour garder autour de son corps une couche d’air chaud. Pourquoi les sensations étaient-elles plus intenses sur ce territoire-ci que sur les autres ? Était-ce un territoire incomplet ? Une ébauche de « Lyoko 2.0 » sur laquelle Hopper travaillait au moment de sa virtualisation ?
Il y avait donc un sixième territoire. Un territoire extra-planétaire. Car s’avisa qu’il connaissait ce décor fantasmagorique : c’était celui de Mars, tel qu’il avait pu le voir sur les clichés envoyés sur Terre par les missions Viking et Mars Explorer.
- Ruko !
Jérémie se retourna d’un geste. Deux dévas, debout à moins de trente mètres de lui, pointaient leurs armes en sa direction.
- Vo kaum hai ? dit l’un d’entre eux.
- Vo videshi hai, répondit l’autre.
- Maĩ abhī Miśā bulātā hū~.
Ils étaient désormais à 20 mètres :
- Don’t move.
Jérémie était interdit. Les dévas parlaient. Ils communiquaient entre eux, par la parole, de surcroît. Et dans une langue étrange, par-dessus le marché. Et le plus étonnant était qu’ils s’étaient adressés à Jérémie en anglais. A quoi rimait cette mascarade ? XANA comprenait le français, qu’il sache. Pourquoi pas les dévas ? Les aurait-il bridé volontairement ? Ou auraient-ils abandonné le français en même temps que leur maître francophone ? Ou alors...
Lorsque les Dévas levèrent la tête, Jérémie se retourna et suivit leur regard : le vortex qu’il avait franchi flottait encore ouvert dans le ciel. Un engin sphérique en était sorti ; il perdait de l’altitude tout en décélérant : il allait visiblement atterrir à proximité d’eux. La moitié inférieure de l’engin était grise, et quatre atterrisseurs y étaient montés. La moitié supérieure était toute de verre. Lorsqu’il eut touché le sol, sa verrière se fendit et une passerelle se déploya.
Les Dévas pressèrent Jérémie de monter à bord, ce qu’il fit. La situation intriguait Jérémie, qu’il ne fit pas d’esclandres.
- Aelita !
Aelita était affalé sur la banquette semi-circulaire qui longeait la carlingue. A ses côtés, un Déva était installé. Elle reprenait lentement ses esprits. Il se pencha vers elle.
- Rassure-toi, elle n’a été qu’endormie.
- Vous parlez français ? S’étonna Jérémie, qui décidément n’en revenait pas de ce qu’il voyait dans ce « sixième territoire ».
- Comme tu peux l’entendre, répondit-il en souriant.
- Êtes-vous XANA ?
- Non, répliqua-t-il en riant.
- Est-ce que vous travaillez pour XANA ?
- Les réponses à tes questions viendront bientôt, conclut-il ...
Jérémie nota qu’il parlait avec un léger accent.
Vu de haut, le paysage de ce territoire était encore plus incroyable qu’au ras des pâquerettes. Le terrain était souvent plat, mais des collines, et une montagne rompaient la droiture de la ligne d’horizon. Le désert rocailleux couvrait toute la surface : aucune trace de la mer numérique. En ce sens, ce territoire semblait plus achevé que les autres. Voilà qui était paradoxal pour un territoire ébauché sur des bases plus fines, mais jamais terminé. Peut-être avait-il été achevé, après tout, mais masqué sur les cartes et dans les logs, volontairement tenu à l’écart de XANA, et donc de Jérémie. Un territoire refuge, l’assurance des lyokonautes.
Au loin se dressait une tour, vers laquelle se dirigeait visiblement la sphère volante. Elle était plus haute et plus large que les tours habituelles, et son architecture était plus subtile, plus complexe. Une activité de fourmilière régnait à ses abords. Des constructions simples étaient posées aux alentours, des véhicules garés accompagnaient les constructions géométriques, un véhicule en mouvement s’éloignait. Il y avait comme une piste d’hélicoptère un peu plus loin, relié aux faubourgs de la tour par des pistes rudimentaires.
