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Histoire : Mieux vaut tard que jamais


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Écrite par huaso le 19 septembre 2006 (17927 mots)

Dernière édition le 13 avril 2008

Je m'apelle Sue (je ne sais pas d'où vient ce nom débile),j' ai 15 ans et je vis un cauchemard .Pourquoi ? Ma mère est un top-model trés célèbre
et je ne la voit pas beaucoup et quand elle est là, elle se fiche pas mal de moi : elle ne me parle jamais (ni un bonjour,ni un au-revoir) et pas un regard. Bref je suis invisible à ses yeux ce qui m'enerve vraiment .Quand à mon père il est bizarre : il pleure tout le temps, s' isole dans son bureau et y reste de longues heures à l' interieur,d' apres mes grands-parents il est traumatisé . Personne ne me comprend à pars l'employer de maison , notre traiteur personnel qui me prépare des petits plats
en cachette en plus c' est un vrai cordon-bleu et mes grands- parents mais ça ne remplace pas les parents. Pourtant, je crois que je suis adoptée ( je ressemble ni à mon père qui est brun aux yeux noisettes ni à ma mère à pars ses long cheveux noirs et sa taille fine ).Il y a quelque chose de bizarre chez moi : j'ai, contrairement aux autres membres de ma famille, les yeux bridés .Ce matin je me reveille avec l' impression que cette journée ne sera pas comme les autres . Est - ce un mauvais pressentiment où le gout de l' aventure qui nait en moi ?À vrai dire je n'en sait rien. Je sais surtout que j' ai interet à être l' heure pour allez en cours ,j' enfile un debardeur rose et un jean . Je descend quatre à quatre les escaliers pour arriver dans la salle à manger mon petit-dejeuner est là et mon père aussi en train de lire le journal et de fumer sa cigarette :mais pourquoi il ruine son corps comme ça il est beau en plus. Je lui arrache la cigarette des mains :
P:_Qu'est ce que t'as ? T'as un problème ?
M:_Oui ,c'est toi . Tu crois que ça m' amuse de te voir te demolir ton corps ?
P:_Hey ! On dirait ma mère ! Calme-toi Sue, j'ai 36 ans, je fais ce que je veux avec mon corps.
M:_Sauf que là tu as un enfant et ...
P:_ Désoler ,c'est pas une raison .
M:_Si!
P:_Oui bon Sue, tu vas être en retard en cours .
Je prend mon sac et pars de chez moi enragée de ne pas avoir pu avoir le dernier mot...


Je marche sur la route, la tête dans mes pensées. Des tas de questions se pose dans ma cervelle : Est-ce mon prof de physique Mr Belpois allait nous donner un contrôle? Est-ce que Marie, ma meilleure amie fera exprès de rater le brevet pour rester avec moi et ne pas briser notre amitié ? Ces questions tourbilonnent en moi et je n' arrive plus a m'y retrouver, un vrai calvaire, quand quelque chose me tire de mes pensées: Un choc me projète vers l'arriere. À terre je reprend tout de suite mes esprits. Le quelque chose à l' origine de ma chute est en fait une femme d'environ l'âge de mon père. Elle aussi, se trouve au sol. Honteuse de ne pas avoir regarder devant moi. Je me relève, m'avance vers elle et lui propose mon aide :

M:_Ca va ? Je suis désolé de ne pas avoir vu où j'allai.

L'étrangère se redresse et à ce moment là un truc parcouru mon corps cette femme est asiatique et mon sosie (on a les mêmes cheveux, à peu près le même tour de taille et le même regard) on est peut-être jumelles ? Non impossible si elle a le même âge que mes parents c' est sûr que ça ne peut pas être ma soeur ou ma mère, moi qui ne me suis jamais senti chez moi nulle pars. Mais oui ça tient debout. Il faut que j'en parle avec Marie. Oups ! Je lui avais promis de la rejoindre à la bibliothèque ! Elle va être furieuse et elle va me trussider. Il faut que je me dépèche a tout pris. Tout à coup la dame, qui a repris conscience, m' interpella:

D:_ Escuse-moi pour tout à l'heure j'était ailleurs mais peu-tu me rendre un service ?

M:_Oui, mais vite je suis en retard

D:_D'accord ,peux-tu me dire où habite Ulrich Stern ?

M:_Oui, c'est mon père mais désoler secret professionel j' ai même pas le droit d' inviter mes amies, alors vous.

elle me pris par les épaules en me suppliant :

D:_S' il te plait .

M:_Non et en plus ma mère ne va pas tarder à arriver

D:_Qui est ta mère ?

M:_La célèbre Elisabeth Stern. Pourquoi ?

son visage se durçit

D:_Pour rien, excuse moi je doit y aller

Et je la vis partir lentement,(y a pas a dire cette femme est bizarre).



a suivre...


Arriver au collège, je remarque alors que la cour est vide. Personne, pas un surveillant, pas un élève, personne. Il y a trois explications à ce trou :
Ou il y a eu un tsunami, ou un cyclone est passé, ou alors je suis en retard pour le cours d' histoire-géographie. Mais tout le monde sait que, et moi la première, malheureusement, qu' il ne s' agit pas des premières hypothèses mais que je ne suis pas du tout en avance. Je me dépêche d' aller aux bâtiments. N' empêche ça aurait pu être le coup du cyclone( il y a beaucoup de vents) mais allons bon. Je continue de courir et rien ne peux m' arrêter. Quand quelque chose me retient : Une espèce de chewing-gum géant et puant m' a attraper le bras. D' ordinaire je me serais défendu, avec les cours de Penchak-chila de mon père, ça l' aurai fait mais là c' est autre chose.Je reste complètement figé par ce trucmacinbidulechouette. Il me fait peur à vraie dire, de plus il pue comme un camembert périmé de 3 ans et mordu par une personne qui pue de la bouche et en plus il a un oeil bizarre. Le plus étrange c' est qu' on dirai que c' est l' oeil qui tire les ficelles. Il me fixe droit dans les yeux. je suis complètement terrorisée et reste immobile. Mais ce qui est bizarre c' est que ce monstre ne veux pas me lâcher alors que je ne lui est rien fait, je n' avais jamais vu ce truc auparavant sauf peut-être dans une vie antérieur, mais je ne crois pas à ces âneries de voyance. La chose lâche mon bras mais je suis tellement effrayée que j' en perd tous mes réflexes. Il saisi mon cou et commence à m' étrangler, j' ai envie de vomir, je ne suis pas bien du tout. L' être démoniaque me serre de plus en plus, je commence à suffoquer, je n' ai presque plus d' air. Je veux crier, crier au monde ma souffrance, mais qui m' écouterai ? Moi Sue Stern- Delmas dont tout le monde ignore l' existance, moi qui n' ai toujours pas de petit copain, moi qui n' ai presque pas d' amies, j' allai bientôt mourir sans écrire mes dernières volontés, sans dire adieu à ma soi-disant famille, à Marie, sans voir pour la première foi Odd Della-Robia, le célèbre humoriste et mon idole en spectacle le 10 Décembre au Palais des Sports, sans savoir pourquoi la femme asiatique de tout à l' heure me ressemblait tellement ? Toutes ces choses seront inachevés et tout ça à cause d' un malabart malodorant qui est en train de me tuer. Je ne peu plus respirer, cette fois c' est la fin : je ne vois plus rien, je ne sens plus mes membres, je ne sens plus rien même. Un bruit sourd retentit, le démon s' enfuis me laissant seul entre la vie et la vie et la mort. Je ferme les yeux versant une larme, pour la dernière fois de ma vie ...


Je me réveille, la tête lourde comme si je venais de loin mais je ne me rappelle plus de rien. J' aperçois que je suis dans une chambre qui n' est pas le mienne : les murs sont blancs impeccables, le lit est inconfortable, vers la fenêtre les volets sont mi-clots et je porte une chemise de nuit blanche vraiment moche. Là c' est sûr, je suis dans un hôpital parce pour avoir une faute de goût vestimentaire il n' y a que les hôpitaux pour faire ça. Mais pourquoi ai-je atterris là dedans ? Je sors de mon lit et m' arrête devant un miroir : j' ai une tête de zombie et ... des marques d' étranglement au cou. Ca y est je me souviens : le démon qui m' a agressée , l' asiatique mystérieuse, tout. Je suis tirée de mes pensées par l' arriver de l' infirmière qui parait surprise de me voir sur pieds :

i :_ Vous êtes réveiller mademoiselle ! Je ne vous avais pas entendu, comment allez vous ?

M :_ Comme quelqu' un qui vient de se faire étrangler mais à pars ça, ça va

i :_ Mademoiselle a de l' humour mais n' avez pas été étrangler mais vous avez fait un malaise en allant à votre établissement sûrement le stress des cours.

C'est vrai je suis stressée mais pas au point de faire un malaise

M :_ Mais quand est ce que je peux rentrer chez moi ?

i :_ Sûrement pas avant 2 jours

M : _ Bah pourquoi ? Si c' est juste pour un malaise à quoi ça sert de rester aussi longtemps

i : _ Désolé mais vous êtes rester 5 jours dans le coma

M : _ à oui quand même

i : _ bon vous permettez ? Je dois y aller mais n' hésiter à m' appeler en cas de besoins

M : _ euh, oui, oui allez y mais ...

Je n' ai pas le temps de finir ma phrase qu' elle est partie en claquant la porte, c' est drôle elle est partie de la même façon que l' asiatique de la dernière fois.
Je soupire, je sens que ces 2 jours à l' hôpital vont être long, très long même.
Le soir arrivé, je m' ennuie : il y a rien à la télé, les médecins ne veulent plus que je joue avec la sonnette pour appeler l' infirmière et la nourriture est dégoûtante. Je décide de dormir même
si c' est ce que j' ai fais toute la journée. Je ferme les yeux mais l' odeur de l' hôpital je n' arrive pas à dormir et en plus j' ai soif je rouvre les yeux et je trouve un signe bizarre qui à la forme d'
un oeil. Ce qui m' amuse le plus c' est que j'ai vu cette forme quelque pars. Mais où ? Je renifle une drôle d' odeur, une odeur de déjà vu, je cherche dans mes pensées mais rien. Mais je suis pourtant sûre à 100% de l' avoir déjà vue et déjà sentie. Mais oui bien sûr c' est celui qui m' a agressé. Alors là je suis contente d' avoir trouvée parce que j' aime pas me souvenir de quelque chose et ne pas savoir ce que c' est. Oh non, ne me dites pas que c' est lui qui est revenu ! Ou alors il veut s' escuser de l' autre jour ou il revient pour me tuer. Personnellement je préfère la première solution et puis si ça se trouve c' est ça. Mais il n' a pas l' air amical et il m' effraie. Je suis prise de panique et je pousse un cri déchirant et là le spectre a disparu. Je suis encore toute boulversée de ce qui vient de ce passer, j' ai peur, peur qu' il revienne, peur de la mort, peur de tout. On entend des bruits de pas et si c' était lui ? Je me cache sous ma couette en esperant qu' il laisse tomber et fiche la paix. Quand une voie me fais soudain sursauter :

V : _Mademoiselle Sue, c' est Joseline votre infirmière qu' y a t- il ? Je vous ai entendu crier

je suis rassurée que ce ne soit que joseline derrière la porte. Mais il ne faut pas que je lui raconte ce qui c' est passé sinon, en plus de mes 2 jour à l' hôpital j' irai dans un asile psychiatrique. Franchement non merci. Et autant demander à cet assassin de m' achever en vitesse plutôt que d' aller là- bas.

M : _ Merci, ça va j' ai juste fais un cauchemar

J : _ O.K., mais n' oublier pas si vous avez un problème...

... Appeler moi je sais ! Mais j' ai besoin d' un exorciste pas d' une infirmière
Elle me laisse toute seul avec ce monstre qui rode dans les parages. Je me recouche dans mon lit, me méfiant de tout :
du fantôme, de ces médecins, de l' hôpital de tout ...
Comme je l' ai déjà dis ces 2 jour vont être long, très long ...


2 jours plus tard



Enfin je peux sortir de ce taudis et c' est bizarre : le spectre ne s' est pas montré et l' hôpital parait vide( les chambres vide et idem pour les salles de distractions) . Bon au moins je suis libre ou presque d' après Pierre, Mr Belpois va nous donner un contrôle, même pour moi parce qu' il estime que j' avais le temps de réviser sur mon lit vu que je n' avais que ça à faire.
Mais si j' avais revus mon cour je me serai fatigué et ça c' est pas prévu dans le programme de mon "mini- séjour". Mon père doit venir me chercher à 11 heure, il est moins cinq et je ne suis toujours pas prête mais alors pas du tout prête : mes strings sont à l' entrée, mes jeans sont éparpillés un peu partout dans la chambre et dans la salle de bain, idem pour mes T- shirt et également pour mes sous-vêtements en gros c' est le bordel dans ma chambre( comme chez moi). Je suis en train de ramasser les derniers soutien-gorges qui traînent lorsqu' on frappe à la porte. Oups si c' est Joseline je suis mal pour le bazar au moins ça ne pourra pas être pire. Je me précipite vers la porte et je l' ouvre (en fait si c'est pire que l' infirmière,c' est mon père !) :

P : _ Sue qu' est ce que c' est que ce bazar et c' est quoi ça ?

Zut ! il a mit la main ou plutôt le pied sur mon string ! Oh la nulle j' aurai dû ramasser mes strings en premier ! Oh, la, la !

M : _ Bah c' est un string !

P : _ Je vois ça, et tu portes des strings, à ton âge !

M : _ C' est pas interdit, et en plus y en a 13 ans qui en porte ! (je confirme il y a des filles de ma classe qui en porte)

P : _ Sue !

M : _ Quoi !

P : Arrête de me répondre !

M : _ Tiens ! Tu t' intéresses à moi maintenant ? C' est nouveau ça ! T' est malade ? C' est contagieux ?

P : _ Tu te fiches de moi ?

M : _ Oh, j' ai oublier de préciser que Môssieur restait tout le temps dans son bureau ! T' as trop pleuré c' est ça ?

Je crois que j' ai dit une gaffe car mon père n' a pas l' air mais pas l' air content. Il est même plus qu' en colère. J' ai pas le temps de dire quoi que ce soit que sa main touche ma joue d' une façon brutale. C' est un mélange de joie car on ne m' avait jamais giflée auparavant sauf à six ans où ce jour là j' avais joué avec un couteau de cuisine et en plus c' était ni papa ni maman c' était le traiteur. Et en même temps, un mélange de haine car ce n' est jamais amusant de ce faire gifler.

P : _ J' espère que ça te servira de leçon ne me parle jamais comme ça ! Bon il est 11h15 tu es en retard en cour je te conduis là-bas

Zut ! C' est l' heure de Physique

M : _ Tu peux pas attendre une heure le temps que je range tout ça et que je m' aménage à la maison ? Mais please ne me laisse pas aller au cour de Mr Belpois ...

P : _ Comment tu dis ?

M : _ S' il te plaît ne me laisse ...

P : _ Non ! Le nom de ton prof !

M : _ Belpois ! Pourquoi ?

P : _ Est-ce qu' il s' appelle Jérèmie Belpois ?

M : _ Peut- être en tout cas ça commence par un J

P : _ Tu est sûre ?

M : _ Oui

Son visage devient plus dur. J' ai l' impression que je vais encore m' en prendre une .

M : _ Euh pourquoi ?

P : C' était un ami ! Voilà !

Je profite de la situation pour lui parler de l' étrange asiatique

M : _ Et ... Tu connais une asiatique ?

P : _ Quoi ? Tu as vu Yumi ?

M : _ Tu la connais ?

P : _ Oui c' était une japonaise et ... bonne amie .

M : _ Parce qu' en fait elle m' a demander l' emplacement de la maison

P : _ Tu ne lui as pas dis j' espère ?

M : _ Nan !

C' est bizarre, il a l' air soulagé

M : _ T' est pas content de retrouver tes amis ?

P : _ Bah en fait, on s' est disputer et depuis on s' est jamais revu

M : _ C' est le moment de faire la paix, tu y as pas songé ?

P : _ Dis- donc Sue quand je t' aurai sonnée avec tes conseils à la c** je te ferai signe. Et vas dans la voiture tu va au collège point barre.

Bah voyons, j' ai un don pour casser l' ambiance !



Je l' aime bien mon père mais il me soûle parce qu' il n' en fait qu' à sa tête.
Exemple : si la terre est ronde, lui il va dire qu' elle est plate, tu essayes de lui persuader du contraire et bah non môssieur Stern a affirmé qu' elle est plate donc elle est l' est. Et ça c'est
soûlant à un point que je ne peux pas dire . Il y en a qui dise que je suis comme ça; n' importe quoi ! Moi têtu ? Plutôt crever ! Enfin c' est vrai que quelques fois ça m' arrive mais c' est juste quelques fois. Tout ça pour dire que je ne peux jamais avoir le dernier mots dans un conflit et ça c' est nul ! Avec ma mère c' est plus facile je lui sors une vanne et elle s' en va, vexé. Sacrée maman je ne l' aime pas beaucoup et elle non plus mais d' une certaine façon je l' adore : lorsque elle est là j' attend qu' elle me regarde alors je la fixe et je remarque qu' elle n' est pas si belle que les journaux ou ce que les gens disent( elle se bourre de maquillage et ne pense qu' à son physique et non à son intelligence).
Je suis dans la voiture de mon père, une mégane noire mais en ce moment même avec l' ennuie que je ressens j' ai pas trop envie de m' amuser avec le toit ouvrant. Mon goût de l'aventure est parti et ma détermination aussi. Je n' ai plus envie d' aller nulle part, ni en centre ville ou encore moins au collège mais j' ai pas beaucoup le choix. J' y vais point barre. C'est nul et ça me soûle.
La voiture s' arrête, j' observe le paysage : Zut on est arrivé ! Je regarde l' heure, c' est la première fois de toute ma vie que je ne n' ai jamais été aussi en avance : je n' ai que 5 minutes de retard alors que d' habitude je suis en retard que d' une demi- heure en moyenne. Cool pour une fois je vais peut-être pas avoir de mots dans mon carnet de liaison !

P : _ Bon Sue tu descends on est arrivé !

M : _ Tu ne te rends pas compte de la terrible erreur que tu es en train de faire

P : _ Oui celle de te laisser discuter alors que tu devrai être rentrée en classe depuis un baille !

Il a encore gagné ce s***** !
J' avance vers la cour comme la semaine dernière, il y a personne et tout calme, je suis complètement paniquée à l' idée de savoir que cette chose revienne.
J' entre dans le premier bâtiment avant d' aller dans les salles des sciences, je n' aime pas cet endroit : à chaque fois que j' y vais c' est pour soit aller chercher un billet de colle ou soit c'est pour passer une heure de cours à dormir debout ! Je passe la grande porte qui conduit dans le couloir principal et je me trouve devant la salle 416. Ma main tremble à l' idée que l'enfer se trouve derrière cette porte. Je m' approche doucement de la poignet doucement, calmement jusqu' a ce que soudainement la porte s' ouvre laissant voir Mr Belpois en personne. Celui-ci n' a pas l' air de me voir, je le sens mal et en général quand j' ai ces visions c' est pas pour rien :

Mr B : Tiens Mlle Stern c' est qentil à vous de vous joindre à nous !

Gentil, ennuyeux oui !

M : mais de rien monsieur

Mr B : Bon aller assied-toi au lieu de dire n' importe quoi !

Bah quoi ? Il me dit merci je lui répond c' est tout
Je m' avance vers le fond tous les élèves me regardent bizarrement sauf Pierre, mon voisin de table, qui lui sourit. Je m' approche de lui prudemment, craignant le pire :

M: Je peux savoir ce qui te fait rire tant que ça ?

P: Eh bien on ne change pas les bonnes habitudes

M: Comment ça ?

P: Nan ! Laisse béton !

M: mais si dit !

Mr B : Mlle Stern au lieu de discuter avec Mr Orys installer- vous et prenez votre ordinateur ! je distribue les contrôles.

Je ne sais pas pourquoi ce prof a quelque chose contre moi. Il y a peut-être un rapport avec la dispute dont papa m' a parler après tout ça tient debout.
L' ordinateur fit un beep bizarre qui veut dire que le test a été telechargé.
Je regarde les question : elles ont l' air faciles enfin elles donnent l' impression mais si ça se trouve elles sont durs

1er exercice

Equilibrer l' équation suivante : NH 3 + O2 ------> N2 + H2O
Fastoche on a vu ça en début d' année c' est ... Bah mince je m' en rappelle plus

M: Psst Pierre c' est quoi la réponse de la question 1?

P: Pff tu soûle ! Je me suis fais grillé la dernière fois et j' ai pas envi que ça recommence ! T' apprends tes leçons et voilà !

M: T' es chiant !

Bon il est sympa pierre mais quand il a décidé de me pourrir la vie il le fait et c' est pas de la rigolade !
Je regarde autours de moi : de toute façon je vais me taper une sale note quand quelque chose illumine mon cerveau :
Armelle c' est l' intello de la classe. Elle n' est pas ma meilleure amie mais je l' aime bien, elle pourra peut-être m' aider

M: Memelle !

A: Quoi ? Dépêche-toi y a l' interro et j' ai pas envi de le louper

M: Mais vas-y fait pas la c**** ! Dis moi la réponse de la 1 !

A : Quoi t' es rendu qu' à la 1 ! Mais ma pauvre ça sonne dans 2 minutes t' as fait les autres questions j' espère ?

M: Bah non justement grouille !

Mr B : Mlle Stern vous viendrez me voir après ! Bon envoyer moi vos copies ! Je vous les rendrai ce soir, maintenant sortez vous allez être en retard pour manger

Tous : Merci monsieur !

Faut que je profite de la situation pour sortir j' espère qu' il ne va pas me voir

Mr B : Mlle Stern je vous ai dis de venir me voir

M : bah c' est pas la peine de vous fâcher je suis là !

Mr B : Bon je voudrai te parler de tes résultats scolaires : ils sont trop faibles et même pour le sport et pour l' art plastique. Tu sais ton père était comme toi avant et il a bossé comme un malade, c' est comme ça qu' il est devenu ce qu' il est maintenant.

M : Si c' est pour devenir une meuf au chômage, rongée par la clope et qui se sert du frique de mon mari, je préfère rester comme je suis !

Mr B : C' est pas ça mais ton père, avant de se marier était médecin et ne fumait pas il a réussi a devenir ce qu' il était mais bon, ça n' a pas beaucoup marcher à ce que je vois ! Mais je sais pas pourquoi je vous parle de ça : il s' agit de la vie privée de votre père et maintenant c' est vous le problème !

M : Si je suis tellement nulle pourquoi ne pas m' expédier dans un asile pour ados en difficulté !

Mr B : Non ! C' est pas ça ! C' est juste que si tu faisais des efforts tu pourras faire le métier que tu veux faire plus tard !

M : C' est mission impossible !

Mr B : Non si tu fais le maximum tu peux y arriver !

M : Mmh, mouais !

Mr B : Aller file !

M : Oui monsieur !

Mr B : Mais c' est pas pour autant que je ne compte pas ton interro dans ta moyenne !

M : Mais pourquoi ?

Mr B : Parce que tu a été prévenu avant ton accident et Pierre c' est chargé de prendre le cour

M : Y a erreur j' ai rien reçu, juste un SMS pour me rappeler qu' il y avait contrôle !

Mr B : Comment ça ?

M : Moi, rien recevoir sur contrôle d' aujourd'hui !

Mr B : J' avais compris, je vais chercher votre camarade : ça va chauffer !

Cool c' est bien fait pour lui !
Il part comme ça me laissant comme une c**** à deux balles plantée là et attendant que l' on me donne l' ordre de bouger comme un petit soldat.
Un bruit me fait sursauté et me sort de la statue que j' était ( je sais pas si ça se dit ) : il vient de l' ordinateur du prof.
Curieuse et méfiante à la fois, je m' approche lentement de l' engin : il est beaucoup plus performant que les nôtres, même plus que les appareils que l' on trouve chez Apple ou d' autres grandes société ; il a du le payer cher.
Le bruit continu de retentir sans cesse. J' ouvris l' ordi pour voir ce qui ce passe : une icône apparaît.
C' est marqué en gros caractère rouge :

"CHARGEMENT DU RELANCEMENT DU PROGRAMME XANA TERMINÉ"



" CHARGEMENT DU PROGRAMME XANA TERMINÉ ! "
C' est quoi ça " programme vania " il achète des serviettes à sa femme ou quoi ?
Je l'ai déjà vu sa femme. Enfin c'était pas moi mais des copains qui mattais une fille au cheveux roses. La tête qu' ils ont fait quand ils ont appris que la fille de leurs rêves était en fait l'épouse du prof de physique, ils en étaient vert. À ce qu'il paraît elle est canon, enfin c' est eux qui le disent. De toutes façon, qu' est ce que j'en ai à faire, je suis pas lesbienne que je sache !
Au même moment, j'entends des pas en direction du couloir. Je ferme l' ordinateur en espérant ne pas me faire remarquer. La porte s'ouvre laissant apparaître une petite tête brune : C'était Pierre :
M : t' es fou tu m'a fait peur !

