Dernière édition le 18 mai 2013
Ulrich serra les dents. Ce n’était vraiment pas son jour. Il n’avait pas vraiment réussit en cours de physique aujourd’hui. Le temps avait été mauvais. Et pour finir, il subissait en ce moment la pire torture qu’un être vivant puisse imaginer en ce monde...
- Odd! Arrête de chanter!
- Mais quoi ? T’aimes pas ma musique ?
- Pas vraiment, non. Surtout pas aujourd’huis...
- M’enfin, Ulrich, tu devrais pas être de si mauvais poil. Les vacances commencent dans deux jours, quand même...
A nouveau, le garçon grimaça. Les vacances... il avait fait un effort pour oublier ça, mais Odd venait de le lui rappeler.
Pour presque tout le monde, c’était un excellent moment de l’année scolaire. Mais pas pour lui. Du moins pas ce jours-là.
Ulrich ne s’était jamais vraiment entendu avec ses parents. Sa mère, encore, avait été assez proche de lui autrefois, dans son enfance. Mais son père n’avait pratiquement jamais montré d’intérêt pour lui, excepté pour ses études. Aussitôt qu’il avait été en âge de commencer ses études, il avait été séparé de sa mère, et avait passé la quasi-totalité de son temps aux écoles, collèges et équivalents "adaptés".
Avec le temps, ses relations avec sa familles s’étaient déterrioré : il parlait rarement à son père plus d’une fois par an, quand du moins il le voyait. Et sa mère... il détestait l’admettre, mais ses rapports avec sa mère s’étaient eux aussi refroidis. Au fond, il était possible qu’il éprouve toujours de l’affection pour elle, mais ce temps sans la voir avait finit par gâcher les choses.
En temps normal, il se contentait de ne pas y penser, ce qui n’était pas difficile vu le peu de fois où il voyait désormais ses parents. Mais cette année, c’était différent. Sa mère avait insisté auprès de son père pour qu’ils passent les vacances de cette année ensemble, et ce dernier, d’abord réticent, avait finit par accepter. Ainsi, dans deux jours, il partirait pour la durée des vacances avec eux. Ce qui n’était pas vraiment pour lui plaire...
- Ulrich ? Tu penses à quoi, là ?
Ulrich se tira de sa rêverie et secoua la tête.
- A rien, à rien... Oublie.
Odd sentit bien que son ami lui mentait, que quelque chose le préoccupait. Et, le connaissant bien, il devina que c’était en rapport avec ses parents. Cependant, pour une fois, il eut l’intelligence de se taire, et consentit même à arrêter de chanter. Tous deux partirent ensuite se coucher (enfin... Ulrich se coucha tandis qu’Odd joua à la Nintendo sous sa couette) et ils ne parlèrent plus jusqu’au lendemain.
Le réveil tira Ulrich de son sommeil. De mauvaise humeur, le garçon pressa le bouton pour arrêter l’appareil et se leva de son lit. Le cours de ce matin était le sport, et il ne lui fallut que quelques instants pour revêtir son survêtement. Lorsque ce fut fait, il s’avança vers son colocataire, qui ronflait toujours comme un ours.
- Eh, Odd! C’est l’heure d’y aller!
- Mhm... je fatigue. Tu peux pas dire que je suis malade ?
- Pour me prendre une colle comme Aelita la dernière fois ? Non merci... tu te lèves où je t’étrangle!
- Bon, bon...
Grommelant, Odd se leva et se changea rapidement. Pressé, Ulrich sortit d’ores et déjà pour rejoindre la cours.
Les autres se trouvaient déjà là, rassemblé dehors attendant Jim. Peter, comme à son habitude, était à l’écart des autres, l’air plus sombre encore que d’habitude. Constatant que ni Jérémie ni Aelita n’étaient là pour le moment, Ulrich le rejoignit.
- Salut!
- Salut... Odd n’est pas avec toi ?
- Non, il tarde... dit, t’as pas l’air plus sinistre que d’habitude ?
- Oh, ce n’est rien. Juste... une histoire.
Ulrich eut un sourire amusé : il pensait avoir bien deviné ce qui mettait son ami dans cet état.
- Encore Claire, n’est-ce pas ?
- Oui. Et Zoé. Ces derniers temps, elles ont commencé à se jeter des regards noirs. Et ça n’arrange pas vraiment les choses pour moi...
- T’as vraiment pas de bol, vieux. Tu voulais éviter les histoires de coeur et tu te retrouves avec deux jolies filles sur le dos. Odd doit t’envier...
- Je lui cèderait volontier ma place...
- De quoi ?
Tous deux se tournèrent : le blondinet venait d’arriver, suivit de prés par Will, Aelita et Jérémie. Visiblement, tous trois étaient intéressés. Et il y avait de quoi : ce n’était pas tous les jours que Peter était prés à céder quelque chose à Odd...
- Laissez tomber...
