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Histoire : l’Affaire Schaeffer


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Écrite par general xana le 18 mai 2013 (3255 mots)

Fut un temps où une fic écumait les parages. Elle n’est plu. Les nouveaux ne peuvent se souvenir, les anciens peut-être. Il le craignait, lui et sa clique.
Même les lyoko guerriers.
L’oeil de Xana lui appartenait. Son hippogriffe abattait ses ailes sur le monde.
Ce n’est plus le cas.
L’oeil de Xana et l’hippogriffe de l’empereur... Ce n’est plus qu’un souvenir. Cette fic, c’était une époque. Un petit intermède.
Aujourd’hui, ça a changé.
Y a du monde dans la place. On touche au grisbi; beaucoup trop. Faut de l’ordre dans la taverne.

"L’oeil de Xana et l’Hippogriffe de l’Empereur" n’est plus, certes. Mais son univers, ses personnages sont toujours là. Pour avoir la fic originale, me demander. Elle est toujours dans mes archives.
Pour le reste... la suite est là. Elle vous attend. Hélas, ne vous en déplaise, rien ne va plus. Le croupier virera ceux qui joueront trop sur la corde.

Cette histoire a pour but de vous compter la manière et la façon dont fut traité l’héritage laissé par le professeur Schaeffer, plus connu sous le nom de Hopper. Voilà le pourquoi de la simplicité du titre: L’affaire Schaeffer ! Ou comment on confia à une petite poignée de barbouze la lourde tâche de trouver l’impensable. Même si il faut, pour cela, passer sur le corps de ceux qui ont empêché cette chose de s’étendre il y a dix de cela.

Bienvenu gentes gens ! On est au milieu des années 2010 ! Florian Zeller a une émission de littérature sur le service public, ses pièces sont joués dans l’europe Entière ! Sarkozy a été réélu ! L’Europe se crispe ! Xana est mort depuis dix ans, vive Xana ! Les spéculateurs ont faim de déficits, au sous nos ordis, la terre tremble. Des fins fonds du Réseau Mondial, quelque chose bouge, quelque chose gravite.

C’est l’héritage du professeur Schaeffer. Sur les rails de la mécanique du docteur Kohl.



" De la petitesse des hommes, ou l’absolue fatalité de la mort"

Il l’avait encore lu.

Il ne regrettait pas, absolument pas. Le Docteur Kohl avait l’art de mettre en évidence des choses soupçonnées, non dites et non assumées, que seule une poignée de braves imbéciles de notre temps continuaient à colporter devant les chaumières et les HLM.
L’Homme était petit. La Mort en était le point d’orgue. Les Hommes doivent accepter qu’à tout moment, sans raison précise, on puisse les ramener à cette forme absolue de modestie qu’est la mort.
Dans la mémoire universelle de l’homme, toutes attitudes que les braves gens ont pris pour du courage, de l’héroïsme, de la grandeur, n’étaient que sursis face à l’inévitable. Folie. Égoïsme. Bêtise. Irréalisme. Connerie. Ou tout simplement, au mot interdit, humanité. La bêtise, comme l’erreur, est humaine.
Il ne voulait pas qu’on vienne lui parler d’humanité.
Charité, conscience, oui. C’étaient là des mots qu’il comprenait. Mais humanité... quelle humanité ? Quel homme a osé inventé cette chose immonde ? Il voulait bien le savoir.
Le docteur Kohl aussi.
Pour le docteur Kohl, il ne s’agit pas de se débarrasser de son humanité. Elle est là, comme une tâche. Mais de savoir s’en servir. Osciller avec justesse entre la fleur et le fusil.
Il avait vue juste, le vieux.