Contrairement aux tours habituelles, celle-ci était noire. Au lieu d’être cylindrique, elle avait le contour incurvé, plus large à la base qu’à l’extrémité. Des sortes d’orifices apparaissaient à tiers-hauteur ; Jérémie était incapable de dire s’il s’agissait de grilles d’aérations, de fenêtres, ou de passages. Cela ressemblait, de loin, aux vitraux gothiques vus de l’extérieur de la cathédrale : un grillage de pierre aux arrières ténébreux.
Le transporteur atterrit sur le toit de la tour. Ils descendirent tous les cinq, les lyokonautes en tête. Aelita était désormais entièrement réveillée et pouvait marcher seule. Près du rebord, à l’opposé de la superstructure, s’enfonçait dans les profondeurs de l’édifice une sorte d’escalier en colimaçon. C’est vers ce dispositif que les conduisirent les dévas. Ils furent comme aspirés vers le bas. La succion s’arrêta à l’étage idoine.
C’était une salle immense, de la circonférence de la tour elle-même. Jérémie et Aelita furent conduits en son centre et un projecteur les illumina.
- Où sommes-nous ? démarra Aelita.
- Je vous le dirai en temps utiles, dit le déva francophone, tandis qu’un projecteur l’illumina à son tour.
- Qu’est ce que vous voulez de nous ?
- Des informations.
- Qui êtes-vous ? demanda Jérémie.
- Je m’appelle Misha. Mais c’est moi qui pose les questions. Êtes-vous des humains ?
- Oui, vous le savez, non ? lui lança Jérémie.
- Disons que nous en étions quasiment sûrs. Une confirmation ne mange pas de pain, n’est-ce pas ?
- Pour vérifier que nous vous disons la vérité, c’est ça ? devina Aelita.
- Nous recoupons les sources et testons leur fiabilité respective, expliqua Misha.
- Je vois.
- Poursuivons. Êtes-vous les créateurs de Lyoko ?
- Non, dit Jérémie.
- Comment avez-vous découvert Lyoko ?
- Par hasard.
- Comment accédez-vous à Lyoko ?
Jérémie s’impatienta :
- Nous refusons de répondre à de nouvelles questions.
- Vous avez pourtant fait intrusion sur notre territoire.
- Je m’en serais bien passé, rétorqua Jérémie. Si vous ne m’aviez pas abattu, je ne serais pas là.
- Et moi, vous m’avez conduit ici de force, renchérit Aelita. Sur ce territoire inconnu.
- En effet, mademoiselle, j’aurais pu être plus élégant à votre égard. Quant à vous, jeune homme, vous avez été abattu par précaution. Nous ne voulions pas prendre le risque que vous compromissiez nos opérations. Puis, ayant compris que vous aviez franchi le vortex, j’ai décidé d’amener ici votre amie, pour vous interroger tous les deux.
Le déva fit un pas en avant et joignit ses mains.
- En sommes, vous êtes nos hôtes. Et je fais partie de ceux qui pensent que vous ne nous êtes pas hostiles. Pour tout dire, je pense exactement le contraire. Le malheur est qu’un malentendu nous a séparé.
Face à l’étonnement de ses deux prisonniers, il poursuivit :
- Lorsque votre ami à la crinière de lion a tiré sur Arama, dit-il en désignant son acolyte, qui fut éclairé (combien d’autres dévas se tapissent encore dans l’ombre ? se demandèrent Jérémie et Aelita à peu près en même temps), c’est probablement parce qu’il l’a pris pour une créature de XANA. Mais, ce faisant, il s’est fait passer à nos yeux, lui et vous-mêmes par extension, pour des créatures de XANA.
Les soupçons de Jérémie se trouvèrent fondés. Il demanda confirmation :
- Ainsi, vous avez été créés par Franz Hopper.
- Franz Hopper ? répéta le déva pensivement. D’un certain point de vue, oui.
Voilà qu’il donnait dans l’allusif, maintenant, déplora en lui-même Jérémie. Drôles de créatures, vraiment. Bien plus intelligentes que les monstres habituels de XANA, cela va sans dire, mais également plus intelligentes que XANA lui-même.
- Mais dites-moi, poursuivit Misha, connaissez-vous Franz Hopper ?
- Franz Hopper ? répéta ironiquement Aelita. D’un certain point de vue, oui.
Misha se mit à rire.