- Si, si, dit! Insista Odd...
Peter fut finalement sauvé, fait exceptionnelle, par l’arrivée de Jim. En effet, ce dernier, comme à son habitude, n’était pas tellement du genre à faire des entrées discrètes.
- QU’EST-CE QUE C’EST QUE CETTE BANDE DE MARSUPIAUX ????!!! TOUS EN RANG, EST QU’SASAUTE!
Tous obéirent sans un mot de plus, et Peter, à son soulagement, n’eut pas à expliquer.
Plus tard, Odd et Ulrich rejoignèrent leur chambre.
- Pfff... soupira Odd, épuisé. Aujourd’hui, il a vraiment mit le max...
- Ouais... Presque autant que quand on était à son stage...
- Oh, pas tant que ça, quand même...
Soudain, Ulrich remarqua un papier qui traînait dans un coin. Le ramassant rapidement, il constata que c’était une lettre destinée à lui.
- Eh! D’où ça sort, ça ?
- Oh, répondit Odd, c’est un truc du courrier qui est arrivé y a deux jours. T’était pas là, alors je l’ai laissée traîner ici...
- Et c’est seulement maintenant que tu me le dit ???!!!
- Bas... j’avais oublié...
Soupirant d’exaspération, Ulrich se laissa tomber sur son lit et se hâta d’ouvrir l’enveloppe...
Quelques heures plus tard, les Lyoko-guerriers se réunirent à l’Ermitage. Jérémie avait rassemblé tout le monde, afin d’organiser les choses pour les vacances, où tout le monde ne serait pas présent.
- Bien, fit Jérémie, après s’être assuré que tous étaient là. A présent, il faut voir qui restera ici pour les vacances.
- Je le serait, fit Yumi.
- Pas nous, désolé, fit Peter. Will et mon passons cette partie des vacances en Bretagne.
- Pourquoi ne suis-je pas surpris... marmonna Odd. Enfin, bref... Moi, je serait absent pour les deux premières semaines, mais présent la suivante.
- Et moi, je serait là, fit Ulrich.
Tout le monde se tourna vers lui, l’air surpris.
- Toi ? s’étonna Odd. Tu ne devais pas passer tes vacances avec ta famille ?
- Si. Mais mes parents ont dut changer leur programme. Ils sont en voyage d’affaire dans un pays étranger, et ça va prendre plus de temps qu’ils ne le pensaient pour revenir. Ils ne pourront donc pas passer me prendre.
Comme à son habitude, Ulrich ne laissait transparaître aucune émotion : il était absolument impossible de déterminer si cette nouvelle lui faisait plaisir ou non. Aussi, personne ne savait vraiment comment il convenait de réagir à l’annonce.
- Bon, finit par dire Jérémie, eh bien... Je te note présent, alors.
- Ok.
Une fois que le planning fut établit, ils remercièrent Salammbô, et acceptèrent joyeusement lorsqu’elle leur offrit un goûter. Puis ils reprirent la route de Kadic.
Sur le chemain, Will s’approcha de son frère.
- Dit, tu ne trouves pas ça dommage, toi, que Ulrich s’entende si mal avec ses parents ? Je veux dire, nous, on a jamais eu de problèmes aussi sérieux avec les notres...
- Je sais. Mais laisse, ça ne nous regarde pas. Si on lui posait des questions, on ne ferait que l’embarrasser.
A contrecoeur, Will dut admettre que son Peter avait raison. Ulrich avait horreur des confidences. Mieux valait ne pas insister.
Ce fut donc en silence qu’ils rejoignirent Kadic.
A peine revenu à sa chambre, Jérémie se précipita à sa chambre. En quelques instants, il se retrouva à l’endroit où il passait l’essentiel de son temps à Kadic : son ordinateur.
Ces derniers temps, quelque chose le tracassait spécifiquement. Il avait préféré ne pas trop en parler aux autres pour ne pas leur faire partager ses soucis, mais pour lui, c’était certain : les attitudes de XANA et de Carthage devenaient bizarre.
Le garçon repensat à tout ce qu’il savait du début. D’abord, XANA qui libérait volontairement Claire afin de se créer un agent permanant sur Terre. Quelque chose de totalement nouveau, étant donné que leur vieil ennemi n’avait jamais montré d’intérêt à maintenir une garde sur Terre auparavant, préférant ordinairement se centrer sur le contrôle de Lyoko et du Réseau.
Puis, plus inquiétant encore, ses attaques s’étaient rarifiées. Et Jérémie ne savait que trop bien ce que cela voulais dire : lorsque XANA se faisait discret, ça signifiat incessemment qu’il préparait quelque chose...
L’attitude de Carthage n’était pas franchement rassurante non plus. Jérémie ne parvenait toujours pas à saisir pourquoi il avait capturé Will et Aelita avec l’aide du Trakeur. Will, encore, mais pourquoi ne pas avoir prélevé rapidement les clés qui étaient encore présentes sur lui ? Pourquoi avoir, à la place, emporté le garçon sur son Réplika avec Aelita pour les analyser via une tour ?
