Dernière édition le 18 mai 2013
Déconseillé aux âmes sensibles, jeune publique s’abstenir, mais les pervers, les psychopathes et les malades sont les bienvenus pour ce voyage au bout de l’enfer. Si vous êtes un badass, vous êtes le bienvenu.Si vous haissez les méchants et que vous voulez les voir crever par des chevaliers du zodiac, pouvez venir espérez ici !! Approchez, approchez pour ce MaSSacre numéro I !
prologue
Xana est sur le point d’être vaincu ! Ses jours, ses heures sont comptés, mais alors que le crépuscules de son règne sanglant apparait à l’horizon, il tire sa dernière carte, coup de joker pathétique et ultime. Une chose est sûr, les lyoko guerriers n’ont pas intérêt d’être hémophile !
Collègue Kadic...10 novembre 2007...
Il le savait, il le sentait. Xanadu avait un mauvais pressentiment. Depuis quelque temps... Il avait beau avoir détruit le Skid, il n’en était pas pour autant rassuré. Au contraire ! Il craignait la pérfidie humaine qu’il combattait avec hargne pour sauver le monde. Et jamais il n’avait spécimen plus répugnant et plus fascinant que ces lyoko-guerriers ! Ils étaient comme ses fourmis que vous avez beau torturer, mais qui continues de vous piquer encore et encore. Comme ces vulgaires insectes que vous balancez au loin, et qui survivent.
Ces pauvres cloportes l’avaient pris pour un virus, une boite de conserve sans âme, sans rien ! Mais ils ne se doutaient pas que Xana voyait tout ! que vous alliez sur you tube, sur un tel forum, que vous appeliez telle personne ! Xana savait, car Xana était partout et nulle part. Et il savait le bougre, ce que préparait le dénommé Jérémie Belpois. Mais que pouvait-il faire ? Il lui restait déjà assez de replikas pour survire sur le réseau, et pour faire vivre le kolosse, cet assisté. Heureusement, la perte de William avait eu un effet bénéfique: des économies d’énergie. Mais à présent, Xana n’avait pas d’autres choix. Il allait le faire intervenir, lui.
Certes, il aurait pu pirater une tour, et assassiner les lyoko-guerriers d’une mort sans égale pour leur témérité et leur impudence. Mais nan, il fallait qu’il ait une vengeance exemplaire. Il voulait en jouir, comme un voyeur psychopathe ! C’était pour cela qu’il avait décidé de faire appel à lui !
Même jour... 7h30... cafétéria du collège Kadic.
Ce matin là, Jérémie avait décidé de faire un effort. C’était surtout pour faire plaisir à Aelita qui se plaignait de le voir blêmir et maigrir jour après jour sur son ordinateur. Et voir Odd s’empiffrer de la sorte ne pouvait que l’encourager. Il se décida alors à porter ce croissant à sa bouche... quand son ordinateur sonna. C’était le superscann’.
"__ Un problème Jérémie ? Demanda Ulrich, inquiet.
Jérémie ne répondit rien et continuait de pianoter frénétiquement sur le clavier de son ordinateur, le regard intense. Il ne comprenait pas.
__ Xana a activé une tour... et les scanners. Y a quelque chose qui a été matérialisé.
Les autres se regardèrent, interloqués. Les regards se croisèrent et fusèrent de toute part. Les mâchoires s’arrêtèrent d’écraser les masses gluantes torturées à la surface de leurs dents.
__ Qu’est ce c’est ? Demanda Odd.
__ J’en sais rien. Si on attend là que cette chose se manifeste, il risque d’y avoir du grabuge. Vaut mieux faire de la prévention, on va voir ce qu’il se passe là bas. Quelqu’un appelle Yumi ! On va à l’usine.
__ Et William ? Demanda Aelita.
__ On a pas le temps ! Répondit précipitamment Jérémie en rangeant son ordinateur portable, sans prêter attention à son petit déjeuner. Tout le monde était intrigué par cette histoire.
En face du pont de l’usine...
C’était un petit banc publique sans histoire. Tiédi par les chatoyants rayons du soleil matinaux, il était d’un bois assez sombre et les marronniers disposés aux alentours ombraient la place de leurs branches désarticulés. Les feuilles mortes, signes de vie, jonchaient le sol comme les cadavres sur un champ de bataille, ultime signe de vie. Détail de mort venu, et à venir.