Le gus reposa le traité de science humaine dans la boite à gant de la voiture. Il venait de relire un passage: " explorer, analyser, et juger son environnement. Tout y était dit ! Vous voulez avoir des amis ? Mélangez vous avec les cons ! Vous en aurez bien ? Vous voulez tomber amoureux ? Ne le désirez surtout pas ! De l’argent ? Allez le chercher ! Partout où il est, quelque soit la voie. Grand bien vous fasse si, à la suite de votre inconscience, vous avez cru que ce livre vous autorisait à piquer de l’argent à la banque de Nice. C’est que vous avez mal analysé l’environnement... Ou que vous n’étiez pas fait pour être, aux yeux de la loi _donc des autres _ malhonnête.

Le gus respira une fois, deux fois, trois fois. Puis il regarda son collègue. Il faisait froid, même dans la voiture; La respiration du collègue produisait de la buée. Oui, faut le dire, le préciser ! Il faisait un froid de canard. On se plaignait toujours de la chaleur, avec la pollution à Paris. Mais le froid... Sauf pour les clodos, mais les clodos tout le monde s’en contrefiche. On y est même hostile. Pourtant, personne ne voudrait être à leur place !

"_ On y va ?"

Le collègue venait de bouger. Parler, même. Le grand, fallait bien qu’il puisse dépenser de l’énergie avec son corps de titan. Pensez donc, un mètre quatre-vingts dix pour cent kilos. Plus ou moins. Par là, dans ces eaux-ci.

"_ Nan, répondit le gus d’un ton trainant. On attend.

Le grand laissa trainé le temps sur les pavés de minuit. Puis il s’impatienta comme un gosse super-actif.

_ On y va quand ?

_ On y va pas. On observe, Herr Feldwebel Kolt !

_ Bien, bien ! Gospodin poručnik rétorqua l’armoire à glace à son lieutenant, en répondant en croate.

_ Ne sviđa mi se tvoj ton ... Narednik! Maugréa le lieutenant au sergent. Sur qu’il n’aimait pas le ton employé, ça...

_ Je m’emmerde, Herr Oberleutnant !
Le lieutenant s’énerva, et se tourna violemment vers son subalterne, comme si il allait le fusiller sur place.

_ Qu’est ce que j’y peux ?

_ Merde, lieutenant, on sait qu’il se trouve là...

_ On est pas sur. On reste en planque ici.

_ Pourquoi ? S’énerva le molosse. Et puis, pourquoi il se posait autant de questions ? C’est lui qui était au volant; à tout moment il pouvait mettre les clés sur le contact et se tirer. Il avait même suffisamment de force pour virer son patron de la voiture.
Sur le papier.
Car dans la réalité, Kolt était bien conscient que face au boss, il ne faisait pas le poids. Psychologiquement d’abord: la preuve, il ne bougeait pas. Il se la fermait, même.

_ On reste là jusqu’au petit matin. Normalement, demain matin ils doivent venir. On est pas très sur... Expliqua le lieutenant, dans une moue d’incertitude et d’insouciance.

_ Comment ça, pas très sur ? Demanda Kolt, toujours aussi énervé. La fatigue l’excédait.

_ On est là pour vérifier. Si demain ces gens viennent, on restera là à les observer. On a déjà " miné" la baraque. Il suffira de les suivre sur nos écrans de contrôle et notre "electro-mouse." C’est tout.

Kolt pesta et se renfrogna. Foutu technologie...il avait l’impression d’être une épave. Toute cette technologie, ça le rendait handicapé. Ouais, ça rendait service parfois. Ca mettait au chômage aussi.


_ Et Bewel ? Je parie qu’il tire un coup place Clichy, ce con, ou qu’il se bourre la gueule à Belleville !

_ Nan, le rouquin fait des rondes pas loin, autour de la Seine. La jap tient un cabinet d’avocat dans les environs. Il espionne.

_ Il se rince l’œil, oui ! Cracha l’armoire à glace. Saviez qu’elle recevait son ancien gigolo ?

_ Oui. Pour ça qu’on est là. Si ils viennent tous, c’est encore mieux. Dit le lieutenant, son regard bleu myosotis s’étendant sur la forêt noir dispersée au loin.