Sans parler du changement d’apparence du Réplika en question. Jérémie avait toujours peine à croire qu’il s’agissait du même lieu... Que Carthage pouvait-il bien y trafiquer ?
Jérémie soupira. Tout cela ne lui plaisait guère. Et il savait qu’il n’aurait plus la conscience tranquille jusqu’à ce qu’il trouve ce que les deux programmes multi-agents trafiquaient. Il soupçonnait que tous deux se préparaient afin de se livrer à une guerre virtuelle, ce qui était une perspective dont il ne savait trop que penser.
D’un côté, si ils étaient conduits à s’entretuer dans leur guerre insensée, c’était tout à l’avantage des Lyoko-guerriers. De l’autre, si ils finissaient par reporter leur guerre sur Terre... mieux valait ne pas songer aux dégâts que ça pourrait engendrer.
Aussi avait-il décidé que, en attendant d’en savoir plus, il était essentiel de faire d’avantage d’efforts au niveau de l’armement. Mieux les Lyoko-guerriers seraient préparés pour les jours à venir, mieux ça serait. Aussi avait-il commencé à redoubler d’effort pour améliorer les tenues de combat de ses amis. Il espérait que cela aiderait...
Soudain, son ordinateur émit un signal. L’allumant, Jérémie vit apparaître une fenêtre, lui annonçant que l’identification était terminée.
Il fronça les sourcils. L’identification ?... Ah, oui! Celle du dernier Réplika découvert! Il l’avais presque oublié, avec tout ce qui s’était produit... Haussant les épaules, il pressa le bouton : les coordonnées étaient désormais bien établies.
Aussitôt, il saisit son téléphone et appela Ulrich.
- Allo, Ulrich ? Je viens de localiser un Réplika. Et je crois qu’un passage s’impose...
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Dans un rare moment de tranquilité au milieu de l’Enfer des études (bon, d’accord... je dramatise un peu là^^), je reprend cette fic :
Quelques heures plus tard, le Skidbladnir traversait le Réseau, la totalité de ses passagers à bord. Il ne fallut que quelques heures au sonar de l’engin pour localiser l’emplacement exact du Réplika, et moins encore à Aelita pour ouvrir le sas. Dans les secondes qui suivirent, le Skid émergea au milieu d’un Réplika du Territoire Montagne.
- On y est Jérémie!
- Parfait. Aelita, branche le Skid à une tour. Je vais lancer la translation et...
Le garçon s’interrompit brusquement en remarquant un signal sur son écran. Un signal bien connut..
- Hein ? Déjà ?
- Qu’est-ce qui se passe, Einstein ?
- Bas... un tour est déjà activée.
- Hein ? XANA est si rapide à réagir ?
- Non, justement... elle était déjà activée avant qu’on arrive. Apparemment, XANA trafique quelque chose dans le coin...
Tous se regardèrent tandis que Jérémie et Aelita branchaient le Skid à la tour. Bien sur, ils s’étaient toujours doutés que XANA ne se contentait certainement pas d’utiliser les tours afin de les empêcher de détruire les Réplikas. Mais jusqu’à présent, ils avaient un peu... "négligé" de réfléchir à ce à quoi elles servaient autrement. Et à présent, la question les assaillait : qu’est-ce que XANA était occupé à faire avec sur le moment ?
- Bon, repris Jérémie, pas le temps de trop y réfléchir. Ulrich, Yumi, je vous translate. Les autres... vous savez quoi faire.
- Cinq sur cinq! répondirent Odd et Will simultanément.
- Parfait... translation!
Comme d’usuel, Ulrich et Yumi se dématérialisèrent de l’intérieur de l’engin.
Et, dans les quelques secondes qui suivirent, tous deux réapparurent au beau milieu d’un terrain montagneux et brumeux, qui ressemblait à une version terrienne du Territoire Montagne.
- Ok, on y est Jérémie.
- Bien. Essayez de trouver le laboratoire de XANA. Et, par la même occasion, où vous êtes...
- On s’y emploit.
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Tandis que les deux translatés traversaient le terrain en reconnaissance, sur le Réplika, les autres Lyoko-guerriers étaient sortit du Skid, et se tenaient autours du vaisseau pour le protéger d’une éventuelle contre-attaque de XANA.
Ce qui, pour le moment, n’était pas vraiment le cas : à leur surprise, la réaction de leur ennemi était un peu plus tardive que d’ordinaire. Ce qui n’était pas sans les surprendre...
- Dit donc, commenta Odd au bout d’un moment, il tarde un peu à nous envoyer le comité d’acceuil, XANA... ça le gêne tant que ça, une visite-surprise ?
- Je ne pense pas, répondit Aelita. On lui en a fait plein comme ça d’abord, et c’est rare qu’il tarde autant...