- Je l’ai bien cherché, je l’avoue. Vous voulez dire qu’il a créé Lyoko ?
- Je répondrai quand vous aurez répondu à notre question, insista Aelita ; si vous avez répondu tel que vous l’avez fait, c’est que vous-même connaissez Franz Hopper.
- Je le connais.
- Et je vous confirme qu’il est à l’origine de Lyoko.
- Et vous-même, vous connaissez Franz Hopper.
- Je l’ai connu, en effet, admit Aelita.
- Savez-vous où il se trouve actuellement ?
- Non. Nous supposons qu’il est prisonnier de XANA.
- Nous aussi, révéla le déva. Mais désormais, c’est moi qui vais poser les questions. Vous dites avoir découvert Lyoko par hasard. Pouvez-vous développer ?
- Non.
- Décidément, je suis un mauvais interrogateur. C’est que je n’ai pas l’intention de vous torturer. Toutefois, j’insiste. Nous ne sommes pas vos ennemis. D’ailleurs, nous répondrons ensuite à vos propres questions.
- Bon, d’accord...
Jérémie raconta sommairement la découverte du supercalculateur.
- Intéressant, commenta Misha. Ainsi, vous étiez virtualisée sur Lyoko dès l’origine, Aelita. Et XANA également. XANA, l’intelligence artificielle conçue pour servir son créateur mais qui se retourne contre lui, telle la créature du Docteur Frankenstein. Un grand classique.
Des allusions littéraires, maintenant. De plus en plus stupéfiant.
- Bien. Laissons les docteurs Frankenstein et Franz Hopper de côté un moment, pour revenir à nos malentendus, car ils doivent être réglés avant toute autre chose.
- Où sommes-nous ? demanda à nouveau Aelita
- Nous appelons cet endroit le territoire rouge.
Devant le silence de ses interlocuteurs, et les, il continua :
- Je crois comprendre votre raisonnement. Des êtres sur Lyoko ne peuvent être pour vous que de trois types : soit ce sont des créatures créées par XANA, soit ce sont des créatures créées par Franz Hopper, le créateur de Lyoko, soit ce sont des humains dématérialisés par scannerisation. Car vous vous dématérialisés grâce à des scanners, n’est-ce pas ? Mais alors...
Il éclata de rire.
- Vous me prenez pour un programme ?
- Vous ne pouvez pas être humain, s’écria Jérémie, il faut pour cela utiliser les scanners, ce que vous n’avez pas fait !
- Ils ont peut-être été coincés sur Lyoko depuis le début sans que nous le sachions, avança Aelita.
- L’idée est intéressante, mademoiselle Aelita, mais ce n’est pas le cas. Ha, ha, ha, vous n’avez quand même pas cru que j’étais programme ! Vous êtes stupides !
Jérémie et Aelita se regardèrent. Des humains. Bien sûr. Tout s’expliquait : l’intelligence, la langue, les blagues, et tutti quanti.
- Qui êtes-vous donc ? lui demanda Aelita.
- Colonel Misha Nerhu, de l’armée indienne, dit-il le plus naturellement du monde. J’ai passé sept ans en France, d’où mon français courant.
- Et comment allez-vous sur Lyoko ? demanda Jérémie.
- Par le vortex.
- Comment ça ? Ici, ce n’est pas Lyoko ? s’exclama Aelita.
- Non.
Il leva la main, et en instant les murs noirs devinrent transparents ; la lumière orange du soleil inconnu illumina la pièce. Ils furent moins aveuglés qu’ils ne s’y attendaient. Le paysage du territoire inconnu aux allures martiennes s’offrit à leurs yeux, en panoramique.
- Vous êtes sur le territoire rouge de Vaellus.
- Vaellus ! s’exclama Aelita. Ça signifie voyage en finnois. Comme Lyoko en japonais.
- Et comme Lyoko, il s’agit d’un monde virtuel généré par un ordinateur quantique. Car votre supercalculateur est un ordinateur quantique, je présume ? Le programme Vaellus a été lancé par le gouvernement indien il y a quelques années. Mais ce n’est qu’au mois de juin que nous avons découvert l’existence de Lyoko. Et nous avons les moyens de passer de l’un à l’autre depuis un peu plus d’un mois. Je dois dire que Lyoko est plus archaïque et plus dangereux que Vaellus, nous nous en sommes rendus compte dès notre arrivée.