Deux hommes étaient assis tranquillement sur ce banc sans histoire. L’un croisait les jambes, décontracté et rigide. L’autre avait les bras emmêlés derrière la tête comme un touriste en vacance. Le premier était un molosse de deux mètres de haut, imposant et paradoxalement finement musclé. Ses cheveux sombres flottaient dans le vent et son regard vitreux, gouffre des ténèbres, ne semblaient fixer aucun point en particulier. Enveloppé dans sa capote noire, il attendait patiemment.
Le second était un petit blond aux cheveux en pétards, aux pics innombrables et aux mèches butant sur une paire de lunettes de soudeur en plastique noir et aux verres jaunâtres rehaussées sur le haut du front. Ses yeux bleus fermés dans un plissement plein de joie, et son sourire mielleux, renfermé sur une brindille de blé donnait à ce petit personnage une image bien fausse.
"__ Et... Hans ! Il est quelle heure ? Demanda le petit blond.
__ Ce n’est pas encore l"heure. Ce sera l"heure quand nos cibles passeront devant nous. Répondit le grand sombre. Alors Reno, c’est bien simple, tu prends ton mal en patience, et tu fais une chose exceptionnelle, tu te l’as ferme.
__ Hey ! C’était sérieux ! Je veux vraiment savoir l’heure qu’il est !
Hans rumina un juron et rapporta son attention à sa montre.
__ 7h35 ! Dit-il.
__ Tu crois que le boss à trouvé le ton du prélude ?
__ Il trouve toujours le ton du prélude Reno. J’espère qu’il a supporté la matérialisation...
__ Ouais ben plus jamais je ferais ça ! Se plaignit Reno en se retournant vers son collègue. Je le dis haut et fort ! Plus jamais de cette putain de matérialisation de merde sur ce putain de lyoko de merde ! Merde ! Je sens plus mes jambes !
__ Reno ta gueule ! Fit Hans, flegmatique."
Le silence qui suivit fut de marbre. Il n’y avait que le chant des oiseaux du matin, et les hurlements lointains des activités humaines pour le troubler. Le brouillard se dissipa un peu et la vision des deux compères pu se faire plus net.
"__ Hey ! Fit Reno, ça bouge sur le pont. Ce sont nos cibles.
__ Et elles ne nous ont pas vu. " Ils se levèrent conjointement et se dépêchèrent de se retrouver derrière le banc. Là, accroupis et discret, ils ouvrirent deux mallettes de professionnelles bien remplies: magnum, ak-47, M-16, famas, M29 ou XM29 OICW ( fusil d’assaut+ lance grenade) , Steyr AUG , 22 long rifle , AR-15, Colt M4 ou encore des pistolets mitrailleurs et quelques grenades.
Ils se servirent et empochèrent un gps miniature ainsi que deux paires de lunettes infrarouge et à vision nocturne.
"__ aucun n’en sortira ! Fit Reno, très sérieux.
__ C’est pour ça qu’on est payé. "Renchérit Hans. Ils se dirigèrent vers l"usine, pourtant, ils ne pénétrèrent pas dans le bâtiment. en effet, ils devaient faire en sorte que PERSONNE ne sortent vivant du site. Ils faisaient alors de petites patrouilles à l’aube d’un matin sans histoire, alors que l’air frai, s’insinuait dans un ciel rosé... trop rosé. Mais le véritable danger se trouvait à l’intérieur...
Usine Renault désaffectée... salle de contrôle de vidéosurveillance...
Il se tenait assit là, les jambes croisées dans un miteux fauteuil de cuir. Dans son magnifique costard d’un blanc immaculé, il observait minutieusement les écrans de surveillance grisonnant, carressant une masse humaine disposée sur ses genous d’un geste sensuel et plein de bonté.
"__ C’est un travail magnifique Adjudant Schutzstaffel ! Que vous ayez pu remettre en état le système électronique et informatique de cette usine est purement incroyable ! C’est d’ailleurs là les grandes qualités des gens de votre race ! Fit le mystérieux personnages, en caressant délicatement le petit bonhomme, ronronnant. Soudain, son oeil alerte s’illumina. Oh! Nos amis sont entrés ! Cela va être... si... amusant !" Mais quand ce démon voulut passer sa main ganté à la surface des cuisses du petit bonhomme, ce dernier avait disparu. L’homme ria.