- Quelqu’un a une idée de ce qu’il trafique ? demanda Will.
- Peut-être.... gromela son frère.
Tout le monde le regarda : ils le savaient maintenant, Peter avait un certain don pour deviner les choses instinctivement.
- Je pense qu’il doit déjà être occupé avec l’attaque, et qu’il lui faut un peu de temps pour se reporter sur nous.
- Ce qui suggèrerait ? demanda Odd.
Aelita acquiesça d’un air sombre.
- Ce qui signifierait que cette attaque est d’une grande importance pour notre cher ami...
Leur discussion se poursuivit ainsi, avec une tension qui se glissait à travers l’anxiété quand à ce que XANA pouvait bien préparer. Cependant, cela plus la surveillance vers l’horizon en prévision d’une éventuelle attaque, les empêcha de remarquer une autre menace. Une qui se dissimulait précisement du côté de ce qu’ils essayaient de protéger : le Skid.
En effet, sur la coque du vaisseau, une créature bien connue les observait. Lorsqu’elle fut certaine que les jeunes humains ne la remarqueraient pas, elle désactiva son camouflage, puis, quittant l’abris des bouclier, se glissa discrètement vers le rocher le plus proche.
Cela faisait des semaines. Des semaines qu’il s’était resté caché, à l’abris dans les recoins de Lyoko, à attendre que l’occasion se présente. Qu’il puisse accomplir sa tâche, comme le lui avait réclamé son maître. Accomplir sa tâche, et enfin retourner auprès de lui pour faire son rapport. Aujourd’hui, l’occasion était venu : les Lyoko-guerriers étaient enfin revenus. Il lui avait juste suffit de se glisser sur le Skid, de se placer à l’abris des boucliers avec un brouilleur pour dissimuler sa présence et les suivre. D’attendre le bon moment.
Et à présent, le moment était venu.
Et le Trakeur allait enfin pouvoir achever son travail.
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Après avoir constaté que tout se passait à priori bien du côté du Réplika, Jérémie repris le contact avec les translatés.
- Ulrich, Yumi, vous avancez comment ?
- Comme on peut dans des montagnes à travers la brume ! grogna Ulrich. Dit, t’aurais pas put nous faire des senseurs intégrés ou un truc dans le genre ?
- J’y songerait la prochaîne fois...
- Attend! stoppa Yumi. Je crois que j’aperçoit quelque chose...
Ulrich et elle firent quelques pas de plus, en faisant attention à ne pas tomber. Enfin, lorsque la brume daigna se faire moins dense, une bâtisse leur apparut.
Si on pouvais appeler ça une bâtisse.
Le laboratoire était en fait une infrastructure construite à même la roche, sur le flanc d’une montagne. Pas étonnant qu’il leur ait fallut autant de temps : entre la brume et son emplacement, ce labo était presque indétectable.
- Autant de précautions... ce labo n’est surement pas conçut pour être repéré, fit Ulrich, après avoir décrit ce qu’ils voyaient à Jérémie.
- Ce qui en fait un endroit parfait pour une base de XANA, ajoutat Yumi d’un air sombre. Enfin... allons-y.
Usant de son supersprint, Ulrich pris de l’élan, puis bondit suffisemment loin pour atteindre le labo. Yumi le suivit, utilisant sa télékinésie pour soulever un rocher et s’en servir comme moyen de déplacement. En quelques minutes, ils atteignirent une entrée et pénétrèrent les lieux.
- On y est, Jérémie.
- Parfait. J’ai vérifié votre emplacement : vous êtes apparemment en Chine, dans une région montagneuse.
- En Chine ?
- Oui. Je suppose que ce labo est une ancienne base Maoiste de la Guerre Froide...
- Génial. XANA aura décidément glissé des laboratoires partout sur le globe...
- Bon, commencez à chercher. Plus vite on aura détruit le Supercalculateur infecté, plus vite on pourra rentrer. Et par la même occasion, essayez de trouver la nature de l’attaque.
- Compris.
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Toujours furtif, le Trakeur se glissa dans une Tour à proximité. Il monta sur la plate-forme, puis monta à l’étage supérieur. Arrivé en haut, il posa la patte sur l’interface.
Un nom bien connut s’afficha sur l’écran :
CARTHAGE
Le Trakeur acquiesça d’un air entendu. Son crâne s’ouvrit, laissant apparaître une sorte de câble se terminant par un oeil marqué du symbole de son maître. Le câble avança, puis plongea dans l’interface.
A présent, le monstre avait une connexion directe avec la tour, qui lui permettait de s’infiltrer dans les systèmes du laboratoire de ce Réplika. Et il comptait bien en profiter...
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- Pardon ??!!
Yumi se rapprocha de son ami. Avait-elle bien entendu ?
- Mes parents sont là-bas, je te dit ! Ils m’ont dit dans leur lettre qu’ils devaient aller en Chine pour une affaire concernant leur usine. Et ils n’ont qu’une seule usine dans ce pays...