- Un autre Lyoko, je n’arrive pas à y croire, bredouilla Jérémie.
- En quoi est-ce si étonnant ? Ce qui a été fait peut être refait ailleurs.
- Mais Franz Hopper est un génie ! protesta Jérémie.
- Et vous pensez qu’il n’y a aucun génie en Inde ? D’ailleurs, je vous rassure tout de suite, le docteur Hopper n’est pas étranger à ce programme.
- En effet, dit une voix sortie de nulle part. Jusqu’à sa disparition. Nous avons des choses à nous dire, jeunes gens.
La voix leur parlait aux oreilles, comme celle d’opérateur sur Lyoko.
- Qui êtes-vous ? s’enquit Jérémie.
- Je m’appelle Waldo Schaeffer.


Pete
07/05/07 à 11:21
Cette fic est le 7ème volet d'une série. Il est donc fortement conseillé d'avoir lu les épisodes précédents. Episode 1 ; Episode 2 ; Episode 3 ; Episode 4 ; Episode 5 ; Episode 6.


Vaellus – Épisode #7 : Le cœur de Vaellus


Que faire ?
Yumi voyait Aelita s’éloigner vers la singularité. Échec total. Jérémie n’avait pas réapparu ; Aelita allait disparaître à son tour.
- Aux scanners, vite ! cria-t-elle.
C’était tout ce qu’elle pouvait faire : lancer Odd et Ulrich à la poursuite d’Aelita.
Les deux lyokonautes obtempérèrent. Ils s’engouffrèrent dans le monte-charge, dont les portes se refermèrent et qui s’enfonça vers l’étage inférieur.
Le déva kidnappeur s’éloignait encore, il s’éloignait toujours. Il était assez proche d’un point de virtualisation. Si elle parvenait à virtualiser Odd et Ulrich à cet endroit, ils pourraient, véhicules aidant, le rattraper et l’intercepter.
- Prêts ! annoncèrent-ils.
- Transfert Ulrich, transfert Odd. Scanner…
Un cercle rouge frappé d’un point d’exclamation jaillit sur l’écran de contrôle. Le « bip » d’erreur retentit.
- Qu’est-ce qu’il se passe ? s’impatienta Odd.
- Je… voyons… bafouilla Yumi.
Elle lut le message d’erreur. Il était assez abscons, mais elle en compris l’essentiel.
- J’ai bien peur qu’il soit encore trop tôt pour vous pour retourner sur Lyoko. Il y a un délai.
- Tu peux pas le contourner ? s’aventura Ulrich.
- Je ne saurais pas comment faire. Et puis, s’il y a un délai, ce n’est sans doute pas pour rien. Je ne prendrais pas le risque de vous tuer pour une mission qui, maintenant, a peu de chances de réussir, dit-elle tristement en regardant le point jaune s’éloigner sur l’holomap.

Yumi était au bord des larmes. Rien n’était plus pénible que d’être dans une telle incertitude tout en étant impuissance face à la situation. Elle cogna du poing sur la console.
- Pourquoi on a pas débranché cet ordinateur de malheur, bon sang ? cria-t-elle.
Ulrich essaya, sans trop d’illusion sur ses chances de réussir, de la calmer :
- XANA pouvait fuir sur le réseau, et même affaibli, il restait dangereux, et sans le supercalculateur, on ne peut pas le combattre.
- La barbe ! Ce n’était plus notre problème ! Aelita étant libre, pourquoi ne pas avoir fait appel aux autorités ? Elles sont plus compétentes que nous, que je sache !
- Ils auraient sacrifié Franz Hopper, avança-t-il timidement.
- Et alors ? C’est à cause de lui qu’on est dans cette merde, il connaissait les risques, et puis quelle idée de risquer nos vies pour protéger un vieux fou ?
- On nous aurait reproché d’avoir trop attendu, bredouilla-t-il.
- Ha ! Parce que maintenant on ne va rien nous reprocher peut-être ? C’était couru d’avance qu’on aurait des ennuis, à essayer de sauver le monde tout seuls comme des grands. On n’est pas au cinéma, on n’est pas des super héros !