Entrée de l’usine... au pied de l’ascenseur...
Ils venaient de descendre les cordes et les câbles et se trouvaient à présent dans le hall titanesque de l’usine. Les surfaces ombrés des murs, les balancements stridents des crochets, le son du vent frappant le toit, les parois, tout ceci créaient une ambiance de fête toute particulière.
"__ Comme c’est lugubre d’un coup ! Ironisa Odd.
__ Yumi Arrive Ulrich ? Demanda Jérémie.
__ Ouais, je l’ai eu sur mon mobile, elle arrive d’ici quelques minutes.
__ Bien, fit le binoclard. On va dans la salle de contrôle avec Aelita, vous vous allez dans la salle des scanners OK ? Vous avez pris tout le matériel nécessaire au cas où ?
__ T’inquiète Einstein ! On a de quoi les recevoir les touristes de lyoko !" Fit Odd, arborant, comme Ulrich, des faucilles, pistolets à clous et autres instruments de jardinage ou de bricolage.
Ils prirent alors l’ascenseur... et tout se passa bien. Celui-ci déposa Odd et Ulrich dans la salle des scanners, sombre, et Jérémie et Aelita arrivèrent à bon port dans la salle de contrôle... dévastée. Les écrans de contrôle était brisés en milles morceaux, le fauteuil déchiqueté et complètement pété, il n’y avait plus d’image holographique et les câbles, les disjoncteurs étaient complètement anéantis. Le sol avait été entièrement retourné et le plafond détruit et violemment endommagé. Certains instruments crépitaient encore.
Jérémie remarqua une jambe dépassée d’un endroit, mais n’en fit pas part à Aelita, sous le choc. Il se dirigea discrètement vers cet étrange indice, pivotant derrière le mur porteur d’où dépassait la jambe... et vit un homme âgé, dans une blouse blanche, barbe et cheveux gris, paires de lunettes, le corps en sang et inerte...
"__ Frantz Hopper... murmura-t-il à lui même. C’est alors qu’il entendit des sanglots. Ceux-ci avaient fait réagir Aelita qui se dirigeaient vers un coin sombre de la salle de contrôle, à l’opposé de Jérémie.
Et à la lumière des étincelles produites par les câbles dévorés et déchiquetés, elle remarqua la silhouette d’un petit bonhomme... un petit bonhomme habillé d’un uniforme de scout brun, les cheveux blonds. Il était complètement recroquevillé sur lui même et semblait pleuré sa mère. Pauvre enfant.
Aelita posa sa main sur l"épaule de la petite chose et d’un ton incertain, plein de mystère, posa cette question sans se douter que cet inoffensif enfant pouvait être le coupable:
"__ Petit garçon, pourquoi pleures-tu ? Jérémie s’avança aussi vite qu’il pu vers son amie. Le petit bonhomme se retourna lentement, impassible, le visage blême éclairé par une lumière violente provenant de l’ascenseur encore ouvert.
__ Je ne pleure pas... je ri !" Répondit-il, laissant découvrir ses canines.
Salle des scanners...
Il n’y avait rien ici. C’était le vide total et il n’y avait pas de quoi éveiller les soupçons d’un paranoïaque. Odd et Ulrich décidèrent de sortit d’ici et prirent l’ascenseur pour rejoindre Aelita et Jérémie... sauf que l’ascenseur sembla se tromper d’étage. Il les amena au rez-de chaussé, ou plutôt au sous-sol, dans les chaines de l’usine. Là où autrefois on fabriquait les voitures.
"__ C’est quoi ce bordel ? S’exclama Odd, incertain.
__ J’en sais rien, mais ça a l’air d’être un cou de Xana ! ! Soudain, Odd et Ulrich se regardèrent, les yeux exorbités. Jérémie et Aelita doivent être en danger ! Firent-ils en même temps.
Ulrich prit de l’avance et décida de retourner dans la cage d’ascenseur encore ouverte, suivit de Odd. Dans un geste chronique, il ramenait ses mains en avant et en arrière en marchant d’un pas décidé, un peu comme à l’armée. Mauvaise habitude. Les portes de l’ascenseur se fermèrent, emportant avec elles la main du brun ténébreux. L’ascenseur, sans qu’on lui ai rien demandé, trembla et s’en alla vers les étages suivant.