- Tu sais des détails pareils sur leur société ??!!
- Mon père a toujours voulut que je lui succède à la tête de Stern Industries une fois adulte, alors il m’a déjà informé sur le fonctionnement. Dire que je croyais ne pas avoir écouté...
La japonaise ne sut que dire face à cette nouvelle.
- A combien de mètres se trouve l’usine, Jérémie ?
- A quelques kilomètres, mais...
- J’y vais. Occupez-vous du Supercalculateur.
Jérémie écarquilla les yeux derrière ses lunettes.
- Quoi ?
- Ulrich, tenta Yumi, c’est de la folie ! Si tes parents te voient ici et comme ça, notre secret sera compromis !
- On a le Retour dans le Passé.
- On ne sait pas quel effet ça aura sur Carthage et XANA ! Il est plus prudent de détruire le Supercalculateur avant...
- Ce ne sont pas tes parents qui sont peut-être sur le point de se faire tuer !
Et, sur ces derniers mots secs, Ulrich activa son Supersprint et s’éloigna. Yumi resta figée : elle trouvait son attitude absurde, mais au fond compréhensible. Elle non plus n’aurait sans doute pas put s’empêcher d’agir ainsi, même si elle avait du mal à l’admettre.
- Jérémie, fait quelque chose ! Détranslate-le !
- Pas le temps ! Trouve le Supercalculateur et détruit-le, c’est la priorité. Je préfère faire confiance à Ulrich pour s’arrêter à temps. Après tout il n’est pas Odd...
Grimaçant, Yumi repris le chemin dans le laboratoire.
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Le Trakeur jubilait. Ce Supercalculateur était riche en informations. Pas vraiment des informations cruciales pour vaincre XANA, naturellement, car l’Intelligence Artificielle avait pris soin de placer ces éléments-là dans une zone mieux sécurisée de sa mémoire. Toutefois, les données stockées ici incluaient de nombreuses informations intéressante. On y trouvait entre autre des projets inachevés de monstres et programmes de combat, des rapports sur les combats avec les Lyoko-guerriers et des études des armes de ceux-ci. Rien que ces éléments-là pouvaient être cruciaux pour la stratégie de Carthage. Il suffisait de les copier puis de télécharger les doubles, et XANA n’y verrait que du feu...
Soudain, un spasme en provenance de l’interface traversa le monstre, l’avertissant d’une nouvelle de dernière minute : les caméras et appareils de surveillance du laboratoire avaient localisé quelque chose. Apparemment, l’un des Lyoko-guerriers translatés là-bas s’était servit d’un de ses pouvoirs.
Le Trakeur se jeta sur l’occasion. C’était totalement inespéré : l’utilisation d’un pouvoir permettait à présent d’analyser le Lyoko-guerrier, et d’obtenir les informations nécessaires sur lui. Y compris son ADN digital.
L’analyse commença.
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Les Stern avaient commencé leurs réunions. Pour le père d’Ulrich, la journée commençait bien. Cependant, il aurait sans doute moins pensé ainsi s’il avait sut ce qui se passait quelques étages en bas...
L’usine était en marche, et les employés étaient tous à leurs postes, actifs à la tâche. La journée semblait normale, presque banale. Ce qui était faux.
Parmi les employés, l’un d’eux s’écarta soudain de sa machine en poussant un cri. Ses camarades se tournèrent vers lui d’un air inquiet.
- Il y a un problème, Mao ? demanda le plus proche en chinois.
L’homme regarda encore un moment la bassine métallique remplie de plastique fondu sur laquelle il travaillait. Il y avait comme une frayeur dans son regard...
- Non, ce n’est rien... j’ai crut voir quelque chose. Mais c’était sans doute qu’une impression.
Et il se remit au travail, sans remarquer la masse inquiétante qui se déplaçait dans l’ombre...
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- Ulrich, bon sang, revient ! s’exclama Jérémie. Si tes parents te voient ça n’arrangera rien !
- Si XANA les tue, on ne pourra pas les faire revenir !
- On fera un retour dans le passé ! On a déjà fait ça avant...
- Alors tu n’auras qu’à en faire un s’ils me voient...
Jérémie secoua la tête. Rien à faire, son ami ne reculerait pas. Il ne lui restait plus qu’à espérer qu’il ne ferait rien de grave...
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Ulrich passa à une telle vitesse dans l’usine que même les caméras de surveillance ne purent le repérer. Se plaçant dans un recoin obscur, il observat rapidement les alentours.
A priori, tout était normal : les travailleurs vaquaient tous à leurs occupations et activités, sans animation quelquonque. Aucune trace d’attaque de XANA.
Ou presque.
En observant plus attentivement, Ulrich aperçut, dans l’ombre d’en face, quelque chose qui bougeait en direction d’un couloir. Quelque chose de noir et de large...