_ On aurait dû être plus... son gigolo, c’est pas un drôle, savez ! J’en ai entendu parler... Enfin, ces deux gigolos. Deux bruns aux yeux noirs. Deux cas. On peut dire qu’elle s’entoure bien, la gamine.

_ Avec les affaires qu’elle traite, faut bien. Si vous saviez sur le nombre de détraqués qu’elle tombe... La lamenta le lieutenant.

_ Ouais ben, faire confiance à un bleu des paras, et un autre petit mercenaire de Seine Saint Denis pour faire la loi devant son perron...

_ C’est bon pour se faire respecter auprès des gens qu’elle défend...ou
qu’elle accuse. Des gens comme nous. Précisa le lieutenant, en sortant une cigarette de sa poche. Une américaine, pour être précis.
Ça donna une idée au sergent, qui lui aussi sortit une cigarette. Il demanda du feu à son patron et l’alluma. Aspirant quelques bouffées, il contempla le paysage sombre et plongé dans la nuit d’encre devant lui.

"_ Bon dieu ! S’exclama-t-il, on a pas idée de laisser à l’abandon une telle baraque ! Il faudra aller y jeter un coup d’œil après l’affaire.

_ Mouais... Grommela le lieutenant, dont les paupières s’alourdissaient au fur et à mesure que le temps passait.

_ Et le blondinet, il est où ?

_ Lequel ? Demanda le lieutenant, en sursautant doucement. Il était sur le point de s’endormir.

_ Le binoclard.

_ Bewel m’a appelé tout à l’heure. R.A.S.

_ Et l’autre ?

_ Lui ? Dans son chalet suisse. Il profite de son succès musical et pseudo cinématographique pour s’envoyer en l’air avec des beaux gens ! Voyez le genre ! La bourgeoisie, c’est plus ce que c’était... Se lamenta le lieutenant, en fermant délicatement les yeux et en s’enfonçant dans son fauteuil.

_ Ouais. Un con quoi.

_ Exacte. Faudra que j’aille là-bas un coup. Pour voir. Il m’a l’air d’être le genre de type qui arrive toujours au mauvais moment. Quand il faut pas, quoi. Bref. A surveiller aussi.

_ Vous avait dit qu’on était pas assez nombreux ! Râla Kolt, en frappant le volant de l’audi.

_ He quoi ? Faut pas une armée de dix milles hommes pour surveiller six clampins, dont un qui est en Suisse, les deux autres des estropiés de la vie !

_ Ca fait quand même trois cas dangereux, objecta le sergent.

_ Et trois hors jeux. Nous, nous sommes plus de trois. Et plus de six. Faites un peu confiance aux autres, Herr Feldwebel."

Kolt maugréa. Voyait pas pourquoi il ferait confiance à des gens qui ne venaient pas de la même caste que lui. Des gens qui n’appartenaient pas au même monde que lui. De la racaille. Des incapables ! Des drogués, des voleurs, des assassins !

’Se demandait comme le lieutenant, un jeune homme raffiné, pouvait trouvé intérêt à trainasser avec ces gens là. Oui ils devaient travailler ensemble. Pour mener à bien l’affaire. Au plus vite si possible. On surveille, on choisit le bon moment, on démonte tout, on remballe et hop ! Ni vue ni connu, avec les salutations de Nicolas et Barrack, de José Luis et de toute la bande de Bruxelles. De ces gens là se lavaient les mains sur leur dos, mais qu’importe. Quand on exerçait ce dure métier, on était habituer à servir de carpette.

En attendant, le molosse au visage fin rêvait de la maison en face de lui. Oui, derrière sa carapace d’acier, Kolt rêvait d’avoir une famille, des amis, un boulot tranquille, et de posséder une vraie maison.

Comme cet Ermitage, qu’ils espionnaient depuis quelques mois.