Odd regarda son ami se mouvoir de douleur au sol, tenant son bras droit ensanglanté et sans main. Il pissait le sang, et le sol se retrouva bien vite entièrement recouvert par le liquide rouge du samouraï manchot.
Jamais le blond n’avait vu Ulrich dans un état pareil, pleurant comme un chien boitant, démit de tout honneur et de toute dignité.
Et il restait là, à le regarder sans savoir quoi faire, bouche bée et le regard vide. Son cerveau en total déconnexion. Prenait-il conscience que ce n’était plus un jeu ?
Pourtant, des bruits de crépitements se firent entendre dans son dos. Le son d’un bras de machine-soudeuse en action s’évapora dans la pièce.
C’était toute l’usine qui s’était réveillée et les bras mécaniques regardaient tous dans la même direction... s’agitant et attendait l’erreur fatale.
Extérieur de l’usine...
"__ Oui chef ! Fit Reno parlant à un petit portable hors du commun et spéciale. Ils sont tous entrés dans l’usine !
__ Etes vous sûr ? Le jeu a commencé ici ! Fit l’homme au costard blanc, dans la salle du gardien.
__ Oui oui. Reno porta alors son regard vers son collègue, qui fixait l’autre rive du pont, vers la route. Ils étaient combien les gosses Hans ?
__ Quatre. Fit froidement le grand sombre, un fusil famas sur l’épaule.
__ Quatre chef ! Répondit fièrement Reno, croyant accomplirent la mission de sa vie.
__ Quatre ?! Bougre d’idiot ! Ils sont sensés être Six ! Une japonaise et un autre grand brun.
__ mais...
__ on ne peut plus reculer. Je tiens pas à ce que le jeu soit interrompu. Si vous les voyez... tirez à vu. Vous aurez au moins votre dose de jouissance pour la journée, espèce de pignouf !
__ Bien chef. Reno raccrocha alors le petit bijoux de technologie et reporta son attention vers son acolyte pour lui transmettre les instructions. C’est alors qu’une jeune fille tout de noir vêtu, aux traits asiatiques se profila à l’horizon. Hans prit alors le fusil sniper posé à ses pieds, pointa, visa...
Hans pointa, visa dans la lunette de son sniper...Il se trouvait avec Reno sur l’autre rive, sur le rivage de l’usine. Et alors qu’il allait tirer sur la gâchette... Yumi tomba par terre.
Le mercenaire ragea et abaissa son fusil. Reno s’avança vers lui, inquiet et essoufflé à force de marché sur une pente raide, et des gallets au milieu de buissons et d’une végétation puante.
"__ Que ce passe-t-il ? Demanda le blond.
__ Rien, la jap s’est cassée la gueule. J’attends qu’elle se relève et puis...
__ Merde ! S’écria Reno. En effet, un grand brun ténébreux venait d’arriver et était en train de se jeter sur Yumi pour l’aider à se relever.
Elle remit ses jambes l’une devant l’autre difficilement et déplaça une mèche de ses cheveux noirs soyeux derrière ses oreilles.
"__ Merci William. Dit-il froidement. Qu’est ce que tu fais ici ?
__ Jérémie m’a appelé tout à l’heure, il parait que quelque chose est sortit des scanners... c’est pourtant calme.
__ Trop calme... renchéri Yumi, portant son regard vers la bâtisse sombre, alors que le ciel devenait gris. Elle remarqua alors qu’une aura maléfique se dégageait de l’usine, et que de la fumée sortait des cheminées...
__ On y va. fit William. Ils coururent ainsi sur quelques mètres, mais ils sentirent deux balles filer derrière leur nuque. La nuque de William le brûla terriblement, et il porta sa main à celle-ci, et sentit sa peau violemment chauffée.
Il alla sortir une énormité quand Yumi le plaqua à terre. Ils sentirent une autre balle filer au dessus de leur tête.
__ Qu’est ce qui se passe ?Demanda William, affolé.
__ J’en sais rien ! Yumi prit son courage à deux mains et rampa jusqu’au bout du pont.
__ Qu’est ce que tu fiches ?! Il n’eut aucune réponse et se résigna à suivre l’objet de ses rêves.
Ils portèrent alors leur regard furtif entre les barreaux de la barrière du pont et purent voir...