P : Bah, au moins c'est déjà ça !

M : Mouais !

P : Eh merci de m'avoir mis dans le pétrain ! Maintenant Belpois ne va pas me lâcher à cause de mes responsabilités de délégués de classe!

M : À ça, tu la chercher si tu m'avais donner les leçons, tu n'aurais pas ces ennuies !

P : Mouais, t'as pas tort !

M : J'ai toujours raison, tu veux dire !

P : Non !

M : t'es lourd, tu sais pas reconnaître le vrai talent !

P : Lequel ? Celui pour les bétises ou celui qui te fais récolter les mauvaises notes ?

M : Ouah t'es drôle, j'en ris encore !

Son regard change de direction, il regarde la classe sans prêter attention à moi, et finalement il se pose sur l'ordinateur du professeur. Il parait émerveillé par ce bijou de haute technologie :

P : Il est à qui ?

M : Au prof, pourquoi ?

P : Il est magnifique !

M : Euh... tu sais garder un secret ?

P : Tu sais bien que non, pourquoi ?

M : Parce que j'ai un scoop pour le journal du collège !

P : Là, tu m'intéresse !

M : Regarde ça ...

J'ouvre l'objet pour lui montrer ma découverte.
L'icône est toujours là et c'est parfait pour ma vengeance :

M : Alors t'en pense quoi ? Pas mal non ?

P : C' est pas sympa de se méler de la vie privée des gens, Mr Belpois est un des profs les plus sympa que je connaisse.

M : Dis tout ce que tu veux mais lui, il ne m'aime pas et moi non plus !

P: " programme Xana " ça me dit quelque chose !

M : Normal, tu sais c'est les tampons Vania, la pub qui passe je ne sais combien de fois et qui est super vieille!

P : Mais non ! C' est bizarre, moi je suis un mec et je sais faire la différence entre un programme et des tampons !

M : Moi, je suis pas comme ma mère ! Et c'est quoi alors ?

P : Je m'en rappelle plus ! Mais je sais que j' ai vu ça à la bibliothèque dans les archives pour des recherches !

M : Mais laquelle bibliothèque ?

P : Je m' en souviens plus

M : Oh non c'est un cauchemard ! Je vais tout de même pas toutes les faire pour savoir ce que c' est ?

P : C'est pas important ! On s' en fout !

M : Pour toi c'est pas important mais pour une curieuse comme moi si ! Et en plus, je suis sûr qu'il y a un rapport avec l'amitié de mon père et monsieur Belpois !

P : Bon d'accord, mercredi après-midi je viens t'aider. Mais c'est vrai que notre prof et ton père était ...

M : copains ? J' en sais rien ! Mon père m' en a parler mais j'ai pas de preuve !

P: Tu mets en doute la parole de ton père ?

M: Peut être qu'il y a 6,7 ans je l'aurais cru mais avec nos conflits, tu comprend que ...

P : Oui ne t'en fait pas.

Ouf, une bonne chose de faite
Une porte s'ouvre, sauf que je n'ai pas eu le réflexe de fermer l'appareil. Il n' apparaît pas une tête brune mais une tête blonde rouge de rage : Mr Belpois

Mr B : Stern, Ory, dans le bureau du proviseur et tout de suite !



Mr B : Stern, Ory dans le bureau du proviseur, et tout de suite !

Ohlala on est mal !
Je marche d'un pas lent en espérant que Mr Martin, notre proviseur ne soit pas trop sévère. J'observe Pierre qui lui aussi me regarde avec un certain mépris :

P: Si tu n'avais ouvert cet ordi on n'en serait pas là !

M : T'étais pas obligé de me suivre !

P: umph

Encore une fois le vieux silence dans le couloir.
Arrivés devant la porte du bureau du proviseur, je sens mon coeur battre à cent à l'heure : c'est la enième fois que je suis collée, même si mon père ne s'intéresse pas beaucoup à moi, il n'aime pas du tout que je sois en retenu.

P: Honneur aux dames !

M: De toute façon t'y passera aussi.

P: Mais j'insiste vas y quand même !

M: Pfff

Il m'énerve, il m'énerve ! Un jour je le tuerai
Et c'est moi qui m'y colle ! J'ouvre la porte : un bureau magnifique, bien rangé qui ressemble à celui d'un homme politique. Derrière se trouve un homme d'environs la cinquantaine, grand, rond de la tête aux pieds, les cheveux noirs quelque cheveux blancs, les yeux noirs, une petite barbe.
À peine rentrée dans le bureau la porte se referme derrière moi :

M : Euh, mais il y a Pierre après !

Pr : Oui je sais mais je voulais vous parlez en priver.

C'est bien ma veine !
Je prends un air hypocrite.

M : Qu'y a-t-il monsieur ?

Pr : C'est inutile de me prendre pour un imbécile je sais ce que vous pensez de moi.

Comment il sait ? D'habitude quand je joue les faux-cul les profs n'y voient que du feu.

M : Oui bon vous accoucher ou quoi ?

Mais quelle c**** ! Je suis pas sensé lui parler comme ça non plus !
Il me lance un regard noir. Je le comprend.

Pr: Bien vous avez dépassé les bornes ...

M : Oui je suis désolée ! C'est parti tout seul ...

Pr: ... Vous êtes insolente avec plus de la moitié des enseignants,...

M: Pas vrai je dis ce que je pence c'est pas la même chose !

Pr: ... Vous avez sécher des heures de cour,...

M: ... Bah là j'étais à l'hosto je pouvais pas être en cour !

Pr: ... Vos notes, je ne préfère pas en parlez,...

M: C'est pas de ma faute si j'ai des difficultés !

Pr: ... Mais là vous avez atteint l'intimité de votre professeur et vous m'avez manqué de respect !

Zut j'ai plus d'arguments !

M: Qu'est ce que vous allez faire ? Me coller, me renvoyer ?

Pr: Non je vais appeler vos parents !

M: Pffff comme si ils s'intéressaient à moi !

Pr: Et bien je vais leur faire entendre raison !

M: Bonne chance ! Vous en aurez besoin !

Je ne le montre peut être pas mais au fond de moi j'ai la trouille. Mes parents ne s'intéresse pas à moi car je ne les informe pas de mes résultats. Mes bulletins : je les brûle ou je les met à la poubelle, ça dépens de mon humeur, mes heures de colles je ment en disant que je vais chez Marie et les heures de renvoi j' improvise sur place. Sauf que là je ne pourrai plus mentir ni cacher.

Pr : Sortez et dites à votre ami de venir !

M: ...

Je sors du bureau comme si je ressortais de l'enfer ou pire encore. J'ai comme un poids sur le coeur. Comment je vais m'en sortir ? Tout cela à cause d'un ordinateur.
En refermant la porte derrière moi, Pierre m'interroge :

P: Bah qu'est ce qu'il y a ? Tu devrais voir ta tête, tu est toute pâle.

Oh non là je craque, je n'en peux plus, j'ai du mal à retenir mes larmes. J'éclate en sanglots et je me blotis dans les bras de Pierre. Oui moi la reine des glaces, la ténébreuse, je pleure et c'est la première fois en 10 ans que je montre réellement ce que je ressens.

P: Mais explique moi ce qui ce passe !

M : Rien !

P: Tu te fous de moi ! C'est pas ton genre de chouiner comme ça.

M: Il va convoquer mes parents !

P: Boh ça va ils sont pas si terrible que ça tes parents.

M: Parce qu'il ne savent rien de mes résultats !

P: Aïe et quand il vont l'apprendre ...

M: Ou il m'emmèneront dans un camp militaire ou alors c'est le déménagement .

P: Et s'il n'apprenais pas que Mr Martins veut les convoquer !

M: Comment ?

P: Fais moi confiance !

M: OK !

Pr: Ory ! Je vous attend !

P: Oui j'arrive !



Je ne sais pas comment Pierre compte me tirer de là mais il a intérêt à ce que se soit efficace. Parce que j'ai pas envi de finir ma vie loin de Paris et encore moins dans un camp militaire.
Je m'assoie sur le banc de la cours de récréation : je ne fais pas attention aux rires et aux cris des autres ni des remarques méchantes du groupes de filles situées à côté de moi. Est-ce que Pierre va s'en sortir ? Il avait raison : c'est de ma faute si il est dans ce pétrain. C'est bizarre rien que du fait de penser me rend nerveuse comme si j'éprouvais quelque chose de fort pour lui. Est-ce de l'amour ?

Inconnu : Coucou !

M: AAAAAAAAH ! HEIN QUOI C'EST PAS MOI !

Je relève la tête : ce n'est que Marie. Elle m'a fait peur.

Ma: calme toi ! C'est pas la peine de gueuler !

Je regarde autour de moi : tout le monde me regarde. Les gamins ont arrêté leur jeu et les filles ont stopé leurs remarques.

M: Oups, Désolé !

Ma : Oh toi t'as pas dormis de la nuit et tu récupérais sur le banc !

M: Froid !

Ma : T'as encore eu une heure de colle !

M : Tiède

Ma : Je donne ma langue au chat.

M: C'est assez délicat à expliquer.

Ma : Bah aller je suis ton amie oui ou non ?

Que répondre? Bien sûr qu'elle est mon amie et même ma meilleure amie, mais je ne sais pas si je dois lui parler de mes sentiments. La dernière fois que j'étais amoureuse elle a crier sous l'effet de la surprise ce que je lui avais dit et je me suis pris le pire râteau de toute ma vie. Même si elle ne l'avais pas fait exprès je ne suis pas sûre de pouvoir lui faire confiance sur ce coup là.

Ma : J'attends !

Zut ! Je ne sais pas quoi répondre.
Driiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnng !
Ouf sauvée par le gong !

Ma : Mince, ça sonne ! On se retrouve ce soir chez moi !

M: Je ne sais pas si ...

Ma: Je prends ça comme un oui ! A+ !

Quelle journée pourrie !


Enfin la fin de la journée! Je n'ai pas eu de nouvelles de Pierre, ni de nouvelle du RDV avec Mr Martin.
Je dois tout de même aller chez Marie pour lui parlez de ce que je ressens.
Sur le chemin, je m'arrête devant la crêperie "le cerisier", c'est une petite crêperie assez bien réputée où ils font les meilleures crêpes à la confiture de cerise. Normal elles sont toutes fraîches à cause du cerisier situé dans le jardin de derrière. Ca tombe bien, j'ai faim.
Je m'assoie sur la terrasse. Qu'est ce que je vais prendre ? Un clafoutis ? Non ils sont trop sucrés. Et puis zut j'ai qu'a prendre une crêpe et voilà !

Inconnu : COMMENT CA VOUS NE SAVEZ PAS ! C'EST PAS COMPLIQUÉ DE REGARDER LA TÊTE DE VOS CLIENTS !

2e inconnu : Je suis désolé mademoiselle ... Comment vous dites ?

1e : Ishiyama !

2e : Oui, mademoiselle Ishiyama je vous jure que je n'est pas vu cet homme.

Leur conversation m'intrigue : Pourquoi le visage de cette femme me dit quelque chose et pourquoi veut elle savoir avec tant d'acharnement l'emplacement d'un homme ?
Elle est peut-être flic ou un truc de ce genre.

1e : Ulrich Stern ! Vous n'avez jamais entendu parler !

Impossible ! L'homme qu'elle recherche n'est autre que mon père.
Je la reconnais maintenant c'est la soi-disant amie de mon père. Comment elle s'appelle déjà? je me souviens juste qu'elle a un nom aussi zarb que le mien. Yuki? Non c'est pas ça, Yuri ? Pas ça non plus Ayumi ? Roh c'est pas vrai ! Umh ... Yumi voilà c'est bon!

M: Yumi !

Elle se retourne et me fixe bizarrement.

Y: Oui mais t'es qui toi ?

M : Vous ne vous souvenez pas de moi? Je m'appelle Sue, je suis la fille d' Ulrich Stern. Vous m'avez rentré dedans il y a quelques jours !

Y: Mais oui, Je me rappelle sauf que c'est toi qui m'a renversé.

M: Oui mais on s'en fiche. Pourquoi vous chercher mon père ?

Y: C'est personnel !

M: J'ai quand même le droit de savoir.

Y: Tu veux un dictionnaire ou tu préfères que je te dicte le sens du mot personnel !

M: C'est pas la peine de le prendre comme ça et en plus vous perdez votre temps, il n'aime pas la compagnie.

Y: Désolée ma petite, mais si il y a une personne ici qui connaît ton père comme sa poche c'est bien moi !

Elle est aussi têtue que désagréable. Il ne faut pas que je perde mon temps avec elle.

M: Très bien, on verra ce qu'il en est !

Y: Alors tu me le dis oui ou non ?

J'ai horreur de perdre à ce jeu là.

En sortant, vous allez à gauche, vous continuez tout droit jusqu' à un rond point. Ensuite vous prenez la première à droite et c'est le numéros 9 bis.

Y: Drôle d' endroit pour une fille de top- model.

M: C'est juste la maison de mon père étant donné que ma mère fait ses défilés aux États-Unis.

Y: Je vois. Escuse moi mais je dois y aller.

Elle tourne les talons et s'en va. Je me demande si j'ai pas fais la pire bêtise ou une bonne action





La maison de Marie est assez grande, il n'y a pas de jardin mais une espèce de cour. On pourrait penser que c'est un bureau, un magasin ou un immeuble et bien non il s'agit de la maison de ma meilleure amie. Rien que d'y penser ça me fait peur mais bon on ne choisit pas ses amis et encore moins sa famille.
Marie a un chien : une espèce de cocker croisé avec un pit-bull ou un truc dans le genre méchant. Alors il a le cotés "je suis innocent" du cocker et le caractère méchant et moche du pit-bull. J'ai rien contre les chiens, au contraire je les adore mais lui je le déteste : il est laid, agressif et faux-cul comme il existe pas, l'autre jour il m'a mordu pendant que Marie et sa mère eurent le dos tourné et quand elles se sont aperçue du drame, il a fait style que c'était pas lui et il n'a rien eu. Pas un " c'est pas bien" ou "à la niche, t'es pas beau ( sauf que ça aurai pas été une nouveauté)" ni de claques, rien ! Et moi : "voyons Sue tu aurais pu faire attention, tu sais qu'il a peur". Lui, peureux ? plutôt mourir !
J'ouvre le petit portillon, Choupinet, le chien de Marie est en train de dormir pour le moment dans la cour, ça me laisse un petit peu de temps pour passer et atteindre la porte d'entrée sans me faire mordre.
Je marche sur la pointe des pieds comme une voleuse qui cherche à s'infiltrer dans la maison la plus bizarre avec le chien le plus bizarre de la capitale. Le palier est plus qu'à 3m ... 2m...1m ça y est j'y suis j' ai passé le plus dur. Maintenant il faut prévenir Marie que je suis là et c'est pas gagné. Je pourrai sonner mais ça réveillerai la belle au bois dormant donc il faut que je frappe le plus doucement possible.

Toc, toc !

Ma: J'arrive !

M: mais ferme la tu vas réveiller ton cab... euh ton adorable petit trésor.

Ouf il n'a pas bougé.

Ma : Ah Sue finalement tu as pu venir !

M: Parce que j'étais pas obligée de venir !

Je ne sais pas si c'est le fait que j'ai crié ou alors si c'est parce que Marie a dit mon prénom qui a ranimé le médor mais en tout cas il est de très mauvaise humeur.

M : Tu veux bien tenir ton chien à distance : j'aime pas ses yeux.

Ma : Choupinet viens dire bonjour et va manger !

le bébé à sa maman n'a pas l'air de vouloir lui obéir car il me fonce dessus mais pas pour me dire bonjour mais plutôt pour m'attaquer. je me retourne pour ne pas voir le massacre.
À ma grande surprise, il ne se passe rien si ça se trouve il est rentré. Je tourne la tête pour découvrir que Choupinet est bien là mais il n'a plus le même regard : il a l'air content, et en plus il tient un morceau de jean dans sa gueule. Oh merde mon jean ! Marie, elle, est morte de rire.

M: Espèce de sale petit ... c'était mon jean préféré !

Ma : Ne lui parle pas comme ça, tu lui fait peur ! Allez viens je vais te prêter des affaires et je te rembourserai ton jean !

Nous rentrons dans la demeure de mon amie : elle est mieux à l'intérieur qu'a l'extérieur. Arrivées dans la chambre de Marie, celle-ci me passe un pantalon vert horrible.

Ma : Alors tu voulais me dire quoi tout à l'heure ?

M: Mais rien ! Rien du tout !

Ma : Bah pourquoi t'es là alors ?

M: Parce tu m'as dit de venir !

Ma : C'est que tu avais quelque chose à me dire !

M: t'es lourde ! Tu le connais Pierre Ory ?

Ma: Pierre "le thon"

M: Non Ory !

Ma: Hein ?

M: Et bah je crois que je suis amoureuse de lui mais je crois !

Ma: Attend tu t'es tapée 21 mecs...

M: ...22

Ma: Bon 22 et c'est que maintenant que t'es amoureuse ! Et en plus du "thon".

M: Je savais que je pouvais pas te faire confiance !

Ma: Mais écoute ...

M: Non !

Ma : je suis désolée ! Voilà t'es contente ?

M: peut-être !

Ma: Allez reste !

M: d'accord ! Dis j'ai une question : tu connais le programme Nana ?

Ma : Le programme Nana ?

M: Oui truc dans le genre .

Ma : C'est pas le programme Xana plutôt ?

M: Si pourquoi tu connais ?

M: Oui ma mère connais l'histoire par coeur !

M: l'histoire ?

Ma : tu connais pas ?

M: Non.

Elle s'en va dans le soi-disant bureau de sa mère et ressort avec une pile de journaux qui n'avait pas l'air de dater d'hier.

Ma : Alors 2006 non,2005 encore moins,2007 non plus tient voilà 2008.

Elle prend un petit tas avec un postit sur lequel il était marqué : année 2008. Elle se met à le feuilleter et me tend un journal.

Ma: Regarde à la page 7.

Je suis ses instructions et arrivée à la page demandée, je découvre un reportage prenant au moins la page entière, il y a une grande photo sur lequel il y a 5 jeunes d'à peu près mon âge.

M: Oh non c'est pas vrai !





M: Oh non ! C'est pas vrai !

Ma: Quoi encore ?

Je n'en crois pas mes yeux, sur la coupure du journal il y a 5 adolescents : en partant de la gauche une fille au cheveux mis-longs noirs, elle porte des vêtements noirs et a des traits asiatiques, elle est tenue par la taille par le deuxième qui est brun, les yeux noisettes, il est habillé en vert. Sa tête me fait penser à celle de mon père et l'asiatique ... à moi. Non c'est pas possible, il doit y avoir une explication logique en plus mon père ne peut pas être un héros national ou un truc du genre. Si c'est le cas alors moi je suis la reine d'Espagne.
Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir et c'est de regarder la légende en dessous. Mais oui je suis bête pourquoi j'ai pas fait ça avant au lieu de me poser des questions à la c**.
"Grâce à ces cinq adolescents ci-dessus nous avons pu échapper au pire : Yumi Ishiyama, Ulrich Stern, Odd Della-Robia, Aelita Hopper et Jérémie Belpois, qui se sont débarrassé de ce virus qui a failli nous tuer tous autant que nous sommes."
Et bah j'ai trois révélations : -une, mon père, sa copine bizarroïde, mon prof, une fille que je connais pas et puis surtout mon humoriste préféré étaient des héros nationaux.
-deux, je suis la reine d'Espagne.
-trois, mon père est ami de Odd Della-Robia ! Je suis en train de rêver, je vais me réveiller il faut juste que quelqu'un me pince.

M: Marie ! Pince moi !

Ma: Quoi ?

M: Pince moi !

Ma: T'es complètement folle !

M: Oui, mais ça tu le sais alors maintenant pince moi !

Ma: ...

M: Aïe !

Elle fait mal, elle a fait ça avec les ongles. Quelle sauvage ! Au moins je ne rêve pas et mon père est ami avec Odd Della-Robia ! Ouah, je crois que je vais m'évanouir !

Ma: Pourquoi tu voulais que je te pince ?

M: Regarde c'est mon père, là c'est mon prof de physique-chimie et là c'est lui ! C'est Odd Della-Robia !

Ma: Qui ?

M : Odd Della-Robia ! Tu sais l'humoriste qu'a fait le sketch : "Bizarre,Bizarre...".

Ma : Ah oui ! Oh je l'aime pas !

M: Quoi ?

J'arrive pas à y croire, mon amie depuis toujours n'aime pas Odd Della-Robia ! Je crois que je vais me reévanouir !

Ma: Et puis en plus c'est quel prof de physique-chimie ?

M: Mr Belpois !

Ma: Je savais pas qu'il y avait un prof qui s'appelait comme ça !

M: Normal il est arrivé cet année !

Ma: Ok !

M: Tu peux m'en dire plus sur ce ..."Xana"

Ma: Ca faisait des années qu'ils gardaient ce secret pour eux, ils combattaient un programme ou plutôt un virus informatique, créé par Franz Hopper,le père d'Aelita. Il y avait un autre programme nommé Lyoko qui était une espèce de monde parallèle virtuel, et géré par un ordinateur appelé Supercalculateur et Xana lançait des attaques par l'intermédiaire de Lyoko : il activait des tours qui lui permettait ainsi d'attaquer sans problème et Aelita avait été envoyée sur lyoko avec Franz Hopper parce qu'il pensait contrer un projet militaire mais celui-ci disparu et Aelita était amnésique. Par une rencontre qui n'a pas été publiée par la presse, quatre sur les cinq ados étaient virtualisés sur lyoko pour protéger Aelita lorsqu'elle désactivait les tours car c'était la seule qui pouvait le faire. Un jour ils ont réussi à la materlialiser sur terre. Au fur et à mesure Aelita retrouvait la mémoire, se souvenait de son père et ne rêvait que d'une chose : le retrouver. Un jour ils ont réussi à vaincre ce programme et ils ont décidé de tout raconter leur aventure, le supercalculateur a été éteint après t'as toute la presse qu'est venue et maintenant tu connais l'histoire.

C'est fou ce truc, encore plus fou que Marie explique trop mal.

Ma: T'as compris ?

M: Euh ... non.

Ma: Estime toi heureuse que je t'ai tout raconté en détails

M: Oui c'est une chance !

M: Dis, pourquoi je ne sais pas tout ça ?

Ma: Un an plus tard on a retrouvé deux cadavres dans les scanners qui, d'après les analyses, seraient Wiliam Dunbar et Franz Hopper. Depuis ce jour on essaye d'oublier, sauf nous.

M: C'est passionnant ! Dis il est quelle heure

Ma: Il est... huit heure et demie.

M: Oh désolée mais j'ai des tonnes de devoirs à faire !

Ma: Depuis quand tu fais tes leçons ?

M: Depuis que tu poses des questions idiotes, c'est à dire depuis toujours !

Ma : Ah, bon A+ !

M: Oui c'est ça au revoir !

En vérité, elle a raison, je ne me soumais jamais à faire mes leçons mais c'est surtout parce que mon père va me tuer si je ne rentre pas.


Arrivée à la maison, je remarque que la voiture de papa n'est pas là. Bizarre d'habitude quand il sort c'est pour faire les courses mais à cette heure là c'est un peu beaucoup tard.
Pourtant il y a de la lumière dans le salon. Peut-être que la femme de ménage est encore là et elle m'attend pour partir.
Je pousse la porte d'entrée qui est restée entrouverte, sur le palier il y a des chaussures de villes qui n'appartiennent pas à notre femme de ménage. Je me précipite vers la cuisine mais à mon grand regret, il n'y a personne. J'arrive dans le salon à vive allure. Une femme au long cheveux noirs attachés en une nattes qui pend le long de son dos. Elle a des traits asiatiques. Je reconnais alors Yumi. Si ça ce trouve elle n'a pas vu mon père et elle l'attend encore. Tout en la fixant droit dans les yeux je m'assois sur un fauteuil et je reste comme ça un bon moment. Sans nous parler nous attendons : elle, mon père, moi, qu'elle parte.
Un claquement de porte me fait sursauter, mon père doit être rentré. Je me lève du fauteuil pour le rejoindre dans le couloir et lui avouer ma bêtise de plus.

P: Sue ! tu te fiche de moi ! Je reviens de chez le proviseur et tu vas m'expliquer ce qui ne va pas chez toi !