Sans hésiter, il tira ses sabres et chargea.
La seconde qui suivit, il se tenait à l’entrée du couloir, un katana dans chaque main, devant la masse obscure à présent coupée en deux.
Pas longtemps cependant : les deux morceaux se remirent à bouger, et se collèrent l’un à l’autre, réfermant la "blessure".
- N’y songe même pas... grogna Ulrich entre ses dents.
Soudain, la masse recommença à s’animer, cette fois plus rapidement. Elle se souleva du sol et se précipita sur son adversaire. Le samourai bondit de côté, évitant le coup, et riposta avec un nouveau revers de son arme. Il laissa une longue coupure, qui se referma tout aussi rapidement que la précédente.
- Ok... c’est mal barré.
Il ne croyait pas si bien dire : la masse s’élança à nouveau sur lui, l’avant prenant la forme d’une sorte de marteau. Le translaté fut jeté contre le mur d’en face, et son image se brouilla quelques instants, tandis que la masse se glissait vers la porte de la réunion.
- Non...
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L’éventail voltigea, détruisant les derniers drones de défense, avant de revenir dans la main de sa propriétaire. Satisfaite, Yumi rangea son arme et poursuivit son chemain. Elle finit par apercevoir une porte, qu’elle franchit.
A sa grande satisfaction, elle y trouva le Supercalculateur de XANA.
- Je l’ai trouvé, Jérémie.
- Parfait. Décrit-le moi.
- Bas... Je sais pas trop comment dire... il a l’air vieux et un peu rouillé, y a des trucs autours...
- Ce genre de détail ne va pas beaucoup m’aider... Soit plus précis s’il te plait.
- Bas...
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Ulrich parvint à se placer devant la chose juste avant qu’elle ne franchisse la porte. Une fois de plus, le monstrueux amas mouvant se déforma, formant des sortes de lames qu’il projeta sur lui. Le translaté stoppa ces extrêmités, mais fut stupéfait de constater à quel point ils étaient résistants...
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- Trés bien, monsieur Stern. Présentée ainsi, votre proposition me convient.
- Parfait ! Nous pouvons donc signer ?
- Mais sans problème, mon cher, sans problème...
L’homme prit le contrat, approcha la main...
Et la porte vola en éclat.
Ejecté depuis l’entrée, un jeune homme en combinaison étrange et armé de deux sabre atterrit sur la table. Son image se brouillat quelques secondes, puis il tourna les yeux vers le couple Stern, qui le regardaient, les yeux si rond qu’on aurait dit qu’ils portaient des lunettes.
- Oh, salut Papa... Salut M’man...
- U...Ulrich ?!!! s’exclama sa mère.
- Qu’est-ce...
Ce dialogue d’un intérêt discutable fut interromput par un bruit hideux, en provenance de la masse informe qui venait d’arriver dans l’entrée. Ulrich se redressa.
- Ahem... je vous expliquerait plus tard !
Et il repartit à l’assaut de son adversaire.
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Les deux parents restèrent figés de stupeur en voyant leur fils dans cet étrange attirail, occupé à combattre cette chose informe à coups de katanas. Ils ne comprenaient pas grand chose à ce qui se passait, mais, du peu qu’ils en saissaient, ça leur semblait invraisemblable.
Ulrich frappa la chose de ses sabres, la coupant en quatre une nouvelle fois. Puis il découpa le mur en face et fit signe aux trois adultes présents.
- Venez ! Ce n’est qu’une question de temps avant que cette créature ne se reconstitue !
- Euh... pardonnez-moi... demanda l’homme d’affaire chinois avec qui ils étaient, mais... vous connaissez ce garçon ?
- Et comment ! répondit Mme Stern. C’est notre fils !
- Votre fils ?!!!
- VENEZ !
Finalement, tous trois le suivirent et ils s’éloignèrent.
Le monstre liquide acheva de se reconstituer et regarda autours de lui, si du moins regarder était bien le terme approprié. Les cibles avaient fuit. Mais pas pour longtemps...
*************
- Ulrich...
- Désolé, maman, pas le temps de vous expliquer.
Son père s’emporta.
- Cette fois ça suffit, Ulrich ! Tu vas nous expliquer immédiatement ce qui se passe ! Que fais-tu ici ? Quelle est cette créature ? Et qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ?
- Tu crois vraiment que c’est le moment de poser des questions ?
Ulrich était bien décidé à ne pas céder à son père. Quelque chose d’inhabituel, une fois de plus, qui déstabilisa ce dernier.
Mais sa mère insista d’un ton plus posé :
- Ulrich, s’il te plait... il faut qu’on sache ce qui se passe.
Ulrich hésita quelques instants. Il se sentait coupable à l’idée de refuser cela à sa mère. Et puis de toute façon, avec ce qu’ils savaient déjà, Jérémie serait obligé de faire le retours dans le passé. Alors tant qu’à faire.