- Calme-toi, Yumi, ça ne sert à rien…
- Ho, toi, tais-toi ! Je n’ai pas envie de me calmer !
- Ça ne sert à rien de nous disputer, intervint Odd.
- Tu le défends, toi ? glapit Yumi.
- Non, non, je dis simplement que ce qui est fait est fait, et que ça ne sert à rien de nous engueuler.
- Tu te rends compte de ce que tu dis ?
- Je dis simplement qu’on ne va pas se disputer à cause de ce que XANA a fait. C’est XANA le méchant, ne l’oublie pas. Après, je suis d’accord pour prévenir les autorités. C’est tout ce qu’on peut faire.
- Viens, Yumi, on va au commissariat, conclut Ulrich.
Elle se leva sans un mot, le visage fermé et entra dans le monte-charge.

***

Lorsque Jérémie reprit ses esprits, sa première impression fut d’avoir été dévirtualisé. Il s’aperçut toutefois qu’il n’était pas dans un scanner, mais sur un sable grossier : très rocailleux, poussiéreux, rouge ocre. Il redressa la tête. Le ciel était jaune orange, sans nuage. Étrange luminosité, faible et diffuse. Jérémie avait mal aux yeux : ils piquaient. Il sentait venir les larmes purgatives. Du reste, c’était tout son corps qui était endolori. La sensation était inhabituelle sur Lyoko. Jérémie toussa, il sentait de la poussière sur sa langue, et un goût très âcre et métallique dans sa bouche. Il cracha, ou plutôt essaya de cracher. Il se redressa et s’assit sur la rocaille. Le geste lui fut facile, il se sentait léger. C’est que la gravité devait être moindre que sur les autres territoires. Il allait devoir reformuler la théorie qu’il avait avancé pour décrire la gravité sur Lyoko.
Il faisait froid. C’était un froid sec, un froid qui ne prend pas en tenailles mais qui s’infiltre lentement et sûrement à travers les vêtements. Un froid bien plus intense que la vague sensation de fraîcheur du territoire de la banquise. Il cessa de bouger pour garder autour de son corps une couche d’air chaud. Pourquoi les sensations étaient-elles plus intenses sur ce territoire-ci que sur les autres ? Était-ce un territoire incomplet ? Une ébauche de « Lyoko 2.0 » sur laquelle Hopper travaillait au moment de sa virtualisation ?
Il y avait donc un sixième territoire. Un territoire extra-planétaire. Car s’avisa qu’il connaissait ce décor fantasmagorique : c’était celui de Mars, tel qu’il avait pu le voir sur les clichés envoyés sur Terre par les missions Viking et Mars Explorer.
– Ruko !
Jérémie se retourna d’un geste. Deux dévas, debout à moins de trente mètres de lui, pointaient leurs armes en sa direction.
– Vo kaum hai ? dit l’un d’entre eux.
– Vo videshi hai, répondit l’autre.
– Maĩ abhī Miśā bulātā hū~.
Ils étaient désormais à 20 mètres :
– Don’t move.
Jérémie était interdit. Les dévas parlaient. Ils communiquaient entre eux, par la parole, de surcroît. Et dans une langue étrange, par-dessus le marché. Et le plus étonnant était qu’ils s’étaient adressés à Jérémie en anglais. A quoi rimait cette mascarade ? XANA comprenait le français, qu’il sache. Pourquoi pas les dévas ? Les aurait-il bridé volontairement ? Ou auraient-ils abandonné le français en même temps que leur maître francophone ? Ou alors...
Lorsque les Dévas levèrent la tête, Jérémie se retourna et suivit leur regard : le vortex qu’il avait franchi flottait encore ouvert dans le ciel. Un engin sphérique en était sorti ; il perdait de l’altitude tout en décélérant : il allait visiblement atterrir à proximité d’eux. La moitié inférieure de l’engin était grise, et quatre atterrisseurs y étaient montés. La moitié supérieure était toute de verre. Lorsqu’il eut touché le sol, sa verrière se fendit et une passerelle se déploya.
Les Dévas pressèrent Jérémie de monter à bord, ce qu’il fit. La situation intriguait Jérémie, qu’il ne fit pas d’esclandres.