M: Euh... papa... je

Ca veut dire que Pierre a échoué ! Ho non qu'est ce que je vais faire maintenant ?
Avant que je ne puisse dire quoique ce soit il arrive dans le salon et découvre mon invitée mystère.

P: Yumi ?





P: Yumi ?

Y: En chair et en os comme tu peux le voir !

Je ne sais pas pourquoi mais papa n'a pas l'air de se sentir bien : il est encore plus pâle que d'habitude, ses longs doigts osseux tremblent dans tous les sens avant de se refermer sur les paume de ses mains (je ne sais pas si ça se dit ), son front transpire tellement qu'on dirait des larmes de douleurs.
D'ordinaire si je vois quelqu'un que je n'ai pas vu depuis longtemps je suis plutôt joyeuse même heureuse mais pas stressée comme ça.

M: Papa, ça va ? t'es bizarre !

P: Sue va dans ta chambre !

M: Mais ... ?

P: Tout de suite !

J'adresse un regard à Yumi qui n'a pas bougé depuis tout à l'heure, toujours dans un fauteuil, assise confortablement, le regard froid, distant, ses longs cheveux noirs corbeau pendent le long de son dos malgré les quelques mèches qui viennent s'étendre sur son visage énigmatique et spectral. On dirait le modèle d'un peintre ou d'un sculpteur.
À son tour elle me fixe longuement puis me lance un petit sourire au coin de ses lèvres, chose qu'elle n'a jamais fait avant.

Y: Obéit à ton père s'il te plaît.

À ma grande surprise elle a dit ça sur ton calme qu'elle n'a pas abordé jusqu'à présent.
Je n'ai pas le choix cette fois. Je me dirige vers le couloir en faisant attention de bien refermer la porte derrière moi.
Malheureusement pour papa je suis beaucoup trop curieuse pour monter dans ma chambre et laisser passer une conversation aussi intéressante. Je décide donc de rester à la porte pour écouter ce qui se passe. Le son est beaucoup trop faible mais j'arrive à entendre ce qu'ils disent:

Y: C'est bon elle est partie ?

P: Oui je crois. Hem... ça fait longtemps !

Y: Exact.

P: Tu voulais me parler, il me semble ?

Y:T'as deviné

P: Alors je t'écoute.

Je remarque que le trou de la serrure est assez grand pour que je puisse les voir.
Yumi est toujours assise à la même place et mon père est debout, adossé à la bibliothèque, évitant de croiser le regard de sa soi-disant "amie".

P: Vas-y !

Y: Tu te doute que je ne suis pas là pour rien !

P: Je sais, tu es là pour parler !

Y: Mauvaise réponse ! Je suis ici pour récupérer ce qui m'appartient ou plutôt ce qui m'appartenait.

P: Tous tes vieux cadeaux et tes photos sont dans mon bureau je vais les chercher.

Heureusement pour moi je me suis caché derrière un meuble avant qu'il n'ouvre la porte. Il s'apprête à partir quand une voix l'arrête brutalement :

Y: Je ne parlais pas de ce genre de choses qui m'appartiennent

Il referme la porte calmement et je reprends ma place accroupie devant la porte à regarder le trou de la serrure en train d'espionner mon père et Yumi.

P: Alors de quoi parlais-tu parce là je ne sais pas ce que tu veux dire?

Y: Ma fille...

P: Hein ?

Y: Oui ma fille, Sue. (je pense que tout le monde avait compris! )

À ce moment tous deux, on eu une espèce de rebond dans la poitrine sous l'effet du choc: j'ai l'impression que mon coeur bat tellement qu'il va se détacher de moi, je tremble de tout mon être. Je tombe à genoux, posant les mains à terre pour soutenir mon corps qui bascule vers l'avant. Je ne comprends pas tout ceci, j'ai toujours pensé que j'étais la fille de mes parents. J'avoue que c'était mon rêve de partir loin d'eux pour vivre ma propre vie, lorsque j'étais en colère contre eux, ce qui arrivait souvent, je me disais que si c'était mes parents il ne me traiterait pas de la sorte donc je rêvais que j'étais abandonnée par une femme qui pouvait pas s'occuper de moi, que ces deux affreux m'avaient adoptée et que plus tard je retrouverais mes vrais parents. J'avoue que j'ai longtemps pensé à ça mais ce n'était que lorsque j'étais énervée ou pendant mes règles mais maintenant que la situation est présente j'ai l'impression que tout ce que j'ai songé jusqu'à présent étaient plutôt des cauchemars que des rêves.

P:...

Y: Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire : Sue ma fille, que je t'ai confiée il y a quinze ans avant mon hospitalisation...

Pendant que je reprends mes esprits je remarque que Yumi a changé d'attitude : ses poings se sont resserrés provoquant un petit filet de sang qui dégouline sur le fauteuil.

Y: ... qui a été causé par ta faute !

P: Je ne vois pas de quoi ...

Y: Evidemment tu ne sais rien comme d'habitude !

Cette fois la pauvre a les larmes aux yeux, ses poings toujours en sang.
Mon père a son tour s'énerve :

P: Mais pour toi c'est de la faute de tout le monde je ne savais même pas que tu as été hospitalisée et tu m'accuses à tord mais t'es vraiment folle !

Y: Et si tu n'avais pas joué ton sale égoïste jaloux je suis sûre que Wiliam serai encore vivant et ça tu ne peux pas le nier !

P: Laisse ce sale petit crâneur en dehors de tout ça.

Y: Je te signale que c'est à cause de ton comportement qu'on est séparés !

P: Et alors je suis très bien comme ça je ne regrette rien du tout et si c'était à refaire, je le referais sans problème !

À ce moment Yumi se lève, plus furieuse que jamais, s'approche de mon égoïste de père et lui envoie un coup de poing ensanglanté qui le propulse contre la vitre de la bibliothèque. (mon pauvre Ulrich, je te fais souffrir XD)Il remarque alors qu'un bout de verre lui a ouvert le crâne et tente de stopper l'hémorragie avec un bout de tissu.
Yumi s'approche lentement vers lui, s'accroupis et prend son menton entre ses doigts :

Y: Mais est-ce que tu sais ce que moi j'ai enduré par ta faute ?

D'un geste brusque, il retire les mains de son agresseur et la repousse. Celle-cie se redresse et recule vers ma direction.

Y: Je te préviens, je te laisse 3 jours pour prévenir Sue de la situation et après ça je viendrai la chercher.

P : Sauf que Sue a 15 ans et est assez grande pour prendre une décision elle-même.

Y: On n'a qu' à lui demander.

Je décide d'intervenir : je sors de ma cachette et ouvre la porte.

M: C'est inutile, j'ai pris ma décision.





M: J'ai pris ma décision !

Les deux personnes me fixent d'un air interrogateur :

P: Enfin Sue, de quoi tu parles ?

Y: Oh la ferme, tu vois bien qu'elle a compris

P: Parles moi sur un autre ton, t'es chez moi ici !

Y: Parce que je devrai faire ce que tu me dit ? Plutôt crever !

Et ça y est ça recommence, ils ont complètement oubliés ma présence

M: Euh ... je suis là !

Ils sont tellement pris dans leur dispute qu'ils ne m'ont pas entendu.

M: Hey ho, la tite' puce appelle les enragés !

Cette fois ils ont remarqués que je suis belle et bien présente mais ils me répondent d'un ton agressif :

Y&P: QUOI ?

M: Bah euh... je suis là !

Y&P : On avait remarqué, merci !

M: On dirai pas. Tout ça pour dire que je voudrai que l'on m'écoute un peu.

P: Vas-y !

M: Papa, je vais aller avec Maman.

Y&P : QUOI ?

Ils sont aussi étonnés l'un que l'autre. Mon père tente de se relever mais retombe aussitôt en arrière en poussant un petit cri de douleur lorsque ses fesses ont atteint le sol. Je remarque alors qu'il a les larmes aux yeux. Quand à machine que je dois appeler maman me fixe de ses grands yeux bridé, la bouche entrouverte, les mains recouvertes de son propre sang séché, affiche un sourire ahuri et pleure avec des larmes de joie.
Elle s'avance timidement vers moi manquant de tribucher sur les morceaux de verres qui traînent encore par terre, les bras grand ouverts, elle me serre contre elle. J'écarquille les yeux d'étonnement avant de la repousser d'un geste violent.

M: Mais ça veut pas dire que l'on doit s'enlacer pour les retrouvailles.

Y: Je te trouve bien insolente pour une gamine de 15 ans. Il y a du laisser-aller là dedans, hein Ulrich ?

Je trouve révoltant le ton victorieux qu'elle utilise pour rabaisser mon père qui est déjà dans un piteux état face à la triste nouvelle pour certain que j'ai annoncée.

Y: Prépare tes affaires ma puce, on part demain.

"Ma puce" et pourquoi mon coeur ou mon sucre-d'orge tant qu'on y est ! Rien que du faite de m'appeler comme ça, je me sens comme le chien de Marie. Comment il s'appelle déjà ce con là ?

Y: Dis-donc mon coeur ça va t'as une drôle de têtes ?

Elle se fout de moi ?

Y: Tu sais mon ange tu devrais te reposer !

"Mon ange" j'ai ni auréole ni ailes que je sache mais des cornes de diable et une queue fourchue.

Y: Tu m'écoutes mon sucre-d'orge ?

Je vais la tuer, je vais la tuer ...

P: Evite de trop la titiller elle déteste les petits surnoms comme ça.

Mon sauveur !

Y: Ta g***** t'es pas psychologue que je sache !

P: Mais toi non plus !

Y: Si !

P: C'est fou ils prennent n'importe qui en ce moment !

Oh non ça va pas recommencer !

M: LA FERME !

Y: Excuse moi ma chérie !

M: Je me prépare !






Dans ma chambre, c'est le bazar alors quand je pars en vacances ou en colo c'est pire : mes habits sont éparpillés un peu partout et mes sous-vêtements, je n'en parle même pas : ma chemise de nuit, sur ma télé, c'est la caverne d'Ali-Baba sous mon lit et mon débardeur préféré est coincé entre mon armoire et le coin de mon bureau.
Sauf que cette fois je dois mettre de l'ordre dans tout ça : mission impossible.
Je pousse un soupir de découragement : à quoi j'ai pensé en voulant aller avec Yumi. Mais avant que j'ai pu faire un pas dans ce qui devrai être le sol, une voix m'en empêche, celle de mon père :

P: La forme ?

M: ...

P: Tu sais Sue, avant que tu ne partes, j'aimerai que tu te fasses une idée sur Yumi... c'est pas une femme facile...

Je vois le genre, il essaye de me dissuader d'aller avec elle sauf que ça ne marche pas avec moi.

M: Ca ira !

P: Enfin je dis ça pour toi.

M: Écoute ! Je sais que tu as de la peine que je parte mais il le faut, je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que je doit y aller.

C'est surtout mon envie de me barrer d'ici mais je préfère ne pas le vexer sachant qu'il est assez mélancolique à cause de mon départ ; qui l'aurait cru ?
Il attrape un T-shirt, le balance dans mon soi-disant sac qui est plein à craquer s'approche de moi en écrasant mes affaire, me tend une enveloppe.

P: Tu donneras ça à Yumi.

Il repart aussi rapidement qu'il est arriver se prenant les pieds dans mes vêtements mais se rattrape à l'aide du bureau.
Une fois que la majorité de mes affaires sont rentrés dans mon sac, je m'écroule de fatigue sur le canapé.



J'ouvre les yeux, regarde d'un côté de l'autre et les referme, rouvre un oeil puis l'autre en poussant un grognement.
Je me lève finalement avec peine. J'ai l'impression que quelque chose ne va pas, je regarde un peu partout et remarque que je ne suis ni dans aucune pièce de la maison : les murs sont bleus ainsi que tout ce qui ce trouve dans l'immense pièce sauf le sol qui est recouvert de bandes blanches formant un oeil bizarre que j'ai l'impression de l'avoir déjà vu. Ca ressemble à un jeu vidéo débile comme raffole certains garçons de ma classe. Je ne m'inquiète pas, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Les murs commencent à bouger et je devient anxieuse. Quand tout s'arrête, une petite entrée lumineuse apparaît et mon anxiété se transforme en angoisse. Tremblante de toute mon âme, une boule dans la gorge, mes membres décident mécaniquement de suivre la petite lumière.
Un long couloir bleu et sombre défile sous mes yeux, mes jambes continuent toujours d'avancer, mon coeur battant à vive allure. Lorsque une salle vide toujours bleu se présente à moi mais cette fois mes jambes refusent de continuer le chemin.
Au moment où je décide de faire demi-tour, un truc se tenant sur deux pattes bizarres, un oeil, semblable à celui de la pièce du point de départ, une créature mi-rampant mi- marchant se rapproche de moi qui ne peut plus bouger.
J'ai peur, la bête s' avance de plus en plus et lorsque elle est à environs deux mètres de moi, elle se redresse sur sa queue et tend ses bras qui se trouve être des armes et je suis toujours paralysé.
Une autre créature se manifeste. Alors que la regarde s'approcher de moi, l'autre me tire dessus. Je grimace de douleur et porte ma main à mon bras : une plaie assez profonde et douloureuse, mon sang s'écoule lentement à travers ma main. J'ai à peine le temps de me remettre que je me prend un autre coup mais plus violent que le premier. Je tombe à genoux sous l'effet de la douleur. Pourquoi je suis là ? Comment je suis arriver là ? Ces questions arrive dans ma tête mais ressortent sans réponses.
Ils continuèrent à me mitrailler jusqu'à ce que je m'effondre sur le sol. Ils se préparent pour tirer une dernière fois lorsque je retrouve la force de me lever mais c'est trop tard pour fuir ils ont déjà fait feu.

M: NOOOOOOOOOON !


Driiiiiiiiing !

Je me réveille en sursaut, ce n'était qu'un cauchemars.
Ce qu'il y a de bizarre c'est que je me rappelle de ce rêve comme si je l'avais vécu car d'habitude mes cauchemars ou mes rêves ne me reviennent pas du tout ou très peu. J'en ai encore des frissons rien que du fait d'y repenser.
Alors que je rumine les événements de la nuit, la porte s'ouvre doucement et deux personnes rentre dans la pièce : Maman et Papa.

Y: Sue tu es prête ?

Je ne répond rien mais montre du regard mon sac qui est plein à craquer.

P: Je pense que c'est à moi de descendre tout ça !

Y: Tu penses bien dis donc !

À mon grand étonnement, mon père ne répond pas cette moquerie et prend tranquillement mon sac comme si de rien était.
La voiture de maman est petite par rapport à celle de mon père ou celle du sac d'os qui s'est fait passer pour ma mère. Je rentre assez timidement tandis que mon père charge mes affaires dans le coffre. Il s'approche de moi et m'embrasse le front pour la première fois et peut être la dernière.

P: N'oublie pas ce que je t'ai dit et n'oublie pas de donner l'enveloppe à Yumi !

M: Voyons tu me connais !

P: C'est justement pour ça que je te le dit !

J'ai rien compris mais je préfère me taire.
Le conducteur prend place et je ferme ma portière. Papa lève la main en signe d'au-revoir tandis que nous nous éloignons de l'endroit où j'ai grandi sans dire adieu au personnes qui se sont occupé de moi depuis que je suis née. Je commence à avoir des remords.
La voiture s'arrête en me tirant de mes pensée devant un immeuble horrible, blanc, sans aucuns intérêt. C'est pas mon genre de devenir snob mais quand on a grandi dans une grande maison luxueuse et qu'on se retrouve coincé dans un gros bloc blanc immonde il y a des raisons.
En voyant ma moue, maman tente de me rassurer:

Y: Ne t'inquiète pas, c'est moche d'ici mais à l'extérieur mais à l'intérieur c'est beaucoup plus jolie.

Il vaut mieux sinon je vais pas rester longtemps ici.
Evidemment, il y a pas d'ascenseur et il a fallu qu'elle habite au cinquième étages et il a aussi fallu qu'elle oublie ses clés dans la voiture donc il a fallu que j'aille les chercher.
Je descend quatre à quatre les escaliers ouvre la porte qui se referme brutalement derrière moi, attrape le petit trousseau de clé et repars dans la direction de l'immeuble.
Je remarque alors que la porte menant à l'escalier est munie d'un code.

M: J'AI PAS LE CODE !






Mais c'est pas vrai je vais pas rester dehors dans le froid, la misère et tout le tralala. Et puis elle est où l'autre là qui ma envoyée. Evidemment, il y a jamais personne pour nous aider quand on en a besoin. Je m'assois contre le mur le plus proche et j'attend qu'un de ses imbéciles décide de venir me chercher.
Au bout d'une heure, je fini par m'endormir pour récupérer ma nuit mouvementée lorsque une voix grave et désagréable me réveille.

Inconnue: Hey ma p'tite ! C'est pas un endroit pour faire la sieste ! Oust, avant que j'appelle la police !

Je relève la tête, la voix qui m'a réveillé que je pensait masculine appartient à une grosse femme, aussi moche que celle qui c'est fait passée pour ma mère et aussi méchante que trois dragons de mauvais poils (caricature de ma voisine ^^). Elle m'attrape le poignet brutalement et me force à me lever.

M: CA VA PAS NON ?!

F: Et toi tu dégages !

M: Mais vous êtes malade ! J'habite ici !

F: C'est ça et moi je suis la reine des idiotes !

M: Votre altesse !

F: Petite insolente !

Elle s'apprête à me frapper, mais j'ai vu le coup venir, c'est pas de ma faute si elle est lente, me baisse et la plaque au sol. Je lui demande le code mais me répond d'un ton sec que si j'habitais dans l'immeuble je ne poserai pas une telle question. Mais quelle conne ! Pourquoi j'ai dit ça ?

Y: Qu'est ce qui se passe ?

Ma sauveuse de vie, celle qui ne va m'ouvrir la porte et qui va me débarrasser de cette baleine.
Mais malheureusement au lieu de faire ce que j'avais pensé, elle pousse un cri d'effroi en voyant la femme à terre, grognant et mon pied posé sur son dos.

Y: SUE ! C' EST QUOI CE BORDEL ?

D'un coup la big-mama se libère de mon emprise et me chope mon bras :

F: Vous connaissez cette délinquante ?

Délinquante tout de suite les grands mots, je ne me laisse pas faire c'est tout.

Y: C'est ... la fille d'un parent ! Je la garde quelque temps juste pour la redresser.

Hein ?

F: Je vous souhaite bonne chance, il y a du boulot.

Mais oui, mais oui !

Y: Merci beaucoup, Sue, amène-toi !

Elle me fait signe de la suivre et compose le code de la porte qui m'a causé tant d' ennuies jusqu'à présent.
On remonte les escaliers qui me donne l'impression qu'ils ont augmenté depuis la dernière fois. Arrivé à l'entrée mystère ma mère sort un petit trousseau de clés.

Y: En faite elles étaient dans ma poche.

J'y crois pas, j'ai fait tout ça pour rien !
Quelques secondes plus tard, nous rentrons dans la pièce secrète.

Dans l'entrée, la tapisserie est rouge avec des tableaux asiatiques, le sol est recouvert de parquet. Le salon est de la même couleur, un canapé en cuir noir et des statuettes de Boudha en décoration. J'avoue, c'est beaucoup plus beau qu'a l'extérieur. Maman s'affale sur le canapé et me fixe de ses yeux bridés.

Y: Tu devines que je ne suis pas fière de toi.

M: Je sais mais promis ça ne se reproduira plus, promis juré.

Y: Mais qu'est qui t'a pris de faire une chose pareille, agresser notre voisine, on aura tout vu.

M: C'est elle qui a tenté de me frapper !

Y: Il y avait sûrement une bonne raison.

M: Je sais plus.

Y: C'est la première et la dernière fois que je ferme les yeux mais tu t'excusera auprès de cette pauvre madame Meyer.

M: Ok!

Y: Maintenant, file !

Je tourne les talons mais je sens un petit truc dans ma poche. Je le retire et découvre l'enveloppe froissé que m'avait donné mon père.

M: Tiens !

Y: C'est quoi ?

M: Bah, ouvres !

Elle déplie le petit bout de papier et en sort une feuille à moitié chiffonnée, lit quelque lignes puis la laisse tomber par terre.

M: Qu'est ce qu'il y a ?

Y: Rien. Je ne peux pas... enfin...

M: Tu l'aime encore ?

À ces mots, elle devient comme traumatisé. Elle dévie son regard du mien comme si elle cache quelque chose.

Y: Non ! Ulrich et moi c'est ... trop compliqué.

M: Trop compliqué ?

Y: Oui.

Elle se retourne et part vers le couloir.







Surprise par la réaction de ma mère, je me précipite à sa poursuite. Elle se tient sur le pas de la porte, un manteau et un sac dans une main et un trousseau de clé dans l'autre. Elle reste figée face à la porte imposante. Elle se retourne vers moi, des larmes ruisselant sur ses joues, le mascara coulant, elle s'approche de moi et se serre contre moi contre un petit enfant se faisant consoler par sa maman sauf que cette fois les rôles sont inversés. En séchant les larmes, elle se sépare de moi et sors de l'appartement sans dire un mot.
Ne comprenant pas ce passage mouvementé, je reste plantée sur le sol, les yeux fixant le sol, les bras croisés contre ma poitrine quand quelque chose me ramène à la réalité. La lettre, la fameuse lettre est sûrement la solution à ce changement d'humeur.
Je me précipite vers le salon, mon coeur battant à cent à l'heure, le petit bout de papier froissé encore à sa place. Je la saisi sans hésitation. Je sais que c'est mal mais bon lire ce torchon avec des phrases dessus est la seule chose qui puisse satisfaire ma curiosité. Ca parait illisible :

Yumi,

S'il te plaît, ne déchire pas cette lettre, lit la en entier.
Je sais que pour toi la vie a été dure et je n'ai pas toujours été là pour soulager tes peines à vrai dire je n'ai jamais été là.
Tu sais très bien pourquoi on est séparé et je suis désolé que ce soit passé ainsi.
Lorsque l'on a vaincu Xana, je pensais qu'on allait vivre ensemble, que rien ne pourrait nous séparer, je me suis trompé.
S'il te plaît pardonnes-moi.
Si tu éprouves encore quelque chose pour moi, rdv à l'entrée du collège Kadic.

Ulrich.

Finalement c'est pas terrible, je m'attendais à pire. C'est pas si émouvant que ça enfin une chose est sûre : mon père aime encore ma mère et c'est peut être réciproque vu qu'elle est partie, elle est peut être allé à Kadic. La seule façon de savoir c'est d'aller voir.
Sans réfléchir je cours vers la sortie manquant de faire tomber un ou deux vases qui sont déjà instables sur une table basse. Arrivée en bas de l'escalier un détail me revient à l'esprit : c'est où le collège Kadic ? C'est pas vrai, oh la boulette ! Je suis vraiment nulle. Il y a plus qu'à demander.

M: Excusez-moi monsieur !

Inconnu: Oui ?

M: Pouvez vous m'indiquer où est le collège Kadic ?

Inc: Euh ... Kadic...euh, Fred tu sais où c'est Kadic, le collège ?

F: Ouais alors tu prend la première à droite et la deuxième à gauche et c'est plus loin sur la même route, vous pouvez pas vous tromper.

M: Ok, merci m' sieur.

Bon c'est pas compliquer je continue mon chemin, suis l'itinéraire donné et tombe sur une impasse. C'est pas vrai on m'a donné un mauvais trajet. Il n'y a pas d'autre issus, je n'ai qu'a trouver le bar le plus proche pour demander mon chemin. Ce qui n'est pas difficile car il y en a un dans les rues précédentes. Je m'assoie à une table, commande une boisson et commence à ruminer le mot écrit par mon père : Xana... ça me dit quelque chose, j'ai déjà entendu ça quelque part.

Voix: SUE !

M: DE QUOI ?

Je me retourne vers la direction de la voix, ma mère avec une autre femme au cheveux roses sont installées à une table un peu plus loin. C'est bien ma veine !

Y: Qu'est ce que tu fous là ?

Une excuse, vite une excuse !

M: Je voulais prendre un verre !

C'est bidon ce truc !

Y: Peut-être qu' Ulrich te laissait traîner dans les bars mais moi, non ! Viens à notre table !

Elle me pousse à leur emplacement, la femme se lève, ses cheveux roses lui arrivent au épaules, elle porte des boucles d'oreilles de la même couleur, ses yeux vert lui donne un air inoffensif et son visage pâle affiche une ressemblance avec un ange (je sais pas si ça se dit ).

Y: Sue, je te présente Aelita Belpois, ma meilleure amie.

M: Enchantée !

A: Yumi elle te ressemble comme deux gouttes d'eau !

Y: Pas niveau caractère.

M: Belpois ? Vous êtes la femme de Mr Belpois, mon prof de physique-chimie ?

A: Exact et Jérémie m'a beaucoup parlé de toi.

