U : Ben... Qu’est-ce qui se passe Yumi ?
Y : C’est horrible... (sanglot) Je...(sanglots) !
U : Calme-toi Yumi, explique-toi calmement .
Y : Ulrich, je t’aime et je veux pas t’abandonner !
Ulrich serra Yumi dans ses bras, la voir si triste lui pulvérisait le cœur.
U : Pourquoi tu dis ça ?
Y : (sanglots) Je... Je vais peut-être retourner au Japon.
A, U, O, J : HEIN ? ?
Y : Ces temps-ci mes parents se disputent sans arrêt, et hier soir... ils ont parlé de divorcer, et si... si ils divorcent, ils vont m’envoyer chez ma tante au Japon. C’est horrible ! ! !
Ulrich posa un doux baiser sur les lèvres de Yumi...
U : Je te laisserais jamais partir au Japon, je t’aime trop pour te laisser tomber . On va t’aider ! Pas vrai les copains ?
O : Alors là y a pas photo !
J : Je t’abandonnerais jamais !
A : Tu peux compter sur moi !
Yumi releva la tête, les yeux pleins de larmes, leur lança un sourire :
Y : Merci, c’est trop sympa de votre part !
U : Bon, c’est pas tout ca, mais il faut s’organiser. Tu restera chez toi pour combien de temps, à peu près ?
Y : D’après mes parents, ca prendra 3 mois .
U : 3 mois... hum... bon, j’ai une idée : Jérem’, est-ce t’as des talkies ?
J : Euh... J’ai moyen d’en faire, mais ca prendra beaucoup de temps !
A : Attends, qu’est-ce que tu veux faire ?
U : Organiser la fuite de Yumi !
J : Mais ca ne fera qu’aggraver les choses !
O : Imagine si les parents de Yumi te surprennent chez eux !
U : Un : J’ai tout prévu, deux : Si je suis repéré vous le serrez également !
O : Comment ca ?
U : Quoi, comment ca ? Tu as juré devant Yumi de l’aider, eh ben on va l’aider a fuir de chez elle, comme ca elle ne partira jamais au Japon !
J : Et comment comptes-tu t’y prendre ?
U : OK ! Première phase : l’équipement !
-Fringues noirs
-Lampes torches
-Talkies-walkies
-Flingues a billes
J : Flingues à billes ?
O : Pourquoi faire ?
U : Je connais le père de Yumi, il a un sabre de samouraï ! Et si un flingue a billes est suffisamment puissant, il peut assommer une personne. (malheureusement vrai)
Y : Mais t’es dingue !
U : Oui, je suis dingue ! De toi ! Tu veux te sortir de ce pétrin ou quoi ?
Y : Ouais, tu as peut-être raison. :|
J : Un instant ! Où tu trouveras tout ton matos ?
U : Ben, les talkies, tu t’en charges, les flingues je les ai et tout le monde a assez d’argent pour s’acheter des fringues noirs.
J : finalement, ton idée n’est pas si mauvaise que ca !
O : ’faut avouer !
A : Je marche !
U : YES ! Tu verras Yumi, on viendra te chercher le plus tôt possible !
Y : Merci beaucoup !
O : Et où elle dormira Yumi ?
U : Ben, à l’usine !
J : PAS QUESTION ! C’est trop dangereux !
U : Mais Jérem’, Yumi est immunisée contre XANA !
J : Et si elle a affaire a un clone polymorphe ?
U : Elle a un portable, et si il y a un clone polymorphe ca veut dire qu’une tour est activée et ton ordi bipe quand une tour est activée !
J : (soupir) Soit, Yumi dormira à l’usine !
2 mois passèrent et chaque jour, Ulrich avait de nouvelles idées pour améliorer son plan.
Puis la fin du 3ème mois approcha, Ulrich réunit toute l’équipe pour un dernier briefing ...
U : Très bien, alors, on rentre chez Yumi en passant par la porte fenêtre du salon, elle est rarement fermée, ensuite, on va a sa chambre, Aelita, tu t’occupes de ses affaires, moi, je m’occupe de Yumi, Odd, tu feras le guet dans la baraque, et toi Jérem’, tu resteras dehors pour voir si des lumières s’allument à l’étage dans les chambres et chez les voisins !
Maintenant, on teste les talkies.
Aelita, Odd, Jérémie et Ulrich s’équipèrent de micro-casques que Jérémie avaient trafiqués et changés en talkies-walkies longues portée.
A : Test !