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chapitre II

La maison du bonheur. Voilà ce qu’il aurait voulu que ce soit. La maison de l’avenir. Mais Jérémie Belpois n’avait pas pu. A cause de ce qui se cachait dessous. Aelita n’aurait pas supporter de vivre à côté.

Dommage.

Mais ça ne l’empêchait pas de venir de temps en temps, histoire de contrôler la boutique. Faire un peu le ménage, ranger. Il l’avait acheté, il en était responsable.

Belpois avait de grands projets. Il voulait y installer un petit labo, et continuer ses études sur l’informatique quantique. Mais pour ça, fallait de l’argent. L’argent, fallait en gagner. Son emploi d’informaticien dans une petite boite de la banlieue parisienne ne lui suffisait pas. Avec le cout de la vie, c’était à peine si il arrivait à joindre les deux bouts avec sa compagne. Il se débrouillait comme il pouvait. Alors de temps en temps, il venait faire sa ronde. Seul.

Il entra dans le hall désert. Il avait passé une journée à y enlever des feuilles mortes. Il passa par le salon, vide. Le séjour, vide. Tout était vide. Il avait meublé son appartement avec ceux de l’ermitage. Pour faire des économies.

Le blondinet passa par le couloir central et descendit à la cave. Il ne remarqua pas la mouche qui le suivait; pourtant les mouches, en cette saison, c’était plutôt rare. Il n’y fit pas attention et s’avança contre une bibliothèque abandonnée. Il prit un livre qu’il ouvrit: s’y trouvait un clavier. Jérémie composa un code, et le sol bougea, et la bibliothèque se déplaça sur le côté.

C’était l’heure du ménage de printemps.


Dehors, depuis son écran de contrôle, le lieutenant avait pu tout voir. Grâce à une mouche robotique de dernière génération. Il avait à présent des preuves visuelles, des preuves que l’endroit était surveillé, sécurisé et entretenu par un informaticien de génie. Il ne savait quoi penser: s’en féliciter, ou s’en inquiéter ? De toute manière, il avait pu enregistrer la bande vidéo où on voyait Belpois composé le code. Il suffirai de copier à, l’avenir. Et puis, si jamais ils se tromperaient, il ferait venir une équipe pour faire sauter le code. Et aller droit au but.

L’affaire serait bientôt régler.


...


Quelle heure était-il ? Elle ne le savait pas. A vrai dire, elle s’en fichait complétement. La gueule dans le cul, elle avait autre chose à faire que de se préoccuper de l’heure.

Yumi frotta son visage pour mieux se réveiller, et ramena ses soyeux cheveux de jais en arrière. Encore une salle soirée. Elle se tourna sur le côté pour en voir le résultat, et tomba sur une sorte de masse informe et hirsute.

"_ William, lèves-toi !" Maugréa-t-elle, en attrapant un soutif. Elle regarda quand même l’heure: 11h30. Pas bien tard, mais pas si tôt que ça quand même.

Le grand brun mit plus de temps à émerger. Il débroussailla ses cheveux bruns hirsutes, et tendit ses muscles en baillant. Il attrapa son caleçon, à l’autre bout du lit, et rejoignis Yumi dans la cuisine. Sans même refaire le lit.


Ils ne se parlèrent pas. Ils ne parlaient jamais après ce genre de truc. Pas leur genre. Pas leur genre, que je vous dis ! A tous les coups ils finiraient par s’engueuler. Leur situation n’était pas bien claire. Fallait pas mettre de l’huile sur le feu.

"_ Tu le vois toujours ? Demanda William, sur un ton faussement innocent. Voilà qu’il commençait...

_ Qui ?

_ Tu sais très bien de qui je parle !

Ca y est, il commençait à montrer sa véritable humeur. C’est qu’il hurlait presque le fils Dumbar.

_ En quoi cela peut-il bien te poser problème, hein ? Dit Yumi, tranchante.