M: Positivement ou négativement.

Elle baisse les yeux avec gène et me répond d'une voix hésitante.

A: Bah... un peu des deux !

Y: Voyons Sue ça ne se demande pas ! Alors comme ça Jérémie est ton prof !

M: Ouais !

Y : Je vais y aller, j'ai un truc urgent à faire. Aelita tu pourras la raccompagner chez moi ?

A: Pas de problème !

Elle reprend ses affaires posés sur la chaise et part dans une quelconque direction, sûrement pour aller au collège Kadic. Maintenant pour avoir des infos je dois faire appel à la personne qui se trouve en face de moi :

M: Vous connaissez ma mère depuis longtemps ?

A: Depuis que j'ai douze ans mais tu peux me tutoyer.

M: Oui et tu sais ce qu'il y a entre mon père et ma mère ?

A: Désolée mais j'ai juré de ne rien dire.

M: Et Xana tu sais ce que sais ?

À l'appel de ce nom elle paraît choqué, sa respiration devient plus rapide, elle commence à transpirer et à regarder autours d'elle, de nombreuses personnes nous lancent des regards noirs Aelita réussi après de nombreuses tentatives, d'ouvrir la bouche et à parler d'une voix chevrotante:

A: Yumi... t'en à... parler ?

M: Non, c'est juste que je suis plus curieuse qu'on ne le croit.

A: Désolée mais je ne peux rien pour toi. Viens ta mère m'a demandé de te raccompagner chez toi !







Le chemin du retour est très calme, Aelita et moi marchons sans nous parler, la tête baissée, la femme semble pensive ne faisant pas attention que ses lacets sont défaits et qu'elle est sur le point de marcher dessus. Quant à moi, dégoûtée de ne pas avoir pu savoir ce qu'il y avait entre mes deux parents alors que j'était si près du but, c'est décevant.
Le point positif c'est que je suis avec la meilleure amie de ma mère et qui pourrait peut être m'aider si elle pouvait se débarrasser de ce qu'elle a sur le coeur. Ce qui n'est pas chose facile. Je décide donc de casser le silence qui règne.

M: Tu devrait faire attention, ton lacet est défait.

C'est nul mais c'était ça où elle se cassait la figure sur le trottoir devant le peu de personnes qui marche autour de nous.
Pendant qu'elle refait ses chaussures, je vérifie que personne ne nous regarde. Les passants sont partis et la rue est déserte à l'exception d'un homme qui se tient derrière nous fixant Aelita qui n'a rien remarquer, l'air menaçant, les poings serrés, il n'a pas l'air très amical. Il se rapproche de nous d'un pas actif. Il n'y a plus que cinq mètres qui nous séparent. Je peux distinguer son visage, ses cheveux bruns rebelles et ses yeux noirs lui donne un visage inquiétant. Il fixe toujours Aelita qui vient juste de se relever. Elle s'apprête à reprendre la route mais l'homme lui chope violemment le bras et la tire vers l'arrière. Elle se retourne pour voir la tête de son agresseur ce qu'elle n'a pas le temps de faire car l'inconnu lui donne un coup de poing dans le visage. Sous la douleur, et s'effondre sur le sol, la lèvre ensanglantée. L'homme la pris par le col et lui donne un autre coup mais dans le ventre cette fois. La femme, semi- consciente, crache du sang.
Je regarde la scène sans réagir, la peur m'a envahi et je ne sais pas quoi faire, la cabine téléphonique est à l'autre bout de la rue et si j'appelle la police, ce sera trop tard. La rue est déserte et personne ne circule dans les rues voisines. Je commence à paniquer, l'homme continu de battre Aelita qui n'a pas le temps de se défendre. Je prends mon courage à deux mains et m'interpose dans le massacre.

M: Laissez-là tranquille !

C'est le mot de trop, l'agresseur laisse tomber sa victime, et se rapproche de moi d'un pas sûr. Je recule mais perds l'équilibre et tombe par terre sur les fesses, l'homme toujours devant moi, un sourire sadique. Il commence à rire de mon état. Il me force à relever en me tirant brutalement sur la manche. Il lève son poing mais s'écroule par terre. Aelita, faible ,défigurée l'a assommé avec son sac à main qui doit être lourd car l'homme est inconscient, saignant de la tête. Je n'ai pas le temps de réagir que Aelita m'entraîne en courant vers l'appartement de ma mère. Nous courons sans nous arrêter, sans nous retourner.
Arrivées au truc laid qui sert me sert maintenant de maison, la femme aux cheveux roses reprend son souffle et s'assoie par terre. Je fais de même et m'installe à ses cotés.

M: C'était qui lui ? Qu'est ce qu'il te voulait ?

A: Je suis désolée, je ne dois rien dire à personne, surtout à toi, ordre de tes parents.

M: Et tu les écoutes ?

A: Ce sont mes meilleurs amis.

Question stupide mérite une réponse stupide.

M: et vous en avez pas marre de toujours cacher des choses ?

A: Vous ?

M: Oui, mon père, ma mère, toi, ton mari et d'autres.

La femme, exténuée ne répond rien, elle prend appui contre le mur et ferme les yeux. Je fais de même mais la fatigue m'envahit et je n'arrive pas à rester éveiller. J'ai une sensation de vide, le sommeil s'empare de moi. Je commence à partir mais quelque chose ou quelqu'un me ramène à la réalité.

qq: Sue, Aelita qu'est ce que vous fichez par terre et Aelita, qu'est ce qu'il t'est arrivé ?

Aelita et moi rouvrons les yeux et regardons la personne qui a osé troublé mon début de sommeil, ma mère. Le contraire m'aurait étonnée.

A: Yumi, je t'expliquerai à l'intérieur mais là il faut vraiment que j'appelle Jérémie !

Aelita, ma mère et moi montons les escaliers et arrivons dans l'appartement.Les deux femmes s'installent dans le salon pour soigner la femme aux cheveux roses. Je prend le désinfectant mais ma mère me le prend des mains et me dit gentiment d'aller dans ma chambre que je n'ai pas vu pour le moment. Je referme lentement la porte mais trop curieuse pour laisser tomber l'affaire, colle mon oreille contre la porte.

A: Yumi, il est revenu ! Il faut absolument que je parle à Jérémie !











Y: Attends Aelita, je ne comprends pas tout. Qui est revenu ?

A: Lui, William !

Qui est ce William ? Est ce lui qui a attaqué Aelita ? Elle fait une pause, sûrement pour reprendre son souffle et continue:

A: Il est revenu et tout ça c'est de notre fau...

Y: ARRÊTES AELITA ! Tu me donnes la migraine ! William est mort en même temps que ...

A: Oui et non, le William que l'on a connu est mort mais xana a pu créer une copie de son corps et l'envoyer sur terre.

Y: Doucement Aelita ! Je comprend pas du tout Xana est éteint depuis environs vingt ans alors comment.

A: À la suite de nombreux problèmes, nous avons été contraints de rallumer Xana. On a besoin de toi, d'Ulrich et de Odd pour combattre Xana et William car depuis que le programme a été relancer xana devient de plus en plus puissant.

Y: Nous n'avons pas besoin d'Ulrich, on peut très bien se passer de lui.

A: Yumi, ce n'est pas quelque chose que tu dois prendre à la légère. Ce sera beaucoup plus dur qu'avant, nous avons besoin de tout le monde. Problème, Ulrich est injoignable, Odd n'en parlons pas et deux lyokoguerrières pour un combat face un xana plus puissant que jamais, c'est pire qu'insuffisant.

Y: Attend Aelita...

Je n'entends plus rien. Est-que j'ai été repérée ? C'est impossible puisque cette fois je n'ai fait aucun bruit et je suis restée discrète.
Ca a duré quelques secondes, ce vide. Je commence à trouver le temps longs, mon intuition me dit d'aller dans ma chambre mais ma curiosité me conseille de rester écouter la suite même si je ne comprend strictement rien à ce bins. Pourtant le mots "xana" me dit quelque chose. Je sais que je l'ai déjà entendu quelque part.
Tout à coup je reçois un coup violent dans le dos qui me propulse vers l'avant. Mon front se cogne contre le sol. Il me faut quelques instants pour me rendre compte que la porte vient de s'ouvrir et que j'ai très mal à la tête.

M: AÏE !

Y: J'en était sur.

Ma mère se tient devant moi. Je ne l'avais jamais vu autant en colère de toute cette semaine, c'est là que je me rends compte que j'ai fait une grosse bêtise. Elle m'attrape par le bras, m'entraîne dans le salon et me force à m'asseoir dans un des fauteuils; Elle s'agenouille devant moi et me force à la regarder.

Y: Depuis quand tu nous espionnes ?

M: Euh...

A: T'as entendu tout ce que l'on a dit ?

M: Non,non,enfin si, mais non, un peu, peut être beaucoup, enfin non...

Y: Sue, dis la vérité !

M: Oui ! Je l'ai entendu votre fichu conversation mais de toute façon qui pourrait comprendre ?

A: Jures nous que tu ne diras rien à personne !

Je viens juste de remarquer que deux paires d'yeux me regarde comme deux poissons rouges qui vous regarde de son aquarium. D'ordinaire j'aurais éclaté de rire mais la situation est trop grave et je sais que si je souris ne serait ce que d'un millimètre, je sens que j'y passerait.

M: Oui je le jure.

Aelita fronce les sourcils en signe de doutes tandis que ma mère m'adresse un sourire qui sonne aussi faux qu'un musicien débutant jouant "la lettre à Élise" en entier,et ça, je sais ce que ça donne.

Y: Parfait ! Aelita, pour Odd, je m'en charge mais ne compte pas sur moi pour lui dire quoi-que-soit.

Elle a dit cette dernière partie de phrase sur un ton haineux. Aelita quand à elle, est moitié choquée/moitié terrifiée. Ce qui doit se passer doit être plus important et plus grave que je ne l'imaginais. Ma mère se relève lentement et se dirige vers ce qui doit être la cuisine. Elle trébuche sur un tapis, se rattrape au canapé et jure quelques mots auprès de la pauvre carpette qui a le malheur d'être là au mauvais endroit, au mauvais moment. Je le plains, pauvre tapis. Aelita regardait dans le vide, l'air absent comme si son corps était ici mais son esprit ailleurs. Elle tremble de tout son être, oubliant ma présence, elle se lève à son tour et rejoint ma mère dans la cuisine. Je veux savoir ce qui ce passe mais arrivée dans la pièce, j'entends une porte claquer et Aelita s'appuyant contre le frigo. Je veux la questionner sur la situation mais elle est plus rapide que moi.

A: Sue, ta mère s'est absentée. Elle en aura pour un moment.

M: D'accord.

Elle tient son front à deux doigts, passe sa main dans ses cheveux et me regarde bizarrement.

A: Sue, promets moi que tu ne diras à personne ce que je vais te raconter.











M: Je te promet que je ne dirai rien à personne.

Elle fronce les sourcils et me fixe bizarrement de ses yeux verts, sûrement pour voir si j'ai une tête à mentir ce que je ne pense avoir car ça fait des années que l'ont m'a fait confiance, des années où j'ai trahi cette confiance en répétant ce qu'on m'avait raconter et que l'ont m'a refait confiance, que j'ai REtrahi cette confiance, que l'on ma rerefait confiance etc... Toutes ces années de révélations et de trahisons ne peuvent pas s'arrêter en deux minutes. C'est impossible même si la situation a l'air gravissime.

A: Non, oublies tout !

M: C'est trop tard, tu as réveillé ma curiosité.

A: Écoutes, c'est pas quelque chose que tu dois prendre à la légère, c'est très grave, plus que tu ne le crois.

M: Et alors?

A: Et alors tant que tu es irresponsable et non digne de confiance, tu n'en saura rien.

Je n'en peut plus je suis tellement surexcitée et stressée à l'idée de savoir pourquoi ma mère est dans cet état et qui est ce "Wiliam" qui ce croit tout permis et qui fait du mal au gens dans la rue, et qui a l'air de faire peur à Aelita.

M: Aelita, s'il te plaît, je ne dirai rien à personne !

Elle soupire un bon coup avant de quitter la place qu'elle a occupé jusqu'à présent et de s'installer sur la chaise la plus proche. Elle dépose ses coudes sur la petite table de bois ronde, appuie sa tête contre les paumes de ses mains pour les passer dans ses cheveux roses et referme ses doigts sur quelques mèches comme si elle va s'en arracher. Elle semble pensive et ailleurs comme si son âme s'est absenté quelques instants et qu'il faut laisser un message après le bip sonore.
Sans que je m'en rende compte son regard s'est porté vers moi, son air absent est devenu grave. Je ne pense pas que je vais répéter tout ça si c'est si important.

A: Ok, t'as gagné ! Lyokô est un monde virtuel. Il est géré par un ordinateur géant et futuriste appelé « Le supercalculateur ». C’est un ordinateur créé par Franz Hopper, mon père et un physicien de génie, qui voulait contrer un projet militaire. Pour parvenir à ses fins, il a créé, dans son monde virtuel, un programme nommé Xana. Repéré par des agents engagés pour le tuer, il a dû fuir sur Lyokô en m'emmenant avec lui.
Mais plus tard, Xana se réveilla, déchaîné, bien décidé à étendre sa sombre domination sur le monde. Face à lui, j'étais seule et amnésique sur Lyokô, je désactivais les tours, seul moyen pour lui d’affecter le monde réel. Mais je n'étais pas seule. Quatre élèves d’un collège environnant l’usine luttaient sans relâche contre Xana. Ils s’appellent Jérémie, Odd, Ulrich, et Yumi, et oui tes parents. 
Tandis que Jérémie utilisait le Supercalculateur pour aider ses amis, les autres combattaient sur Lyokô, pour me protéger le temps que je désactive les tours, et que Jérémie lance un retour dans le temps pour réparer les dégâts.
A terme, Jérémie parvint à me libérer de l’emprise de Xana. Mais il n’eut pas l’occasion d’éteindre à jamais le supercalculateur, ainsi que Xana. Car il put se libérer de Lyokô. Nous l'avons combattu durant des années et je retrouvais peu à peu ma mémoire ce qui était difficile à vivre car j'avais toujours été la fille virtuelle et au fil du temps, je découvrais que j'avais une famille, une vie...

Elle a dit ses derniers mots sur un ton chevrotant, des larmes ont commencé à couler sur ses joues pâles, elle pleurait.

A: ...Jusqu'au jour où Jérémie trouva le moyen de nous rendre assez puissants pour contrer Xana et après... c'est une autre histoire.

Je n'ose pas lui demander la suite car ses larmes ont redoublé et l'une de ses plaies s'est réouverte provoquant une faible hémorragie. Je me dirige vers l'armoire à pharmacie qui heureusement pour moi ne se trouve pas loin, j'ai moins de chemin à faire.
Soudain, j'ai comme un "tilt" dans ma tête, je me souviens, l'ordinateur du prof de physique mon rêve étrange et l'article de Marie, oui c'est ça, il parlait de cinq adolescent qui avait sauver le monde d'un programme informatique nommé Xana mais aussi Marie m'a parler de deux cadavres, celui de Franz Hopper et de... Wiliam Dunbar. Elle vient juste de dire que Franz était son père et Wiliam est le type qui nous a attaqué. C'est trop bizarre et j'ai trop une mémoire de poisson.

M: Ton père et ce Wiliam, sont...mort.

A: Comment tu sais ça ?

M: Une amie me l'a dit.

A: Oh, je vois.

M: Alors si il est décédée, pourquoi il est encore là ? Enfin non, comment il est encore vivant ? Mais non !

A: Je n'en sais pas plus que tu toi.

M: Tu sais, un jour j'ai ouvert l'ordi' de ton mari et il y avait marqué un truc trop zarb' : Chargement de programme Xana terminé. Je sais que je ne devais pas l'ouvrir, que c'est atteinte à la vie privée des gens mais je l'ai fait.

À ces mots, elle se lève brutalement et fait les cent pas dans la cuisine en marmonnant des mots qui ressemble : Pourquoi il ne m'a rien dit.... Pourquoi il ne m'a rien dit... jusqu'à ce qu'elle s'assoit par terre dos au frigo.
Elle ne m'a pas parlé pendant de très longues minutes voire même des heures jusqu'à ce que le téléphone sonne. Elle se jette dessus avant que j'ai eu le temps de faire un pas. Elle prend le combiné aussi vite que possible et là : plus un bruit, je me rapproche et remarque qu'elle chuchote au destinataire. Elle raccroche si rapidement que le téléphone en est par terre, elle s'empare de son manteau et quitte en courant l'appartement de ma mère et en étouffant un au revoir que j'ai à peine entendu.
J'ai attendu comme une conne, peut être une heure ou deux jusqu'à ce que le porte d'entrée s'ouvre brutalement me faisant sursauter. Je rentre dans le couloir d'entrée, ma mère, avant même que j'ai eu le temps de dire quoi que ce soit, m'attrape par le bras et descend quatre à quatre les escaliers me forçant à faire de même. Qu'est ce qu'ils ont tous à être pressé comme ça ?
Elle rentre dans sa voiture coté conducteur et moi coté passager. Avant de démarrer, elle se tourne la tête vers moi et me dit tranquillement :

Y: On va voir un vieil ami. Tu dois le connaître.

Durant le trajet, elle m'a posé toutes sortes de questions, si Aelita était parti, si ses blessures avait commencé à cicatriser, si quelqu'un avait appeler. Elle m'a dit aussi qu'elle était désolée de son comportement, qu'elle n'aurait jamais dû quitter l'appartement comme ça.
Le trajet est long, il commence à pleuvoir de grosses gouttes, ma mère me parle de la pluie et du beau temps mais j'ai l'impression que c'est plutôt de la pluie en ce moment, j'ai envi de vomir, j'ai froid parce que je n'avais pas eu le temps de prendre une veste ou un pull en gros, je suis maudite et en plus je sens que je vais avoir mes règles, quoi de pire ?
Nous arrivons près d'un petit patelin paumé, rien que de voir la pancarte indiquant le nom de la ville, je soupire, je suis vraiment une maudite de la vie. Bien que le village ait l'air désert, au milieu de la place de l'église, une petite brasserie décoré à l'ancienne avec un écriteau bleu avec marqué en blanc, "le pèlerin". En rentrant à l'intérieur, je remarque qu'il n'y a pas plus de monde dans la brasserie qu'à l'extérieur. Seul une table est occupée un homme vêtu, d'une veste et des lunettes noires et d'un immonde chapeau de supporters de l'équipe de France, bleu, blanc et rouge. À sa vue, ma mère ne peut s'empêcher d'exploser de rire. Je trouve que ce n'est pas très poli pour ce pauvre homme qui n'a pas de bons goûts vestimentaires. Elle s'approche de sa table toujours en train rire et s'assoie en face de lui et me faisant signe de venir. L'homme fit la moue en regardant ma mère continuer de ricaner.

L'homme : Franchement Yumi, c'est pas marrant !

Y: Excuse-moi mais là c'est trop drôle !

Elle repart dans son fou-rire tandis que l'inconnu me regarde en haussant les sourcils l'air de dire : "elle est pas bien". C'est vrai qu'il est ridicule mais ça ne se fait pas de se moquer de personnes qu'on ne connaît pas. Le serveur e le barman qui n'ont pas l'air d'avoir beaucoup de travail vu le monde et qui nous observe depuis tout à l'heure se mettent aussi à rigoler du pauvre homme au chapeau de trente centimètres de hauteur aux couleurs de la France.
Après un bon fou-rire tout le monde a repris son sérieux, et le barman est reparti essuyer ses verres, le serveur est parti en cuisine et ma mère s'est calmé et, d'un sourire radieux me présente le pauvre inconnu :

Y: Sue, voici Odd Della-Robia, il est comédien.













M: O...Odd D...D...Della Robia ?

O: Bah oui ! C'est pourtant pas compliqué !

Il m'adresse un sourire niais presque idiot, ce qui ne m'étonne pas le moins du monde car ce comédien est très réputé pour ses blagues au premier degré et ses pitreries enfantines. C'est pour cela que certaines personnes ne l'apprécie pas beaucoup et aussi que je suis une grande fan de cet artiste, mes goûts humoristiques sont presque puérils.

M: Mr Della-Robia, je suis votre plus grande fan, j'ai tous vos DVD, assisté à tous vos spectacles, écoutés toutes vos interviews, vus tous vos duos surtout avec un certain comédien, je ne sais plus son nom, il a quitté le show-biz il y a quelques années, il était grand brun, un visage fin avec des traits androgynes...

O: Oula, déjà je te remercie d'être une fan aussi fidèle et l'artiste que tu cherches c'est Giovann, un vieux copain d'Italie mais je pense que Yumi, enfin ta mère ne m'a pas fait venir pour parler boulot avec toi, n'est ce pas "mimi" ?

Si ma mère avait pu le tuer rien qu'en le regardant, elle l'aurait fait sans problème, ce petit surnom qui est pourtant censé être amical a réveillé sa colère que je n'avais vu que lors de l'affrontement entre mes deux parents. Mais celle-ci était différente, le soir du face à face, ce que ressentaient mon père et ma mère ressemblait plus à de la haine tandis que maintenant, l'attitude de ma mère ressemble plus à de la contrariété, l'envie de le massacrer pour lui faire oublier ses paroles sans pour autant le détester.

Y: Comment tu m'a appelé ?

O: Allons c'était pas méchant, prend pas la mouche !

Y: Il y a intérêt pour toi ! Bon il me semble que nous ne sommes pas venus pour nous disputer mais pour parler sérieusement.

O: Je t'écoute.

Les deux amis regardent en même le comptoir afin de s'assurer qu'aucun serveur n'ait la bonne idée d'écouter la conversation privée, constatant que la voie est libre ils retournent à leur échange en chuchotant.

Y: William est revenu.

O: Mais William est...

Y: Mort, décédé, plus de ce monde, enterré et manger par les vers, tout le monde le sait mais pourtant il a agressé Aelita et à ce qu'il parait il s'est passé pleins d'autres choses dont j'ignore l'existence mais j'ai entendu dire que les spectres de Xana avait fait des dégâts, le problème c'est que j'ignore où et quand exactement.

O: Je vois pas ce que ça nous avancera

Y: Réfléchi un peu pour une fois, si William est revenu, ça veut dire que Xana a été rallumé. En sachant où et quand il a lancé des attaques ont pourra savoir ce qu'il cherche.

O: C'est pas bête !

Y: Sauf que pour le moment, on ne sait rien.

O: C'est bête !

Y: Donc on compte sur ta disponibilité au cas où il y aurait des problèmes.

O: T'inquiète pas "mimi" !

Il n'a pas eu le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'il s'est pris le verre d'eau de ma mère en pleine face, son chapeau de supporter de l'équipe de France est devenu trempé et il est obligé d'enlever ses lunettes de soleil mouillés également. J'ai enfin pu voir ses yeux qui fixe ma mère d'un air espiègle, il se lève d'un coup, demande quelque chose au barman qui repart vers la cuisine. Il revient quelques secondes plus tard avec une énorme bouteilles d'eau à la main qu'il donne à Odd. Ma mère ayant compris la situation part en courant vers la sortie, quitte le bar et court en direction de la voiture. Malheureusement pour elle, l'humoriste est plus rapide qu'elle et l'attrape à mi-parcours. Malgré le fait qu'elle se débatte, il lui vide la bouteille d'eau glacée sur la tête et relâche enfin sa prise de peur que par vengeance elle se serve de lui comme serviette. D'ordinaire j'adore les batailles d'eau mais celle des adultes m'ont toujours exaspérée, eux qui nous disent toujours que c'est pas bien, que l'on peut attraper un rhume alors si eux ne montrent pas le bon exemple, on est mal-barrés, c'est moi qui le dit.
Trempée et grelottant de froid, ma mère rentre dans le bar et sort quelques secondes après avec ma veste, son manteau et son sac. Elle va vers Odd qui lui fait signe de ne pas s'approcher. Ne prenant pas compte de son geste, elle l'enlace, violemment, se collant à lui, Lorsqu'il s'est dégagé de son étreinte, il se rend compte qu'il est humide également ce qui provoque le rire de ma mère. Je me rend compte que c'est la deuxième fois que je la voie pouffer ainsi, Odd doit vraiment être un ami très cher. Ils de dirent un au-revoir bref, je fais un signe de la main à mon idole qui me le rend aussitôt. Je cours à la petite voiture où ma mère m'attendait déjà.
Durant la route qui nous ramène à Paris, je réfléchis à la conversation des deux amis qui avaient oublié que moi aussi j'étais présente et que je ne suis pas si bête que j'en ait l'air, À cause ou grâce à Aelita, je suis au courant de tout et de nombreux souvenirs me montent à la tête.

M: Maman, c'est quoi un spectre de Xana ?