– Aelita !
Aelita était affalé sur la banquette semi-circulaire qui longeait la carlingue. A ses côtés, un Déva était installé. Elle reprenait lentement ses esprits. Il se pencha vers elle.
– Rassure-toi, elle n’a été qu’endormie.
– Vous parlez français ? S’étonna Jérémie, qui décidément n’en revenait pas de ce qu’il voyait dans ce « sixième territoire ».
– Comme tu peux l’entendre, répondit-il en souriant.
– Êtes-vous XANA ?
– Non, répliqua-t-il en riant.
– Est-ce que vous travaillez pour XANA ?
– Les réponses à tes questions viendront bientôt, conclut-il ...
Jérémie nota qu’il parlait avec un léger accent.
Vu de haut, le paysage de ce territoire était encore plus incroyable qu’au ras des pâquerettes. Le terrain était souvent plat, mais des collines, et une montagne rompaient la droiture de la ligne d’horizon. Le désert rocailleux couvrait toute la surface : aucune trace de la mer numérique. En ce sens, ce territoire semblait plus achevé que les autres. Voilà qui était paradoxal pour un territoire ébauché sur des bases plus fines, mais jamais terminé. Peut-être avait-il été achevé, après tout, mais masqué sur les cartes et dans les logs, volontairement tenu à l’écart de XANA, et donc de Jérémie. Un territoire refuge, l’assurance des lyokonautes.
Au loin se dressait une tour, vers laquelle se dirigeait visiblement la sphère volante. Elle était plus haute et plus large que les tours habituelles, et son architecture était plus subtile, plus complexe. Une activité de fourmilière régnait à ses abords. Des constructions simples étaient posées aux alentours, des véhicules garés accompagnaient les constructions géométriques, un véhicule en mouvement s’éloignait. Il y avait comme une piste d’hélicoptère un peu plus loin, relié aux faubourgs de la tour par des pistes rudimentaires.
Contrairement aux tours habituelles, celle-ci était noire. Au lieu d’être cylindrique, elle avait le contour incurvé, plus large à la base qu’à l’extrémité. Des sortes d’orifices apparaissaient à tiers-hauteur ; Jérémie était incapable de dire s’il s’agissait de grilles d’aérations, de fenêtres, ou de passages. Cela ressemblait, de loin, aux vitraux gothiques vus de l’extérieur de la cathédrale : un grillage de pierre aux arrières ténébreux.
Le transporteur atterrit sur le toit de la tour. Ils descendirent tous les cinq, les lyokonautes en tête. Aelita était désormais entièrement réveillée et pouvait marcher seule. Près du rebord, à l’opposé de la superstructure, s’enfonçait dans les profondeurs de l’édifice une sorte d’escalier en colimaçon. C’est vers ce dispositif que les conduisirent les dévas. Ils furent comme aspirés vers le bas. La succion s’arrêta à l’étage idoine.
C’était une salle immense, de la circonférence de la tour elle-même. Jérémie et Aelita furent conduits en son centre et un projecteur les illumina.
- Où sommes-nous ? démarra Aelita.
- Je vous le dirai en temps utiles, dit le déva francophone, tandis qu’un projecteur l’illumina à son tour.
- Qu’est ce que vous voulez de nous ?
- Des informations.
- Qui êtes-vous ? demanda Jérémie.
- Je m’appelle Misha. Mais c’est moi qui pose les questions. Êtes-vous des humains ?
- Oui, vous le savez, non ? lui lança Jérémie.
- Disons que nous en étions quasiment sûrs. Une confirmation ne mange pas de pain, n’est-ce pas ?
- Pour vérifier que nous vous disons la vérité, c’est ça ? devina Aelita.
- Nous recoupons les sources et testons leur fiabilité respective, expliqua Misha.
- Je vois.
- Poursuivons. Êtes-vous les créateurs de Lyoko ?
- Non, dit Jérémie.
- Comment avez-vous découvert Lyoko ?
- Par hasard.
- Comment accédez-vous à Lyoko ?
Jérémie s’impatienta :
- Nous refusons de répondre à de nouvelles questions.
- Vous avez pourtant fait intrusion sur notre territoire.