__ Et merde !!! Fit Reno, perdant l’équilibre et tombant dans l’eau boueuse et verdâtre de la Seine.
__ Pauvre con ! Râla Hans, sortant de sa cachette.
Yumi se tourna vers William et expliqua son plan. " On n’est pas tombé sur les prix nobel de l’année, profitons en ! "
C’est alors qu’ils entendirent un cri terrible venant du coeur de l’usine... un cri inhumain.
Salle de Contrôle...
Aelita se répétait la phrase de cet enfant: " je ne pleur pas, je ri !" Elle vit ses yeux rouges, ses canines. Elle ne sentait même plus la main de Jérémie sur son épaule, mais seulement une peur déconcertante.
C’est alors que son ami la poussa violemment en arrière. Le petit garçon venait de se jeter sur eux, la mine déformé par la rage et les dents ayant doublées de volume.
"__ Fuit Aelita ! Fuit ! Répétait Jérémie dont les lunettes venaient d’être écrasées à terre par les pieds démesurés et nauséabonds de ce qui était encore cinq minutes avant un petit garçon.
Aelita poussa alors un cri terrible, un cri inhumain. Elle vit le sang de Jérémie couler, ou de ce qui en restait.
Dans un instinct de survit sporadique, elle prit ses jambes à son cou et se dirigea vers ascenseur. Elle pénétra dans la nacelle protectrice et rassurante, entendant les cris de désespoirs et de douleur de celui qu’elle avait longtemps aimé. Elle ne vit pas le corps de Jérémie se faire déchiqueter entre les dents de monsieur Schutzstaffel. Elle ne vit pas les litres de sang se répandre dans la pièce. Elle n’avait même pas vu le cadavre de son père ramené par cette chose d’antre le Scanner, d’on ne sait où .
Elle appuya sur le bouton du rez de chaussé... et rien ne se produisait. Elle entendait les ronronnements de chat affamés du monstre blond et sanglant. Elle pouvait sentir son souffle putride, et les parois devenir rougeâtres sous les illuminations de ses yeux de sang.
Elle vit la bête passer devant elle sans se soucier d’elle, et pouvait entendre le bruit de ses dents saccager un autre cadavre... elle vit une tête tomber devant elle, comme un bouchon de champagne évacué de sa place. Elle le reconnut. Cri d’horreur, cri de douleur.
Sous sol... travail à la chaine...
C’était de l’horreur. Ulrich n’avait plus sa main droite, et il gisait dans son propre sang, pleurant comme un gosse. C’était de la science fiction. Les bras mécanisés, les chaines de montages bougeaient tout seuls. Et puis, une aura noirâtre se dégageait d’eux... et ils s’arrêtèrent, ils les regardèrent.
Un bras mécanique se jeta sur Ulrich pour l’achever. Cruel destin, chemin funeste. Douleur bientôt éteinte, et corps gesticulant, qui ne tarderait pas à être inerte. Le bras mécanique se fit dévié par une barre de fer tenue par Odd. Un bras soudeur s’en mêla, et fut mis en pièce.
Un bras_visseur fit tournoyer son extrémité frénétiquement pour aller déchiqueté la face de l’impudent. Le choc avec la barre de fer eu un effet terrible, provoquant une petite étincelle et la mise à bas du bras.
D’autres objets de torture sensé être inanimés entrèrent dans la course. L’un coupa les veines de Odd, l’autre tâcha sa chevelure blonde de son propre sang, celui-ci lui déboita l’épaule.
Ulrich s’était relevé et prit d’une soif de vengeance insondable et aliénée, il se mit en quête de faire payer dent pour dent, oeil pour oeil.
Et puis soudain, tout ces objets tombèrent à terre. Plus rien. Plus d’aura, enfin, ce nuage noir qu’ils prenaient pour le sceptre de Xana.
Odd vit une lueur au loin, comme si de la lumière venait de passer furtivement à la surface d’un objet réfléchissant et transparent plane, et rond. Le silence de mort qui régnait dans la pièce et qui était à peine troublé par les halètements de fatigue de nos amis, fut vite violenté par un son grave, et lourd. Comme si deux masses molles et terriblement lourdes, se rencontraient dans un choc terrible.