Se rendant compte de la boulette, elle porte sa main à sa bouche et pousse un juron.


huaso
18/09/06 à 12:53
Je m'apelle Sue (je ne sais pas d'où vient ce nom débile),j' ai 15 ans et je vis un cauchemard .Pourquoi ? Ma mère est un top-model trés célèbre
et je ne la voit pas beaucoup et quand elle est là, elle se fiche pas mal de moi : elle ne me parle jamais (ni un bonjour,ni un au-revoir) et pas un regard. Bref je suis invisible à ses yeux ce qui m'enerve vraiment .Quand à mon père il est bizarre : il pleure tout le temps, s' isole dans son bureau et y reste de longues heures à l' interieur,d' apres mes grands-parents il est traumatisé . Personne ne me comprend à pars l'employer de maison , notre traiteur personnel qui me prépare des petits plats
en cachette en plus c' est un vrai cordon-bleu et mes grands- parents mais ça ne remplace pas les parents. Pourtant, je crois que je suis adoptée ( je ressemble ni à mon père qui est brun aux yeux noisettes ni à ma mère à pars ses long cheveux noirs et sa taille fine ).Il y a quelque chose de bizarre chez moi : j'ai, contrairement aux autres membres de ma famille, les yeux bridés .Ce matin je me reveille avec l' impression que cette journée ne sera pas comme les autres . Est - ce un mauvais pressentiment où le gout de l' aventure qui nait en moi ?À vrai dire je n'en sait rien. Je sais surtout que j' ai interet à être l' heure pour allez en cours ,j' enfile un debardeur rose et un jean . Je descend quatre à quatre les escaliers pour arriver dans la salle à manger mon petit-dejeuner est là et mon père aussi en train de lire le journal et de fumer sa cigarette :mais pourquoi il ruine son corps comme ça il est beau en plus. Je lui arrache la cigarette des mains :
P:_Qu'est ce que t'as ? T'as un problème ?
M:_Oui ,c'est toi . Tu crois que ça m' amuse de te voir te demolir ton corps ?
P:_Hey ! On dirait ma mère ! Calme-toi Sue, j'ai 36 ans, je fais ce que je veux avec mon corps.
M:_Sauf que là tu as un enfant et ...
P:_ Désoler ,c'est pas une raison .
M:_Si!
P:_Oui bon Sue, tu vas être en retard en cours .
Je prend mon sac et pars de chez moi enragée de ne pas avoir pu avoir le dernier mot...

VOILA LACHER VOS COM' ![/b]

huaso
19/09/06 à 21:23
voici la suite plus longue :



Je marche sur la route, la tête dans mes pensées. Des tas de questions se pose dans ma cervelle : Est-ce mon prof de physique Mr Belpois allait nous donner un contrôle? Est-ce que Marie, ma meilleure amie fera exprès de rater le brevet pour rester avec moi et ne pas briser notre amitié ? Ces questions tourbilonnent en moi et je n' arrive plus a m'y retrouver, un vrai calvaire, quand quelque chose me tire de mes pensées: Un choc me projète vers l'arriere. À terre je reprend tout de suite mes esprits. Le quelque chose à l' origine de ma chute est en fait une femme d'environ l'âge de mon père. Elle aussi, se trouve au sol. Honteuse de ne pas avoir regarder devant moi. Je me relève, m'avance vers elle et lui propose mon aide :

M:_Ca va ? Je suis désolé de ne pas avoir vu où j'allai.

L'étrangère se redresse et à ce moment là un truc parcouru mon corps cette femme est asiatique et mon sosie (on a les mêmes cheveux, à peu près le même tour de taille et le même regard) on est peut-être jumelles ? Non impossible si elle a le même âge que mes parents c' est sûr que ça ne peut pas être ma soeur ou ma mère, moi qui ne me suis jamais senti chez moi nulle pars. Mais oui ça tient debout. Il faut que j'en parle avec Marie. Oups ! Je lui avais promis de la rejoindre à la bibliothèque ! Elle va être furieuse et elle va me trussider. Il faut que je me dépèche a tout pris. Tout à coup la dame, qui a repris conscience, m' interpella:

D:_ Escuse-moi pour tout à l'heure j'était ailleurs mais peu-tu me rendre un service ?

M:_Oui, mais vite je suis en retard

D:_D'accord ,peux-tu me dire où habite Ulrich Stern ?

M:_Oui, c'est mon père mais désoler secret professionel j' ai même pas le droit d' inviter mes amies, alors vous.

elle me pris par les épaules en me suppliant :

D:_S' il te plait .

M:_Non et en plus ma mère ne va pas tarder à arriver

D:_Qui est ta mère ?

M:_La célèbre Elisabeth Stern. Pourquoi ?

son visage se durçit

D:_Pour rien, excuse moi je doit y aller

Et je la vis partir lentement,(y a pas a dire cette femme est bizarre).



a suivre...
Desoler je suis a cour d'inspiration

Eridan
19/09/06 à 22:25
Ce début parait prommetteur au niveau de l'intrigue. Mais je te conseillerais d'écrire de plus long morceaux avant de les publier ici. Ca permet au lecteur d'en voir un peu plus et de se faire une idée plus précise de l'histoire et ça facilite les éventuels commentaires :)

huaso
27/09/06 à 14:27
Merci Eridan je vais faire des suites plus longues :




Arriver au collège, je remarque alors que la cour est vide. Personne, pas un surveillant, pas un élève, personne. Il y a trois explications à ce trou :
Ou il y a eu un tsunami, ou un cyclone est passé, ou alors je suis en retard pour le cours d' histoire-géographie. Mais tout le monde sait que, et moi la première, malheureusement, qu' il ne s' agit pas des premières hypothèses mais que je ne suis pas du tout en avance. Je me dépêche d' aller aux bâtiments. N' empêche ça aurait pu être le coup du cyclone( il y a beaucoup de vents) mais allons bon. Je continue de courir et rien ne peux m' arrêter. Quand quelque chose me retient : Une espèce de chewing-gum géant et puant m' a attraper le bras. D' ordinaire je me serais défendu, avec les cours de Penchak-chila de mon père, ça l' aurai fait mais là c' est autre chose.Je reste complètement figé par ce trucmacinbidulechouette. Il me fait peur à vraie dire, de plus il pue comme un camembert périmé de 3 ans et mordu par une personne qui pue de la bouche et en plus il a un oeil bizarre. Le plus étrange c' est qu' on dirai que c' est l' oeil qui tire les ficelles. Il me fixe droit dans les yeux. je suis complètement terrorisée et reste immobile. Mais ce qui est bizarre c' est que ce monstre ne veux pas me lâcher alors que je ne lui est rien fait, je n' avais jamais vu ce truc auparavant sauf peut-être dans une vie antérieur, mais je ne crois pas à ces âneries de voyance. La chose lâche mon bras mais je suis tellement effrayée que j' en perd tous mes réflexes. Il saisi mon cou et commence à m' étrangler, j' ai envie de vomir, je ne suis pas bien du tout. L' être démoniaque me serre de plus en plus, je commence à suffoquer, je n' ai presque plus d' air. Je veux crier, crier au monde ma souffrance, mais qui m' écouterai ? Moi Sue Stern- Delmas dont tout le monde ignore l' existance, moi qui n' ai toujours pas de petit copain, moi qui n' ai presque pas d' amies, j' allai bientôt mourir sans écrire mes dernières volontés, sans dire adieu à ma soi-disant famille, à Marie, sans voir pour la première foi Odd Della-Robia, le célèbre humoriste et mon idole en spectacle le 10 Décembre au Palais des Sports, sans savoir pourquoi la femme asiatique de tout à l' heure me ressemblait tellement ? Toutes ces choses seront inachevés et tout ça à cause d' un malabart malodorant qui est en train de me tuer. Je ne peu plus respirer, cette fois c' est la fin : je ne vois plus rien, je ne sens plus mes membres, je ne sens plus rien même. Un bruit sourd retentit, le démon s' enfuis me laissant seul entre la vie et la vie et la mort. Je ferme les yeux versant une larme, pour la dernière fois de ma vie ...


Je me réveille, la tête lourde comme si je venais de loin mais je ne me rappelle plus de rien. J' aperçois que je suis dans une chambre qui n' est pas le mienne : les murs sont blancs impeccables, le lit est inconfortable, vers la fenêtre les volets sont mi-clots et je porte une chemise de nuit blanche vraiment moche. Là c' est sûr, je suis dans un hôpital parce pour avoir une faute de goût vestimentaire il n' y a que les hôpitaux pour faire ça. Mais pourquoi ai-je atterris là dedans ? Je sors de mon lit et m' arrête devant un miroir : j' ai une tête de zombie et ... des marques d' étranglement au cou. Ca y est je me souviens : le démon qui m' a agressée , l' asiatique mystérieuse, tout. Je suis tirée de mes pensées par l' arriver de l' infirmière qui parait surprise de me voir sur pieds :

i :_ Vous êtes réveiller mademoiselle ! Je ne vous avais pas entendu, comment allez vous ?

M :_ Comme quelqu' un qui vient de se faire étrangler mais à pars ça, ça va

i :_ Mademoiselle a de l' humour mais n' avez pas été étrangler mais vous avez fait un malaise en allant à votre établissement sûrement le stress des cours.

C'est vrai je suis stressée mais pas au point de faire un malaise

M :_ Mais quand est ce que je peux rentrer chez moi ?

i :_ Sûrement pas avant 2 jours

M : _ Bah pourquoi ? Si c' est juste pour un malaise à quoi ça sert de rester aussi longtemps

i : _ Désolé mais vous êtes rester 5 jours dans le coma

M : _ à oui quand même

i : _ bon vous permettez ? Je dois y aller mais n' hésiter à m' appeler en cas de besoins

M : _ euh, oui, oui allez y mais ...

Je n' ai pas le temps de finir ma phrase qu' elle est partie en claquant la porte, c' est drôle elle est partie de la même façon que l' asiatique de la dernière fois.
Je soupire, je sens que ces 2 jours à l' hôpital vont être long, très long même.
Le soir arrivé, je m' ennuie : il y a rien à la télé, les médecins ne veulent plus que je joue avec la sonnette pour appeler l' infirmière et la nourriture est dégoûtante. Je décide de dormir même
si c' est ce que j' ai fais toute la journée. Je ferme les yeux mais l' odeur de l' hôpital je n' arrive pas à dormir et en plus j' ai soif je rouvre les yeux et je trouve un signe bizarre qui à la forme d'
un oeil. Ce qui m' amuse le plus c' est que j'ai vu cette forme quelque pars. Mais où ? Je renifle une drôle d' odeur, une odeur de déjà vu, je cherche dans mes pensées mais rien. Mais je suis pourtant sûre à 100% de l' avoir déjà vue et déjà sentie. Mais oui bien sûr c' est celui qui m' a agressé. Alors là je suis contente d' avoir trouvée parce que j' aime pas me souvenir de quelque chose et ne pas savoir ce que c' est. Oh non, ne me dites pas que c' est lui qui est revenu ! Ou alors il veut s' escuser de l' autre jour ou il revient pour me tuer. Personnellement je préfère la première solution et puis si ça se trouve c' est ça. Mais il n' a pas l' air amical et il m' effraie. Je suis prise de panique et je pousse un cri déchirant et là le spectre a disparu. Je suis encore toute boulversée de ce qui vient de ce passer, j' ai peur, peur qu' il revienne, peur de la mort, peur de tout. On entend des bruits de pas et si c' était lui ? Je me cache sous ma couette en esperant qu' il laisse tomber et fiche la paix. Quand une voie me fais soudain sursauter :

V : _Mademoiselle Sue, c' est Joseline votre infirmière qu' y a t- il ? Je vous ai entendu crier

je suis rassurée que ce ne soit que joseline derrière la porte. Mais il ne faut pas que je lui raconte ce qui c' est passé sinon, en plus de mes 2 jour à l' hôpital j' irai dans un asile psychiatrique. Franchement non merci. Et autant demander à cet assassin de m' achever en vitesse plutôt que d' aller là- bas.

M : _ Merci, ça va j' ai juste fais un cauchemar

J : _ O.K., mais n' oublier pas si vous avez un problème...

... Appeler moi je sais ! Mais j' ai besoin d' un exorciste pas d' une infirmière
Elle me laisse toute seul avec ce monstre qui rode dans les parages. Je me recouche dans mon lit, me méfiant de tout :
du fantôme, de ces médecins, de l' hôpital de tout ...
Comme je l' ai déjà dis ces 2 jour vont être long, très long ...


2 jours plus tard



Enfin je peux sortir de ce taudis et c' est bizarre : le spectre ne s' est pas montré et l' hôpital parait vide( les chambres vide et idem pour les salles de distractions) . Bon au moins je suis libre ou presque d' après Pierre, Mr Belpois va nous donner un contrôle, même pour moi parce qu' il estime que j' avais le temps de réviser sur mon lit vu que je n' avais que ça à faire.
Mais si j' avais revus mon cour je me serai fatigué et ça c' est pas prévu dans le programme de mon "mini- séjour". Mon père doit venir me chercher à 11 heure, il est moins cinq et je ne suis toujours pas prête mais alors pas du tout prête : mes strings sont à l' entrée, mes jeans sont éparpillés un peu partout dans la chambre et dans la salle de bain, idem pour mes T- shirt et également pour mes sous-vêtements en gros c' est le bordel dans ma chambre( comme chez moi). Je suis en train de ramasser les derniers soutien-gorges qui traînent lorsqu' on frappe à la porte. Oups si c' est Joseline je suis mal pour le bazar au moins ça ne pourra pas être pire. Je me précipite vers la porte et je l' ouvre (en fait si c'est pire que l' infirmière,c' est mon père !) :

P : _ Sue qu' est ce que c' est que ce bazar et c' est quoi ça ?

Zut ! il a mit la main ou plutôt le pied sur mon string ! Oh la nulle j' aurai dû ramasser mes strings en premier ! Oh, la, la !

M : _ Bah c' est un string !

P : _ Je vois ça, et tu portes des strings, à ton âge !

M : _ C' est pas interdit, et en plus y en a 13 ans qui en porte ! (je confirme il y a des filles de ma classe qui en porte)

P : _ Sue !

M : _ Quoi !

P : Arrête de me répondre !

M : _ Tiens ! Tu t' intéresses à moi maintenant ? C' est nouveau ça ! T' est malade ? C' est contagieux ?

P : _ Tu te fiches de moi ?

M : _ Oh, j' ai oublier de préciser que Môssieur restait tout le temps dans son bureau ! T' as trop pleuré c' est ça ?

Je crois que j' ai dit une gaffe car mon père n' a pas l' air mais pas l' air content. Il est même plus qu' en colère. J' ai pas le temps de dire quoi que ce soit que sa main touche ma joue d' une façon brutale. C' est un mélange de joie car on ne m' avait jamais giflée auparavant sauf à six ans où ce jour là j' avais joué avec un couteau de cuisine et en plus c' était ni papa ni maman c' était le traiteur. Et en même temps, un mélange de haine car ce n' est jamais amusant de ce faire gifler.

P : _ J' espère que ça te servira de leçon ne me parle jamais comme ça ! Bon il est 11h15 tu es en retard en cour je te conduis là-bas

Zut ! C' est l' heure de Physique

M : _ Tu peux pas attendre une heure le temps que je range tout ça et que je m' aménage à la maison ? Mais please ne me laisse pas aller au cour de Mr Belpois ...

P : _ Comment tu dis ?

M : _ S' il te plaît ne me laisse ...

P : _ Non ! Le nom de ton prof !

M : _ Belpois ! Pourquoi ?

P : _ Est-ce qu' il s' appelle Jérèmie Belpois ?

M : _ Peut- être en tout cas ça commence par un J

P : _ Tu est sûre ?

M : _ Oui

Son visage devient plus dur. J' ai l' impression que je vais encore m' en prendre une .

M : _ Euh pourquoi ?

P : C' était un ami ! Voilà !

Je profite de la situation pour lui parler de l' étrange asiatique

M : _ Et ... Tu connais une asiatique ?

P : _ Quoi ? Tu as vu Yumi ?

M : _ Tu la connais ?

P : _ Oui c' était une japonaise et ... bonne amie .

M : _ Parce qu' en fait elle m' a demander l' emplacement de la maison

P : _ Tu ne lui as pas dis j' espère ?

M : _ Nan !

C' est bizarre, il a l' air soulagé

M : _ T' est pas content de retrouver tes amis ?

P : _ Bah en fait, on s' est disputer et depuis on s' est jamais revu

M : _ C' est le moment de faire la paix, tu y as pas songé ?

P : _ Dis- donc Sue quand je t' aurai sonnée avec tes conseils à la c** je te ferai signe. Et vas dans la voiture tu va au collège point barre.

Bah voyons, j' ai un don pour casser l' ambiance !




Voilà peux pas faire plus long. À SUIVRE

Typy
04/10/06 à 01:43
Citation :
Non impossible si elle a le même âge que mes parents c' est sûr que ça ne peut pas être ma soeur ou ma mère,
j'ai pas bien compris cette phrase... elle croise une inconnue dans la rue et elle s'imagine que c'est sa mêre ?

j'aime bien le ton ^^ mais sinon j'ai souvent l'impression que c'est plat... par exemple quant elle est sensée être inquiete on le sens pas du tout.
mais c'est une bonne idée (: je me demande ce que ulrich fiche avec sissi :p

huaso
10/11/06 à 21:46
Bon finalement je poste la suite pour deux raisons
1_ : j' ai pas trop envi de la supprimer
2_: j' ai sacrifié LA dernière soirée avec mes copines de vacances pour écrire une suite alors voilà !!!!!!!!




Je l' aime bien mon père mais il me soûle parce qu' il n' en fait qu' à sa tête.
Exemple : si la terre est ronde, lui il va dire qu' elle est plate, tu essayes de lui persuader du contraire et bah non môssieur Stern a affirmé qu' elle est plate donc elle est l' est. Et ça c'est
soûlant à un point que je ne peux pas dire . Il y en a qui dise que je suis comme ça; n' importe quoi ! Moi têtu ? Plutôt crever ! Enfin c' est vrai que quelques fois ça m' arrive mais c' est juste quelques fois. Tout ça pour dire que je ne peux jamais avoir le dernier mots dans un conflit et ça c' est nul ! Avec ma mère c' est plus facile je lui sors une vanne et elle s' en va, vexé. Sacrée maman je ne l' aime pas beaucoup et elle non plus mais d' une certaine façon je l' adore : lorsque elle est là j' attend qu' elle me regarde alors je la fixe et je remarque qu' elle n' est pas si belle que les journaux ou ce que les gens disent( elle se bourre de maquillage et ne pense qu' à son physique et non à son intelligence).
Je suis dans la voiture de mon père, une mégane noire mais en ce moment même avec l' ennuie que je ressens j' ai pas trop envie de m' amuser avec le toit ouvrant. Mon goût de l'aventure est parti et ma détermination aussi. Je n' ai plus envie d' aller nulle part, ni en centre ville ou encore moins au collège mais j' ai pas beaucoup le choix. J' y vais point barre. C'est nul et ça me soûle.
La voiture s' arrête, j' observe le paysage : Zut on est arrivé ! Je regarde l' heure, c' est la première fois de toute ma vie que je ne n' ai jamais été aussi en avance : je n' ai que 5 minutes de retard alors que d' habitude je suis en retard que d' une demi- heure en moyenne. Cool pour une fois je vais peut-être pas avoir de mots dans mon carnet de liaison !

P : _ Bon Sue tu descends on est arrivé !

M : _ Tu ne te rends pas compte de la terrible erreur que tu es en train de faire

P : _ Oui celle de te laisser discuter alors que tu devrai être rentrée en classe depuis un baille !

Il a encore gagné ce s***** !
J' avance vers la cour comme la semaine dernière, il y a personne et tout calme, je suis complètement paniquée à l' idée de savoir que cette chose revienne.
J' entre dans le premier bâtiment avant d' aller dans les salles des sciences, je n' aime pas cet endroit : à chaque fois que j' y vais c' est pour soit aller chercher un billet de colle ou soit c'est pour passer une heure de cours à dormir debout ! Je passe la grande porte qui conduit dans le couloir principal et je me trouve devant la salle 416. Ma main tremble à l' idée que l'enfer se trouve derrière cette porte. Je m' approche doucement de la poignet doucement, calmement jusqu' a ce que soudainement la porte s' ouvre laissant voir Mr Belpois en personne. Celui-ci n' a pas l' air de me voir, je le sens mal et en général quand j' ai ces visions c' est pas pour rien :

Mr B : Tiens Mlle Stern c' est qentil à vous de vous joindre à nous !

Gentil, ennuyeux oui !

M : mais de rien monsieur

Mr B : Bon aller assied-toi au lieu de dire n' importe quoi !

Bah quoi ? Il me dit merci je lui répond c' est tout
Je m' avance vers le fond tous les élèves me regardent bizarrement sauf Pierre, mon voisin de table, qui lui sourit. Je m' approche de lui prudemment, craignant le pire :

M: Je peux savoir ce qui te fait rire tant que ça ?

P: Eh bien on ne change pas les bonnes habitudes

M: Comment ça ?

P: Nan ! Laisse béton !

M: mais si dit !

Mr B : Mlle Stern au lieu de discuter avec Mr Orys installer- vous et prenez votre ordinateur ! je distribue les contrôles.

Je ne sais pas pourquoi ce prof a quelque chose contre moi. Il y a peut-être un rapport avec la dispute dont papa m' a parler après tout ça tient debout.
L' ordinateur fit un beep bizarre qui veut dire que le test a été telechargé.
Je regarde les question : elles ont l' air faciles enfin elles donnent l' impression mais si ça se trouve elles sont durs

1er exercice

Equilibrer l' équation suivante : NH 3 + O2 ------> N2 + H2O
Fastoche on a vu ça en début d' année c' est ... Bah mince je m' en rappelle plus

M: Psst Pierre c' est quoi la réponse de la question 1?

P: Pff tu soûle ! Je me suis fais grillé la dernière fois et j' ai pas envi que ça recommence ! T' apprends tes leçons et voilà !

M: T' es chiant !

Bon il est sympa pierre mais quand il a décidé de me pourrir la vie il le fait et c' est pas de la rigolade !
Je regarde autours de moi : de toute façon je vais me taper une sale note quand quelque chose illumine mon cerveau :
Armelle c' est l' intello de la classe. Elle n' est pas ma meilleure amie mais je l' aime bien, elle pourra peut-être m' aider

M: Memelle !

A: Quoi ? Dépêche-toi y a l' interro et j' ai pas envi de le louper

M: Mais vas-y fait pas la c**** ! Dis moi la réponse de la 1 !

A : Quoi t' es rendu qu' à la 1 ! Mais ma pauvre ça sonne dans 2 minutes t' as fait les autres questions j' espère ?

M: Bah non justement grouille !

Mr B : Mlle Stern vous viendrez me voir après ! Bon envoyer moi vos copies ! Je vous les rendrai ce soir, maintenant sortez vous allez être en retard pour manger

Tous : Merci monsieur !

Faut que je profite de la situation pour sortir j' espère qu' il ne va pas me voir

Mr B : Mlle Stern je vous ai dis de venir me voir

M : bah c' est pas la peine de vous fâcher je suis là !

Mr B : Bon je voudrai te parler de tes résultats scolaires : ils sont trop faibles et même pour le sport et pour l' art plastique. Tu sais ton père était comme toi avant et il a bossé comme un malade, c' est comme ça qu' il est devenu ce qu' il est maintenant.

M : Si c' est pour devenir une meuf au chômage, rongée par la clope et qui se sert du frique de mon mari, je préfère rester comme je suis !

Mr B : C' est pas ça mais ton père, avant de se marier était médecin et ne fumait pas il a réussi a devenir ce qu' il était mais bon, ça n' a pas beaucoup marcher à ce que je vois ! Mais je sais pas pourquoi je vous parle de ça : il s' agit de la vie privée de votre père et maintenant c' est vous le problème !

M : Si je suis tellement nulle pourquoi ne pas m' expédier dans un asile pour ados en difficulté !

Mr B : Non ! C' est pas ça ! C' est juste que si tu faisais des efforts tu pourras faire le métier que tu veux faire plus tard !

M : C' est mission impossible !

Mr B : Non si tu fais le maximum tu peux y arriver !

M : Mmh, mouais !

Mr B : Aller file !

M : Oui monsieur !

Mr B : Mais c' est pas pour autant que je ne compte pas ton interro dans ta moyenne !

M : Mais pourquoi ?

Mr B : Parce que tu a été prévenu avant ton accident et Pierre c' est chargé de prendre le cour

M : Y a erreur j' ai rien reçu, juste un SMS pour me rappeler qu' il y avait contrôle !

Mr B : Comment ça ?

M : Moi, rien recevoir sur contrôle d' aujourd'hui !