- Trés bien... continuez d’avancer, je vais vous expliquer en chemin.
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Le Trakeur se déplaçait aussi vite et furtivement qu’il le pouvait. Son travail étant finit, il devait à présent se dépêcher de rejoindre son maître. Les données qu’il contenait étaient précieuses, et devaient être ramenées au plus vite...
- Jérémie, comment ça avance sur place ? demanda Will.
- Pas trés bien. Ulrich ne répond plus à mes appel, et Yumi n’arrive pas à me décrire le Supercalculateur de façon suffisemment claire pour que je puisse déterminer comment le détruire.
- Ouais, bas pendant ce temps, nous, on s’ennuit autant que dans un cours de Madame Hertz ! répliqua Odd.
- Aussi déplacé que ce soit du fait de la situation, pour une fois d’accord avec eux ! fit Peter.
Jérémie mit quelques secondes à répondre.
- C’est bizarre... je veux bien que l’attaque sur les parents d’Ulrich soit d’importance, mais là quand même, au point de n’envoyer aucun effectif pour s’en prendre au Skid...
- Que fait-on alors ? demanda Aelita.
- Bas je ne voulais pas prendre de risque, mais s’il n’y a vraiment aucune menace visible... allez désactiver la tour.
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- Donc en résumé, toi et tes amis, vous utilisez ce... Supercalculateur pour vous rendre sur un univers virtuel et lutter contre une intelligence artificielle qui menace régulièrement de conquérir le monde ?
- Voilà. Mais ça prenait pas mal de temps. D’où mes mauvaises notes dernièrement... et les reproches qui vont avec.
En prononçant ces derniers mots, Ulrich lança un regard noir à son père.
- Et vous faites cela depuis combien de temps, exactement ? demanda Mme Stern.
- Environ trois ans maintenant. Depuis que Jérémie a rallumé la machine.
- Je savais que tes amis étaient une mauvaise influence... marmonna son père.
Ulrich fit volte-face, l’air furieux.
- Une mauvaise influence ?!! Je te rappelle que tout ça, on le fait pour sauver des millions de personnes ! Et je suis entré là-dedans parce que j’ai voulu aider Jérémie ! J’ai fait tout ça depuis le début pour aider les autres, comme tu me l’as appris ! D’ailleurs c’est bien la seule chose positive que j’ai apprise de toi...
Mr Stern était stupéfait : jamais auparavant son père ne lui avait aussi violemment tenu tête.
- Tu ne t’es jamais vraiment préoccupé de moi comme un fils, j’ai le sentiment de ne servir que comme héritier pour ta fichue société à tes yeux ! On est tellement distant que je ne sais même pas ton prénom !
Il y eut un moment de silence, puis Ulrich fit volte face.
- A présent, on continue. La cochonnerie que XANA a formée ici peut nous rattrapper d’un moment à l’autre...
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- On est en vue de la Tour, Jérémie, fit Peter. Toujours aucun monstre aux alentours ?
- Toujours rien. Même pas la moindre trace de Kankrela.
Aelita secoua la tête.
- Tout cela n’a aucun sens. XANA ne laisse JAMAIS une Tour sans défense si ça ne s’accorde pas avec sa stratégie.
- Tu penses qu’il nous réserve encore une stratégie tordue ? supposa Odd.
- Cela... ou alors il a un problème avec ce Supercalculateur.
- C’est un peu optimiste comme point de vue... remarqua Peter.
Aelita acquiesça.
- Peu importe. Je vais désactiver la Tour. Restez ici au cas où des monstres viendraient.
- Compris, Princesse !
Aelita s’avança et entra dans la Tour.
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- Jérémie !
La voix de Yumi ramena le jeune homme du côté des Translatés.
- Que se passe-t-il ?
- Le Supercalculateur ! Il... émet des étincelles. J’ai l’impression que quelque chose ne va pas...
Jérémie eut un éclair de révélation. Serait-il possible que...
Rapidement, il lança une analyse du Réplika, et, par extension, du Supercalculateur qui le gérait. Un symbole rouge clignotant s’afficha finalement sur son écran.
- Bon sang, c’est bien ce que je craignait... Yumi, écarte-toi de cet engin ! Il faut que je rappelle tout le monde au plus vite !
- Hein ? Mais... pourquoi ?
- Ce Supercalculateur... il est déffectueux !
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- Comment ça déffectueux ?
- Apparemment, quelqu’un a piraté ce Supercalculateur pour en tirer des données.
Yumi grimaça.
- Carthage...
- Surement. Mais en faisant ainsi, il a aussi placé un virus qui est en train de détruire la machine de l’intérieur. XANA vient de se rendre compte de la présence de ce virus, et concentre ses efforts afin de rassembler et rapatrier les données qui peuvent encore être sauvées avant que le Réplika et le reste ne disparaissent.
- Mais l’attaque...