Elle avait pas tord. Elle avait sa vie. Il n’avait pas à s’en mêler. Est ce qu’elle se mêlait de sa vie, elle ? Le jugeait-elle ? Non. Trop sérieuse pour s’abaisser à ça. Et ce que Ulrich se plaignait, lui ? Non, Ulrich ne disait rien. A peine si il était au courant... Si c’était le cas, ça finirait par exploser. Et Yumi aurait à faire un choix. William ne se faisait pas d’illusion, il savait très bien qui elle choisirait. Faisait pas le poids face au fils Stern. Fallait se résigner. Il avait beau mettre le paquet... ça changerait rien. Rien du tout. Ulrich, c’était un autre calibre, un charisme au dessus de tout. Une force de la nature. Et puis, une carrière. Grande carrière.

Lui, petit Dumbar ? Qu’avait-il à offrir ? Rien. Oh, si... un casier judiciaire. Des amis de mauvaises fréquentations. Il voulait s’améliorer bien sur. Pour plaire à Yumi... pour dépasser cet enfoiré de Stern. Et ne pas se faire couillonner à la fin.

Alors qu’ils buvaient leur café, on sonna. Très pressé. Yumi enfila un kimono et alla ouvrir, d’un pas trainant et encore endormie.

"_ Inspecteur Belpois, Police judiciaire, je suis bien chez Maitre Ishiyama ?

Encore lui. Malgré les années, Yumi n’avait jamais compris cette formalité maladive de la part de Patrick Belpois, le cousin de Jérémie. Jamais compris cette froideur, cet amour de la procédure. Il savait très bien chez qui il était. Il n’avait pas besoin de se présenter. Autrefois, il venait ici en ami. Mais c’était avant. Le passé au gout d’anis.

_ William, c’est pour toi ! Brailla Yumi, à l’intention du petit truand de Belleville. Voit pas pourquoi elle le cacherait. De toute façon, Patrick savait très bien qu’il était là. Comme si Dieu lui parlait, PAtrick était toujours informé des allées et venues de William. Surtout chez elle. Sans doute des réflexes voyeuristes, pervers, ou quelque chose dans le genre. Yumi ne croyait pas à la télépathie.

Le jeune inspecteur n’avait pas changé. Grand, fort, front large, cheveux châtain, regard mutin. Une belle gueule. Habillé d’un ample jean, d’un t-shirt kaki et d’un blouson de cuir. Très sympa. Il entra sans se faire prier et alla directement à la cuisine. Il ne s’étonna même pas du sourire que lui lança William. L’était habitué. C’était une routine.

"_ T’avais pas à frapper Fred. Commença Patrick, sans sommation.

Fred, c’était un collègue à Patrick. Fracassé par William. Juste de la légitime défense dans une tentative de fuite. Un malheureux incident. Une connerie. Une connerie qui collait aux dents de Patrick. La police était une grande famille. Et quiconque s’en prenait à un de ses membres, s’en prenait à toute la famille.

"_ Pas fais exprès." Répondit William, nonchalant. De quoi énerver le poulet. L’allait répliquer quand Yumi s’opposa à eux. Elle posa un flingue sur la table, fuma une cigarette dit:

"_ vous allez faire ça dehors."

Ils ne bronchèrent pas, c’était préventif. Yumi savait très bien que William ne se rendrait pas. Elle savait aussi que Patrick n’en démordrait pas. Alors autant qu’ils aillent régler leur compte dehors.

Ce qu’ils firent.

William s’habilla sous la surveillance du flic, et s’en alla. Sans une bise, sans rien de la part de Yumi. Faut dire qu’il ne faisait rien non plus. C’était le no man’s land entre les deux amants. Ils y étaient habitués.

Au fond d’elle, tout de même, Yumi espérait que William s’en sorte. Juste à temps pour échapper à Ulrich qui pouvait, lui aussi, débarquer à tout moment.