Mr B : J' avais compris, je vais chercher votre camarade : ça va chauffer !

Cool c' est bien fait pour lui !
Il part comme ça me laissant comme une c**** à deux balles plantée là et attendant que l' on me donne l' ordre de bouger comme un petit soldat.
Un bruit me fait sursauté et me sort de la statue que j' était ( je sais pas si ça se dit ) : il vient de l' ordinateur du prof.
Curieuse et méfiante à la fois, je m' approche lentement de l' engin : il est beaucoup plus performant que les nôtres, même plus que les appareils que l' on trouve chez Apple ou d' autres grandes société ; il a du le payer cher.
Le bruit continu de retentir sans cesse. J' ouvris l' ordi pour voir ce qui ce passe : une icône apparaît.
C' est marqué en gros caractère rouge :

"CHARGEMENT DU RELANCEMENT DU PROGRAMME XANA TERMINÉ"

huaso
09/12/06 à 17:39
Voilà la suite :

" CHARGEMENT DU PROGRAMME XANA TERMINÉ ! "
C' est quoi ça " programme vania " il achète des serviettes à sa femme ou quoi ?
Je l'ai déjà vu sa femme. Enfin c'était pas moi mais des copains qui mattais une fille au cheveux roses. La tête qu' ils ont fait quand ils ont appris que la fille de leurs rêves était en fait l'épouse du prof de physique, ils en étaient vert. À ce qu'il paraît elle est canon, enfin c' est eux qui le disent. De toutes façon, qu' est ce que j'en ai à faire, je suis pas lesbienne que je sache !
Au même moment, j'entends des pas en direction du couloir. Je ferme l' ordinateur en espérant ne pas me faire remarquer. La porte s'ouvre laissant apparaître une petite tête brune : C'était Pierre :
M : t' es fou tu m'a fait peur !

P : Bah, au moins c'est déjà ça !

M : Mouais !

P : Eh merci de m'avoir mis dans le pétrain ! Maintenant Belpois ne va pas me lâcher à cause de mes responsabilités de délégués de classe!

M : À ça, tu la chercher si tu m'avais donner les leçons, tu n'aurais pas ces ennuies !

P : Mouais, t'as pas tort !

M : J'ai toujours raison, tu veux dire !

P : Non !

M : t'es lourd, tu sais pas reconnaître le vrai talent !

P : Lequel ? Celui pour les bétises ou celui qui te fais récolter les mauvaises notes ?

M : Ouah t'es drôle, j'en ris encore !

Son regard change de direction, il regarde la classe sans prêter attention à moi, et finalement il se pose sur l'ordinateur du professeur. Il parait émerveillé par ce bijou de haute technologie :

P : Il est à qui ?

M : Au prof, pourquoi ?

P : Il est magnifique !

M : Euh... tu sais garder un secret ?

P : Tu sais bien que non, pourquoi ?

M : Parce que j'ai un scoop pour le journal du collège !

P : Là, tu m'intéresse !

M : Regarde ça ...

J'ouvre l'objet pour lui montrer ma découverte.
L'icône est toujours là et c'est parfait pour ma vengeance :

M : Alors t'en pense quoi ? Pas mal non ?

P : C' est pas sympa de se méler de la vie privée des gens, Mr Belpois est un des profs les plus sympa que je connaisse.

M : Dis tout ce que tu veux mais lui, il ne m'aime pas et moi non plus !

P: " programme Xana " ça me dit quelque chose !

M : Normal, tu sais c'est les tampons Vania, la pub qui passe je ne sais combien de fois et qui est super vieille!

P : Mais non ! C' est bizarre, moi je suis un mec et je sais faire la différence entre un programme et des tampons !

M : Moi, je suis pas comme ma mère ! Et c'est quoi alors ?

P : Je m'en rappelle plus ! Mais je sais que j' ai vu ça à la bibliothèque dans les archives pour des recherches !

M : Mais laquelle bibliothèque ?

P : Je m' en souviens plus

M : Oh non c'est un cauchemard ! Je vais tout de même pas toutes les faire pour savoir ce que c' est ?

P : C'est pas important ! On s' en fout !

M : Pour toi c'est pas important mais pour une curieuse comme moi si ! Et en plus, je suis sûr qu'il y a un rapport avec l'amitié de mon père et monsieur Belpois !

P : Bon d'accord, mercredi après-midi je viens t'aider. Mais c'est vrai que notre prof et ton père était ...

M : copains ? J' en sais rien ! Mon père m' en a parler mais j'ai pas de preuve !

P: Tu mets en doute la parole de ton père ?

M: Peut être qu'il y a 6,7 ans je l'aurais cru mais avec nos conflits, tu comprend que ...

P : Oui ne t'en fait pas.

Ouf, une bonne chose de faite
Une porte s'ouvre, sauf que je n'ai pas eu le réflexe de fermer l'appareil. Il n' apparaît pas une tête brune mais une tête blonde rouge de rage : Mr Belpois

Mr B : Stern, Ory, dans le bureau du proviseur et tout de suite !

huaso
23/01/07 à 13:01
Mr B : Stern, Ory dans le bureau du proviseur, et tout de suite !

Ohlala on est mal !
Je marche d'un pas lent en espérant que Mr Martin, notre proviseur ne soit pas trop sévère. J'observe Pierre qui lui aussi me regarde avec un certain mépris :

P: Si tu n'avais ouvert cet ordi on n'en serait pas là !

M : T'étais pas obligé de me suivre !

P: umph

Encore une fois le vieux silence dans le couloir.
Arrivés devant la porte du bureau du proviseur, je sens mon coeur battre à cent à l'heure : c'est la enième fois que je suis collée, même si mon père ne s'intéresse pas beaucoup à moi, il n'aime pas du tout que je sois en retenu.

P: Honneur aux dames !

M: De toute façon t'y passera aussi.

P: Mais j'insiste vas y quand même !

M: Pfff

Il m'énerve, il m'énerve ! Un jour je le tuerai
Et c'est moi qui m'y colle ! J'ouvre la porte : un bureau magnifique, bien rangé qui ressemble à celui d'un homme politique. Derrière se trouve un homme d'environs la cinquantaine, grand, rond de la tête aux pieds, les cheveux noirs quelque cheveux blancs, les yeux noirs, une petite barbe.
À peine rentrée dans le bureau la porte se referme derrière moi :

M : Euh, mais il y a Pierre après !

Pr : Oui je sais mais je voulais vous parlez en priver.

C'est bien ma veine !
Je prends un air hypocrite.

M : Qu'y a-t-il monsieur ?

Pr : C'est inutile de me prendre pour un imbécile je sais ce que vous pensez de moi.

Comment il sait ? D'habitude quand je joue les faux-cul les profs n'y voient que du feu.

M : Oui bon vous accoucher ou quoi ?

Mais quelle c**** ! Je suis pas sensé lui parler comme ça non plus !
Il me lance un regard noir. Je le comprend.

Pr: Bien vous avez dépassé les bornes ...

M : Oui je suis désolée ! C'est parti tout seul ...

Pr: ... Vous êtes insolente avec plus de la moitié des enseignants,...

M: Pas vrai je dis ce que je pence c'est pas la même chose !

Pr: ... Vous avez sécher des heures de cour,...

M: ... Bah là j'étais à l'hosto je pouvais pas être en cour !

Pr: ... Vos notes, je ne préfère pas en parlez,...

M: C'est pas de ma faute si j'ai des difficultés !

Pr: ... Mais là vous avez atteint l'intimité de votre professeur et vous m'avez manqué de respect !

Zut j'ai plus d'arguments !

M: Qu'est ce que vous allez faire ? Me coller, me renvoyer ?

Pr: Non je vais appeler vos parents !

M: Pffff comme si ils s'intéressaient à moi !

Pr: Et bien je vais leur faire entendre raison !

M: Bonne chance ! Vous en aurez besoin !

Je ne le montre peut être pas mais au fond de moi j'ai la trouille. Mes parents ne s'intéresse pas à moi car je ne les informe pas de mes résultats. Mes bulletins : je les brûle ou je les met à la poubelle, ça dépens de mon humeur, mes heures de colles je ment en disant que je vais chez Marie et les heures de renvoi j' improvise sur place. Sauf que là je ne pourrai plus mentir ni cacher.

Pr : Sortez et dites à votre ami de venir !

M: ...

Je sors du bureau comme si je ressortais de l'enfer ou pire encore. J'ai comme un poids sur le coeur. Comment je vais m'en sortir ? Tout cela à cause d'un ordinateur.
En refermant la porte derrière moi, Pierre m'interroge :

P: Bah qu'est ce qu'il y a ? Tu devrais voir ta tête, tu est toute pâle.

Oh non là je craque, je n'en peux plus, j'ai du mal à retenir mes larmes. J'éclate en sanglots et je me blotis dans les bras de Pierre. Oui moi la reine des glaces, la ténébreuse, je pleure et c'est la première fois en 10 ans que je montre réellement ce que je ressens.

P: Mais explique moi ce qui ce passe !

M : Rien !

P: Tu te fous de moi ! C'est pas ton genre de chouiner comme ça.

M: Il va convoquer mes parents !

P: Boh ça va ils sont pas si terrible que ça tes parents.

M: Parce qu'il ne savent rien de mes résultats !

P: Aïe et quand il vont l'apprendre ...

M: Ou il m'emmèneront dans un camp militaire ou alors c'est le déménagement .

P: Et s'il n'apprenais pas que Mr Martins veut les convoquer !

M: Comment ?

P: Fais moi confiance !

M: OK !

Pr: Ory ! Je vous attend !

P: Oui j'arrive !

huaso
24/01/07 à 13:48
Je ne sais pas comment Pierre compte me tirer de là mais il a intérêt à ce que se soit efficace. Parce que j'ai pas envi de finir ma vie loin de Paris et encore moins dans un camp militaire.
Je m'assoie sur le banc de la cours de récréation : je ne fais pas attention aux rires et aux cris des autres ni des remarques méchantes du groupes de filles situées à côté de moi. Est-ce que Pierre va s'en sortir ? Il avait raison : c'est de ma faute si il est dans ce pétrain. C'est bizarre rien que du fait de penser me rend nerveuse comme si j'éprouvais quelque chose de fort pour lui. Est-ce de l'amour ?

Inconnu : Coucou !

M: AAAAAAAAH ! HEIN QUOI C'EST PAS MOI !

Je relève la tête : ce n'est que Marie. Elle m'a fait peur.

Ma: calme toi ! C'est pas la peine de gueuler !

Je regarde autour de moi : tout le monde me regarde. Les gamins ont arrêté leur jeu et les filles ont stopé leurs remarques.

M: Oups, Désolé !

Ma : Oh toi t'as pas dormis de la nuit et tu récupérais sur le banc !

M: Froid !

Ma : T'as encore eu une heure de colle !

M : Tiède

Ma : Je donne ma langue au chat.

M: C'est assez délicat à expliquer.

Ma : Bah aller je suis ton amie oui ou non ?

Que répondre? Bien sûr qu'elle est mon amie et même ma meilleure amie, mais je ne sais pas si je dois lui parler de mes sentiments. La dernière fois que j'étais amoureuse elle a crier sous l'effet de la surprise ce que je lui avais dit et je me suis pris le pire râteau de toute ma vie. Même si elle ne l'avais pas fait exprès je ne suis pas sûre de pouvoir lui faire confiance sur ce coup là.

Ma : J'attends !

Zut ! Je ne sais pas quoi répondre.
Driiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnng !
Ouf sauvée par le gong !

Ma : Mince, ça sonne ! On se retrouve ce soir chez moi !

M: Je ne sais pas si ...

Ma: Je prends ça comme un oui ! A+ !

Quelle journée pourrie !


Enfin la fin de la journée! Je n'ai pas eu de nouvelles de Pierre, ni de nouvelle du RDV avec Mr Martin.
Je dois tout de même aller chez Marie pour lui parlez de ce que je ressens.
Sur le chemin, je m'arrête devant la crêperie "le cerisier", c'est une petite crêperie assez bien réputée où ils font les meilleures crêpes à la confiture de cerise. Normal elles sont toutes fraîches à cause du cerisier situé dans le jardin de derrière. Ca tombe bien, j'ai faim.
Je m'assoie sur la terrasse. Qu'est ce que je vais prendre ? Un clafoutis ? Non ils sont trop sucrés. Et puis zut j'ai qu'a prendre une crêpe et voilà !

Inconnu : COMMENT CA VOUS NE SAVEZ PAS ! C'EST PAS COMPLIQUÉ DE REGARDER LA TÊTE DE VOS CLIENTS !

2e inconnu : Je suis désolé mademoiselle ... Comment vous dites ?

1e : Ishiyama !

2e : Oui, mademoiselle Ishiyama je vous jure que je n'est pas vu cet homme.

Leur conversation m'intrigue : Pourquoi le visage de cette femme me dit quelque chose et pourquoi veut elle savoir avec tant d'acharnement l'emplacement d'un homme ?
Elle est peut-être flic ou un truc de ce genre.

1e : Ulrich Stern ! Vous n'avez jamais entendu parler !

Impossible ! L'homme qu'elle recherche n'est autre que mon père.
Je la reconnais maintenant c'est la soi-disant amie de mon père. Comment elle s'appelle déjà? je me souviens juste qu'elle a un nom aussi zarb que le mien. Yuki? Non c'est pas ça, Yuri ? Pas ça non plus Ayumi ? Roh c'est pas vrai ! Umh ... Yumi voilà c'est bon!

M: Yumi !

Elle se retourne et me fixe bizarrement.

Y: Oui mais t'es qui toi ?

M : Vous ne vous souvenez pas de moi? Je m'appelle Sue, je suis la fille d' Ulrich Stern. Vous m'avez rentré dedans il y a quelques jours !

Y: Mais oui, Je me rappelle sauf que c'est toi qui m'a renversé.

M: Oui mais on s'en fiche. Pourquoi vous chercher mon père ?

Y: C'est personnel !

M: J'ai quand même le droit de savoir.

Y: Tu veux un dictionnaire ou tu préfères que je te dicte le sens du mot personnel !

M: C'est pas la peine de le prendre comme ça et en plus vous perdez votre temps, il n'aime pas la compagnie.

Y: Désolée ma petite, mais si il y a une personne ici qui connaît ton père comme sa poche c'est bien moi !

Elle est aussi têtue que désagréable. Il ne faut pas que je perde mon temps avec elle.

M: Très bien, on verra ce qu'il en est !

Y: Alors tu me le dis oui ou non ?

J'ai horreur de perdre à ce jeu là.

En sortant, vous allez à gauche, vous continuez tout droit jusqu' à un rond point. Ensuite vous prenez la première à droite et c'est le numéros 9 bis.

Y: Drôle d' endroit pour une fille de top- model.

M: C'est juste la maison de mon père étant donné que ma mère fait ses défilés aux États-Unis.

Y: Je vois. Escuse moi mais je dois y aller.

Elle tourne les talons et s'en va. Je me demande si j'ai pas fais la pire bêtise ou une bonne action

huaso
17/03/07 à 15:34
Bon je poste la suite avec un peu beaucoup de retard :oops: désolée !



La maison de Marie est assez grande, il n'y a pas de jardin mais une espèce de cour. On pourrait penser que c'est un bureau, un magasin ou un immeuble et bien non il s'agit de la maison de ma meilleure amie. Rien que d'y penser ça me fait peur mais bon on ne choisit pas ses amis et encore moins sa famille.
Marie a un chien : une espèce de cocker croisé avec un pit-bull ou un truc dans le genre méchant. Alors il a le cotés "je suis innocent" du cocker et le caractère méchant et moche du pit-bull. J'ai rien contre les chiens, au contraire je les adore mais lui je le déteste : il est laid, agressif et faux-cul comme il existe pas, l'autre jour il m'a mordu pendant que Marie et sa mère eurent le dos tourné et quand elles se sont aperçue du drame, il a fait style que c'était pas lui et il n'a rien eu. Pas un " c'est pas bien" ou "à la niche, t'es pas beau ( sauf que ça aurai pas été une nouveauté)" ni de claques, rien ! Et moi : "voyons Sue tu aurais pu faire attention, tu sais qu'il a peur". Lui, peureux ? plutôt mourir !
J'ouvre le petit portillon, Choupinet, le chien de Marie est en train de dormir pour le moment dans la cour, ça me laisse un petit peu de temps pour passer et atteindre la porte d'entrée sans me faire mordre.
Je marche sur la pointe des pieds comme une voleuse qui cherche à s'infiltrer dans la maison la plus bizarre avec le chien le plus bizarre de la capitale. Le palier est plus qu'à 3m ... 2m...1m ça y est j'y suis j' ai passé le plus dur. Maintenant il faut prévenir Marie que je suis là et c'est pas gagné. Je pourrai sonner mais ça réveillerai la belle au bois dormant donc il faut que je frappe le plus doucement possible.

Toc, toc !

Ma: J'arrive !

M: mais ferme la tu vas réveiller ton cab... euh ton adorable petit trésor.

Ouf il n'a pas bougé.

Ma : Ah Sue finalement tu as pu venir !

M: Parce que j'étais pas obligée de venir !

Je ne sais pas si c'est le fait que j'ai crié ou alors si c'est parce que Marie a dit mon prénom qui a ranimé le médor mais en tout cas il est de très mauvaise humeur.

M : Tu veux bien tenir ton chien à distance : j'aime pas ses yeux.

Ma : Choupinet viens dire bonjour et va manger !

le bébé à sa maman n'a pas l'air de vouloir lui obéir car il me fonce dessus mais pas pour me dire bonjour mais plutôt pour m'attaquer. je me retourne pour ne pas voir le massacre.
À ma grande surprise, il ne se passe rien si ça se trouve il est rentré. Je tourne la tête pour découvrir que Choupinet est bien là mais il n'a plus le même regard : il a l'air content, et en plus il tient un morceau de jean dans sa gueule. Oh merde mon jean ! Marie, elle, est morte de rire.

M: Espèce de sale petit ... c'était mon jean préféré !

Ma : Ne lui parle pas comme ça, tu lui fait peur ! Allez viens je vais te prêter des affaires et je te rembourserai ton jean !

Nous rentrons dans la demeure de mon amie : elle est mieux à l'intérieur qu'a l'extérieur. Arrivées dans la chambre de Marie, celle-ci me passe un pantalon vert horrible.

Ma : Alors tu voulais me dire quoi tout à l'heure ?

M: Mais rien ! Rien du tout !

Ma : Bah pourquoi t'es là alors ?

M: Parce tu m'as dit de venir !

Ma : C'est que tu avais quelque chose à me dire !

M: t'es lourde ! Tu le connais Pierre Ory ?

Ma: Pierre "le thon"

M: Non Ory !

Ma: Hein ?

M: Et bah je crois que je suis amoureuse de lui mais je crois !

Ma: Attend tu t'es tapée 21 mecs...

M: ...22

Ma: Bon 22 et c'est que maintenant que t'es amoureuse ! Et en plus du "thon".

M: Je savais que je pouvais pas te faire confiance !

Ma: Mais écoute ...

M: Non !

Ma : je suis désolée ! Voilà t'es contente ?

M: peut-être !

Ma: Allez reste !

M: d'accord ! Dis j'ai une question : tu connais le programme Nana ?

Ma : Le programme Nana ?

M: Oui truc dans le genre .

Ma : C'est pas le programme Xana plutôt ?

M: Si pourquoi tu connais ?

M: Oui ma mère connais l'histoire par coeur !

M: l'histoire ?

Ma : tu connais pas ?

M: Non.

Elle s'en va dans le soi-disant bureau de sa mère et ressort avec une pile de journaux qui n'avait pas l'air de dater d'hier.

Ma : Alors 2006 non,2005 encore moins,2007 non plus tient voilà 2008.

Elle prend un petit tas avec un postit sur lequel il était marqué : année 2008. Elle se met à le feuilleter et me tend un journal.

Ma: Regarde à la page 7.

Je suis ses instructions et arrivée à la page demandée, je découvre un reportage prenant au moins la page entière, il y a une grande photo sur lequel il y a 5 jeunes d'à peu près mon âge.

M: Oh non c'est pas vrai !

Artémis
17/03/07 à 16:02
Oulala...bon. On va faire dans l'ordre. Huaso, c'est génial, super suite, les détails, les sentiments, le dialogue...tout est parfait. Bravo!!On rentre vraiment dans l'histoire!!
Le chien....il me fait trop marrer, mais ça doit pas plaire à Sue, lol!
Et la photo? Sue va forcement reconnaitre son père et Yumi. Ils n'ont sûrement pas énormément changé. Yumi et son joli visage asiatique et Ulrich et son regard ténébreux!Et pis, c'est son père...Et Sue doit ressembler comme 2 gouttes d'eau à Yumi(adoslescente).
Encore une fois, bravo et j'attend la suite!!Courage! ;)

huaso
07/04/07 à 10:50
M: Oh non ! C'est pas vrai !

Ma: Quoi encore ?

Je n'en crois pas mes yeux, sur la coupure du journal il y a 5 adolescents : en partant de la gauche une fille au cheveux mis-longs noirs, elle porte des vêtements noirs et a des traits asiatiques, elle est tenue par la taille par le deuxième qui est brun, les yeux noisettes, il est habillé en vert. Sa tête me fait penser à celle de mon père et l'asiatique ... à moi. Non c'est pas possible, il doit y avoir une explication logique en plus mon père ne peut pas être un héros national ou un truc du genre. Si c'est le cas alors moi je suis la reine d'Espagne.
Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir et c'est de regarder la légende en dessous. Mais oui je suis bête pourquoi j'ai pas fait ça avant au lieu de me poser des questions à la c**.
"Grâce à ces cinq adolescents ci-dessus nous avons pu échapper au pire : Yumi Ishiyama, Ulrich Stern, Odd Della-Robia, Aelita Hopper et Jérémie Belpois, qui se sont débarrassé de ce virus qui a failli nous tuer tous autant que nous sommes."
Et bah j'ai trois révélations : -une, mon père, sa copine bizarroïde, mon prof, une fille que je connais pas et puis surtout mon humoriste préféré étaient des héros nationaux.
-deux, je suis la reine d'Espagne.
-trois, mon père est ami de Odd Della-Robia ! Je suis en train de rêver, je vais me réveiller il faut juste que quelqu'un me pince.

M: Marie ! Pince moi !

Ma: Quoi ?

M: Pince moi !

Ma: T'es complètement folle !

M: Oui, mais ça tu le sais alors maintenant pince moi !

Ma: ...

M: Aïe !

Elle fait mal, elle a fait ça avec les ongles. Quelle sauvage ! Au moins je ne rêve pas et mon père est ami avec Odd Della-Robia ! Ouah, je crois que je vais m'évanouir !

Ma: Pourquoi tu voulais que je te pince ?

M: Regarde c'est mon père, là c'est mon prof de physique-chimie et là c'est lui ! C'est Odd Della-Robia !

Ma: Qui ?

M : Odd Della-Robia ! Tu sais l'humoriste qu'a fait le sketch : "Bizarre,Bizarre...".

Ma : Ah oui ! Oh je l'aime pas !

M: Quoi ?

J'arrive pas à y croire, mon amie depuis toujours n'aime pas Odd Della-Robia ! Je crois que je vais me reévanouir !

Ma: Et puis en plus c'est quel prof de physique-chimie ?

M: Mr Belpois !

Ma: Je savais pas qu'il y avait un prof qui s'appelait comme ça !

M: Normal il est arrivé cet année !

Ma: Ok !

M: Tu peux m'en dire plus sur ce ..."Xana"

Ma: Ca faisait des années qu'ils gardaient ce secret pour eux, ils combattaient un programme ou plutôt un virus informatique, créé par Franz Hopper,le père d'Aelita. Il y avait un autre programme nommé Lyoko qui était une espèce de monde parallèle virtuel, et géré par un ordinateur appelé Supercalculateur et Xana lançait des attaques par l'intermédiaire de Lyoko : il activait des tours qui lui permettait ainsi d'attaquer sans problème et Aelita avait été envoyée sur lyoko avec Franz Hopper parce qu'il pensait contrer un projet militaire mais celui-ci disparu et Aelita était amnésique. Par une rencontre qui n'a pas été publiée par la presse, quatre sur les cinq ados étaient virtualisés sur lyoko pour protéger Aelita lorsqu'elle désactivait les tours car c'était la seule qui pouvait le faire. Un jour ils ont réussi à la materlialiser sur terre. Au fur et à mesure Aelita retrouvait la mémoire, se souvenait de son père et ne rêvait que d'une chose : le retrouver. Un jour ils ont réussi à vaincre ce programme et ils ont décidé de tout raconter leur aventure, le supercalculateur a été éteint après t'as toute la presse qu'est venue et maintenant tu connais l'histoire.

C'est fou ce truc, encore plus fou que Marie explique trop mal.

Ma: T'as compris ?