O : Test !
U : Test !
J : Test ! OK ! Ils sont bons !
U : Bon, on laisse passer la journée de demain et le soir... on attaque !
Y : Bonne chance Ulrich.
Yumi ne put s’empêcher d’embrasser Ulrich avant de partir pour son cours d’SVT .
Le lendemain, ce fut une journée stressante pour nos 4 futurs espions, mais le soir venu...
Chambre Ulrich et Odd : 00 h 06 mn 03 sec
U : Psst ! Odd ! C’est l’heure !
O : OUUAAH ! Déjà ?
U : Grouille-toi ! On est en retard !
O : Ouais c’est bon, j’arrive !
Ulrich s’habilla à toute vitesse, pris son pistolet à billes son Talkie-walkie et s’apprêta à ouvrir la porte.
U : On y va ?
O : Ouais .
Ulrich ouvrit la porte et sortit le premier, il appela Jérémie :
U : Jérem’ t’es où ?
J : (talkie) Au bout du couloir à droite ! Fais gaffe je crois que y a Jim qui fait sa ronde !
O : On sera sur nos gardes !
Ulrich et Odd rejoignirent Aelita et Jérémie au bout du couloir, puis ils se dirigèrent vers la sortie mais...
U : Merde ! Voilà Jim ! Allez, on se casse !
Le petit groupe détala chercher une autre issue, mais en vain.
U : Bon, j’ai une idée, on va se servir de la lance à incendie pour descendre en rappel ! (voir « Triple sot ») Je descends le premier, si vous entendez quoi que se soit vous sautez !
Ulrich sauta par la fenêtre ouverte, quant au reste du groupe s’occupa de tenir le tuyau pour éviter une chute qui pourrait être fatale .
Soudain Aelita tendit l’oreille .
A : Jérémie je... j’ai entendu du bruit en bas !
O : Allez on saute !(à Ulrich) Attention Ulrich on lâche tout !
Odd sauta, puis ce fut au tour d’Aelita mais elle ne voulut pas s’approcher du bord de la fenêtre .
J : Allez ! Saute Aelita !
A : Non, j’ai peur !
J : Dis-toi que c’est pour Yumi !
Sur ces derniers mots, Aelita repris courage, saisit la lance à deux mains et sauta dans le vide, puis Jérémie sauta à son tour.
Maintenant il fallait rejoindre la maison de Yumi...
Pendant quelques minutes ce fut une course effrénée à travers le quartier, tantôt ils tournaient à gauche tantôt à droite, puis ils se retrouvèrent face à la maison de Yumi.
U : Bon, maintenant, il faut avertir Yumi qu’on est là !
Ulrich sortit sa lampe torche et envoya le signal prévu à la fenêtre de Yumi, quelques secondes plus tard Ulrich aperçut le visage de cette dernière à travers la fenêtre close, elle lui fit un signe de la tête pour dire : « C’est OK »
U: Allez ! On y va !
Odd et Aelita suivirent Ulrich tandis que Jérémie montais la garde dans la rue.
Ulrich arriva à la porte-fenêtre, qui, comme l’avait prédit Ulrich n’était pas fermée à clé.
U : A partir de maintenant, il faut être très discret et silencieux !
Le trio entra dans le petit salon et traversa la pièce sans difficultés, Ulrich sortit son pistolet à billes, Odd et Aelita en firent autant, ils marchèrent à pas feutrés vers l’escalier, puis, ils se retrouvèrent dans un long couloir étroit. Soudain, une porte s’ouvrit lentement, Ulrich braqua son arme sur la porte prêt à tirer, mais c’était Yumi qui apparut, Ulrich baissa son arme.
U : Allez, tout le monde à son poste !
Odd retourna dans le couloir pour faire le guet, et Aelita se dirigea vers l’armoire pour faire les valises de Yumi, et Ulrich quant à lui expliquait à Yumi le parcours de sortie.
U : Bon, Odd et Aelita descendrons les premiers et après se sera à nous de descendre...
Mais à peine avait-il terminé sa phrase qu’un vacarme assourdissant le fit sursauter, Aelita venait de tomber, elle avait trébuché sur le coin du lit de Yumi.
J : (talkie) Eh ! Vous êtes dingues où quoi ?
U : Aelita s’est cassé la gueule ! ’Faut s’planquer !
A : Aïe ! Je peux pas me relever, j’ai trop mal à la cheville !
J : (talkie) Attention ! Les parents de Yumi se sont réveillés !