- Je m’en serais bien passé, rétorqua Jérémie. Si vous ne m’aviez pas abattu, je ne serais pas là.
- Et moi, vous m’avez conduit ici de force, renchérit Aelita. Sur ce territoire inconnu.
- En effet, mademoiselle, j’aurais pu être plus élégant à votre égard. Quant à vous, jeune homme, vous avez été abattu par précaution. Nous ne voulions pas prendre le risque que vous compromissiez nos opérations. Puis, ayant compris que vous aviez franchi le vortex, j’ai décidé d’amener ici votre amie, pour vous interroger tous les deux.
Le déva fit un pas en avant et joignit ses mains.
- En sommes, vous êtes nos hôtes. Et je fais partie de ceux qui pensent que vous ne nous êtes pas hostiles. Pour tout dire, je pense exactement le contraire. Le malheur est qu’un malentendu nous a séparé.
Face à l’étonnement de ses deux prisonniers, il poursuivit :
- Lorsque votre ami à la crinière de lion a tiré sur Arama, dit-il en désignant son acolyte, qui fut éclairé (combien d’autres dévas se tapissent encore dans l’ombre ? se demandèrent Jérémie et Aelita à peu près en même temps), c’est probablement parce qu’il l’a pris pour une créature de XANA. Mais, ce faisant, il s’est fait passer à nos yeux, lui et vous-mêmes par extension, pour des créatures de XANA.
Les soupçons de Jérémie se trouvèrent fondés. Il demanda confirmation :
- Ainsi, vous avez été créés par Franz Hopper.
- Franz Hopper ? répéta le déva pensivement. D’un certain point de vue, oui.
Voilà qu’il donnait dans l’allusif, maintenant, déplora en lui-même Jérémie. Drôles de créatures, vraiment. Bien plus intelligentes que les monstres habituels de XANA, cela va sans dire, mais également plus intelligentes que XANA lui-même.
- Mais dites-moi, poursuivit Misha, connaissez-vous Franz Hopper ?
- Franz Hopper ? répéta ironiquement Aelita. D’un certain point de vue, oui.
Misha se mit à rire.
- Je l’ai bien cherché, je l’avoue. Vous voulez dire qu’il a créé Lyoko ?
- Je répondrai quand vous aurez répondu à notre question, insista Aelita ; si vous avez répondu tel que vous l’avez fait, c’est que vous-même connaissez Franz Hopper.
- Je le connais.
- Et je vous confirme qu’il est à l’origine de Lyoko.
- Et vous-même, vous connaissez Franz Hopper.
- Je l’ai connu, en effet, admit Aelita.
- Savez-vous où il se trouve actuellement ?
- Non. Nous supposons qu’il est prisonnier de XANA.
- Nous aussi, révéla le déva. Mais désormais, c’est moi qui vais poser les questions. Vous dites avoir découvert Lyoko par hasard. Pouvez-vous développer ?
- Non.
- Décidément, je suis un mauvais interrogateur. C’est que je n’ai pas l’intention de vous torturer. Toutefois, j’insiste. Nous ne sommes pas vos ennemis. D’ailleurs, nous répondrons ensuite à vos propres questions.
- Bon, d’accord…
Jérémie raconta sommairement la découverte du supercalculateur.
- Intéressant, commenta Misha. Ainsi, vous étiez virtualisée sur Lyoko dès l’origine, Aelita. Et XANA également. XANA, l’intelligence artificielle conçue pour servir son créateur mais qui se retourne contre lui, telle la créature du Docteur Frankenstein. Un grand classique.
Des allusions littéraires, maintenant. De plus en plus stupéfiant.
- Bien. Laissons les docteurs Frankenstein et Franz Hopper de côté un moment, pour revenir à nos malentendus, car ils doivent être réglés avant toute autre chose.
- Où sommes-nous ? demanda à nouveau Aelita
- Nous appelons cet endroit le territoire rouge.
Devant le silence de ses interlocuteurs, il continua :
- Je crois comprendre votre raisonnement. Des êtres sur Lyoko ne peuvent être pour vous que de trois types : soit ce sont des créatures créées par XANA, soit ce sont des créatures créées par Franz Hopper, le créateur de Lyoko, soit ce sont des humains dématérialisés par scannerisation. Car vous vous dématérialisés grâce à des scanners, n’est-ce pas ? Mais alors…
Il éclata de rire.