- ... devrait s’arrêter d’elle-même prochaînement. Oubliez la Tour et regagnez le Skid au plus vite. Ce Réplika va disparaître d’un moment à l’autre.
Sur ce, il tapa les codes de détranslation, et Yumi disparut du laboratoire pour réapparaître dans le Skid.
- Tu avertis Ulrich aussi ?
- Je vais essayer. Espérons qu’il va m’écouter....
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Ulrich continuait de guider ses parents et leur associé à travers les couloirs. Après un moment tendu de silence, sa mère s’approcha de lui.
- Ulrich...
- Oui ?
- Ecoute, il faut que je te parle à propos de ton père...
Ulrich soupira.
- Oh, pitié. Si c’est pour prendre sa défense...
- S’il te plait, Ulrich. Je t’assure, il se soucie de toi...
- Oui... pour les études. Il ne s’intéresse à moi que comme un héritier qu’il doit former pour lui succéder à la tête de sa société. Rien de plus.
- Non, tu te trompe...
Ulrich jeta un regard dubitatif à sa mère.
- Bon, peut-être en partie, mais...
- Alors pas besoin de s’étendre sur le sujet.
Et Ulrich fit mine de s’éloigner.
- Il fait ça parce qu’il pense que c’est le mieux pour toi, Ulrich. Parce qu’il pense que c’est le mieux pour toi.
Silence.
- Certes, il ne te laisse pas de choix dans ce que tu veux faire, mais c’est parce qu’il ne te pense pas capable de faire toi-même les choix. Il fait ce qu’il croit être le mieux pour toi. Je sais qu’il est maladroit quand il s’agit de l’exprimer, mais il t’aime comme un fils, Ulrich. Et moi aussi.
A nouveau silence. Ulrich se tourna légèrement...
Mais avant qu’il ne put dire quoi que ce soit, un bruit hideux se fit entendre.
La chose gluante contrôlée par XANA surgit, et se jeta sur Ulrich. Ce dernier para l’attaque de ses sabres, et la renvoya en arrière. Il se lança à l’attaque, sabres en avant....
Et le monstre disparu brusquement, son corps se dissolvant avant même que le garçon ne porte le coup.
- Qu’est-ce que...
Ulrich n’eu pas le temps d’en dire plus qu’il disparut à son tour.
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Dans les instants qui suivirent, la forme du jeune samouraï réapparut à l’intérieur d’un des navskids.
- De retour ici ?!! Mais qu’est-ce qui s’est passé ?!!
- Content de te revoir, fit Yumi.
- Une chance que XANA ait désactivée la tour juste à temps pour me permettre de te translater... ajouta Jérémie.
- Comment ça ?!! De quoi parlez-vous ?
- On t’expliquera plus tard, répondit Odd. Là, on a plus le temps : ce Réplika va sauter d’une minute à l’autre !
- Prenez tous vos commandes, je désactive la tour, et on se retire.
Après quelques instants, le Skid se détacha de la tour à nouveau désactivée, et plongea dans la Mer Numérique. Il parvint à s’extirper du sas juste à temps pour voir le Réplika exploser.
- Bon... fit Jérémie, après, ce qui vient de se passer sur Terre, je suppose qu’on a pas beaucoup d’alternative quand à ce qu’il nous reste à faire...
Après avoir tapé un dernier code, il pressa la touche finale.
- Retour dans le passé.
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Quelques heures plus tard, tous étaient à nouveau rassemblé dans la chambre de Jérémie.
- Bon, fit Odd, bas je crois que ça fait une nouvelle victoire pour nous : XANA a perdu un autre Réplika après tout !
- J’aimerai que ce soit si simple, fit Jérémie. Mais c’est Carthage qui a fait ça. Et pas seulement pour poser des problèmes à XANA : il cherchait quelque chose. Je ne vois que des raisons supplémentaires d’être préoccupé.
Yumi acquiesça d’un air sombre. Soudain, Ulrich se releva.
- Excusez-moi, j’ai un truc important à faire.
- Quel genre de truc ?
- Rien de suceptible de vous intéresser... à plus.
Sur ce, il se retira.
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- Ulrich, tu éteinds, oui ? Je t’ai jamais vu rester aussi longtemps sur un devoir !
- Je fait pas un devoir, Odd. C’est une lettre.
Le blondinet se redressa.
- Un lettre, toi ?! Et à qui ?
- Désolé, ça te regarde pas ! De toute façon, j’ai presque finit...
Ulrich signa, plia la lettre et la glissa dans une enveloppe timbrée.
- Voilà ! Plus qu’à la poster demain, et c’est réglé !
- Tu n’oublies rien ?
- Ah, si ! L’adresse...
Prenant son stylo une dernière fois, le garçon, écrivit rapidement l’adresse. En se penchant par dessus son épaule, Odd eu un sourire.
C’était l’adresse de ses parents.
Fin de N.A.G. XV.
Suite dans N.A.G. XVI.