C’était des applaudissement... oui, on applaudissait ! Deux mains gantés et blanches se firent plus voyante dans les ténèbres du fond de l’immense salle. Les applaudissements étaient saccadés et désagréable. Pourtant, ils de distinguaient rien...
"__ Montrez vous !!! Hurla Ulrich, sous la colère et la douleur. Le silence fut sa seule réponse. Mais ce silence de plomb et satanique ressemblait plus aux trois coups du bâton du brigadier au théâtre... comme si le spectacle commençait réellement !
"__ Courez... siffla une voix sinistre. Odd tomba à terre, prit de terribles convulsions. Il criait comme un damné, d’horreur et de douleur. Il se mit alors à courir.
C’est alors qu’Ulrich vit quelque chose... c’était horrible, indescriptible, indéniablement putride et terrible, épouvantable. Ah mon dieu ! C’était sa phobie. De l’eau partout ! Et elle montait à vitesse grand V... et elle était... rouge. A vomir. Il ne fallait pas trainer ici ! Ulrich décida de trouver une sortie, concentrée et obsédé par sa phobie de l’eau, et se mit... à courir.
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Un pas rapide, un pas de malade. Il courait. A travers les couloirs sombres de l’usine, il courait. Cherchant à échapper à un funeste destin, Odd fuyait. Déjà, les bras mécaniques de l’usines ne s’occupaient plus de lui; ni les câbles électriques coincés dans les murs et les plafonds.
On aurait dit que le diable était aux trousses du blondinet, que si il se retournait, la mort le frapperait sans doute. A moins que la rage émanant de son visage témoignait d’une battue qu’il orchestrait contre la bête ? La barre de fer fermement maintenue entres ses mains, Odd s’attendait aux pires attaques; on avait bien coupé la main à Ulrich.
Il courait à présentant dans les ténèbres... il ne distinguait plus les murs, ni le plafond. Il pouvait courir à gauche ou a droite sans rencontrer d’obstacle. Il était éclairé par une faible lumière venue.... d’on ne sait où. Odd avait beau regardé autour de lui, il n’y avait pas de lampe, ni d’ampoule, rien du tout. Pas de source de lumière. L’endroit était sombre, plongé dans le noir. Pourtant, constatons le: un cercle de lumière se dessinait autour de lui. Le suivait partout. Se perdait avec lui. Et quand il regardait en haut, il ne voyait rien.
Odd ne pouvait plus voir, il ne ressentait que le froid et l’opacité de ces ténèbres. Et quand il tendit l’oreille, ce n’était que pour percevoir le souffle funèbre d’un vent frisquet. Un vent de mort. Un vent qui se fit plus violent, plus rapide, plus fort. Odd se le prit en pleine face; de terrible courants d’air le plaquèrent au sol. Odd lâcha sa barre de fer et se retrouva le dos contre des dalles froides et glacées. Et quand il se releva, la lumière en cercle avait disparu. Il n’était plus éclairé que par le reflet d’une étrange illumination sur les dalles.
Le blondinet continua son chemin et fit demi tour... pour tomber sur rien. Le néant. Ce n’était plus les ténèbres, c’était le néant. Il ne ressentait plus rien, et son âme se vidait, son coeur et son esprit n’avait plus aucune substance. Odd s’effondra au sol et se laissa mourir, doucement... il ne pouvait plus bouger. Une force inexplicable l’en empêchait. Quelque chose bloquait sa réflexion. Ce fut plus inquiétant quand sa respiration fut touchée. Ses poumons ne répondaient plus. Odd avait sommeille. Terriblement sommeil. Il ferma les yeux; cinq minutes.
Les cinq minutes passées, il trouva une force nouvelle pour se relever. Sans problème. Il défroissa son pull et continua son chemin, sans se retourner... vers son corps.
Puis, le vide se fit sous ses pieds, soudainement. Là, plus rien ! Plus de dalles ! Une chute sans fin, sans fond ! L’air glacé brisait ses os. Et quand il osa regarder sous ses fesses, c’était pour apercevoir une dentition parfaite et aiguisée, une langue rugueuse et violette l’entrainer dans les limbes de l’enfer.