- Vous me prenez pour un programme ?
- Vous ne pouvez pas être humain, s’écria Jérémie, il faut pour cela utiliser les scanners, ce que vous n’avez pas fait !
- Ils ont peut-être été coincés sur Lyoko depuis le début sans que nous le sachions, avança Aelita.
- L’idée est intéressante, mademoiselle Aelita, mais ce n’est pas le cas. Ha, ha, ha, vous n’avez quand même pas cru que j’étais programme ! Vous êtes stupides !
Jérémie et Aelita se regardèrent. Des humains. Bien sûr. Tout s’expliquait : l’intelligence, la langue, les blagues, et tutti quanti.
- Qui êtes-vous donc ? lui demanda Aelita.
- Colonel Misha Nerhu, de l’armée indienne, dit-il le plus naturellement du monde. J’ai passé sept ans en France, d’où mon français courant.
- Et comment allez-vous sur Lyoko ? demanda Jérémie.
- Par le vortex.
- Comment ça ? Ici, ce n’est pas Lyoko ? s’exclama Aelita.
- Non.
Il leva la main, et en instant les murs noirs devinrent transparents ; la lumière orange du soleil inconnu illumina la pièce. Ils furent moins aveuglés qu’ils ne s’y attendaient. Le paysage du territoire inconnu aux allures martiennes s’offrit à leurs yeux, en panoramique.
- Vous êtes sur le territoire rouge de Vaellus.
- Vaellus ! s’exclama Aelita. Ça signifie voyage en finnois. Comme Lyoko en japonais.
- Et comme Lyoko, il s’agit d’un monde virtuel généré par un ordinateur quantique. Car votre supercalculateur est un ordinateur quantique, je présume ? Le programme Vaellus a été lancé par le gouvernement indien il y a quelques années. Mais ce n’est qu’au mois de juin que nous avons découvert l’existence de Lyoko. Et nous avons les moyens de passer de l’un à l’autre depuis un peu plus d’un mois. Je dois dire que Lyoko est plus archaïque et plus dangereux que Vaellus, nous nous en sommes rendus compte dès notre arrivée.
- Un autre Lyoko, je n’arrive pas à y croire, bredouilla Jérémie.
- En quoi est-ce si étonnant ? Ce qui a été fait peut être refait ailleurs.
- Mais Franz Hopper est un génie ! protesta Jérémie.
- Et vous pensez qu’il n’y a aucun génie en Inde ? D’ailleurs, je vous rassure tout de suite, le docteur Hopper n’est pas étranger à ce programme.
- En effet, dit une voix sortie de nulle part. Jusqu’à sa disparition. Nous avons des choses à nous dire, jeunes gens.
La voix leur parlait aux oreilles, comme celle d’opérateur sur Lyoko.
- Qui êtes-vous ? s’enquit Jérémie.
- Je m’appelle Waldo Schaeffer.

Typy
07/05/07 à 11:53
je suis tout à fait d'accord avec yumi !

Citation :
Vaellus ! s’exclama Aelita. Ça signifie voyage en finnois. Comme Lyoko en japonais.
youha,bien trouvé !

j'ai compris que c'étais vaellus dès que jérémie s'est reveillé :p mais je n'ai pas pensé à des soldats indiens une seule seconde,j'avais plutot imaginer que le deva français était franz hopper

j'ai bien aimer aussi le dialogue avec jérémie et le deva,quant il lui pose des questions et qu'il repond le minimum,et j'ai trouver ça drole quant ils ont demander à aelita si elle connaisais franz hopper (oui,ils peuvent pas savoir,mais c'est ça qui est drole^^)

et en plus c'est rapide,bravo ^^

Buzz
02/06/07 à 13:45
Enfin arrivé au bout de cette saga !
L'histoire est très bien, tout a été travaillé.
Par contre, les descriptions sont parfois un peu lassantes mais tu t'es améliorer par rapport aux épisodes précédents.
:p

Fan Fiction
21/08/07 à 09:46
Super,j'ai pas pu attendre pour le lire,ces généial,certain passage,ont se demande comment les héros vont reagir!