M: Euh ... non.

Ma: Estime toi heureuse que je t'ai tout raconté en détails

M: Oui c'est une chance !

M: Dis, pourquoi je ne sais pas tout ça ?

Ma: Un an plus tard on a retrouvé deux cadavres dans les scanners qui, d'après les analyses, seraient Wiliam Dunbar et Franz Hopper. Depuis ce jour on essaye d'oublier, sauf nous.

M: C'est passionnant ! Dis il est quelle heure

Ma: Il est... huit heure et demie.

M: Oh désolée mais j'ai des tonnes de devoirs à faire !

Ma: Depuis quand tu fais tes leçons ?

M: Depuis que tu poses des questions idiotes, c'est à dire depuis toujours !

Ma : Ah, bon A+ !

M: Oui c'est ça au revoir !

En vérité, elle a raison, je ne me soumais jamais à faire mes leçons mais c'est surtout parce que mon père va me tuer si je ne rentre pas.


Arrivée à la maison, je remarque que la voiture de papa n'est pas là. Bizarre d'habitude quand il sort c'est pour faire les courses mais à cette heure là c'est un peu beaucoup tard.
Pourtant il y a de la lumière dans le salon. Peut-être que la femme de ménage est encore là et elle m'attend pour partir.
Je pousse la porte d'entrée qui est restée entrouverte, sur le palier il y a des chaussures de villes qui n'appartiennent pas à notre femme de ménage. Je me précipite vers la cuisine mais à mon grand regret, il n'y a personne. J'arrive dans le salon à vive allure. Une femme au long cheveux noirs attachés en une nattes qui pend le long de son dos. Elle a des traits asiatiques. Je reconnais alors Yumi. Si ça ce trouve elle n'a pas vu mon père et elle l'attend encore. Tout en la fixant droit dans les yeux je m'assois sur un fauteuil et je reste comme ça un bon moment. Sans nous parler nous attendons : elle, mon père, moi, qu'elle parte.
Un claquement de porte me fait sursauter, mon père doit être rentré. Je me lève du fauteuil pour le rejoindre dans le couloir et lui avouer ma bêtise de plus.

P: Sue ! tu te fiche de moi ! Je reviens de chez le proviseur et tu vas m'expliquer ce qui ne va pas chez toi !

M: Euh... papa... je

Ca veut dire que Pierre a échoué ! Ho non qu'est ce que je vais faire maintenant ?
Avant que je ne puisse dire quoique ce soit il arrive dans le salon et découvre mon invitée mystère.

P: Yumi ?

huaso
04/05/07 à 22:32
P: Yumi ?

Y: En chair et en os comme tu peux le voir !

Je ne sais pas pourquoi mais papa n'a pas l'air de se sentir bien : il est encore plus pâle que d'habitude, ses longs doigts osseux tremblent dans tous les sens avant de se refermer sur les paume de ses mains (je ne sais pas si ça se dit ), son front transpire tellement qu'on dirait des larmes de douleurs.
D'ordinaire si je vois quelqu'un que je n'ai pas vu depuis longtemps je suis plutôt joyeuse même heureuse mais pas stressée comme ça.

M: Papa, ça va ? t'es bizarre !

P: Sue va dans ta chambre !

M: Mais ... ?

P: Tout de suite !

J'adresse un regard à Yumi qui n'a pas bougé depuis tout à l'heure, toujours dans un fauteuil, assise confortablement, le regard froid, distant, ses longs cheveux noirs corbeau pendent le long de son dos malgré les quelques mèches qui viennent s'étendre sur son visage énigmatique et spectral. On dirait le modèle d'un peintre ou d'un sculpteur.
À son tour elle me fixe longuement puis me lance un petit sourire au coin de ses lèvres, chose qu'elle n'a jamais fait avant.

Y: Obéit à ton père s'il te plaît.

À ma grande surprise elle a dit ça sur ton calme qu'elle n'a pas abordé jusqu'à présent.
Je n'ai pas le choix cette fois. Je me dirige vers le couloir en faisant attention de bien refermer la porte derrière moi.
Malheureusement pour papa je suis beaucoup trop curieuse pour monter dans ma chambre et laisser passer une conversation aussi intéressante. Je décide donc de rester à la porte pour écouter ce qui se passe. Le son est beaucoup trop faible mais j'arrive à entendre ce qu'ils disent:

Y: C'est bon elle est partie ?

P: Oui je crois. Hem... ça fait longtemps !

Y: Exact.

P: Tu voulais me parler, il me semble ?

Y:T'as deviné

P: Alors je t'écoute.

Je remarque que le trou de la serrure est assez grand pour que je puisse les voir.
Yumi est toujours assise à la même place et mon père est debout, adossé à la bibliothèque, évitant de croiser le regard de sa soi-disant "amie".

P: Vas-y !

Y: Tu te doute que je ne suis pas là pour rien !

P: Je sais, tu es là pour parler !

Y: Mauvaise réponse ! Je suis ici pour récupérer ce qui m'appartient ou plutôt ce qui m'appartenait.

P: Tous tes vieux cadeaux et tes photos sont dans mon bureau je vais les chercher.

Heureusement pour moi je me suis caché derrière un meuble avant qu'il n'ouvre la porte. Il s'apprête à partir quand une voix l'arrête brutalement :

Y: Je ne parlais pas de ce genre de choses qui m'appartiennent

Il referme la porte calmement et je reprends ma place accroupie devant la porte à regarder le trou de la serrure en train d'espionner mon père et Yumi.

P: Alors de quoi parlais-tu parce là je ne sais pas ce que tu veux dire?

Y: Ma fille...

P: Hein ?

Y: Oui ma fille, Sue. (je pense que tout le monde avait compris! )

À ce moment tous deux, on eu une espèce de rebond dans la poitrine sous l'effet du choc: j'ai l'impression que mon coeur bat tellement qu'il va se détacher de moi, je tremble de tout mon être. Je tombe à genoux, posant les mains à terre pour soutenir mon corps qui bascule vers l'avant. Je ne comprends pas tout ceci, j'ai toujours pensé que j'étais la fille de mes parents. J'avoue que c'était mon rêve de partir loin d'eux pour vivre ma propre vie, lorsque j'étais en colère contre eux, ce qui arrivait souvent, je me disais que si c'était mes parents il ne me traiterait pas de la sorte donc je rêvais que j'étais abandonnée par une femme qui pouvait pas s'occuper de moi, que ces deux affreux m'avaient adoptée et que plus tard je retrouverais mes vrais parents. J'avoue que j'ai longtemps pensé à ça mais ce n'était que lorsque j'étais énervée ou pendant mes règles mais maintenant que la situation est présente j'ai l'impression que tout ce que j'ai songé jusqu'à présent étaient plutôt des cauchemars que des rêves.

P:...

Y: Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire : Sue ma fille, que je t'ai confiée il y a quinze ans avant mon hospitalisation...

Pendant que je reprends mes esprits je remarque que Yumi a changé d'attitude : ses poings se sont resserrés provoquant un petit filet de sang qui dégouline sur le fauteuil.

Y: ... qui a été causé par ta faute !

P: Je ne vois pas de quoi ...

Y: Evidemment tu ne sais rien comme d'habitude !

Cette fois la pauvre a les larmes aux yeux, ses poings toujours en sang.
Mon père a son tour s'énerve :

P: Mais pour toi c'est de la faute de tout le monde je ne savais même pas que tu as été hospitalisée et tu m'accuses à tord mais t'es vraiment folle !

Y: Et si tu n'avais pas joué ton sale égoïste jaloux je suis sûre que Wiliam serai encore vivant et ça tu ne peux pas le nier !

P: Laisse ce sale petit crâneur en dehors de tout ça.

Y: Je te signale que c'est à cause de ton comportement qu'on est séparés !

P: Et alors je suis très bien comme ça je ne regrette rien du tout et si c'était à refaire, je le referais sans problème !

À ce moment Yumi se lève, plus furieuse que jamais, s'approche de mon égoïste de père et lui envoie un coup de poing ensanglanté qui le propulse contre la vitre de la bibliothèque. (mon pauvre Ulrich, je te fais souffrir XD)Il remarque alors qu'un bout de verre lui a ouvert le crâne et tente de stopper l'hémorragie avec un bout de tissu.
Yumi s'approche lentement vers lui, s'accroupis et prend son menton entre ses doigts :

Y: Mais est-ce que tu sais ce que moi j'ai enduré par ta faute ?

D'un geste brusque, il retire les mains de son agresseur et la repousse. Celle-cie se redresse et recule vers ma direction.

Y: Je te préviens, je te laisse 3 jours pour prévenir Sue de la situation et après ça je viendrai la chercher.

P : Sauf que Sue a 15 ans et est assez grande pour prendre une décision elle-même.

Y: On n'a qu' à lui demander.

Je décide d'intervenir : je sors de ma cachette et ouvre la porte.

M: C'est inutile, j'ai pris ma décision.

huaso
13/06/07 à 20:24
M: J'ai pris ma décision !

Les deux personnes me fixent d'un air interrogateur :

P: Enfin Sue, de quoi tu parles ?

Y: Oh la ferme, tu vois bien qu'elle a compris

P: Parles moi sur un autre ton, t'es chez moi ici !

Y: Parce que je devrai faire ce que tu me dit ? Plutôt crever !

Et ça y est ça recommence, ils ont complètement oubliés ma présence

M: Euh ... je suis là !

Ils sont tellement pris dans leur dispute qu'ils ne m'ont pas entendu.

M: Hey ho, la tite' puce appelle les enragés !

Cette fois ils ont remarqués que je suis belle et bien présente mais ils me répondent d'un ton agressif :

Y&P: QUOI ?

M: Bah euh... je suis là !

Y&P : On avait remarqué, merci !

M: On dirai pas. Tout ça pour dire que je voudrai que l'on m'écoute un peu.

P: Vas-y !

M: Papa, je vais aller avec Maman.

Y&P : QUOI ?

Ils sont aussi étonnés l'un que l'autre. Mon père tente de se relever mais retombe aussitôt en arrière en poussant un petit cri de douleur lorsque ses fesses ont atteint le sol. Je remarque alors qu'il a les larmes aux yeux. Quand à machine que je dois appeler maman me fixe de ses grands yeux bridé, la bouche entrouverte, les mains recouvertes de son propre sang séché, affiche un sourire ahuri et pleure avec des larmes de joie.
Elle s'avance timidement vers moi manquant de tribucher sur les morceaux de verres qui traînent encore par terre, les bras grand ouverts, elle me serre contre elle. J'écarquille les yeux d'étonnement avant de la repousser d'un geste violent.

M: Mais ça veut pas dire que l'on doit s'enlacer pour les retrouvailles.

Y: Je te trouve bien insolente pour une gamine de 15 ans. Il y a du laisser-aller là dedans, hein Ulrich ?

Je trouve révoltant le ton victorieux qu'elle utilise pour rabaisser mon père qui est déjà dans un piteux état face à la triste nouvelle pour certain que j'ai annoncée.

Y: Prépare tes affaires ma puce, on part demain.

"Ma puce" et pourquoi mon coeur ou mon sucre-d'orge tant qu'on y est ! Rien que du faite de m'appeler comme ça, je me sens comme le chien de Marie. Comment il s'appelle déjà ce con là ?

Y: Dis-donc mon coeur ça va t'as une drôle de têtes ?

Elle se fout de moi ?

Y: Tu sais mon ange tu devrais te reposer !

"Mon ange" j'ai ni auréole ni ailes que je sache mais des cornes de diable et une queue fourchue.

Y: Tu m'écoutes mon sucre-d'orge ?

Je vais la tuer, je vais la tuer ...

P: Evite de trop la titiller elle déteste les petits surnoms comme ça.

Mon sauveur !

Y: Ta g***** t'es pas psychologue que je sache !

P: Mais toi non plus !

Y: Si !

P: C'est fou ils prennent n'importe qui en ce moment !

Oh non ça va pas recommencer !

M: LA FERME !

Y: Excuse moi ma chérie !

M: Je me prépare !



*Bientôt les grandes vacances je vais pouvoir plus me concentrer sur ma fic *

huaso
28/06/07 à 11:06
Dans ma chambre, c'est le bazar alors quand je pars en vacances ou en colo c'est pire : mes habits sont éparpillés un peu partout et mes sous-vêtements, je n'en parle même pas : ma chemise de nuit, sur ma télé, c'est la caverne d'Ali-Baba sous mon lit et mon débardeur préféré est coincé entre mon armoire et le coin de mon bureau.
Sauf que cette fois je dois mettre de l'ordre dans tout ça : mission impossible.
Je pousse un soupir de découragement : à quoi j'ai pensé en voulant aller avec Yumi. Mais avant que j'ai pu faire un pas dans ce qui devrai être le sol, une voix m'en empêche, celle de mon père :

P: La forme ?

M: ...

P: Tu sais Sue, avant que tu ne partes, j'aimerai que tu te fasses une idée sur Yumi... c'est pas une femme facile...

Je vois le genre, il essaye de me dissuader d'aller avec elle sauf que ça ne marche pas avec moi.

M: Ca ira !

P: Enfin je dis ça pour toi.

M: Écoute ! Je sais que tu as de la peine que je parte mais il le faut, je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que je doit y aller.

C'est surtout mon envie de me barrer d'ici mais je préfère ne pas le vexer sachant qu'il est assez mélancolique à cause de mon départ ; qui l'aurait cru ?
Il attrape un T-shirt, le balance dans mon soi-disant sac qui est plein à craquer s'approche de moi en écrasant mes affaire, me tend une enveloppe.

P: Tu donneras ça à Yumi.

Il repart aussi rapidement qu'il est arriver se prenant les pieds dans mes vêtements mais se rattrape à l'aide du bureau.
Une fois que la majorité de mes affaires sont rentrés dans mon sac, je m'écroule de fatigue sur le canapé.



J'ouvre les yeux, regarde d'un côté de l'autre et les referme, rouvre un oeil puis l'autre en poussant un grognement.
Je me lève finalement avec peine. J'ai l'impression que quelque chose ne va pas, je regarde un peu partout et remarque que je ne suis ni dans aucune pièce de la maison : les murs sont bleus ainsi que tout ce qui ce trouve dans l'immense pièce sauf le sol qui est recouvert de bandes blanches formant un oeil bizarre que j'ai l'impression de l'avoir déjà vu. Ca ressemble à un jeu vidéo débile comme raffole certains garçons de ma classe. Je ne m'inquiète pas, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Les murs commencent à bouger et je devient anxieuse. Quand tout s'arrête, une petite entrée lumineuse apparaît et mon anxiété se transforme en angoisse. Tremblante de toute mon âme, une boule dans la gorge, mes membres décident mécaniquement de suivre la petite lumière.
Un long couloir bleu et sombre défile sous mes yeux, mes jambes continuent toujours d'avancer, mon coeur battant à vive allure. Lorsque une salle vide toujours bleu se présente à moi mais cette fois mes jambes refusent de continuer le chemin.
Au moment où je décide de faire demi-tour, un truc se tenant sur deux pattes bizarres, un oeil, semblable à celui de la pièce du point de départ, une créature mi-rampant mi- marchant se rapproche de moi qui ne peut plus bouger.
J'ai peur, la bête s' avance de plus en plus et lorsque elle est à environs deux mètres de moi, elle se redresse sur sa queue et tend ses bras qui se trouve être des armes et je suis toujours paralysé.
Une autre créature se manifeste. Alors que la regarde s'approcher de moi, l'autre me tire dessus. Je grimace de douleur et porte ma main à mon bras : une plaie assez profonde et douloureuse, mon sang s'écoule lentement à travers ma main. J'ai à peine le temps de me remettre que je me prend un autre coup mais plus violent que le premier. Je tombe à genoux sous l'effet de la douleur. Pourquoi je suis là ? Comment je suis arriver là ? Ces questions arrive dans ma tête mais ressortent sans réponses.
Ils continuèrent à me mitrailler jusqu'à ce que je m'effondre sur le sol. Ils se préparent pour tirer une dernière fois lorsque je retrouve la force de me lever mais c'est trop tard pour fuir ils ont déjà fait feu.

M: NOOOOOOOOOON !


Driiiiiiiiing !

Je me réveille en sursaut, ce n'était qu'un cauchemars.
Ce qu'il y a de bizarre c'est que je me rappelle de ce rêve comme si je l'avais vécu car d'habitude mes cauchemars ou mes rêves ne me reviennent pas du tout ou très peu. J'en ai encore des frissons rien que du fait d'y repenser.
Alors que je rumine les événements de la nuit, la porte s'ouvre doucement et deux personnes rentre dans la pièce : Maman et Papa.

Y: Sue tu es prête ?

Je ne répond rien mais montre du regard mon sac qui est plein à craquer.

P: Je pense que c'est à moi de descendre tout ça !

Y: Tu penses bien dis donc !

À mon grand étonnement, mon père ne répond pas cette moquerie et prend tranquillement mon sac comme si de rien était.
La voiture de maman est petite par rapport à celle de mon père ou celle du sac d'os qui s'est fait passer pour ma mère. Je rentre assez timidement tandis que mon père charge mes affaires dans le coffre. Il s'approche de moi et m'embrasse le front pour la première fois et peut être la dernière.

P: N'oublie pas ce que je t'ai dit et n'oublie pas de donner l'enveloppe à Yumi !

M: Voyons tu me connais !

P: C'est justement pour ça que je te le dit !

J'ai rien compris mais je préfère me taire.
Le conducteur prend place et je ferme ma portière. Papa lève la main en signe d'au-revoir tandis que nous nous éloignons de l'endroit où j'ai grandi sans dire adieu au personnes qui se sont occupé de moi depuis que je suis née. Je commence à avoir des remords.
La voiture s'arrête en me tirant de mes pensée devant un immeuble horrible, blanc, sans aucuns intérêt. C'est pas mon genre de devenir snob mais quand on a grandi dans une grande maison luxueuse et qu'on se retrouve coincé dans un gros bloc blanc immonde il y a des raisons.
En voyant ma moue, maman tente de me rassurer:

Y: Ne t'inquiète pas, c'est moche d'ici mais à l'extérieur mais à l'intérieur c'est beaucoup plus jolie.

Il vaut mieux sinon je vais pas rester longtemps ici.
Evidemment, il y a pas d'ascenseur et il a fallu qu'elle habite au cinquième étages et il a aussi fallu qu'elle oublie ses clés dans la voiture donc il a fallu que j'aille les chercher.
Je descend quatre à quatre les escaliers ouvre la porte qui se referme brutalement derrière moi, attrape le petit trousseau de clé et repars dans la direction de l'immeuble.
Je remarque alors que la porte menant à l'escalier est munie d'un code.

M: J'AI PAS LE CODE !

Artémis
28/06/07 à 12:01
Purée...bon, je dois le dire honnêtement huaso: ta fic est superbe, la syntaxe est pas mal mais...roooh, pourquoi c'est la merde (ça faut le dire) entre Yumi et Ulrich??? Ca me tue...quand est-ce qu'on va le savoir? J'aimerais tant qu'ils s'aiment comme avant et qu'ils vivent avec Sue normalement..comme une famille.
Sinon, c'est très bien...Hormis ce point là...pourquoi sont-ils fâchés? Vont-ils se réconcilier un jour?...
J'attends la suite.

Mya2
28/06/07 à 15:07
Huaso,cette suite est géniale :) Ulrich voulait dissuader sa fille de rester,ça veut dire qu'il tient à elle.
Le rêve de Sue me paraissait tellement vrai...mais qui sait si xana ne se pointera pas.Mais qu'y a t-il dans cette lettre qu'Ulrich a remis à sa fille pour qu'elle la donne à Yumi :?: on verra :)
Dis donc,je crois que Sue est snob même si elle pense le contraire.Elle devra se contenter de cet appart dorénavant :)
Bravoooooooooooooooooooooo :D

huaso
12/07/07 à 13:51
Mais c'est pas vrai je vais pas rester dehors dans le froid, la misère et tout le tralala. Et puis elle est où l'autre là qui ma envoyée. Evidemment, il y a jamais personne pour nous aider quand on en a besoin. Je m'assois contre le mur le plus proche et j'attend qu'un de ses imbéciles décide de venir me chercher.
Au bout d'une heure, je fini par m'endormir pour récupérer ma nuit mouvementée lorsque une voix grave et désagréable me réveille.

Inconnue: Hey ma p'tite ! C'est pas un endroit pour faire la sieste ! Oust, avant que j'appelle la police !

Je relève la tête, la voix qui m'a réveillé que je pensait masculine appartient à une grosse femme, aussi moche que celle qui c'est fait passée pour ma mère et aussi méchante que trois dragons de mauvais poils (caricature de ma voisine ^^). Elle m'attrape le poignet brutalement et me force à me lever.

M: CA VA PAS NON ?!

F: Et toi tu dégages !

M: Mais vous êtes malade ! J'habite ici !

F: C'est ça et moi je suis la reine des idiotes !

M: Votre altesse !

F: Petite insolente !

Elle s'apprête à me frapper, mais j'ai vu le coup venir, c'est pas de ma faute si elle est lente, me baisse et la plaque au sol. Je lui demande le code mais me répond d'un ton sec que si j'habitais dans l'immeuble je ne poserai pas une telle question. Mais quelle conne ! Pourquoi j'ai dit ça ?

Y: Qu'est ce qui se passe ?

Ma sauveuse de vie, celle qui ne va m'ouvrir la porte et qui va me débarrasser de cette baleine.
Mais malheureusement au lieu de faire ce que j'avais pensé, elle pousse un cri d'effroi en voyant la femme à terre, grognant et mon pied posé sur son dos.

Y: SUE ! C' EST QUOI CE BORDEL ?

D'un coup la big-mama se libère de mon emprise et me chope mon bras :

F: Vous connaissez cette délinquante ?

Délinquante tout de suite les grands mots, je ne me laisse pas faire c'est tout.

Y: C'est ... la fille d'un parent ! Je la garde quelque temps juste pour la redresser.

Hein ?

F: Je vous souhaite bonne chance, il y a du boulot.

Mais oui, mais oui !

Y: Merci beaucoup, Sue, amène-toi !

Elle me fait signe de la suivre et compose le code de la porte qui m'a causé tant d' ennuies jusqu'à présent.
On remonte les escaliers qui me donne l'impression qu'ils ont augmenté depuis la dernière fois. Arrivé à l'entrée mystère ma mère sort un petit trousseau de clés.

Y: En faite elles étaient dans ma poche.

J'y crois pas, j'ai fait tout ça pour rien !
Quelques secondes plus tard, nous rentrons dans la pièce secrète.

Dans l'entrée, la tapisserie est rouge avec des tableaux asiatiques, le sol est recouvert de parquet. Le salon est de la même couleur, un canapé en cuir noir et des statuettes de Boudha en décoration. J'avoue, c'est beaucoup plus beau qu'a l'extérieur. Maman s'affale sur le canapé et me fixe de ses yeux bridés.

Y: Tu devines que je ne suis pas fière de toi.

M: Je sais mais promis ça ne se reproduira plus, promis juré.

Y: Mais qu'est qui t'a pris de faire une chose pareille, agresser notre voisine, on aura tout vu.

M: C'est elle qui a tenté de me frapper !

Y: Il y avait sûrement une bonne raison.

M: Je sais plus.

Y: C'est la première et la dernière fois que je ferme les yeux mais tu t'excusera auprès de cette pauvre madame Meyer.

M: Ok!

Y: Maintenant, file !

Je tourne les talons mais je sens un petit truc dans ma poche. Je le retire et découvre l'enveloppe froissé que m'avait donné mon père.

M: Tiens !

Y: C'est quoi ?

M: Bah, ouvres !

Elle déplie le petit bout de papier et en sort une feuille à moitié chiffonnée, lit quelque lignes puis la laisse tomber par terre.

M: Qu'est ce qu'il y a ?

Y: Rien. Je ne peux pas... enfin...

M: Tu l'aime encore ?

À ces mots, elle devient comme traumatisé. Elle dévie son regard du mien comme si elle cache quelque chose.

Y: Non ! Ulrich et moi c'est ... trop compliqué.

M: Trop compliqué ?

Y: Oui.

Elle se retourne et part vers le couloir.

Artémis
12/07/07 à 14:33
Compliqué? Bien d'accord...mais pour la vie!Il y a sûrement une bonne raison comme quoi ils sont séparés, c'est logique...
Très bon texte même si il faudrait un peu plus de description...voilà, j'ai adoré. Pauvre Sue, tout de même...continue comme ça, j'attends la suite!

huaso
04/09/07 à 12:20
La suite avec un peu beaucoup de retard mais bon comme l'indique le titre ^^ !