U : Odd ! Viens m’aider !
O : J’arrive !
Odd et Aelita se cachèrent dans l’armoire, et Ulrich se cacha derrière la porte, prêt à intervenir .
La porte s’ouvrit et Mme ISHIYAMA entra dans la pièce.
Mme I : Yumi, c’est toi qui fait out ce boucan ?
Y : Excuse-moi maman, je suis tombée !
Mme I : Tu devrais dormir Yumi, tu as une journée chargée demain .
Y : Oui maman !
Mme ISHIYAMA quitta la chambre de Yumi en baillant .
U : Pfou ! On a eu chaud !
Y : Tu l’as dit !
O : Bon, il faut y aller maintenant !
U : T’as raison, allez-y !
O, A : OK !
Odd et Aelita partirent vers la sortie et peu après, Yumi et Ulrich les suivirent, puis, une fois sortis de la maison de Yumi, ils se dépêchèrent de retourner à l’usine.
Quand ils furent arrivés, ils commencèrent à installer un petit matelas, une couette et une table de chevet pour Yumi qui ne croyait pas à ce qui lui arrivait.
La suite:
Le lendemain matin, ce fut l'effervescence totale chez la famille ISHIYAMA, en effet, il y a quelques heures Ulrich, Odd, Jérémie et Aelita l'ont aidé à s'enfuir de chez elle, mais dans une vieille usine désafectée que nous connaissons tous la jeune fille dont je vous parle dors paisiblement... Enfin presque, cette dernière se réveille en sursaut en entendant la porte de l'ascenseur s'ouvrir .
Y: Ulrich ? Mais... on est Samedi !
U: Je sais Yumi, mais il ne faudra pas rester traîner ici, les flics ont balancé des avis de recherche, si quelqu'un te trouve... ben.. toi et moi (très gêné) ben... on se verra plus... peut-être...
Yumi laissa échaper un petit sanglot, puis ses yeux se mirent à briller et les larmes coulèrent une à une sur ses joues.
Y: Pourtant je t'aime, Ulrich !
U: Moi aussi, je t'aime tellement !
Ulrich prit Yumi dans ses bras, il se demandait si un tel désespoir lui avait laissé, ne serait-ce qu'un seul atome de son coeur. Il releva le visage de Yumi, et la regarda dans le fond de ses yeux.
U: On va s'en sortir toi et moi, fais-moi confiance !
Mais une voix tonitruante les fit sursauter, quelqu'un aboyait dans un mégaphone, le son répercutait sur tous les murs de l'usine.
?: MLLE ISHIYAMA, NOUS SAVONS QUE VOUS VOUS CACHEZ ICI, IL EST INUTILE DE FUIR VOUS N'AVEZ AUCUNE CHANCE !
La police était déjà là, mais comment les avait-ils trouvés ? Ulrich prit Yumi par la main et l'accompagna à l'entrée de l'usine, où ils découvrirent que le secret de Lyoko avait été révélé, mais par qui ?
Y, U: SISSI ? :!:
En effet, Mlle Elisabeth DELMAS en personne discutait avec un agent de police.
U: Mais ce n'est pas possible, elle ne connait pas Lyoko, ni XANA mais...?
Y: Quoi ?
U: Yumi ?
Y: Ouais?
U: Planque-toi, y a de l'électricité dans l'air! C'est pas Sissi... C'est XANA!
Un combat très rythmé s'engagea entre XANA et Ulrich, mais XANA avait l'avantage.
Le portable de Yumi sonna...
Y: Ouais? ... ON SAIT QUE Y A UNE TOUR ACTIVEE! Figure-toi que Mlle Sissi XANA fait un brin de causette avec MON Ulrich !
U: Eh! Moi je veut bien arrêter, c'est XANA qui veut pas !
Sauf que ce petit instant de distraction eut une conséquence terrifiante sur le pauvre Ulrich qui se mangea une décharge signé XANA à pleine puissance, Ulrich tomba à terre, évanoui.
Y: ULRICH! Non! Je t'en prie Ulrich, répond-moi, Ulrich!
X: Ca ne te servira à rien de l'implorer, si ce n'est qu'a perdre ton temps !
Y: Tu n'es vraiment qu'un vieille décharge à pixels !
X: (il ricane) Je sais! Mais ne t'en fait pas, j'ai mis au point un plan qui me permettras d'avoir MON propre corps, et ainsi je vous anéantirais TOUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA !!!!!!!!!