Odd ferma les yeux et percuta une masse difforme. Odd comprit. C’était la chose qu’on avait au fond de la bouche. Il regarda autour de lui et vit qu’il était dans une bouche. alors Odd frappa contre la masse, encore et encore, faisant réagir la bête. Il ne cherchait déjà plus à réfléchir, à comprendre, juste à survivre.
De sa place, Odd pu voir le fruit de son effort: La bête ouvrit la bouche et tentait de l’enlever grâce à sa main. Une main gigantesque gantée de blanc. Mais elle n’arrivait pas à l’atteindre. Soudai,, le blondinet sentit l’ensemble trembler avec une véhémence terrible, une force destructrice. Un regard vers le vide et Odd pu voir un feu de dieu se diriger vers lui. Il n’eut pas le temps de s’accrocher à la main qu’il l’avait presque atteint; un torrent de flamme et d’acide l’entraina vers la sortie, où la réaction avec le néant fut terrible. Odd se décomposa couche par couche dans le vomit d’âmes et de matières organiques de la bête gantée de gants blancs. Son cadavre décomposée atterrit sur le sol de l’usine où les machines s’activaient.
Ulrich, toujours coincé, à terre, presque noyé dans son bain de sang imaginaire, vit le corps de son ami nageant à la surface de ce qu’il prenait pour un océan d’hémoglobine. Il poussa un cri terrible à cette vue. Il se mit à cracher des insultes quand il vit l’homme en blanc, au visage inconnu et ganté de blanc, sourire à côté du corps de son ami. Ulrich trouva la force de se relever, et de nager à la surface de l’océan de sang. Il s’empara d’un pieu. L’homme ne fit rien, et riait. Le brun coupa en deux l’homme en blanc, et du sang noir envahit la surface.
Un moment de flottement s’opéra. Entre les deux parties du cadavre de la bête, Ulrich se pressa vers le corps de son ami presque brulé et souillé d’un étrange vomit, et pleura, pleura toutes les larmes de son corps. Il se rappela les doux souvenirs de l’internat et de Lyoko, les cours, les récrés près de la machine à café. Les vacances et les escapades. Ses larmes coulèrent dans l’océan de sang qui était devenu bien réel, après s’être mélangé avec l’hémoglobine noir du mystérieux homme en blanc.
Bientôt, Ulrich pleura des larmes rouges, toujours en poussant des cris de douleur. Il promit vengeance, et voulut sortir son ami d’ici, mais il ne pouvait plus bouger. Il était prisonnier du sang noir. Le brun tenta bien de se débattre, mais c’était pour mieux s’enfoncer dans l’eau sanglante, avec le corps de Odd en guise de poids. Ulrich ne pouvait lâcher Odd, s’était sa bouée de sauvetage. Et il se sentit si fatigué, maintenant. Alors il coucha sa tête cernée par la douleur sur la poitrine de Odd, qui était redevenu mystérieusement normal, bien formé. Mais Ulrich ne le remarqua pas, et préféra s’enfoncer vers ses souvenirs. Eux le rendaient heureux, pas comme ce triste et horrible présent.
Le silence fit place aux cris des enfers. Une matière visqueuse se confondit avec les machines, les murs et les plafonds, des dents sortir de toute part et la salle s’effondra sur elle même, comme pour dévorer les deux jeunes éphèbes funestes à l’âme morte. Le Tout s’effondra et se ramassa sur lui même, écrasant les deux corps, pour se renfermer sur la masse de sang noir, gisant au milieu de la pièce redevenu normal et éclairé.
Au contact de la lumière, le sang noir bougea et gesticula. Il s’articula comme un geyser, pour prendre la forme d’un homme. Une masse de vomit, d’acier, de sang et de tissu s’évapora de cet étrange golem. L’homme en blanc était revenu de son royaume. Il défroissa son ensemble et prit soin de son apparence. Le drôle de Mephisto poussa un rot d’une telle teneur qu’il fit trembler le monde. Quelque cheveux blonds s’échappèrent de sa bouche, et il tira un cheveux brun d’entre ses canines.
Puis il sortit de l’endroit. A priori, sa majesté des mouches n’était pas rassasié. Le porteur de lumière s’éleva par l’ascenseur. Le haut de l’usine était mieux éclairé, on y recevait plus de lumière. La lumière le rendait plus fort, plus beau. Il aimait ça.