Surprise par la réaction de ma mère, je me précipite à sa poursuite. Elle se tient sur le pas de la porte, un manteau et un sac dans une main et un trousseau de clé dans l'autre. Elle reste figée face à la porte imposante. Elle se retourne vers moi, des larmes ruisselant sur ses joues, le mascara coulant, elle s'approche de moi et se serre contre moi contre un petit enfant se faisant consoler par sa maman sauf que cette fois les rôles sont inversés. En séchant les larmes, elle se sépare de moi et sors de l'appartement sans dire un mot.
Ne comprenant pas ce passage mouvementé, je reste plantée sur le sol, les yeux fixant le sol, les bras croisés contre ma poitrine quand quelque chose me ramène à la réalité. La lettre, la fameuse lettre est sûrement la solution à ce changement d'humeur.
Je me précipite vers le salon, mon coeur battant à cent à l'heure, le petit bout de papier froissé encore à sa place. Je la saisi sans hésitation. Je sais que c'est mal mais bon lire ce torchon avec des phrases dessus est la seule chose qui puisse satisfaire ma curiosité. Ca parait illisible :

Yumi,

S'il te plaît, ne déchire pas cette lettre, lit la en entier.
Je sais que pour toi la vie a été dure et je n'ai pas toujours été là pour soulager tes peines à vrai dire je n'ai jamais été là.
Tu sais très bien pourquoi on est séparé et je suis désolé que ce soit passé ainsi.
Lorsque l'on a vaincu Xana, je pensais qu'on allait vivre ensemble, que rien ne pourrait nous séparer, je me suis trompé.
S'il te plaît pardonnes-moi.
Si tu éprouves encore quelque chose pour moi, rdv à l'entrée du collège Kadic.

Ulrich.

Finalement c'est pas terrible, je m'attendais à pire. C'est pas si émouvant que ça enfin une chose est sûre : mon père aime encore ma mère et c'est peut être réciproque vu qu'elle est partie, elle est peut être allé à Kadic. La seule façon de savoir c'est d'aller voir.
Sans réfléchir je cours vers la sortie manquant de faire tomber un ou deux vases qui sont déjà instables sur une table basse. Arrivée en bas de l'escalier un détail me revient à l'esprit : c'est où le collège Kadic ? C'est pas vrai, oh la boulette ! Je suis vraiment nulle. Il y a plus qu'à demander.

M: Excusez-moi monsieur !

Inconnu: Oui ?

M: Pouvez vous m'indiquer où est le collège Kadic ?

Inc: Euh ... Kadic...euh, Fred tu sais où c'est Kadic, le collège ?

F: Ouais alors tu prend la première à droite et la deuxième à gauche et c'est plus loin sur la même route, vous pouvez pas vous tromper.

M: Ok, merci m' sieur.

Bon c'est pas compliquer je continue mon chemin, suis l'itinéraire donné et tombe sur une impasse. C'est pas vrai on m'a donné un mauvais trajet. Il n'y a pas d'autre issus, je n'ai qu'a trouver le bar le plus proche pour demander mon chemin. Ce qui n'est pas difficile car il y en a un dans les rues précédentes. Je m'assoie à une table, commande une boisson et commence à ruminer le mot écrit par mon père : Xana... ça me dit quelque chose, j'ai déjà entendu ça quelque part.

Voix: SUE !

M: DE QUOI ?

Je me retourne vers la direction de la voix, ma mère avec une autre femme au cheveux roses sont installées à une table un peu plus loin. C'est bien ma veine !

Y: Qu'est ce que tu fous là ?

Une excuse, vite une excuse !

M: Je voulais prendre un verre !

C'est bidon ce truc !

Y: Peut-être qu' Ulrich te laissait traîner dans les bars mais moi, non ! Viens à notre table !

Elle me pousse à leur emplacement, la femme se lève, ses cheveux roses lui arrivent au épaules, elle porte des boucles d'oreilles de la même couleur, ses yeux vert lui donne un air inoffensif et son visage pâle affiche une ressemblance avec un ange (je sais pas si ça se dit ).

Y: Sue, je te présente Aelita Belpois, ma meilleure amie.

M: Enchantée !

A: Yumi elle te ressemble comme deux gouttes d'eau !

Y: Pas niveau caractère.

M: Belpois ? Vous êtes la femme de Mr Belpois, mon prof de physique-chimie ?

A: Exact et Jérémie m'a beaucoup parlé de toi.

M: Positivement ou négativement.

Elle baisse les yeux avec gène et me répond d'une voix hésitante.

A: Bah... un peu des deux !

Y: Voyons Sue ça ne se demande pas ! Alors comme ça Jérémie est ton prof !

M: Ouais !

Y : Je vais y aller, j'ai un truc urgent à faire. Aelita tu pourras la raccompagner chez moi ?

A: Pas de problème !

Elle reprend ses affaires posés sur la chaise et part dans une quelconque direction, sûrement pour aller au collège Kadic. Maintenant pour avoir des infos je dois faire appel à la personne qui se trouve en face de moi :

M: Vous connaissez ma mère depuis longtemps ?

A: Depuis que j'ai douze ans mais tu peux me tutoyer.

M: Oui et tu sais ce qu'il y a entre mon père et ma mère ?

A: Désolée mais j'ai juré de ne rien dire.

M: Et Xana tu sais ce que sais ?

À l'appel de ce nom elle paraît choqué, sa respiration devient plus rapide, elle commence à transpirer et à regarder autours d'elle, de nombreuses personnes nous lancent des regards noirs Aelita réussi après de nombreuses tentatives, d'ouvrir la bouche et à parler d'une voix chevrotante:

A: Yumi... t'en à... parler ?

M: Non, c'est juste que je suis plus curieuse qu'on ne le croit.

A: Désolée mais je ne peux rien pour toi. Viens ta mère m'a demandé de te raccompagner chez toi !

huaso
28/09/07 à 23:22
Le chemin du retour est très calme, Aelita et moi marchons sans nous parler, la tête baissée, la femme semble pensive ne faisant pas attention que ses lacets sont défaits et qu'elle est sur le point de marcher dessus. Quant à moi, dégoûtée de ne pas avoir pu savoir ce qu'il y avait entre mes deux parents alors que j'était si près du but, c'est décevant.
Le point positif c'est que je suis avec la meilleure amie de ma mère et qui pourrait peut être m'aider si elle pouvait se débarrasser de ce qu'elle a sur le coeur. Ce qui n'est pas chose facile. Je décide donc de casser le silence qui règne.

M: Tu devrait faire attention, ton lacet est défait.

C'est nul mais c'était ça où elle se cassait la figure sur le trottoir devant le peu de personnes qui marche autour de nous.
Pendant qu'elle refait ses chaussures, je vérifie que personne ne nous regarde. Les passants sont partis et la rue est déserte à l'exception d'un homme qui se tient derrière nous fixant Aelita qui n'a rien remarquer, l'air menaçant, les poings serrés, il n'a pas l'air très amical. Il se rapproche de nous d'un pas actif. Il n'y a plus que cinq mètres qui nous séparent. Je peux distinguer son visage, ses cheveux bruns rebelles et ses yeux noirs lui donne un visage inquiétant. Il fixe toujours Aelita qui vient juste de se relever. Elle s'apprête à reprendre la route mais l'homme lui chope violemment le bras et la tire vers l'arrière. Elle se retourne pour voir la tête de son agresseur ce qu'elle n'a pas le temps de faire car l'inconnu lui donne un coup de poing dans le visage. Sous la douleur, et s'effondre sur le sol, la lèvre ensanglantée. L'homme la pris par le col et lui donne un autre coup mais dans le ventre cette fois. La femme, semi- consciente, crache du sang.
Je regarde la scène sans réagir, la peur m'a envahi et je ne sais pas quoi faire, la cabine téléphonique est à l'autre bout de la rue et si j'appelle la police, ce sera trop tard. La rue est déserte et personne ne circule dans les rues voisines. Je commence à paniquer, l'homme continu de battre Aelita qui n'a pas le temps de se défendre. Je prends mon courage à deux mains et m'interpose dans le massacre.

M: Laissez-là tranquille !

C'est le mot de trop, l'agresseur laisse tomber sa victime, et se rapproche de moi d'un pas sûr. Je recule mais perds l'équilibre et tombe par terre sur les fesses, l'homme toujours devant moi, un sourire sadique. Il commence à rire de mon état. Il me force à relever en me tirant brutalement sur la manche. Il lève son poing mais s'écroule par terre. Aelita, faible ,défigurée l'a assommé avec son sac à main qui doit être lourd car l'homme est inconscient, saignant de la tête. Je n'ai pas le temps de réagir que Aelita m'entraîne en courant vers l'appartement de ma mère. Nous courons sans nous arrêter, sans nous retourner.
Arrivées au truc laid qui sert me sert maintenant de maison, la femme aux cheveux roses reprend son souffle et s'assoie par terre. Je fais de même et m'installe à ses cotés.

M: C'était qui lui ? Qu'est ce qu'il te voulait ?

A: Je suis désolée, je ne dois rien dire à personne, surtout à toi, ordre de tes parents.

M: Et tu les écoutes ?

A: Ce sont mes meilleurs amis.

Question stupide mérite une réponse stupide.

M: et vous en avez pas marre de toujours cacher des choses ?

A: Vous ?

M: Oui, mon père, ma mère, toi, ton mari et d'autres.

La femme, exténuée ne répond rien, elle prend appui contre le mur et ferme les yeux. Je fais de même mais la fatigue m'envahit et je n'arrive pas à rester éveiller. J'ai une sensation de vide, le sommeil s'empare de moi. Je commence à partir mais quelque chose ou quelqu'un me ramène à la réalité.

qq: Sue, Aelita qu'est ce que vous fichez par terre et Aelita, qu'est ce qu'il t'est arrivé ?

Aelita et moi rouvrons les yeux et regardons la personne qui a osé troublé mon début de sommeil, ma mère. Le contraire m'aurait étonnée.

A: Yumi, je t'expliquerai à l'intérieur mais là il faut vraiment que j'appelle Jérémie !

Aelita, ma mère et moi montons les escaliers et arrivons dans l'appartement.Les deux femmes s'installent dans le salon pour soigner la femme aux cheveux roses. Je prend le désinfectant mais ma mère me le prend des mains et me dit gentiment d'aller dans ma chambre que je n'ai pas vu pour le moment. Je referme lentement la porte mais trop curieuse pour laisser tomber l'affaire, colle mon oreille contre la porte.

A: Yumi, il est revenu ! Il faut absolument que je parle à Jérémie !

huaso
26/12/07 à 19:26
Y: Attends Aelita, je ne comprends pas tout. Qui est revenu ?

A: Lui, William !

Qui est ce William ? Est ce lui qui a attaqué Aelita ? Elle fait une pause, sûrement pour reprendre son souffle et continue:

A: Il est revenu et tout ça c'est de notre fau...

Y: ARRÊTES AELITA ! Tu me donnes la migraine ! William est mort en même temps que ...

A: Oui et non, le William que l'on a connu est mort mais xana a pu créer une copie de son corps et l'envoyer sur terre.

Y: Doucement Aelita ! Je comprend pas du tout Xana est éteint depuis environs vingt ans alors comment.

A: À la suite de nombreux problèmes, nous avons été contraints de rallumer Xana. On a besoin de toi, d'Ulrich et de Odd pour combattre Xana et William car depuis que le programme a été relancer xana devient de plus en plus puissant.

Y: Nous n'avons pas besoin d'Ulrich, on peut très bien se passer de lui.

A: Yumi, ce n'est pas quelque chose que tu dois prendre à la légère. Ce sera beaucoup plus dur qu'avant, nous avons besoin de tout le monde. Problème, Ulrich est injoignable, Odd n'en parlons pas et deux lyokoguerrières pour un combat face un xana plus puissant que jamais, c'est pire qu'insuffisant.

Y: Attend Aelita...

Je n'entends plus rien. Est-que j'ai été repérée ? C'est impossible puisque cette fois je n'ai fait aucun bruit et je suis restée discrète.
Ca a duré quelques secondes, ce vide. Je commence à trouver le temps longs, mon intuition me dit d'aller dans ma chambre mais ma curiosité me conseille de rester écouter la suite même si je ne comprend strictement rien à ce bins. Pourtant le mots "xana" me dit quelque chose. Je sais que je l'ai déjà entendu quelque part.
Tout à coup je reçois un coup violent dans le dos qui me propulse vers l'avant. Mon front se cogne contre le sol. Il me faut quelques instants pour me rendre compte que la porte vient de s'ouvrir et que j'ai très mal à la tête.

M: AÏE !

Y: J'en était sur.

Ma mère se tient devant moi. Je ne l'avais jamais vu autant en colère de toute cette semaine, c'est là que je me rends compte que j'ai fait une grosse bêtise. Elle m'attrape par le bras, m'entraîne dans le salon et me force à m'asseoir dans un des fauteuils; Elle s'agenouille devant moi et me force à la regarder.

Y: Depuis quand tu nous espionnes ?

M: Euh...

A: T'as entendu tout ce que l'on a dit ?

M: Non,non,enfin si, mais non, un peu, peut être beaucoup, enfin non...

Y: Sue, dis la vérité !

M: Oui ! Je l'ai entendu votre fichu conversation mais de toute façon qui pourrait comprendre ?

A: Jures nous que tu ne diras rien à personne !

Je viens juste de remarquer que deux paires d'yeux me regarde comme deux poissons rouges qui vous regarde de son aquarium. D'ordinaire j'aurais éclaté de rire mais la situation est trop grave et je sais que si je souris ne serait ce que d'un millimètre, je sens que j'y passerait.

M: Oui je le jure.

Aelita fronce les sourcils en signe de doutes tandis que ma mère m'adresse un sourire qui sonne aussi faux qu'un musicien débutant jouant "la lettre à Élise" en entier,et ça, je sais ce que ça donne.

Y: Parfait ! Aelita, pour Odd, je m'en charge mais ne compte pas sur moi pour lui dire quoi-que-soit.

Elle a dit cette dernière partie de phrase sur un ton haineux. Aelita quand à elle, est moitié choquée/moitié terrifiée. Ce qui doit se passer doit être plus important et plus grave que je ne l'imaginais. Ma mère se relève lentement et se dirige vers ce qui doit être la cuisine. Elle trébuche sur un tapis, se rattrape au canapé et jure quelques mots auprès de la pauvre carpette qui a le malheur d'être là au mauvais endroit, au mauvais moment. Je le plains, pauvre tapis. Aelita regardait dans le vide, l'air absent comme si son corps était ici mais son esprit ailleurs. Elle tremble de tout son être, oubliant ma présence, elle se lève à son tour et rejoint ma mère dans la cuisine. Je veux savoir ce qui ce passe mais arrivée dans la pièce, j'entends une porte claquer et Aelita s'appuyant contre le frigo. Je veux la questionner sur la situation mais elle est plus rapide que moi.

A: Sue, ta mère s'est absentée. Elle en aura pour un moment.

M: D'accord.

Elle tient son front à deux doigts, passe sa main dans ses cheveux et me regarde bizarrement.

A: Sue, promets moi que tu ne diras à personne ce que je vais te raconter.


*Bon c'est pas très long voire même court mais bon c'est mieux que rien*

Ulrich je te kiff
27/12/07 à 08:41
Oh vraiment un tre grand merci d'avoir mis ta suite je l'attendait figure toi :D dit donc c'est tres bien ecrit et j'adore =) l'histoire en elle meme est .... hors du commun et MAGNIFIQUE ! fo que tu continue car te voila avec une grande ffan :D 8) Continu je suis avec toi et que le l'imagination soit avec toi :pompom:

huaso
26/01/08 à 12:03
M: Je te promet que je ne dirai rien à personne.

Elle fronce les sourcils et me fixe bizarrement de ses yeux verts, sûrement pour voir si j'ai une tête à mentir ce que je ne pense avoir car ça fait des années que l'ont m'a fait confiance, des années où j'ai trahi cette confiance en répétant ce qu'on m'avait raconter et que l'ont m'a refait confiance, que j'ai REtrahi cette confiance, que l'on ma rerefait confiance etc... Toutes ces années de révélations et de trahisons ne peuvent pas s'arrêter en deux minutes. C'est impossible même si la situation a l'air gravissime.

A: Non, oublies tout !

M: C'est trop tard, tu as réveillé ma curiosité.

A: Écoutes, c'est pas quelque chose que tu dois prendre à la légère, c'est très grave, plus que tu ne le crois.

M: Et alors?

A: Et alors tant que tu es irresponsable et non digne de confiance, tu n'en saura rien.

Je n'en peut plus je suis tellement surexcitée et stressée à l'idée de savoir pourquoi ma mère est dans cet état et qui est ce "Wiliam" qui ce croit tout permis et qui fait du mal au gens dans la rue, et qui a l'air de faire peur à Aelita.

M: Aelita, s'il te plaît, je ne dirai rien à personne !

Elle soupire un bon coup avant de quitter la place qu'elle a occupé jusqu'à présent et de s'installer sur la chaise la plus proche. Elle dépose ses coudes sur la petite table de bois ronde, appuie sa tête contre les paumes de ses mains pour les passer dans ses cheveux roses et referme ses doigts sur quelques mèches comme si elle va s'en arracher. Elle semble pensive et ailleurs comme si son âme s'est absenté quelques instants et qu'il faut laisser un message après le bip sonore.
Sans que je m'en rende compte son regard s'est porté vers moi, son air absent est devenu grave. Je ne pense pas que je vais répéter tout ça si c'est si important.

A: Ok, t'as gagné ! Lyokô est un monde virtuel. Il est géré par un ordinateur géant et futuriste appelé « Le supercalculateur ». C’est un ordinateur créé par Franz Hopper, mon père et un physicien de génie, qui voulait contrer un projet militaire. Pour parvenir à ses fins, il a créé, dans son monde virtuel, un programme nommé Xana. Repéré par des agents engagés pour le tuer, il a dû fuir sur Lyokô en m'emmenant avec lui.
Mais plus tard, Xana se réveilla, déchaîné, bien décidé à étendre sa sombre domination sur le monde. Face à lui, j'étais seule et amnésique sur Lyokô, je désactivais les tours, seul moyen pour lui d’affecter le monde réel. Mais je n'étais pas seule. Quatre élèves d’un collège environnant l’usine luttaient sans relâche contre Xana. Ils s’appellent Jérémie, Odd, Ulrich, et Yumi, et oui tes parents. 
Tandis que Jérémie utilisait le Supercalculateur pour aider ses amis, les autres combattaient sur Lyokô, pour me protéger le temps que je désactive les tours, et que Jérémie lance un retour dans le temps pour réparer les dégâts.
A terme, Jérémie parvint à me libérer de l’emprise de Xana. Mais il n’eut pas l’occasion d’éteindre à jamais le supercalculateur, ainsi que Xana. Car il put se libérer de Lyokô. Nous l'avons combattu durant des années et je retrouvais peu à peu ma mémoire ce qui était difficile à vivre car j'avais toujours été la fille virtuelle et au fil du temps, je découvrais que j'avais une famille, une vie...

Elle a dit ses derniers mots sur un ton chevrotant, des larmes ont commencé à couler sur ses joues pâles, elle pleurait.

A: ...Jusqu'au jour où Jérémie trouva le moyen de nous rendre assez puissants pour contrer Xana et après... c'est une autre histoire.

Je n'ose pas lui demander la suite car ses larmes ont redoublé et l'une de ses plaies s'est réouverte provoquant une faible hémorragie. Je me dirige vers l'armoire à pharmacie qui heureusement pour moi ne se trouve pas loin, j'ai moins de chemin à faire.
Soudain, j'ai comme un "tilt" dans ma tête, je me souviens, l'ordinateur du prof de physique mon rêve étrange et l'article de Marie, oui c'est ça, il parlait de cinq adolescent qui avait sauver le monde d'un programme informatique nommé Xana mais aussi Marie m'a parler de deux cadavres, celui de Franz Hopper et de... Wiliam Dunbar. Elle vient juste de dire que Franz était son père et Wiliam est le type qui nous a attaqué. C'est trop bizarre et j'ai trop une mémoire de poisson.

M: Ton père et ce Wiliam, sont...mort.

A: Comment tu sais ça ?

M: Une amie me l'a dit.

A: Oh, je vois.

M: Alors si il est décédée, pourquoi il est encore là ? Enfin non, comment il est encore vivant ? Mais non !

A: Je n'en sais pas plus que tu toi.

M: Tu sais, un jour j'ai ouvert l'ordi' de ton mari et il y avait marqué un truc trop zarb' : Chargement de programme Xana terminé. Je sais que je ne devais pas l'ouvrir, que c'est atteinte à la vie privée des gens mais je l'ai fait.

À ces mots, elle se lève brutalement et fait les cent pas dans la cuisine en marmonnant des mots qui ressemble : Pourquoi il ne m'a rien dit.... Pourquoi il ne m'a rien dit... jusqu'à ce qu'elle s'assoit par terre dos au frigo.
Elle ne m'a pas parlé pendant de très longues minutes voire même des heures jusqu'à ce que le téléphone sonne. Elle se jette dessus avant que j'ai eu le temps de faire un pas. Elle prend le combiné aussi vite que possible et là : plus un bruit, je me rapproche et remarque qu'elle chuchote au destinataire. Elle raccroche si rapidement que le téléphone en est par terre, elle s'empare de son manteau et quitte en courant l'appartement de ma mère et en étouffant un au revoir que j'ai à peine entendu.
J'ai attendu comme une conne, peut être une heure ou deux jusqu'à ce que le porte d'entrée s'ouvre brutalement me faisant sursauter. Je rentre dans le couloir d'entrée, ma mère, avant même que j'ai eu le temps de dire quoi que ce soit, m'attrape par le bras et descend quatre à quatre les escaliers me forçant à faire de même. Qu'est ce qu'ils ont tous à être pressé comme ça ?
Elle rentre dans sa voiture coté conducteur et moi coté passager. Avant de démarrer, elle se tourne la tête vers moi et me dit tranquillement :

Y: On va voir un vieil ami. Tu dois le connaître.

Durant le trajet, elle m'a posé toutes sortes de questions, si Aelita était parti, si ses blessures avait commencé à cicatriser, si quelqu'un avait appeler. Elle m'a dit aussi qu'elle était désolée de son comportement, qu'elle n'aurait jamais dû quitter l'appartement comme ça.
Le trajet est long, il commence à pleuvoir de grosses gouttes, ma mère me parle de la pluie et du beau temps mais j'ai l'impression que c'est plutôt de la pluie en ce moment, j'ai envi de vomir, j'ai froid parce que je n'avais pas eu le temps de prendre une veste ou un pull en gros, je suis maudite et en plus je sens que je vais avoir mes règles, quoi de pire ?
Nous arrivons près d'un petit patelin paumé, rien que de voir la pancarte indiquant le nom de la ville, je soupire, je suis vraiment une maudite de la vie. Bien que le village ait l'air désert, au milieu de la place de l'église, une petite brasserie décoré à l'ancienne avec un écriteau bleu avec marqué en blanc, "le pèlerin". En rentrant à l'intérieur, je remarque qu'il n'y a pas plus de monde dans la brasserie qu'à l'extérieur. Seul une table est occupée un homme vêtu, d'une veste et des lunettes noires et d'un immonde chapeau de supporters de l'équipe de France, bleu, blanc et rouge. À sa vue, ma mère ne peut s'empêcher d'exploser de rire. Je trouve que ce n'est pas très poli pour ce pauvre homme qui n'a pas de bons goûts vestimentaires. Elle s'approche de sa table toujours en train rire et s'assoie en face de lui et me faisant signe de venir. L'homme fit la moue en regardant ma mère continuer de ricaner.

L'homme : Franchement Yumi, c'est pas marrant !

Y: Excuse-moi mais là c'est trop drôle !

Elle repart dans son fou-rire tandis que l'inconnu me regarde en haussant les sourcils l'air de dire : "elle est pas bien". C'est vrai qu'il est ridicule mais ça ne se fait pas de se moquer de personnes qu'on ne connaît pas. Le serveur e le barman qui n'ont pas l'air d'avoir beaucoup de travail vu le monde et qui nous observe depuis tout à l'heure se mettent aussi à rigoler du pauvre homme au chapeau de trente centimètres de hauteur aux couleurs de la France.
Après un bon fou-rire tout le monde a repris son sérieux, et le barman est reparti essuyer ses verres, le serveur est parti en cuisine et ma mère s'est calmé et, d'un sourire radieux me présente le pauvre inconnu :

Y: Sue, voici Odd Della-Robia, il est comédien.

Ulrich je te kiff
26/01/08 à 12:18
Ouah encore une super suite tu me gate dis donc. Je suis vraiment une fan de ta fic ^^. Odd franchement t pas discret. Le mieux c que on comprend les sentiments des gens, par exemple g t plier en deux dans le passage avec Odd enfin bref c'est super et continu comme sa j'adore comment tu ecrit et ce que tu ecrit ^^ :D :D